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De mauvaises performances de reproduction constituent la raison première pour laquelle les vaches sont éliminées d'un troupeau. En effets, les troubles reproductifs comptent pour plus de 30% des animaux réformés. Les origines de l'infertilité en élevage bovin laitier sont à rechercher dans une stratégie inadaptée, des troubles infectieux ou des troubles organiques divers. Une démarche diagnostique rigoureuse basée sur une visite de reproduction prenant en compte l'élevage dans son ensemble permet de détecter les origines et facteurs de risques les plus probables à l'échelle du troupeau. Le vétérinaire peut répondre aux préoccupations de l'éleveur soit en proposant une gestion organisée de la mise à la reproduction, soit en effectuant un audit de reproduction soit en mettant en place un suivi d'élevage. Ce dernier se révèle être un outil efficace d'amélioration de la fertilité du troupeau car il permet une gestion de la reproduction prenant en compte tous les aspects de la conduite d'élevage. Cependant parmi les mesures que l'on préconisera au cours du suivi, un certain nombre peuvent être appliquées systématiquement de manière préventive par l'éleveur sans l'aide du praticien. Le respect des grands équilibres alimentaires et une conduite rigoureuse du troupeau en pré-lactation et en début de lactation sont les plus sûrs moyens à la disposition du praticien et de l'éleveur de prévenir ce type de troubles.

Dans le cadre du programme d'étude sur les facteurs de risque de l'infertilité en élevage bovin laitier à l'île de la Réunion mis en place par le CIRAD en 1999, un suivi de 21 exploitations laitières a été réalisé. Une base d'informations a ainsi pu être créée, concernant d'une part les performances de reproduction des animaux, et d'autre part les pratiques de gestion de la reproduction, la pathologie et l'alimentation. A partir de ces données, des analyses statistiques ont mis en évidence l'importance relative de ces différents facteurs sur la fertilité des troupeaux, et ont servi de base à la réalisation d'outils destinés aux éleveurs. Ces outils regroupent des fiches à remplir telles qu'une fiche de recueil d'informations concernant les évènements de reproduction pour chaque animal- et une fiche de calcul des indicateurs de performances du troupeau, ainsi que des fiches techniques d'aide au diagnostic: arbre de classement des élevages dans un groupe de performances et tableau d'identification des facteurs de risque d'infertilité propres à chaque groupe. Ils visent à donner aux éleveurs la possibilité non seulement de réaliser leur propre bilan de reproduction, mais aussi d'identifier un certain nombre de facteurs pouvant être à l'origine des problèmes de fertilité de leur troupeau. Ils s'inscrivent dans la démarche plus large d'élaboration d'un guide de l'infertilité dont l'ambition est d'être un véritable outil de travail utilisable sur le terrain. Cet ouvrage est adapté aux producteurs et également aux professionnels de l'élevage qui les encadrent. C'est pourquoi ce travail de vulgarisation s'est appuyé sur l'analyse des préoccupations, des attentes, mais aussi des capacités de ces différents acteurs. La prise en compte de ces aspects a permis de partir de leurs pratiques et de leurs représentations et ainsi d'améliorer la réponse du guide à leurs besoins. Une maquette a pu être réalisée et les outils créés ont été testés en élevage avant d'être validés. Dans le futur, des formations à l'utilisation de cet ouvrage, adaptées aux différents acteurs, doivent constituer un préalable indispensable à sa diffusion dans les exploitations laitières de l'île et dans les structures d'encadrement de l'élevage. L'assimilation et la réussite sur le terrain dépendront fortement de la qualité de ces formations et de l'effort d'accompagnement qui sera fait autour de cette démarche.

Selected Research on Camelid Physiology and Nutrition is a compilation of 111 manuscripts related to Camelid Physiology and Nutrition published during the period of 10 years i.e. 1994-2003. The book spreads in 11 sections (864 pages) filled with 111 manuscripts by 191 authors of 22 countries. The countries in order of decreasing numbers of authors are India (26), Saudi Arabia (19), Morocco (16), UAE (16), Egypt (15), USA (15), Germany (13), Iran (13), France (10), Kenya (8), Israel (7), Sudan (6), Ecuador (5), Japan (4), Italy (4), Sweden (3), UK (3), Belgium, China and Pakistan 2 each and one each in Greece and Jordan. Various manuscripts have been placed in appropriate section such as Adaptation/ Stress and Dehydration, Biochemistry. Endocrinology, Enzymology, Haematology, Milk, Nutritional, Respiration and Digestive Physiology, Renal Physiology, Reproductive Physiology, Nutrition and Miscellaneous. While majority of manuscrips are related to the dromedary camels but few are based on Bactrians and New World camelids too.

Sept profils d'état corporel ont été identifiés à partir de 428 lactations observées sur des animaux de race Prim' Holstein dans les élevages laitiers à la Réunion. Un tiers des lactations montrent l'existence d'un déficit énergétique post-partum intense et prolongé. Les animaux extériorisant ces profils d'état présentent des performances de reproduction très dégradées: (i) la proportion d'animaux fécondés à 110 jours est inférieure de 15 points par rapport à celle du profil optimal et (ii) entre 30 et 40 jours supplémentaires sont nécessaires pour observer une fécondation chez plus de 50% des animaux. L'effet de l'origine des animaux (génisses élevées dans vs hors de l'exploitation) et du niveau de production laitière des 150 premiers jours de lactation est également significatif sur l'intervalle VIF. Les taux de réussite en 1ère IA restent néanmoins très inférieurs aux objectifs habituellement fixés (entre 22 et 38%, selon les profils). Le faible niveau des performances de reproduction suggère l'existence de facteurs additionnels responsables d'infertilité, comme l'état sanitaire ou les pratiques de détection des chaleurs.

In the present study, we examined certain features of the functional anatomy of the female genital tract of the wild brush-tailed porcupine (Atherurus africanus) to obtain data on the reproductive biology of this African forest rodent. Two consecutive experiments were performed. The aim of the first was to establish macroscopic and microscopic features of the genital organs, and to explore correlations between predominant ovarian structures and vaginal contents in 20 wild, mature females. In the second experiment, we inspected the external genitalia and vaginal smears of a further 10 females in captivity on a daily basis for 90 days. The uterus of the brush-tailed porcupine is bicornuate and composed of two separated uterine horns, a uterine body and cervix. The genital tract does not present a vaginal vestibule. Thus, there is no portion common to genital and urinary tracts. Females in the follicular phase of the oestrous cycle showed increased cornification of the vaginal epithelium and a high density of eosinophilic cells in vaginal smears. The vulva and vaginal opening were open, reddish and tumefacted. In luteal phase or in pregnancy, epithelial cornification and eosinophilic features were notably reduced and the vagina presented a pale, non-tumefacted vulva and a vaginal closure membrane. Females in captivity showed spontaneous cycles, a polyoestrous reproduction pattern and, based on features of the external genitalia and vaginal smears, their oestrous cycle length was 27.1 ± 6.4 days (n = 12). (Resume d'auteur)

L'infertilité est reconnue par les éleveurs comme une des contraintes majeures à la productivité des exploitations laitières. En élevage laitier, les marges de progression sont importantes et ont justifié la mise en place en 1989 par le CIRAD, l'Etablissement Départemental de l'Elevage et le Groupement Technique Vétérinaire, d'un suivi des performances de reproduction. Conçu dès le départ pour être un outil de recherche et de développement, il avait pour objectifs d'établir un référentiel sur la reproduction des vaches laitières dans le milieu tropical d'altitude de l'île et d'améliorer la fécondité parla vulgarisation des moyens modernes de diagnostic de la gestation et de maîtrise du cycle ovarien (induction chimique et synchronisation des chaleurs) (Lanot F., Bigot, C. E., 1996; Tillard E. et al., 1999). L'informatisation progressive de la collecte des données a per-mis, après une période de trois ans (1988-1991) consacrée à la validation des méthodes, l'extension du suivi à l'ensemble des zones productrices de l'île et l'encadrement de près de 70 troupeaux bovins, laitiers et allaitants. Les différentes étapes du système de suivi sont décrites: - collecte informatisée des données en élevage; - repérage des animaux nécessitant une intervention; - contrôles et diagnostics effectués en élevages; - traitements curatifs, traitements de maîtrise des cycles; - restitution des bilans de reproduction après chaque visite. Huit paramètres de fécondité sont calculés pour le troupeau par période mobile de 6 mois pour l'année écoulée. Ce système d'alerte permet aux éleveurs de suivre en continu le résultat de leur travail, et d'adapter rapidement la gestion de la reproduction de leur troupeau. Les animaux posant problème sont listés lors de chaque visite pour permettre à l'éleveur une intervention sélective. Les données zootechniques et sanitaires individuelles sont immédiatement accessibles à tous les intervenants (vétérinaires, inséminateurs, techniciens...) pour le diagnostic d'un éventuel dysfonctionnement de la reproduction. Le suivi doit être considéré à ce titre comme un outil de développement et un élément de motivation permanent. Le suivi a aussi servi de base pour tester et comparer en milieu réel différentes méthodes modernes de diagnostic de gestation comme l'échographie, aujourd'hui largement utilisée en routine par les vétérinaires praticiens, ou la proteïne embryonnaire PSPB (Pregnancy Specific Protein B). (Texte intégral)

On enregistre une nette détérioration des performances de reproduction depuis une dizaine d'années dans les élevages bovins laitiers réunionnais. Dans le même temps, la production moyenne par lactation est passé de 4130 Kg à 5730 Kg, soit une augmentation 2 fois supérieure à celle enregistrée en métropole sur la période 1974-1998. Une étude a été entreprise par le CIRAD-EMVT en partenariat étroit avec la filière laitière (SICALAIT) et l'Etablissement Départemental de l'Elevage pour explorer les relations entre les déséquilibres énergétiques postpartum, les performances de reproduction et la production laitière. Vingt et une exploitations laitières ont été suivies entre juillet 99 et août 2001. Pour chaque animal, l'état corporel et 8 paramètres plasmatiques (glucose, insuline, acides gras non estérifiés, beta-hydroxybutyrate, cholestérol, ggt, gldh et urée) ont été mesurés à 6 et 4 reprises respectivement entre le tarissement et le 5ème mois de la lactation suivante. Huit profils d'état corporel différents ont été identifiés. L'évolution moyenne des paramètres biochimiques, de la production laitière et des performances de reproduction ont été calculées pour chaque profil d'état corporel. Une majorité d'animaux présentent une évolution de l'état corporel proche de l'optimal. Néanmoins, vingt cinq pour cent des lactations montrent une perte d'état importante au cours du premier mois postpartum (>1.5 points), associée à une baisse importante des concentrations en glucose et insuline et une augmentation des acides gras non estérifiés. Ces profils traduisent une mobilisation post-partum rapide et intense des réserves corporelles, suite à un déficit énergétique intense et prolongé. Les performances de reproduction sont très largement pénalisées chez ces animaux: le taux de réussite de l'insémination première ne dépasse pas 20% et seuls 20 à 30% des animaux sont fécondés à 110 jours postpartum. Les animaux présentant les intervalles les plus longs et la fertilité la plus réduite sont les animaux qui présentent les bilans énergétiques postpartum les plus déficitaires. Ce sont également ceux qui présentent les niveaux de production les plus élevés. Le rythme des fécondations est nettement supérieur chez les animaux extériorisant un profil voisin du profil optimal: entre 40 et 50% des animaux sont fécondés à 110 jours. Les taux de réussite de l'intervention première restent néanmoins très inférieurs aux objectifs habituellement fixés (entre 15 et 38%, selon les profils). Le faible niveau des performances de reproduction suggère l'existence de facteurs additionnels responsables d'infertilité, comme l'état sanitaire ou les pratiques d'élevage. (Texte intégral)

Afin d'étudier la plasticité écologique de la reproduction chez les acridiens, deux Romaleidae d'Arizona et de Floride, Romalea guttata et Taeniopoda aeques, ont été choisis comme modèle. Les expérimentations portent, en conditions contrôlées, sur les stratégies reproductives adoptées dans diverses situations de carences alimentaires, mais aussi, sur le terrain, sur l'influence de diptères parasites dans le contrôle naturel des populations. Ce projet de recherche et de formation contribuera à une meilleure connaissance de la physiologie de la reproduction des acridiens.

A selection experiment on maximum duration of fertility of Brown Tsaiya ducks after artificial insemination (AI) with pooled Muscovy semen has been conducted since 1992. The Brown Tsaiya ducks were divided into two lines: a control line (T) with no selection and a selected line (S). The traits measured were the number of eggs set that were laid from Days 2 to 15 after one AI (NES), the number of fertile eggs at candling (NEF), the total number of dead embryos (NED), the maximum duration of fertility (MD), and the number of hatched mule ducklings (NEH). The selected trait was NEF. Six generations with a total of 2,127 females were measured. The variance components were estimated for each line in a multiple-trait animal model, using the restricted maximum likelihood (REML) methodology, which yields estimates free of bias caused by selection and inbreeding. Estimates of the heritability and genetic correlation from the two lines were very similar. Heritabilities in the S and T lines, respectively, were 0.14 and 0.10 for NES, 0.30 and 0.26 for NEF, 0.06 and 0.09 for NED, 0.28 and 0.21 for MD, and 0.18 and 0.19 for NEH. High and favorable genetic correlations existed between NEF and MD (0.96 and 0.92), between NEF and NEH (0.86 and 0.91), and between MD and NEH (0.90 and 0.82). The results suggested that selection for NEF could improve the maximum duration of fertility, but it could be useful to check the estimates of genetic parameters in a meat-type female duck.

Bryophyma debilis#, un criquet peu connu des savannes arbustives d'Afrique de l'ouest, a été élevé pour la première fois en laboratoire. Des descriptions morphologiques et anatomiques ont été faites sur les larves et les imagos. Nous décrivons dans cet article quelques aspects de son comportement (aggressivité, stridulation, ponte) ainsi que le développement larvaire et l'activité génésique des reproductrices.

Les taux plasmatiques de calcium (Ca) et de phosphore inorganique (Pi) ainsi que la teneur du lait en ces minéraux ont été mesurés chez six chamelles en troisième lactation après administration intraveineuse de la [1alpha],25-dihydroxyvitamine D3 [1alpha],25-(OH)2D3]. Le traitement par ce stéroïde a induit une aug mentation significative (P < 0,05) de la calcémie et de la phosphatémie. Les valeurs de la calcémie et de la phosphatémie sont passées respectivement de 94,2 ± 4,1 et 54 ± 2,5 mg/l, avant la première injection du calcitriol (stade 0 h), à 108,1 ± 3,4 et 63,5 ± 2,4 mg/l, 24 h après l'arrêt du traitement. La calcémie et la phosphatémie sont restées élevées jusqu'à la fin du test. L'injection intraveineuse de la [1alpha],25-(OH)2D3 a induit une augmentation significative (P < 0,05) de la concentration et de l'excrétion du Ca et du Pi dans le lait. La concentration et l'excrétion de Ca dans le lait recueilli par périodes de 12 h sont passées respectivement de 1 080 ± 30 mg/l et 1 100 ± 64 mg/12 h, au stade 0 h, à 1 218 ± 34 mg/l et 1 240 ± 57 mg/12 h, après la deuxième injection, alors que celles du Pi ont augmenté respectivement de 732 ± 66 mg/l et 754 ± 61 mg/12 h, au stade 0 h, à 840 ± 38 mg/l et 890 ± 56 mg/12 h, après la deuxième injection. La teneur et l'excrétion de Ca et de Pi dans le lait sont restées élevées (P < 0,05) jusqu'à 12 h après l'arrêt du traitement. Ces résultats suggèrent un effet de la [1alpha],25-(OH)2D3 au niveau mammaire chez la chamelle lactante, ce métabolite augmentant chez cette dernière la teneur du lait en Ca et en Pi sans aucune modification significative de la production laitière.

The ability of camels to cope with food shortage is the result of a long evolutionary process in natural conditions where food availability seasonally fluctuates. In and conditions, all the adaptive mechanisms and especially body fat mobilization strategies are of considerable importance in determining reproductive performance. In the camel, the hump is the most important fat storage place accessible to external observation. The fat around kidney is the most important internal fat storage. Adipose tissue consists of adipocytes with different sizes according to the quantity of fat globules stored in the cell. The pattern of adipocyts according to the different sizes is an important element to assess the fat storage status. The total number of adipocytes was assessed in the different patterns (n=46). Four hump patterns and three fat kidney patterns were evaluated. A significant effect of the sex and age was noted. The size of the hump was not dependant of the adipocyte patterns- The fattening potential in camel is not linked to the size of the hump. The relationships between adipocyte patterns, number of adipocytes and metabolic profiles are not clear.

International audience; DMRT1 has been suggested to be the first conserved gene involved in sex differentiation found from invertebrates to human. To gain insight on its implication for fish gonadal differentiation, we cloned a DMRT1 homologue in the rainbow trout, Oncorhynchus mykiss (rtDMRT1), and showed that this gene is expressed during testicular differentiation, but not during ovarian differentiation. After 10 days of steroid treatment, expression was shown to be decreased in estrogen-treated male differentiating gonads but not to be restored in androgen-treated differentiating female gonads. This clearly reinforces the hypothesis of an important implication for DMRT1 in testicular differentiation in all vertebrates. In the adults a single 1.5 kb transcript was detected by Northern blot analysis in the testis, and its expression was found to be sustained throughout spermatogenesis and declined at the end of spermatogenesis (stage VI). Along with this expression in the testis we also detected by reverse transcriptase–polymerase chain reaction a slight expression in the ovary. We also obtained new DM-domain homologous sequences in fish, and their analysis suggest that at least four different genes bearing ‘DM-domain’ (DMRT genes) exist in fish just as in all vertebrate genomes.

A la Sedael, près de 50 % des génisses ne sont pas gestantes à l'issue de la première synchronisation, Une faible croissance pourrait compromettre le fonctionnement ovarien des génisses, expliquant qu'une large proportion d'entre elles soit en anoestrus après cette première synchronisation sans succès. Les performances de reproduction des vaches adultes sont très inférieures aux résultats enregistrés en métropole. La fertilité en première lactation chute avec la durée de la lactation; elle est fortement déprimée en saison cyclonique. Cela incite à regrouper les premiers vêlages en juillet et en août de manière à faire coïncider la période de reproduction avec la saison sèche. Au-delà du second vêlage, les performances s'améliorent. L'intervalle vêlage insémination fécondante s'élève à 161 jours en moyenne. Quel que soit l'âge, les performances de croissance des veaux issus de races françaises sont inférieures à celles des veaux issus de races plus rustiques comme les zébus Brahman. Deux saisons se distinguent, une saison favorable aux performances de croissance, de juillet à décembre, et une période défavorable, qui coïncide avec la saison pluvieuse. La croissance du veau sous la mère, entre la naissance et 4 mois, conditionne l'expression ultérieure du potentiel génétique. Tout retard de croissance acquis en bas âge ne se rattrape plus. Le début de la lactation doit être considéré à ce titre comme la clé de la rentabilité de l'élevage allaitant. Les variations saisonnières des performances des bovins observées en élevage allaitant ont conduit à envisager un effet du climat sur leur comportement alimentaire. Quelles que soient la saison, l'altitude et la quantité d'herbe disponible, le rythme d'activité des animaux sur 24 heures n'est pas différent. Les animaux pâturent majoritairement le jour et très peu la nuit, Lorsque la hauteur d'herbe descend en dessous de 20 centimètres, le temps de pâturage diurne augmente. En suivant un rythme de rotation et une fertilisation adaptés aux conditions climatiques il est possible d'obtenir de l'herbe en quantité et en qualité toute l'année. Les fourrages tropicaux habituellement utilisés canne fourragère et résidus de récolte de la canne à sucre - ont un fort encombrement et une faible valeur nutritive. Comparé à un broyage grossier, un broyage fin à l'aide d'une ensileuse n'augmente les quantités ingérées de ces fourrages que de 0,5 kilo de matière sèche par animal, sans améliorer la croissance. L'utilisation de l'ensilage de mais permet une meilleure croissance des taurillons en finition. Les travaux actuellement en cours sur l'ensilage de mais devraient permettre d'améliorer nettement les performances de croissance en engraissement.

L'étude présentée ici examine la dynamique de population de petits ruminants en zone sahélienne, en se basant sur l'exemple d'une population d'ovins de la communauté rurale de N'Diagne (Sénégal). L'objectif de cette étude est d'analyser les fluctuations interannuelles de la productivité de la population en fonction de la variabilité environnementale et de déterminer s'il l'on peut prédire la productivité d'une population à partir des paramètres environnementaux. Pour cela, deux études ont été réalisées: une étude de la relation entre la productivité (ou les paramètres démographiques naturels: fécondité et mortalité) et les variables environnementales (biomasse herbacée et pluviométrie annuelles); et une étude des parts respectives des paramètres démographiques dans la variation du taux de productivité de la population. En milieu sahélien, les variations intra-annuelles des conditions climatiques sont importantes. Les estimations des paramètres démographiques ont donc été faites selon des regroupements annuels et saisonniers. Le cycle de production de ces animaux étant inférieur à un an, le calcul du taux de productivité de la population a été réalisé à partir d'un modèle matriciel de Leslie périodique. L'année a été discrétisée en 24 quinzaines, ce qui a permis de prendre en compte les fluctuations intra-annuelles des paramètres démographiques. Ensuite, une analyse LTRE (life table répons expérimentés) a permis de déterminer quel paramètre démographique, en quelle saison et pour quelle classe d'âge, est le plus important pour la productivité de la population. Cette étude montre qu'il apparaît difficile de prédire la productivité d'une population d'ovins en milieu sahélien à partir de la pluviométrie ou de la quantité de biomasse herbacée produite. De nombreuses interférences sont provoquées par l'exploitation ou les pathologies. Parmi les paramètres démographiques, la mo1ialité adulte est le paramètre le plus influent sur la productivité. C'est donc à travers elle que les variations environnementales peuvent influer sur la productivité de la population.

Le suivi des performances de reproduction mis en place par le Cirad, l'Ede, le Groupement technique vétérinaire et le Syndicat des vétérinaires praticiens depuis 1988 dans les élevages laitiers de la Réunion a permis d'établir un référentiel sur la reproduction des vaches laitières. L'outil de suivi informatique est opérationnel depuis 1994. La collecte des données et la restitution des informations à l'éleveur sont décrits, Plusieurs méthodes modernes de diagnostic de gestation, telles l'échographie et les protéines embryonnaires PSG60 ou PSPB, se sont révélées fiables et ont donné des résultats similaires. Les performances de reproduction enregistrées entre 1993 et 7996 dans 50 troupeaux sont moyennes et très variables. Les différences les plus marquantes s'observent entre les inséminations artificielles et les saillies naturelles, avec un taux de réussite, tous rangs confondus, de 40,4 %, pour les premières, et de 60,4 %, pour les secondes, et entre les génisses et les vaches laitières, avec un taux de réussite de l'insémination première de 57,9 %, pour les génisses, et de 40 %, pour les vaches laitières. Les génisses importées subissent une période de stress d'adaptation et présentent une fertilité en première lactation inférieure à celle des génisses nées à la Réunion. Les différences de performances entre troupeaux sont importantes et la majorité d'entre eux est touchée par l'infertilité. Aucune différence entre races et entre zones n'est détectée. L'effet de la saison est peu marqué et se manifeste par une chute de réussite en saison pluvieuse. Les causes de l'infertilité sont nombreuses, Les métrites, les mammites et les atteintes locomotrices ont de graves répercussions sur la fertilité. L'impact des infections de fièvre Q et de la chlamydiose sur la fertilité des troupeaux reste néanmoins limité. Un déficit énergétique prolongé au-delà du 4e mois de lactation se traduit également par des performances réduites : moindre réussite de l'insémination première, fécondation plus tardive, Enfin, plus de 60 % des animaux sont inséminés pour la première fois après 60 jours post-partum et plus d'une chaleur sur deux n'est pas décelée. La maîtrise de la détection des chaleurs par l'éleveur constitue donc également un facteur de risque potentiel d'infertilité.

Methods of short-term storage and cryopreservation were examined for semen from striped trumpeter (Latris lineata). For fresh semen at 18 degrees C, the percentage of motile sperm declined rapidly from over 80% immediately after activation with sea water to less than 2% within 9 min after activation. The motility after activation of undiluted fresh sperm stored at 5 degrees C was maintained for two days and then declined markedly so that by the eighth day, sperm were mostly immotile after activation. The post-thawing motility was higher for sperm frozen with a non-activating diluent containing 2.84 M DMSO in saline (117 mM NaCl) than in an activating glycerol (2 M) medium in dilute sea water (300 mOsm). Post-thawing motility was higher for a dilution rate of 1:5 (semen:diluent) than 1:2 or 1:11 but was similar when frozen semen was thawed at 10 degrees, 20 degrees or 30 degrees C. For semen stored at a range of volumes as pellets frozen on dry ice (0.2 to 2.0 mL) or straws frozen in liquid nitrogen vapor (0.25 to 0.5 mL) and thawed in a waterbath at 20 degrees C, the post-thawing motilities were similar even though the patterns of cooling and thawing differed markedly between methods of freezing and sizes of pellets and straws.

Les premiers essais ont évalué le dilueur optimum pour le sperme du dromadaire. Les éjaculats de dromadaires mâles recueillis ont été dilués à 1 :1 avec un tampon vert, du Laciphos ou du glucose de lait écrémé. Puis, un total de 300 X 106 spermatozoïdes vivants ont été inséminés dans chaque femelle dont l'ovulation avait été provoquée à l'aide de 20 pg de busereline (analogue du GnRH) administrés 24 h plus tôt. La gestation a été confirmée chez 47, 53 et 0 p. 100 des femelles inséminées avec le sperme dilué dans des dilueurs respectivement à base de tampon vert, de Laciphos et de lait écrémé. Dans la seconde expérimentation, les femelles donneuses ont subi une superovulation avec un mélange de 20 Ul de FSH porcine et 2 500 Ul de gonadotrophine chorionique équine. Les femelles répondant à ce traitement ont été accouplées à des mâles sélectionnés dès que la majorité des follicules avaient atteint 1,3 à 1,8 cm de diamètre. L'utérus était lavé sans intervention chirurgicale huit jours après l'accouplement (sept jours après l'ovulation). Les embryons collectés étaient soit directement transférés, un à la fois, chez des receveuses à différents stades de synchronisme par rapport au 7e jour de la donneuse (+1 à -3 jours, n = 58), soit réfrigérés dans un milieu de lavage spécifique pendant 24 h dans un Equitainer à 4 'C avant d'être transférés, un à la fois, chez des receveuses (n = 32) au 61 jour après l'ovulation. Le taux de gestation a augmenté jusqu'au maximum de 67 p. 100 quand la receveuse était synchronisée à 1 jour avant la donneuse. Ce taux a décru fortement quand le niveau d'asynchronie a augmenté à + 1 (9 p. 100) ou à -3 (10 p. 100). L'état de gravidité de 20 receveuses (63 p. 100) sur les 32 qui avaient reçu les embryons réfrigérés a été confirmé entre 18 et 20 jours après l'ovulation, entraînant un taux de succès similaire à celui atteint dans le groupe de contrôle qui avait reçu des embryons frais (67 p. 100).

Des taux d'avortements élevés ont été signalés au Tchad chez les petits ruminants. Une enquête épidémiologique de type cas / témoin a été menée dans le Chari Baguirmi afin de déterminer les facteurs de risque d'avortement chez les petits ruminants à la demande du Laboratoire de Farcha. L'enquête a concerné 63 éleveurs et 1375 petits ruminants (868 caprins et 507 ovins) dont 684 femelles (436 chèvres et 248 brebis). Plus des 2/3 des troupeaux ont connu des avortements (3±3 %) au cours d'une année calendaire, soit 189 cas (26,6 % des femelles). Des taux d'avortement de l'ordre de 11,7 % pour les chèvres et 7,2 % pour les brebis ont été trouvés. Les faibles cas d'infertilité et de stérilité n'ont pas permis d'avoir des résultats exploitables. Pleuropneumonie et gale sont les principales pathologies abortives reconnues par les éleveurs. Peste des petits ruminants, brucellose, chlamydiose, fièvre Q sont aussi rencontrées au Tchad, mais ne semblent pas être des facteurs importants d'avortement. les carences alimentaires (particulièrement en saison sèche chaude) et les plantes toxiques peuvent jouer un rôle.

Les bovins tropicaux comprennent des taurins, des zébus, des sanga et des croisements divers. Les performances de reproduction sont beaucoup plus faibles en milieu villageois qu'en milieu contrôlé. Quelques données sur l'anatomie de l'appareil génital mâle et femelle des zébus et de taurins Baoulé sont exposées. Puis sont envisagés les méthodes d'étude et les résultats de la fonction sexuelle mâle et femelle. La production de spermatozoïdes est plus faible que chez les bovins de zones tempérées. Elle permet toutefois de constituer des stocks de semence. La puberté des génisses est tardive. En race N'Dama et Baoulé, les 2/3 des oestrus, de durée courte (9-12 h) et d'intensité assez faible peuvent être détectés par 2 observations de 30 min par jour vers 7 h et vers 15 h en Côte d'Ivoire. Le dosage de la progestérone peut être utilisé en races N'Dama et Baoulé comme pour les bovins européens. La reprise de l'activité post-partum dépend fortement du mois de vêlage. La synchronisation des chaleurs est possible en races N'Dama et Baoulé, au moyen d'implants sous-cutanés ou de spirales vaginales. L'insémination artificielle est assez peu utilisée en Afrique en raison de contraintes importantes malgré les avantages de cette technique liés surtout à l'amélioration génétique. Les résultats assez faibles du transfert embryonnaire en Afrique limitent son utilisation surtout à la recherche. La pathologie de la reproduction est évoquée avec l'infertilité, les avortements et la trypanosomose. Les critères de choix des reproducteurs mâles et femelles sont exposés. Les méthodes d'étude des performances de reproduction en milieu contrôlé et dans le cas des enquêtes en milieu villageois sont passées en revue. La pathologie et l'alimentation paraissent les principaux facteurs responsables des performances de reproduction faibles en zone tropicale.

Parmi les biotechnologies au service de la reproduction, le transfert embryonnaire et le sexage des embryons sont celles qui sont l'objet des principales avancées scientifiques et techniques permettant leur développement sur le terrain. Le sexage est désormais largement utilisé en France a partir de l'outil mis au point par la filière INRA-Rhône Merieux-UNCEIA. La méthode de sexage des embryons par mise en évidence dans quelques cellules (biopsié), par technique PCR, d'une séquence spécifique de l'ADN du chromosome Y, s'est avérée efficace (95 %) et exacte (100 %). Le taux de gestation des embryons biopsiés (micro-couteau) et sexés sont intéressants si l'on modifie le milieu de congélation (éthylène glycol) : 57,9 %, ce taux est presque équivalent à celui des embryons sexés et transférés frais : 59,1%. En ce qui concerne les éleveurs, le sexage des embryons leur permet un certain retour de leur investissement, du fait de l'obtention à un très haut niveau de sécurité de veaux du sexe désiré à partir d'un accouplement donné, et d'une meilleure gestion de leurs receveuses. La congélation de l'embryon biopsié permettrait de dissocier les opérations de biopsies et de sexage et de réduire les coûts, encore élevés actuellement.

In thermosensitive reptiles, extreme temperatures change the sex of all individuals, but there is no definitive demonstration of a genetic sex determination. In thermosensitive amphibians, sex chromosomes determine the sex at basal temperatures, while extreme temperatures totally override the genetic sex determination. In gonochoristic fish, very few studies have assessed the influence of temperature on sex differentiation in the Cichlid fish, #Oreochromis niloticus#, sex is determined by genetic factors, temperature levels, and genotype-temperature interactions. In order to analyse these interactions, thermosensitivity was examined in all the #O. niloticus# progenies from a diallele-type crosses using 5 males and 5 females: 70 different experimental groups of 150 fish were subjected for 30 days to a basal temperature (27°C) or to a high temperature treatment (36°C) during the thermosensitive period. Sex-ratios were determined on 7000 fish. Male proportions were significantly enhanced by high temperature treatment in 37% of the breeding combinations; among them, 98-100% males were produced in 2 different progenies. In these groups, temperature totally override the genetic sex determination. In the 63% other combinations, where an absence of thermosensitivity was observed, 9-18% of the sterile individuals were recorded in 2 different progenies. Interestingly, as female (but not male) proportions were significantly reduced in these 2 groups, we hypothesize that genetic females were mainly (if not only) affected by this thermal sterilization. Statiscal analysis of sex-ratio from the diallele-type crosses suggest additive effects. The induction of sterile gonads in some rare individuals is discussed.

Les bovins tropicaux comprennent des taurins, des zébus, des sanga et des croisements divers. Les performances de reproduction sont beaucoup plus faibles en milieu villageois qu'en milieu contrôlé. Quelques données sur l'anatomie de l'appareil génital mâle et femelle des zébus et des taurins Baoulé sont exposées. Puis sont envisagées les méthodes d'étude et les résultats de la fonction sexuelle mâle et femelle. La production de spermatozoïdes est plus faible que chez les bovins de zones tempérées. Elle permet toutefois de constituer des stocks de semence. La puberté des génisses est tardive. En race N'Dama et Baoulé, les 2/3 des oestrus, de durée courte (9-12 h) et d'intensité assez faible peuvent être détectés par 2 observations de 30 min par jour vers 7 h et vers 15 h en Côte d'Ivoire. Le dosage de la progestérone peut être utilisé en races N'Dama et Baoulé comme les bovins européens. La reprise de l'activité post-partum dépend fortement du mois de vêlage. La synchronisation des chaleurs est possible en races N'Damla et Baoulé, au moyen d'implants sous-cutanés ou de spirales vaginales. L'insémination artificielle est assez peu utilisée en Afrique en raison de contraintes importances malgré les avantages de cette technique liés à l'amélioration génétique. Les résultats assez faibles du transfert embryonnaire en Afrique limitent son utilisation surtout à la recherche. La pathologie de la reproduction est évoquée avec l'infertilité, les avortements et la trypanosomose. Les critères de choix des reproducteurs mâles et femelles sont exposés . Les méthodes d'étude des performances de reproduction en milieu contrôlé et dans le cas des enquêtes en milieu villageois sont passées en revue. La pathologie et l'alimentation paraissent les principaux facteurs responsables des performances de reproduction faibles en zone tropicale.

La mélatonine, une hormone secrétée par la glande pinéale, a été dosée sur trois chamelles vivant dans le Sud de la France. Comme pour les autres espèces domestiques, les résultats montrent qu'il existe un rythme nycthéméral de la sécrétion de cette hormone chez le dromadaire (Camelus dromedarius).

A l'occasion de deux séjours de dis mois chacun (1992-4) dans la province du Yatenga, au Nord du Burkina Faso, nous avons observé 276 espèces dont 16 n'avaient jamais été citées pour le pays, tandis que la limite Nord de distribution connue de 13 autres était jusqu'alors située plus au Sud. Un indice d'abondance a pu être attribué à toutes les espèces en spécifiant pour une majorité la période de présence dans la région. Le statuf (migrateur, nicheur) a pu être déterminé pour une partie des espèces recensées. La compostiion du peuplement évolue au cours de l'année avec des différences marquées par l'apport d'espèces paléarctiques qui hivernent en Afrique et celui d'espèces africaines (migrateurs afrotropicaux) qui arrivent soit du Nord (Nord Sahel et Sahara) soit du Sud (zone soudanienne et guinéenne). Un total de 80 espèces migratrices paléarctiques a été vu, avec une forte majorité d'espèces observée exclusivement en saison sèche. Parmi les espèces recensées, 49 ont été qualifiées avec certitude de migrateurs afrotropicaux (au moins partiellement) pour cette région; une majorité (39) est observée durant la saison des pluies, profitant de l'abondance saisonnière de nourriture. Les peuplements d'oiseaus en saison humide ou sèche sont d'une richesse similaire, l'avifaune est dominée presque à parts égales par les espèces résidentes et migratrices africaines dont le départ est ensuite compensé en saison sèche par l'apport des espèces paléarctiques.

International audience; Due to their important adaptive potentialities, tilapia have colonised a wide range of habitats which could be related to their various reproductive strategies. Some traits of the reproductive cycle present a great plasticity and can be modulated by many environmental and/or social factors. We investigated some of them under controlled conditions in three tilapia species, Oreochromis niloticus, O. aureus and the red tilapia (Red Florida strain). At a constant temperature, a clear influence of a seasonal photoperiod is demonstrated on the reproductive activity of O. aureu#. Under a typical tropical 12L:12D photoperiod, most reproductions occurred in the mid-afternoon (3 p.m.). Environmental complexity strongly stimulated the production; both reproductive activity and fry survival seemed to be stimulated by the presence of artificial shelters. The reproductive cycle of #O. niloticus# is characterised by the variability of its periodicity: vitellogenesis can be delayed or stimulated by the maternal behaviour as demonstrated by eggs/fry suppression or exchange experiments. In O. niloticus, O. aureus and the red tilapia, the reproductive activity of individually tagged male and female breeders has been investigated during long term periods (8-12 months) in tanks or race-ways. When seed were removed from incubating females at a 10 day interval, few males and females were involved in the overall fry production. Apparently, the other females only took part into spawning activity during the inter spawning period of the most active breeders. The individual characteristics of the clutches produced by these two types of females have been compared. The importance of social factors in the reproductive efficiency of tilapia species is discussed.

Une analyse génétique a été menée dans trois régions différentes, sur deux espèces, des ovins et des caprins, pour estimer les paramètres génétiques des caractères de reproduction des animaux : prolificité, intervalle entre mises bas et âge à la première mise bas. Le suivi individuel ayant été réalisé en milieu traditionnel, la variabilité environnementale était importante et les animaux étaient soumis à des conditions de milieu difficiles. La première étape a été d'identifier et de tester (à l'aide de modèles d'analyse de variance) les facteurs environnementaux de variation des performances de reproduction. Les facteurs fixes; village d'origine de l'animal, saison et année de mise bas (pour les caractères prolificité et intervalle entre mises bas) et saison et année de naissance (pour le caractère âge à la première mise bas); ont été trouvés très significatifs. Pour le caractère prolificité, les facteurs fixes rang de mise bas et intervalle entre mises bas étaient significatifs, avec des tailles de portée qui augmentaient avec le rang de mise bas et qui étaient plus élevées pour un intervalle entre mises bas plus long. L'étape d'estimation de l'héritabilité et de la répétabilité a été réalisée selon un « modèle animal » , en réalisant l'estimation des composantes de la variance par le maximum de vraisemblance restreinte.

Dans le cadre d'un projet de gestion d'une population de cerfs rusa (Cervus timorensis russa) sur la propriété de Gouaro-Déva (Nouvelle Calédonie), l'auteur a débuté un travail de caractérisation de l'organisation spatiale de cette espèce. 14 biches radio-équipées ont été lâchées sur le site d'étude. Le suivi par radio-tracking a été effectué pendant la période de rut (de juillet à septembre). Les résultats ont été traités par la méthode modifiée du polygone convexe et la taille du domaine vital ainsi caractérisée varie de 60 à 270 hectares. Des zones de fréquentations préférentielles ont également pu être définies. Ce travail est le premier de ce type sur cette espèce. Il permet d'aborder certains points et de poser certaines questions. Il constitue une première base de données qui ne demande qu'à être confirmée.

Durant les années 1992 et 1993, des observationsont été accumulées sur les trois espèces de Coraciidae qui fréquentent le Nord du Burkina Faso. Ces données confirment l'existence de déplacements latitudinaux du Rollier d'Abyssinie #Coracias abyssinica# et du Rolle africain #Eurystomus glaucurus# en relation avec le cycle des pluies et celui de leur reproduction. Des nouvelles informations sont présentées sur le comportement reproducteur encore mal connu du Rollier d'Abyssinie : possibilité d'un individu-aide surnuméraire chez certains couples nicheurs et existence d'une période d'intense agressivité internuptiale intra et interspécifique. Le Rollier varié #C. naevia# n'est présent qu'en nombre réduit dans la région et semble absent entre fin décembre et début mai.

Les effets de facteurs temporels, mécaniques, zootechniques et alimentaires sur l'incidence de la rétention placentaire (RP) ont été étudiés sur 5 240 vêlages. Les femelles de race Pie-Noire appartenaient à 47 élevages bretons enquêtés pendant 4 années consécutives. Seule la naissance de veaux en bonne santé est apparue conduire à des incidences de RP moindres lors de naissances gémellaires. Dans les cas de naissances simples, le nombre d'inséminations artificielles (plus de 3), les dystocies, la mortinatalité et un raccourcissement de la durée de gestation ont augmenté l'incidence à des degrés différents selon le rang de vêlage. Des quantités totales de concentré-tourteau supérieures à 30 kg apportées en fin de gestation ont diminué la fréquence chez les génisses. Des durées de période sèche plus courtes et une production laitière élevée ont favorisé l'apparition de RP chez les multipares. La fréquence en automne était moins élevée qu'aux autres saisons. La production laitière et la fertilité dans la lactation suivante ont été diminuées tandis que les infections utérines ont été plus nombreuses suite à RP quel que soit le nombre de veaux mis bas Les fièvres vitulaires en troisième lactation et les troubles métaboliques en quatrième ont été les plus fréquentes conséquences de la RP.

Les observations des chaleurs, effectuées 2 fois/jours chez 11 brebis Djallonké sur 2 cycles sexuels ont montré que les durées moyennes du cycle oestral et des chaleurs chez ces animaux sont respectivement de 16,8 + 0,9 jours et de 1,7 + 0,6 jours. La majorité des chaleurs durent 1 et 2 jours. Le sang prélevé quotidiennement chez ces brebis présente un taux de progestérone de 0,11 + 0,06 ng/ml les jours des chaleurs. A partir du 12e jour après le début des chaleurs, ce taux atteint sa valeur maximum (3,18 ng/ml) qui persiste pendant 2 jours avant de chuter brutalement. L'évolution du taux de progestérone chez la brebis Djallonké est comparable à celle rencontrée chez la plupart des races ovines.