Italy may well contribute to a better understanding of the lasting Roman impact on conquered societies in Italy as a whole. The first phase of Romanisation, especially coinciding with the later centuries of the Republic (third to first centuries BC), and culminating in the reign of Augustus, is essential to deciphering forms of transmission, assimilation and cultural integration. This phase is marked by an impressive influx of colonists from Latium and other Italian regions into the central Adriatic area, and by the introduction of urban ways of life modelled on Rome and central Tyrrhenian Italy. But it is also in these three first centuries of Roman dominance in the region that a diversity of interesting agglomerations and urban forms is being created, by a heterogeneous group of indigenous populations and immigrated individuals who deeply integrated their new habitation centres in the gradually changing surrounding territories and landscapes, stretching between the central Apennine mountains and the Adriatic Sea. To illustrate this, we will focus on landscape change in the crucial contact area between the coast and one of the most important valley corridors linking Rome and Latium with its Adriatic borderland during this last part of the Republic. Based on a recent analysis of urban developments in the whole central Adriatic region, as well as on intensive archaeological field surveys in the Potenza valley, we can start to reconstruct the main features of the Roman colony of Potentia in northern Picenum and its steering role in marked landscape change and settlement dynamics that occurred in this part of central Adriatic Italy. The sudden creation and relative fast development of such Roman colonial towns on the coast has, together with the impressive influx of viritim and veteran colonists, created a real and dynamic colonial landscape with a highly organized urban centre, a well-structured suburbium, (temporary) villages or hamlets, and isolated farms, which all play their role in a complex changing world., L’étude de la formation et du développement des paysages coloniaux dans l’Italie centrale adriatique contribue à une meilleure compréhension de l’impact à long terme de Rome sur les sociétés conquises dans l’ensemble de l’ Italie. La première phase de la romanisation, coïncidant avec les derniers siècles de la République (du IIIe au Ier siècle avant J.-C.), et qui culmine lors du règne d’Auguste, est essentielle pour le déchiffrement des formes de transmission, d’assimilation et d’intégration culturelle. Cette phase est marquée par un afflux massif de colons du Latium et d’ autres régions italiennes dans la région de l’Adriatique centrale et par l’introduction de modes de vie urbains inspirés de Rome et de l’Italie tyrrhénienne centrale. Mais c’est aussi dans ces trois premiers siècles de domination romaine dans la région que se développe une diversité d’agglomérations et de formes urbaines intéressantes, créées par un groupe hétérogène mêlant populations autochtones et immigrés individuels, qui ont su profondément intégrer leurs nouveaux centres d’habitation dans des territoires variés, entre les montagnes apennines et la mer. Pour illustrer cela, nous nous concentrerons sur l’évolution du paysage dans la zone de contact cruciale entre la côte et l’une des plus importantes vallées de circulation reliant Rome et le Latium à la frontière adriatique pendant cette dernière phase de la République. Sur la base d’une analyse récente des développements urbains dans l’ensemble de la région adriatique centrale, ainsi que sur des études archéologiques intensives dans la vallée de la rivière Potenza, nous pouvons commencer à reconstituer les principales caractéristiques de la colonie romaine de Potentia et son influence sur la dynamique spatiale de l’occupation humaine dans le Picenum septentrional. La création soudaine et le développement relativement rapide de ces villes coloniales romaines sur la côte, ainsi que l’afflux impressionnant de colons et vétérans, ont créé un véritable paysage colonial dynamique, avec un centre urbain hautement organisé, un suburbium bien structuré, des villages ou hameaux temporaires, et des fermes isolées, chacun remplissant son rôle dans un monde complexe en pleine évolution., Vermeulen Frank. The Impact of Later Republican Colonisation on Coastal Settlement Dynamics in Central Adriatic Italy: the Case of Potentia. In: Dialogues d'histoire ancienne. Supplément n°23, 2021. Colonies, territoires et statuts : nouvelles approches. pp. 149-178.