188 results on '"Lefranc, Sandrine"'
Search Results
152. Des pacificateurs inspirés
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary
- Published
- 2008
- Full Text
- View/download PDF
153. La justice transitionnelle n'est pas un concept
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary
- Published
- 2008
- Full Text
- View/download PDF
154. Convertir le grand nombre à la paix...
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary
- Published
- 2007
- Full Text
- View/download PDF
155. Le mouvement pour la justice restauratrice : « an idea whose time has come »
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary
- Published
- 2006
- Full Text
- View/download PDF
156. la mémoire-colère
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary
- Published
- 2004
- Full Text
- View/download PDF
157. Aquello que no se conmemora: ¿Democracias sin un pasado compartido?
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary
- Published
- 2003
- Full Text
- View/download PDF
158. Politiques du pardon
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary
- Published
- 2002
- Full Text
- View/download PDF
159. Éditorial
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary and Sadoun, Marc, additional
- Published
- 2002
- Full Text
- View/download PDF
160. La « juste distance » face à la violence
- Author
-
Lefranc, Sandrine, primary
- Published
- 2002
- Full Text
- View/download PDF
161. Le public fantôme
- Author
-
Lippmann, Walter, primary and Lefranc, Sandrine, additional
- Published
- 2001
- Full Text
- View/download PDF
162. La nature de l'opinion publique
- Author
-
Lowell, Abbott Lawrence, primary and Lefranc, Sandrine, additional
- Published
- 2001
- Full Text
- View/download PDF
163. Des pacificateurs inspirés: Note sur des groupes anabaptistes et évangéliques américains.
- Author
-
LEFRANC, SANDRINE
- Abstract
Copyright of Terrain is the property of Mission Patrimoine Ethnologiq and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)
- Published
- 2008
164. La mémoire et le pardon. Les commissions de la vérité et de la réconciliation en Amérique latine.
- Author
-
Lefranc, Sandrine
- Published
- 2009
- Full Text
- View/download PDF
165. Convertir le grand nombre à la paix...
- Author
-
Lefranc, Sandrine and Lefranc, Sandrine
- Abstract
La construction de la paix fait depuis le milieu des années 1980 l’objet d’une intervention croissante des organisations agissant à l’échelle internationale. Parmi les dispositifs « post-conflit » proposés par les agents des gouvernements, organisations inter-gouvernementales et ONG, figurent des programmes qui ciblent la réconciliation du grand nombre plutôt que la réforme des structures sociales et politiques. Ces programmes sont en général présentés comme une modalité de pacification alternative par rapport aux négociations d’accords de paix, opérations de maintien de la paix et autres formes d’intervention qui visent une « paix libérale » par l’intermédiaire des élites. Une analyse prosopographique des acteurs de la paix « par le bas » et la reconstitution de la genèse historique des organisations spécialisées amènent à nuancer cette portée d’alternative, en montrant comment les programmes internationaux sont des ressources pour des jeux sociaux dans les pays du « Nord » qui exportent ces recettes, en même temps que les vecteurs de la diffusion de mécanismes de résolution des litiges et de conceptions du fonctionnement social particuliers., To Win Ordinary People over to Peace. An Example of International Pacification Engineering From the middle of the 80s, international organizations have become more and more interested in peacebuilding. Among the “post-conflict” solutions they propose are the programs that aim at the “reconciliation of the many” rather than the reform of social and political structures. Compared to peace accords negotiations, peacekeeping operations, and other forms of intervention that aim at an elite-builded “liberal peace”, these programs are conceived as an alternative peacebuilding tool. A quantitative biographical analysis of “grassroots peacebuilding” agents and the study of some of the historical origins of specialized organizations show that international programs are new resources for social games in the countries that are exporting them, and channels for the spreading of particular dispute resolution tools and conceptions of social change. These observations tend to question their character of alternative to an elite liberal peace.
166. Sortir des guerres civiles, ou ne pas y entrer
- Author
-
Lefranc, Sandrine and Lefranc, Sandrine
- Abstract
Comment sortir d’une guerre civile ? Comment ne pas y entrer ? Les nombreuses organisations actives dans la pacification des conflits, une large part de la littérature académique comme les producteurs de baromètres de la paix privilégient une conception ambitieuse de la paix civile ; une réconciliation doit permettre des liens denses entre les groupes et des valeurs communes. Ce texte réfléchit aux limites d’une telle action, et esquisse une conception plus ordinaire de la paix civile., How is it possible to exit a civil war? Or not to start one? The numerous peace-making organizations, a large part of the academic literature as well as those who produce peace barometers favour an ambitious conception of civil peace, i.e. a reconciliation that produces strong links between groups and common values. The article ponders the limits of such an action and sketches a more ordinary conception of civil peace.
167. Les victimes écrivent leur Histoire
- Author
-
Lefranc, Sandrine, Mathieu, Lilian, Siméant-Germanos, Johanna, Lefranc, Sandrine, Mathieu, Lilian, and Siméant-Germanos, Johanna
168. Éditorial
- Author
-
Lefranc, Sandrine, Sadoun, Marc, Lefranc, Sandrine, and Sadoun, Marc
169. Villes-monde, villes monstres ?
- Author
-
Lefranc, Sandrine and Lefranc, Sandrine
170. Antoine Vauchez, L’institution judiciaire remotivée. Le processus d’institutionnalisation d’une « nouvelle justice » en Italie (1960-2000), Paris, L.G.D.J., coll. Droit et société « Recherches et travaux », 2004
- Author
-
Lefranc, Sandrine and Lefranc, Sandrine
171. Renoncer à l'ennemi ? Jeux de piste dans l'Argentine postdictatoriale
- Author
-
Lefranc, Sandrine and Lefranc, Sandrine
- Abstract
Résumé Comme beaucoup d’autres démocraties nouvelles, l’Argentine est entrée, dans les années 1980, dans un processus de régulation d’une violence politique depuis longtemps érigée en composante normale des échanges politiques et systématisée par le régime militaire. Les acteurs en concurrence pour le pouvoir ont commencé de se considérer comme des adversaires courtois et non plus comme des ennemis absolus. Les gouvernements démocratiques successifs ont tenté d’amener les agents et victimes de la répression militaire à se « réconcilier ». Néanmoins, ce processus démocratique de régulation de la violence montre ses limites : la violence resurgit aux marges de l’espace politique et une logique d’inimitié imprègne encore les relations entre les anciens bourreaux et leurs victimes. Les formes de mobilisations des mères et des enfants des « disparus » montrent que la démocratie argentine n’est pas venue à bout de l’ennemi., As many newly-established democracies, Argentina tried to keep political violence in check, although violence was regarded, for a long time, as a normal component of political relations, and became systematic under the military regime. Actors competing for political power began considering each other as polite adversaries and no longer as absolute enemies. Democratic governments tried to « reconcile » perpetrators of the military repression and their victims. Nevertheless, this democratic process of violence regulation shows weaknesses : violence rose up again at the edges of the political arena, and hostility still rules the relations between the former tormentors and those who survived repression. Mothers and sons of the « disappeared » mobilizations shows that Argentinian democracy did not stamp out enmity.
172. Convertir le grand nombre à la paix...
- Author
-
Lefranc, Sandrine and Lefranc, Sandrine
- Abstract
La construction de la paix fait depuis le milieu des années 1980 l’objet d’une intervention croissante des organisations agissant à l’échelle internationale. Parmi les dispositifs « post-conflit » proposés par les agents des gouvernements, organisations inter-gouvernementales et ONG, figurent des programmes qui ciblent la réconciliation du grand nombre plutôt que la réforme des structures sociales et politiques. Ces programmes sont en général présentés comme une modalité de pacification alternative par rapport aux négociations d’accords de paix, opérations de maintien de la paix et autres formes d’intervention qui visent une « paix libérale » par l’intermédiaire des élites. Une analyse prosopographique des acteurs de la paix « par le bas » et la reconstitution de la genèse historique des organisations spécialisées amènent à nuancer cette portée d’alternative, en montrant comment les programmes internationaux sont des ressources pour des jeux sociaux dans les pays du « Nord » qui exportent ces recettes, en même temps que les vecteurs de la diffusion de mécanismes de résolution des litiges et de conceptions du fonctionnement social particuliers., To Win Ordinary People over to Peace. An Example of International Pacification Engineering From the middle of the 80s, international organizations have become more and more interested in peacebuilding. Among the “post-conflict” solutions they propose are the programs that aim at the “reconciliation of the many” rather than the reform of social and political structures. Compared to peace accords negotiations, peacekeeping operations, and other forms of intervention that aim at an elite-builded “liberal peace”, these programs are conceived as an alternative peacebuilding tool. A quantitative biographical analysis of “grassroots peacebuilding” agents and the study of some of the historical origins of specialized organizations show that international programs are new resources for social games in the countries that are exporting them, and channels for the spreading of particular dispute resolution tools and conceptions of social change. These observations tend to question their character of alternative to an elite liberal peace.
173. La pacification des violences.
- Author
-
LeFranc, Sandrine
- Published
- 2007
174. From Post-Conflict Peacebuilding in Developing Countries to Alternative Dispute Resolution in the North.
- Author
-
Lefranc, Sandrine
- Subjects
- *
PEACEBUILDING , *DISPUTE resolution , *NONGOVERNMENTAL organizations ,DEVELOPING countries - Abstract
The communication deals with the emergence of a supposedly new model of conflict resolution after a violent political conflict. The model is more and more used by some international non governemental or governmental organizations to "reconciliate" divided societies while democratizing them. Different kinds of extensive dialogues (problem-solving workshops, participative research, or even truth and reconciliation commissions, for example) and specific tools (conflict resolution training, radiopeacebuilding, interethnic kindergartens, etc.) are supposed to produce a "sustainable" and "positive" peace. These programs complement existing tools of democratic engineering (such as democratic institutions capacity-building, civil society strengthening, security forces training, etc.). Resting my conclusions on an extensive empirical study (interviews and prosopography), I would like to show how the expertise on this deliberative peace can not be separated from issues existing in more consolidated democracies. The new peacebuilding model is, as a matter of fact, one of the international developments of tools (known as restorative justice or alternative dispute resolution) first implemented in North America and other English-speaking countries, when the capacity of existing democratic institutions appeared to be eroded (with industrial conflicts, racial conflicts or foreign policy debates). ..PAT.-Unpublished Manuscript [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2007
175. La place réservée aux victimes au sein de la justice internationale pénale
- Author
-
Hebert-Dolbec, Marie-Laurence, Lagerwall, Anne, Corten, Olivier, Koutroulis, Vaios, Lefranc, Sandrine, Bitti, Gilbert, and Tallgren, Immi
- Subjects
Droit international public ,Droit pénal ,Victimes ,justice internationale pénale ,droit international pénal ,droit international des droits humains ,justice transitionnelle ,crimes internationaux ,managérialisation - Abstract
La Cour pénale internationale (ci-après "la CPI") est souvent présentée comme la "cour des victimes". Le Statut de Rome a en effet constitué une première étape cruciale dans la reconnaissance d’un statut et de droits pour ces dernières en droit international pénal. Le dévouement de la Cour envers les victimes est cependant contesté dans la littérature, par la société civile et les victimes elles-mêmes. Cette recherche s’attache donc à déterminer ce que la CPI a concrètement fait pour/des victimes. Notre argument est double. Dans une première partie, nous avons voulu évaluer ce que la CPI a fait pour les victimes. Une analyse de la jurisprudence de la CPI nous a amené à tempérer le discours dominant sur les victimes et la justice pénale internationale. Si au début, les juges étaient assez enthousiastes et interprétaient de manière extensive les dispositions concernant les victimes, cette tendance a rapidement fait place à une approche plus restrictive. L’effort de la CPI pour mettre en œuvre les droits des victimes implique que la participation et la réparation sont plus symboliques que significatives. La pratique de la Cour est progressivement guidée par l’efficacité. Qu’est-ce qui explique ce recul ?Pour citer la Chambre de première instance I, la justice pénale internationale n’est plus (considérée comme) uniquement punitive. Dans de nombreux cas, les juges ont considéré que les droits des victimes à la vérité, à la justice, à un recours effectif, à la réparation devaient guider l’action de la Cour. La majorité de ces droits, cependant, n'existent pas dans les textes qui guident l'activité de la Cour. Le concept de "justice pour les victimes" est plutôt le résultat d’une fertilisation croisée entre plusieurs champs, parmi lesquels le droit pénal international, la justice transitionnelle et le droit international des droits humains. Les droits à la justice, à la vérité et à la réparation transcendent désormais chacune de ces disciplines. L’influence du concept de "justice pour les victimes" sur la jurisprudence de la CPI n’explique pas seulement la vague enthousiaste d'interprétations des droits des victimes, mais aussi le ressac qui a suivi. Étant donné la nature du droit (international) pénal, chercher à intégrer des paradigmes traditionnellement étrangers – comme la "justice pour les victimes" – peut s’avérer complexe. C’est, à notre avis, la raison pour laquelle le statut et les droits des victimes ont d’abord été interprétés de manière extensive, puis de manière restrictive par la CPI. Cela signifie-t-il que la "justice pour les victimes" n’a eu aucun impact sur la Cour pénale internationale, et plus largement sur la justice pénale internationale ?Notre opinion est que si la CPI a fait quelque chose pour les victimes, cela se révèle principalement à la périphérie des procédures pénales. C’est la seconde partie de notre argumentation. Au fil des ans, les victimes sont maintenant une importante source de légitimité pour la Cour et la justice internationale pénale en général. Les juridictions pénales internationales doivent, de nos jours, faire quelque chose pour les victimes, ou du moins apparaître comme le faisant. Et c'est plutôt en périphérie des procédures pénales que la "justice pour les victimes" trouve un sens. Des organes extrajudiciaires – tels que le Greffe et le Fonds au profit des victimes – et des organes externes – tels que les intermédiaires et les ONG – sont investis de la tâche de rendre justice aux victimes. Au-delà de cette périphérisation apparente de la justice aux victimes, l'étude de la documentation qui s'y rapporte illustre la prépondérance croissante de pratiques et discours promouvant la productivité et un meilleur rapport "coût-efficience"., Doctorat en Sciences juridiques, info:eu-repo/semantics/nonPublished
- Published
- 2021
176. La construction du droit à la vérité en droit international - Une ressource ambivalente à la croisée de plusieurs mobilisations/The Construction of the Right to Truth in International Law – An Ambivalent Tool at the Crossroads of Several Mobilizations
- Author
-
Naftali, Patricia, Lefranc, Sandrine, Parmentier, Stephan, Commaille, Jacques, Corten, Olivier, Schaus, Annemie, Klein, Pierre, and Allard, Julie
- Subjects
justice transitionnelle ,norm entrepreneurs ,transitional justice ,disparitions forcées ,commissions de vérité et réconciliation ,entrepreneurs de normes/enforced disappearances ,truth and reconciliation commissions - Abstract
En l’espace d’une décennie, le concept de « droit à la vérité » est parvenu à s’imposer dans le paysage des institutions et juridictions de protection des droits de l’homme. Il a été initialement reconnu dans le cadre des disparitions forcées par la Cour interaméricaine des droits de l’homme (2000), la Chambre des droits de l’homme de Bosnie-Herzégovine (2003) et dans la Convention internationale contre les disparitions forcées (2006), pour s’étendre aux violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme (Haut-Commissariat des droits de l’homme aux Nations Unies, 2006; Conseil des droits de l’homme, 2008; Cour pénale internationale, 2010). En plein essor, ce droit est actuellement au cœur de vives discussions à la Cour européenne des droits de l’homme, comme l’attestent les opinions séparées des juges dans l’affaire El-Masri c. Macédoine à propos de la restitution extraordinaire d’un citoyen allemand dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » menée par les États-Unis avec la complicité d’États européens (Grande chambre, arrêt du 13 décembre 2012). Comment une notion aussi floue a-t-elle pu être consacrée si rapidement auprès de ces institutions, alors qu’elle n’est reprise dans aucun catalogue des droits fondamentaux ?Quelle est la portée de ce nouvel objet en droit international, et quels en sont les usages ?Mis à part son appellation, le « droit à la vérité » aurait-il réellement un contenu propre qui se distinguerait du catalogue des droits existants ?Sa reconnaissance offre-t-elle une illustration de la « rhétorique des droits » ou traduit-elle la cristallisation d’un nouveau droit justiciable? Alors même que le « droit à la vérité » est aujourd’hui convoqué de manière croissante par la communauté internationale pour légitimer la mise en place de nouvelles politiques de pacification internationales, à l’instar des « commission de vérité et de réconciliation » préconisées dans des sociétés affectées par des crimes d’ampleur massive (rapports du Secrétariat général et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, 2004, et de la Banque mondiale, 2011), cet objet d’étude demeure largement inexploré. Palliant cette lacune, ma thèse consiste en une reconstitution généalogique du « droit à la vérité » dans une perspective chronologique, des luttes sociales concrètes pour sa reconnaissance à ses développements juridiques contemporains, afin de déterminer les enjeux sociaux, politiques et juridiques de sa reconnaissance. À travers une méthode interdisciplinaire qui articule l’approche critique du droit à la sociologie politique du droit, mes recherches apportent ainsi des connaissances originales sur deux plans :sur le plan juridique, d’une part, il s’agit de la première étude exhaustive des textes et décisions juridiques sur le « droit à la vérité » qui analyse de manière systématique sa nature, ses bénéficiaires, son contenu et ses contours en droit international; sur le plan de la sociologie du droit, d’autre part, elle offre une cartographie inédite des mobilisations sociales et professionnelles du « droit à la vérité » et propose une analyse des motivations qui les animent, susceptible d’enrichir les débats en sociologie du droit et de la justice sur la création et la diffusion empirique de nouvelles normes en droit international. L’hypothèse de travail mise à l’épreuve tout au long de l’étude est la suivante :la reconnaissance d’un « droit à la vérité », notion à contenu variable par excellence, permettrait à une multitude d’entrepreneurs de normes de défendre, derrière la formalisation de ce droit, d’autres causes controversées en droit international. La thèse montre ainsi comment les mobilisations du « droit à la vérité » tentent d’orienter dans des sens particuliers certains débats qui demeurent ouverts en droit international et qui sont liés à des enjeux de justice contemporains :les victimes d’atrocités ont-elles un droit à la punition des responsables ?Les amnisties sont-elles licites en droit international, et le cas échéant, à quelles conditions ?Peut-on restreindre le privilège du secret d’État et contraindre les autorités à communiquer des informations aux victimes lorsqu’elles sont soupçonnées de couvrir des crimes internationaux ?Quelle est l’étendue et la nature de l’obligation des États d’enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes de masse ?En cas de circonstances exceptionnelles, comme la menace d’un coup d’État ou l’insuffisance de ressources financières, les gouvernements ont-ils une marge de discrétion sur ces questions ?Emblème des dilemmes de la justice transitionnelle, le « droit à la vérité » est ainsi revendiqué dans des directions opposées. En particulier, la thèse révèle la diversité irréductible des mobilisations du « droit à la vérité » en explorant la polysémie de ses usages, les jeux de compétition entre ses promoteurs et les tensions qui jalonnent sa formalisation en droit international. Cette analyse empirique permet de comprendre pourquoi ce droit fonde aujourd’hui des politiques contradictoires, à savoir tant des politiques de répression des violations graves des droits de l’homme, axées sur la condamnation pénale des responsables, que des politiques mémorielles axées sur la « réconciliation » des sociétés à travers des amnisties au bénéfice des auteurs de crimes, ainsi que des mesures de réparation matérielles et symboliques au bénéfice des victimes. Droit à une vérité judiciaire des victimes, et droit à une vérité « historique » et collective des peuples sur les causes de conflits passés coexistent ainsi au sein du même droit pour justifier un déploiement de la justice pénale international(isé)e ou à l’inverse, pour la paralyser au nom d’impératifs de démocratisation et de concorde civile. Ma thèse démontre ainsi l’ambivalence du « droit à la vérité », qui agit tantôt comme ressource, et tantôt comme contrainte pour ses promoteurs :au final, il n’offre qu’une ressource limitée à ses promoteurs en raison de la compétition qui continue à se jouer au sujet de sa définition, sa nature et ses titulaires., Doctorat en Sciences juridiques, info:eu-repo/semantics/published
- Published
- 2013
177. Construction of the 'right to truth' in international law: an ambivalent tool at the crossroads of several Mobilizations
- Author
-
Naftali, Patricia, Klein, Pierre, Schaus, Annemie, Corten, Olivier, Lefranc, Sandrine, Parmentier, Stephan, Commaille, Jacques, and Allard, Julie
- Subjects
justice transitionnelle ,Droit ,norm entrepreneurs ,Human rights ,transitional justice ,disparitions forcées ,commissions de vérité et réconciliation ,entrepreneurs de normes/enforced disappearances ,Droits de l'homme (Droit international) ,truth and reconciliation commissions - Abstract
En l’espace d’une décennie, le concept de « droit à la vérité » est parvenu à s’imposer dans le paysage des institutions et juridictions de protection des droits de l’homme. Il a été initialement reconnu dans le cadre des disparitions forcées par la Cour interaméricaine des droits de l’homme (2000), la Chambre des droits de l’homme de Bosnie-Herzégovine (2003) et dans la Convention internationale contre les disparitions forcées (2006), pour s’étendre aux violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme (Haut-Commissariat des droits de l’homme aux Nations Unies, 2006; Conseil des droits de l’homme, 2008; Cour pénale internationale, 2010). En plein essor, ce droit est actuellement au cœur de vives discussions à la Cour européenne des droits de l’homme, comme l’attestent les opinions séparées des juges dans l’affaire El-Masri c. Macédoine à propos de la restitution extraordinaire d’un citoyen allemand dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » menée par les États-Unis avec la complicité d’États européens (Grande chambre, arrêt du 13 décembre 2012). Comment une notion aussi floue a-t-elle pu être consacrée si rapidement auprès de ces institutions, alors qu’elle n’est reprise dans aucun catalogue des droits fondamentaux ?Quelle est la portée de ce nouvel objet en droit international, et quels en sont les usages ?Mis à part son appellation, le « droit à la vérité » aurait-il réellement un contenu propre qui se distinguerait du catalogue des droits existants ?Sa reconnaissance offre-t-elle une illustration de la « rhétorique des droits » ou traduit-elle la cristallisation d’un nouveau droit justiciable? Alors même que le « droit à la vérité » est aujourd’hui convoqué de manière croissante par la communauté internationale pour légitimer la mise en place de nouvelles politiques de pacification internationales, à l’instar des « commission de vérité et de réconciliation » préconisées dans des sociétés affectées par des crimes d’ampleur massive (rapports du Secrétariat général et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, 2004, et de la Banque mondiale, 2011), cet objet d’étude demeure largement inexploré. Palliant cette lacune, ma thèse consiste en une reconstitution généalogique du « droit à la vérité » dans une perspective chronologique, des luttes sociales concrètes pour sa reconnaissance à ses développements juridiques contemporains, afin de déterminer les enjeux sociaux, politiques et juridiques de sa reconnaissance. À travers une méthode interdisciplinaire qui articule l’approche critique du droit à la sociologie politique du droit, mes recherches apportent ainsi des connaissances originales sur deux plans :sur le plan juridique, d’une part, il s’agit de la première étude exhaustive des textes et décisions juridiques sur le « droit à la vérité » qui analyse de manière systématique sa nature, ses bénéficiaires, son contenu et ses contours en droit international; sur le plan de la sociologie du droit, d’autre part, elle offre une cartographie inédite des mobilisations sociales et professionnelles du « droit à la vérité » et propose une analyse des motivations qui les animent, susceptible d’enrichir les débats en sociologie du droit et de la justice sur la création et la diffusion empirique de nouvelles normes en droit international. L’hypothèse de travail mise à l’épreuve tout au long de l’étude est la suivante :la reconnaissance d’un « droit à la vérité », notion à contenu variable par excellence, permettrait à une multitude d’entrepreneurs de normes de défendre, derrière la formalisation de ce droit, d’autres causes controversées en droit international. La thèse montre ainsi comment les mobilisations du « droit à la vérité » tentent d’orienter dans des sens particuliers certains débats qui demeurent ouverts en droit international et qui sont liés à des enjeux de justice contemporains :les victimes d’atrocités ont-elles un droit à la punition des responsables ?Les amnisties sont-elles licites en droit international, et le cas échéant, à quelles conditions ?Peut-on restreindre le privilège du secret d’État et contraindre les autorités à communiquer des informations aux victimes lorsqu’elles sont soupçonnées de couvrir des crimes internationaux ?Quelle est l’étendue et la nature de l’obligation des États d’enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes de masse ?En cas de circonstances exceptionnelles, comme la menace d’un coup d’État ou l’insuffisance de ressources financières, les gouvernements ont-ils une marge de discrétion sur ces questions ?Emblème des dilemmes de la justice transitionnelle, le « droit à la vérité » est ainsi revendiqué dans des directions opposées. En particulier, la thèse révèle la diversité irréductible des mobilisations du « droit à la vérité » en explorant la polysémie de ses usages, les jeux de compétition entre ses promoteurs et les tensions qui jalonnent sa formalisation en droit international. Cette analyse empirique permet de comprendre pourquoi ce droit fonde aujourd’hui des politiques contradictoires, à savoir tant des politiques de répression des violations graves des droits de l’homme, axées sur la condamnation pénale des responsables, que des politiques mémorielles axées sur la « réconciliation » des sociétés à travers des amnisties au bénéfice des auteurs de crimes, ainsi que des mesures de réparation matérielles et symboliques au bénéfice des victimes. Droit à une vérité judiciaire des victimes, et droit à une vérité « historique » et collective des peuples sur les causes de conflits passés coexistent ainsi au sein du même droit pour justifier un déploiement de la justice pénale international(isé)e ou à l’inverse, pour la paralyser au nom d’impératifs de démocratisation et de concorde civile. Ma thèse démontre ainsi l’ambivalence du « droit à la vérité », qui agit tantôt comme ressource, et tantôt comme contrainte pour ses promoteurs :au final, il n’offre qu’une ressource limitée à ses promoteurs en raison de la compétition qui continue à se jouer au sujet de sa définition, sa nature et ses titulaires., Doctorat en Sciences juridiques, info:eu-repo/semantics/nonPublished
- Published
- 2013
178. A Critique of 'Bottom-up' Peacebuilding: Do Peaceful Individuals Make Peaceful Societies?
- Author
-
Sandrine Lefranc, Lefranc, Sandrine, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Charbonneau Bruno, Parent Geneviève (ed.), VAUTELIN, Magali, and École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN)
- Subjects
International NGOs ,Conflict Resolution ,Individualisation ,Peacebuilding ,Organisations internationales ,0211 other engineering and technologies ,02 engineering and technology ,Politics ,Individualism ,Justice transitionnelle ,Political science ,Conflict resolution ,050602 political science & public administration ,Individualization ,Psychology ,Social science ,021110 strategic, defence & security studies ,Peace ,Transitional justice ,05 social sciences ,Circulation internationale des idées ,Environmental ethics ,16. Peace & justice ,Pacification ,Witness ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,0506 political science ,Résolution des conflits ,Peacemaking ,Transitional Justice ,Construct (philosophy) ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Paix - Abstract
This chapter is concerned with dialogue-based post-conflict practices currently being promoted vigorously by certain international organizations. On the one hand, there is "transitional justice" with its cornerstone forums, deemed truth and reconciliation commissions. On the other hand, there are various "bottom-up" peacebuilding techniques (local dialogues, coexistence programs, conflict resolution training, and so on). Generally speaking, these "bottom-up" approaches work to transform individual prejudices and emphasize relations amongst "ordinary people". The shared objective of these practices is to construct peace that proves more "sustainable" than the usual international peacemaking and peacebuilding policies that focus upon political elites and institutional reform. I seek to demonstrate that it is through sociological analysis of the people and organizations promoting these approaches, rather than a strict evaluation of the programs' efficacy, that can reveal certain surprising characteristics of the groups involved. These groups are quite specific and diverse: religious evangelical and Anabaptist groups, activist groups fighting for peacebuilding via education, and professionals from realms such as para-judiciary conflict resolution and individual therapy. I also aim to show that in exploring these programs' origins, it becomes possible to unveil one of their singular traits: an underlying individualist, relationist conception of social functioning and change. The individual becomes the only true agent of peace; a peace that is supposed to become a shared culture thanks to a gradual social diffusion, starting with the select few who are immediately connected with the international programs in question. Two non-governmental organizations will here bear witness to the usage of techniques borrowed directly from individual therapy practices. Finally, I point to the link between 'bottom-up' approaches and the more institutional forms of peacebuilding. I argue that "transitional justice" is grounded in this conception of peace via the individual, and that, ultimately, this works to de-politicize peacebuilding processes.
- Published
- 2011
179. Malades, victimes ou coupables ? Les dilemmes de la lutte contre le sida
- Author
-
Le Naour, Gwenola, Musso, Sandrine, Triangle : action, discours, pensée politique et économique (TRIANGLE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (ENS LSH)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2), Centre d'Etudes Africaines (CEAf), École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Lefranc, Sandrine, Mathieu, Lilian, Le Naour, Gwenola, Lefranc, Sandrine, Mathieu, Lilian, Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), and Université de Lyon-Université de Lyon-Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (ENS LSH)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
victimes ,Sida ,culpabilité ,mobilisations ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,malades ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science - Published
- 2009
180. Des victimes effacées. Les victimes de la répression politique en RDA et l'épuration post-communiste
- Author
-
Mouralis, Guillaume, Mouralis, Guillaume, Lefranc, Sandrine, Mathieu, Lilian, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Lefranc, Sandrine, Mathieu, and Lilian
- Subjects
[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology ,[SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,Allemagne ,politiques du passé et de la mémoire ,victimes de la répression politique ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,unification allemande ,République Démocratique Allemande - Published
- 2009
181. Du droit à la paix. La circulation des techniques internationales de pacification par le bas
- Author
-
Sandrine Lefranc, Lefranc, Sandrine, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), and École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
International NGOs ,Post-Conflict Processes ,Informal justice ,Organisations internationales ,Colombie ,Conflit israélo-palestinien ,Colombia ,ONG internationales ,Alternative Dispute Resolution ,Bottom-up Peacebuilding ,Mennonites ,International Interventions ,Résolution alternative des litiges ,Criminal Reform ,Peacebuilding ,International Law ,Peace ,General Social Sciences ,Post-conflit ,Pacification ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,Evangelical ,Processus de sortie de conflit ,Informalisation du droit ,Pacification par le bas ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Paix ,Evangéliques - Abstract
L'intervention internationale en faveur de la pacification des societes ayant endure une guerre civile ou une repression a connu un renouvellement depuis les annees 1990. Alors que le droit penal international se renforce, d'autres dispositifs recherchent la reconciliation du grand nombre. Des programmes de « pacification par le bas » promeuvent notamment le dialogue entre « gens ordinaires » ou leur formation a la resolution des conflits. En empruntant une demarche de sociologie des activites internationales, cet article tente de cerner les raisons d'agir des pacificateurs et la circulation des techniques qu'ils emploient. Il met au jour l'importance de logiques d'action professionnelles, qui relient les programmes mis en oeuvre dans des pays du Sud a differents secteurs professionnels du Nord. La fabrique de la paix emprunte ainsi directement a des outils forges aux marges du droit, dans la continuite des modalites de resolution dites alternatives des litiges. Mais les dispositifs internationaux de pacification par le bas ne se laissent pas entierement ramener a leurs origines nationales: ils sont forges par l'articulation, dans le cours de leur transposition a l'echelle internationale, de techniques de resolution des conflits, de rituels religieux et de dispositifs therapeutiques.
- Published
- 2008
182. Convertir le grand nombre à la paix... Une ingénierie internationale de pacification
- Author
-
Sandrine Lefranc, Lefranc, Sandrine, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN), and École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
021110 strategic, defence & security studies ,Peace ,Conflict Resolution ,Droit ,Sociology and Political Science ,050204 development studies ,05 social sciences ,Organisations internationales ,0211 other engineering and technologies ,Circulation internationale des idées ,NGO ,02 engineering and technology ,Post-conflit ,Alternative Dispute Resolution ,Pacification ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,Résolution des conflits ,Résolution alternative des litiges ,0502 economics and business ,Peacebuilding ,International Organizations ,ONG ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Paix - Abstract
La construction de la paix fait depuis le milieu des années 1980 l'objet d'une intervention croissante des organisations agissant à l'échelle internationale. Parmi les dispositifs " post-conflit " proposés par les agents des gouvernements, organisations inter-gouvernementales et ONG, figurent des programmes qui ciblent la réconciliation du grand nombre plutôt que la réforme des structures sociales et politiques. Ces programmes sont en général présentés comme une modalité de pacification alternative par rapport aux négociations d'accords de paix, opérations de maintien de la paix et autres formes d'intervention qui visent une " paix libérale " par l'intermédiaire des élites. Une analyse prosopographique des acteurs de la paix " par le bas " et la reconstitution de la genèse historique des organisations spécialisées amènent à nuancer cette portée d'alternative, en montrant comment les programmes internationaux sont des ressources pour des jeux sociaux dans les pays du " Nord " qui exportent ces recettes, en même temps que les vecteurs de la diffusion de mécanismes de résolution des litiges et de conceptions du fonctionnement social particuliers.
- Published
- 2007
183. Le mouvement pour la justice restauratrice : 'an idea whose time has come'
- Author
-
Sandrine Lefranc, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Lefranc, Sandrine
- Subjects
050402 sociology ,Informal justice ,Sociology and Political Science ,[SHS.DROIT] Humanities and Social Sciences/Law ,[SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology ,Justice informelle ,Justice ,Criminology ,Economic Justice ,Réforme pénale ,Criminal reform ,[SHS.DROIT]Humanities and Social Sciences/Law ,0504 sociology ,Mennonites ,Victime ,Réhabilitation ,Criminal Justice ,Sociology ,Rétribution ,Anabapatists ,Anabaptistes ,0505 law ,[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology ,Restorative justice ,05 social sciences ,Justice restauratrice ,16. Peace & justice ,Criminal Réform ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,Justice réparatrice : Réforme pénale ,Criminologie ,Social movements ,050501 criminology ,Reparations ,Justice pénale ,Justice réparatrice ,Mobilisations ,Law ,Humanities ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Victim - Abstract
For its supporters, restorative justice is a less formal and professional "third way" in criminal matters, between retribution and rehabilitation. The banner is waved on behalf of very different cases: in the interest of the victims, the offenders, the community, etc. It is also waved on behalf of their advocates, when it contributes to the survival of an Anabaptist denomination, to a critical criminology, or to the preservation of paralegal professions. This article analyzes restorative justice as a "movement" that links mobilizations located in different social spaces, thus showing the impoverishment of the reforming ambition of a so-called "radical" social movement., La "justice restauratrice" ou "réparatrice" (restorative justice) incarne pour ses promoteurs une "troisième voie" pénale, entre rétribution et réhabilitation, informelle et soustraite au monopole des professionnels du droit. Or des groupes très divers y associent la défense de causes tout aussi éclectiques (survie de dénominations protestantes, critique criminologique, invention ou consolidation de professions para-judiciaires, contestation du système pénal ou mise à l'épreuve de théories libérales). En analysant la justice restauratrice comme un mouvement articulant des mobilisations situées dans des espaces sociaux et géographiques éloignés les uns des autres, on montrer aussi la tendance à l'affadissement de l'ambition réformatrice d'un mouvement social qui se voulait "radical".
- Published
- 2006
184. L'Argentine contre ses généraux : un charivari judiciaire ?
- Author
-
Sandrine Lefranc, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN), and Lefranc, Sandrine
- Subjects
Dictature ,Sociology and Political Science ,Political Science and International Relations ,Justice pénale ,Changement politique ,Argentine ,16. Peace & justice ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Répression ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science - Abstract
In Argentina, twenty years after the democratic transition, state violence agents could be prosecuted and punished. This article deals with the latest developments of the debate on military repression. It questions some of the interpretations of this "fight against impunity", which a revival of democracy is credited with., Cet article présente les plus récents développements de la question de la répression militaire en Argentine, alors que le recours à une justice pénale ordinaire contre les agents et les responsables de la violence d'État semble redevenir possible. Il explicite et interroge certaines des interprétations de cette " lutte contre l'impunité ", portée par exemple au crédit d'un moment d'exception et d'un renouveau de la démocratie argentine.
- Published
- 2005
185. Aquello que no se conmemora. ¿Democracias sin un pasado compartido?
- Author
-
Sandrine Lefranc, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Lefranc, Sandrine
- Subjects
05 social sciences ,Reconciliación ,Justice de transition ,020302 automobile design & engineering ,050109 social psychology ,02 engineering and technology ,General Medicine ,Mémoire ,Comisiones de Verdad ,16. Peace & justice ,Justicia de Transición ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,0203 mechanical engineering ,Commission de vérité ,Memoria ,0501 psychology and cognitive sciences ,Chile ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Violencia Política ,Répression ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS - Abstract
Resumen Las sociedades democráticas contemporáneas, "viejas" y "nuevas", no parecen compartir más que una memoria fragmentada y conflictiva, con relación a un pasado muchas veces violento. Los mecanismos de justicia de transición que establecieron los gobiernos democráticos en el Cono Sur y en Sudáfrica (amnistías, "verdad" y reparaciones) no permitieron la creación de una memoria unida. Este artículo esboza un balance de estas experiencias, desde el punto de vista de varios objetivos reparatorios que se propusieron estos regímenes. La justicia de transición contribuyó a la estabilización de la democracia, pero no permitió que cesara el desacuerdo. Abstract Democratic societies, both the "old" and the "new" ones, that were confronted to a violent past, today don't seem to share but a fragmented and conflictive memory of this past. The measures of transitional justice that democratic governments took in the Southern Cone and in South Africa (amnesties, "truth" and reparations) didn't allow the invention of a united memory. This article tries to take stock of these experiences, from the point of view of four different goals targeted by the governments. Transitional justice contributed to the stabilization of the democratic regime, but did not put an end to the misunderstanding.
- Published
- 2003
186. La 'juste distance' face à la violence
- Author
-
Sandrine Lefranc, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Lefranc, Sandrine
- Subjects
0303 health sciences ,General Engineering ,Violence ,16. Peace & justice ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,03 medical and health sciences ,Objectivation ,0302 clinical medicine ,Sciences sociales ,Victime ,030220 oncology & carcinogenesis ,Political science ,Régime autoritaire ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Humanities ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,030304 developmental biology - Abstract
La question du rapport du chercheur a l’objet « violence extreme » est abordee ici, non du point de vue de ses motivations subjectives, mais de la regle scientifique de la distanciation qui, faute de preconisations epistemologiques specifiques, semble s’imposer a cet objet comme aux autres. Dans le contexte des « sorties » de la violence, lorsqu’un gouvernement democratique succede a un regime autoritaire repressif, la « juste distance » du chercheur a des consequences particulieres : elle peut coincider avec les presupposes des politiques gouvernementales de « reconciliation », et notamment avec l’injonction faite aux victimes de ponderer leurs exigences a l’aune d’un interet general de pacification. Cette convergence – qui n’implique pas necessairement une collusion – montre la difficulte propre au rapport a l’objet « violence » : les regles epistemologiques ne sont pas dissociables d’un contexte politique particulier et d’un rapport social a la violence, et peuvent par consequent avoir une portee normative.
- Published
- 2002
187. Politiques du pardon
- Author
-
Sandrine Lefranc, Institut des Sciences sociales du Politique (ISP), École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Lefranc, Sandrine, and École normale supérieure - Cachan (ENS Cachan)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN)
- Subjects
Démocratisation ,Réconciliation ,05 social sciences ,Justice de transition ,[SHS.PHIL]Humanities and Social Sciences/Philosophy ,Mémoire ,Pardon ,16. Peace & justice ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science ,050601 international relations ,0506 political science ,Démocratie ,[SHS.PHIL] Humanities and Social Sciences/Philosophy ,Dictature ,Justice pénale ,Victimes ,050602 political science & public administration ,Amnistie ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,Répression ,Grâce ,Transition à la démocratie - Abstract
Prix Philosophie 2002; Comment sortir de la violence d'État ? Faut-il pardonner les agents de l'État qui ont torturé et fait disparaître des opposants par milliers, conformément aux ordres donnés par les responsables d'un régime autoritaire ? Les nouveaux gouvernements démocratiques, en Afrique du Sud et en Amérique latine, ont tenté de répondre à ces questions par des politiques associant amnistie, réparations et commissions de vérité et de réconciliation. Ils ont aussi appelé victimes et responsables de la répression au pardon et à la réconciliation. Cet ouvrage explore les possibilités d'une sortie de la violence au moyen du pardon politique, en s'appuyant sur des réflexions philosophiques postérieures à la Shoah. Si le " pardon politique " est impossible, il devient néanmoins une figure dominante du débat sur la justice de transition à partir de laquelle les démocraties nouvelles, mais aussi la France confrontée à la mémoire de la guerre d'Algérie, tentent de reconstruire leur rapport à un passé violent.
- Published
- 2002
188. Défendre le territoire : la construction de solidarités internationales par les organisations paysannes colombiennes
- Author
-
ALLAIN, Mathilde, Antoine Roger, Sylvie Ollitrault, Xabier Itçaina [Président], Gilles Massardier [Rapporteur], David Garibay [Rapporteur], Denis Pesche, Sandrine Lefranc, Roger, Antoine, Ollitrault, Sylvie, Itçaina, Xabier, Massardier, Gilles, Garibay, David, Pesche, Denis, and Lefranc, Sandrine
- Subjects
Action collective ,Mobilisations paysannes ,Solidarité internationale ,Enjeux fonciers en Colombie ,Développement
Catalog
Discovery Service for Jio Institute Digital Library
For full access to our library's resources, please sign in.