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La réalisation de la Galerie du Ruisseau de Broye doit permettre d’atténuer la problématique des inondations sur l’Ouest Lausannois en créant un nouvel axe d’évacuation des eaux vers la Chamberonne. Il s’agit d’un projet complexe soumis à de nombreuses contraintes sociétales, environnementales et techniques. Les enjeux hydrauliques les plus importants sont notamment liés à la conception et au dimensionnement des puits de chute et de l’ouvrage de restitution. Les puits de chute doivent permettre le raccordement des eaux de surface à la galerie alors que l’ouvrage de restitution correspond à l’interface entre la sortie de la galerie et l’exutoire sur la Chamberonne. Ces ouvrages ne correspondent pas à des cas standards référencés dans la littérature scientifique et ne peuvent être dimensionnés sur la base de formules empiriques. Par conséquent, des approches spécifiques sont à développer pour assurer leur fonctionnement hydraulique. Dans un premier temps, des modélisations numériques 3D ont permis de tester le fonctionnement de différentes configurations et de retenir les géométries les plus favorables. Des modélisations physiques ont ensuite été réalisées sur modèles réduits à l’EPFL. Celles-ci ont permis d’explorer de façon plus profonde des interactions de phénomènes complexes tels quel la circulation d’air, l’influence des conditions de bord ainsi que les situations transitoires.

International audience

The kinetics of the γ →γ + α phase transformation in a series of Fe-C-Ni alloys containing ∼0.1C (wt pct) and Ni contents ranging from 2.0 to 3.4 (wt pct) have been examined at 700 °C. In agreement with previous investigators, α formation in alloy compositions lying significantly above the calculated local equilibrium-partition/local equilibrium-negligible partition (LE-P/LE-NP) boundary was observed. Neither the paraequilibrium (PE) nor the LE-NP treatments were able to consistently describe the α growth kinetics in all of the alloys over the timeframe investigated. We have proposed a new treatment for α growth, based on the local energy balance at the interface, that allows for the local transport of Ni atoms across the reaction interface and predicts accurately both the fast initial α growth rate and the transition to much more sluggish kinetics that were observed in the alloys with increasing Ni contents. The PE interfacial conditions are the assumed starting point for the model and a continuous transition to local equilibrium conditions is observed with time.