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La saison des pluies 1990 a été déficitaire presque partout au Sahel et la zone étudiée (environ 10 000 km2), autour de Niamey, n'est pas une exception. Sur le plan expérimental, le réseau de pluviographes a été fiable, tandis que la chaîne radar a été fragile. A l'aval des acquisitions ont été développées des banques de données sol (BADINAGE) et radar (BADORA). (Résumé d'auteur)

Après une revue des différents concepts utilisés pour restituer la température de surface océanique à partir de données satellitaires, il est montré que la combinaison des données du seul canal infrarouge thermique du satellite METEOSAT, associées aux données de température de surface fournies par les navires marchands, suffit à évaluer l'absorption atmosphérique en zone intertropicale. A partir de celle-ci, une cartographie des températures de surface de l'océan peut être obtenue simplement, les contraintes d'exploitation restant suffisamment modestes pour être compatibles avec les exigences d'application dites en temps réel. Après calibration radiométrique de la donnée satellitaire, des images composites sont produites sur une période de 5 jours en ne retenant en chaque pixel que la valeur de température radiative la plus élevée, minorant ainsi l'absorption atmosphérique. Une discrimination entre mer et nuages est ensuite réalisée par comparaison à une référence climatologique. En zone intertropicale, l'absorption atmosphérique variant surtout en fonction de la latitude, un champ de correction est généré puis appliqué à l'image de synthèse. Dans les zones nuageuses une analyse objective fondée sur les données des navires marchands permet de compléter la couverture

Une étude expérimentale de la relation liant la pluviométrie et la température de surface mesurée avec le canal infrarouge thermique de Météosat est présentée pour les saisons des pluies 1984, 1985 et 1986 au Sénégal. La température de surface moyenne à partir du 1er juin, corrigée de la température de l'air, s'avère être un bon indicateur de la pluviométrie cumulée sur la même période. Une approche critique des fondements théoriques de cette relation permet d'étayer ces résultats expérimentaux, sur la base d'expressions simplifiées du bilan énergétique de surface et du bilan hydrique à l'échelle du pixel. Enfin, les premières cartes de pluviométrie cumulées obtenues en 1987 sont présentées et commentées, ainsi que la chaîne de traitement mise au point pour leur élaboration

We have set up the existing method of Cano (1982) to assess the global solar radiation using images acquired by the Meteosat satellite. The method is validated against approximately 1800 ground measurements taken during 11 months in 1983, 11 months in 1984 and 7 months in 1985. The major points of this method are 1) the construction of a map of planetary albedo in clear skies, 2) the estimation of a cloud index, n, denoting the percentage of cloud coverage within a pixel relatively to the albedo reference map, 3) the assessment of the relationship between the hourly atmospheric transmittance (K), defined as the ratio between the gloabl radiation and the radiation at the top of the atmosphere (G0h), and the cloud index n. The relationship has a form : K = -a n + b or Gh / G0h = -a n + b, where a and b > 0. Coefficients a and b are computed using measurements performed in the Meteo-France network (Gh) and images acquired in the visible channel of Meteosat (n). We conclude that the method is satisfactory. Existing atlases may be refined or completed (oceans) and unknown or poorly known micro-climates (accuracy 5 km) are evidenced. Accuracy in assessing the monthly means of hourly irradiation is 0,1 kWh/m2. The method is simple enough to be used in several applications relating to solar energy.; Nous avons mis en oeuvre une méthode statistique déjà existante (Cano, 1982) d'évaluation du rayonnement global à 1' aide des mesures du satellite Météosat. Cette méthode a été testée sur environ 1800 données : 11 mois de l'année 1983, 11 mois de l'année 1984 et 7 mois de l'année 1985. Les grands points de cette méthode statistique sont les suivants : 1) la construction d'une carte d'albédo planétaire par ciel clair d'après une série temporelle d'images sous conditions ciel clair, 2) l'évaluation d'un indice d'ennuagement, n, représentant le pourcentage du pixel recouvert par les nuages, par comparaison avec la carte d'albédo planétaire (albédo référence), 3) l'évaluation de la relation statistique entre la transmittance atmosphérique horaire (K), définie comme le rapport entre le rayonnement global et le rayonnement hors atmosphère (G0h), et n (l'indice d'ennuagement). Cette relation est du type : K = -a n + b ou Gh / G0h = -a n + b, où a et b > 0. Les coefficients de régression de cette relation ont été établis à partir des données du réseau de la Météorologie Nationale (Gh) et des données quotidiennes du canal visible de Météosat (n). En conclusion, nous pouvons dire que cette méthode est satisfaisante, elle permet 1) d'affiner ou de compléter (océans) les atlas du rayonnement déjà existants, en mettant en évidence des micro-climats (précision à 5 km près) peu connus ou inconnus, 2) l'évaluation du rayonnement global horaire moyen mensuel avec une précision de l'ordre de 0,1 kWh/m2, 3) un grand nombre d'application dites solaires (précision de rentabilité, méthode de conception architecturale assistée par micro-ordinateur, dimensionnement ...).

National audience

De très nombreux travaux ont été réalisés sur la restitution de la température de surface de la mer (SST) à partir de données de télédétection de différents capteurs. Une revue rapide des techniques utilisées montre que pour des conditions atmosphériques et océaniques similaires, une bonne précision nécessite des données nombreuses et complexes, dans le but de s'affranchir des perturbations atmosphériques. Ces méthodes sont cependant lourdes (méthodes multispectrales, prise en compte de l'angle de visée, analyse multitemporelle, méthodes géostatistiques et limitent les possibilités de restitution de la SST en temps réel ou même en routine. La méthode que nous proposons ici, valable en zone intertropicale, ne requiert l'utilisation que d'un seul canal IR thermique, celui du satellite METEOSAT-II, et de données de navires de commerce, pour une estimation simple des perturbations atmosphériques. (Résumé d'auteur)