I offer an intersectional and Islamic ethic of reproductive care that makes visible the unmet care needs of and attends to the epistemic, moral and ontological injuries experienced by Muslim pregnant, birthing and postpartum people in a global pandemic. My feminist-theorizing is enveloped within Islamic stories of maternity. I offer a moral vocabulary of care which advocates for the Islamic right of Muslims to supported caregiving and labours against the violence of maternal separation. A central theme is kin-making, a type of caring labour, by which we house one another in our relations and accept responsibility for one another's care and access needs. In an Islamic sense, kin-making is a kind of access-work, of sensing how our bodies fit and move together in the spaces we hold together. It is a way of making space in our gatherings, of homing, of housing within our relations those who have been dislocated by settler-colonial, heteropatriarchal and ableist violence. I argue that what paves safe passage for Muslims birthing in a pandemic are constellations of care that go beyond the scope of health-care settings and medicalized care. Such webs of care include Allah as doula, radical birthworkers, (grand)mothers, lands and waters, aun-ties and friends and the ancestors that watch over us in Creator's name as we bear life. Such home-making is a way of mobilizing Islamic knowledge to protect the ontological security of Muslims and their right to possess their Muslimness, to think, critique and judge their experiences of reproductive care islamically. Je propose une éthique intersectionnelle et islamique des soins reproductifs, mettant en lumière les besoins non satisfaits en matière de soins, et illustrant les blessures épistémiques, morales et ontologiques subies par les musulmanes enceintes, ayant accouché ou étant en post-partum dans un contexte de pandémie mondiale. Ma théorisation féministe s'inscrit dans les récits islamiques de la maternité. Je propose un « vocabulaire moral » qui défend le droit islamique des musulmans à bénéficier d'un soutien en matière de soins, et qui s'efforce de lutter contre la violence de la séparation maternelle. L'un des thèmes centraux abordé est la création de liens de parenté, un certain type de soins, par lequel nous nous soutenons les uns les autres dans nos relations, et assumons la responsabilité de la prise de soins et de la satisfaction des besoins de chacun. Dans un sens islamique, la parenté est une sorte de travail, qui consiste à sentir comment nos corps s'adaptent et se déplacent ensemble dans les lieux que nous occupons ensemble. C'est une façon de créer de l'espace pour nos rassemblements, d'accueillir, de loger au sein de nos relations ceux qui ont été brisés par la violence coloniale, hétéro-patriarcale et discriminatoire à l'égard des personnes en situation de handicap. Je soutiens que les soins qui dépassent le cadre des établissements de santé et de la médicalisation offrent un cadre sûr pour les musulmanes accouchant dans le cadre d'une pandémie. Ces réseaux de soins incluent Allah en tant que doula, des accoucheuses radicales, les (grand-)mères, les territoires et les eaux, les tantes et les amis, ainsi que les ancêtres qui veillent sur nous au nom du Créateur lorsque nous portons la vie. Ce type de foyer est une manière de mobiliser le savoir islamique pour protéger la sécurité ontologique des musulmans et leur droit à posséder leur musulmanité, à penser, critiquer et juger leurs expériences de soins reproductifs de manière islamique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]