Search

National audience; L’état d’engraissement des canards a été évalué jusqu’à maintenant par des méthodes in vitro : le développement d’une méthode non invasive, fiable, adaptée au gabarit des canards et transportable était indispensable pour réaliser des études sur de grands effectifs. En se basant sur les travaux réalisés sur le lapin par Forthun-Lamothe et al. (2002), nous avons adapté la méthode TOBEC (Total Body Electrical Conductivity) aux canards mulards en croissance (7 semaines). Tout d’abord, le positionnement et la contention de l’animal dans l’appareil ont été optimisés. Puis une standardisation des prises de mesures a été réalisée afin de limiter les fluctuations dues aux respirations des animaux : la valeur attribuée à un animal correspond à la moyenne de 3 mesures cohérentes obtenues en fin d’expiration de l’animal (valeur la plus faible). 27 animaux ont été utilisés pour établir (sur 15 canards) puis valider (sur 12 canards) l’équation de prédiction de la composition corporelle à partir de mesures TOBEC et de leurs poids vifs. Après broyage de la carcasse complète non saignée, les matières sèches, matières azotées et matières grasses ont été dosées. La répétabilité de la mesure TOBEC a été estimée à 0,92. L’équation de prédiction de la quantité de lipides contenue dans un canard présente un R2 de 0,79. Cette prédiction est du même ordre de grandeur que la corrélation entre mesures estimées et dosage, qui est de 0,81. Néanmoins l’utilisation de cette mesure TOBEC dans une expérience de sélection de la consommation résiduelle a permis de limiter l’évolution de l’état d’engraissement des mulards avec la sélection.

National audience; Le comportement alimentaire individuel de 19 canards mulards (mâles et femelles) élevés en lot, a été étudié durant leur phase de croissance (entre 3 et 8 semaines d’âge), grâce au système d’enregistrement du comportement alimentaire pour palmipèdes (SEACAP) développé à l’INRA. L’étude des informations élémentaires de comportement alimentaire a permis d’une part de s’assurer de la fiabilité de l’outil et d’autre part de calculer des informations de prises alimentaires à l’échelle de la journée (quantité ingérée, nombre de visites, temps passé à consommer) et à l’échelle de la visite (quantité ingérée, durée des visites et vitesse d’ingestion). La consommation journalière augmente avec l’âge et la croissance des animaux (de 130 g/j à 248 g/j) alors que le temps passé à consommer décroit de 14 min/j à 5,5 min/j. Cette évolution résulte d’une diminution du nombre de visites journalières au SEACAP, visites dont la durée élémentaire reste stable (en moyenne 45 s) mais pour lesquelles la quantité ingérée et la vitesse d’ingestion augmentent fortement avec l’âge des animaux. Les quantités ingérées ne sont pas différentes selon le sexe du mulard, mais le temps d’ingestion est nettement plus élevé pour les femelles que pour les mâles (à la journée 10,8 min/j et 8,9 min/j respectivement ; à la visite 52s et 38s respectivement), d’où des vitesses d’ingestion très significativement plus élevées pour les mâles (23 g/min) que pour les femelles (18 g/min).

National audience; Par comparaison à d’autres filières avicoles, les canards, et particulièrement le canard mulard (hybride stérile d’une cane commune et d’un canard de Barbarie), présentent de mauvais indices de consommation en élevage (>3,4). De façon à améliorer ce rendement alimentaire, en 2009, une sélection génétique divergente de pères Barbaries sur l’efficacité alimentaire de leurs fils mulards a débuté. Le critère de sélection qui a été retenu est la consommation résiduelle (CR) qui correspond à la consommation totale corrigée par régression linéaire pour les besoins d’entretien, de croissance et d’engraissement. Pour cela l’ensemble des mâles mulards a été mesuré pour des données de consommation en groupe (mini-loges par famille de père Barbarie), de poids et d’engraissement (par TOBEC : TOtal Body Electrical conductivity) durant la phase d’élevage (entre 4 et 7 semaines d’âge). De plus, les mulards issus de la génération G2 de Barbaries ont été gavés et abattus afin d’estimer l’impact de la sélection divergente sur les principaux caractères de carcasse et de qualité du foie. Cette étude présente une première exploration des différences entre lignées obtenues après deux générations de sélection. La sélection génétique sur la consommation résiduelle chez le canard mulard semble possible. Cette sélection ne semble pas influencer des réponses phénotypiques sur le poids ou la qualité du foie.

National audience; L’état d’engraissement des canards a été évalué jusqu’à maintenant par des méthodes in vitro : le développement d’une méthode non invasive, fiable, adaptée au gabarit des canards et transportable était indispensable pour réaliser des études sur de grands effectifs. En se basant sur les travaux réalisés sur le lapin par Forthun-Lamothe et al. (2002), nous avons adapté la méthode TOBEC (Total Body Electrical Conductivity) aux canards mulards en croissance (7 semaines). Tout d’abord, le positionnement et la contention de l’animal dans l’appareil ont été optimisés. Puis une standardisation des prises de mesures a été réalisée afin de limiter les fluctuations dues aux respirations des animaux : la valeur attribuée à un animal correspond à la moyenne de 3 mesures cohérentes obtenues en fin d’expiration de l’animal (valeur la plus faible). 27 animaux ont été utilisés pour établir (sur 15 canards) puis valider (sur 12 canards) l’équation de prédiction de la composition corporelle à partir de mesures TOBEC et de leurs poids vifs. Après broyage de la carcasse complète non saignée, les matières sèches, matières azotées et matières grasses ont été dosées. La répétabilité de la mesure TOBEC a été estimée à 0,92. L’équation de prédiction de la quantité de lipides contenue dans un canard présente un R2 de 0,79. Cette prédiction est du même ordre de grandeur que la corrélation entre mesures estimées et dosage, qui est de 0,81. Néanmoins l’utilisation de cette mesure TOBEC dans une expérience de sélection de la consommation résiduelle a permis de limiter l’évolution de l’état d’engraissement des mulards avec la sélection.

Texte intégral sur CD ROM; Une étude de la filière Béninoise de production et de commercialisation des oeufs a été réalisée afin d'en comprendre l'organisation, le fonctionnement, la dynamique, et d'identifier des leviers d'action. S'appuyant sur des méthodes utilisées pour analyser les filières avicoles européennes, brésiliennes et ouest-africaines, la démarche a consisté à identifier les différents types d'acteurs impliqués sur le territoire concerné, à décrire leurs fonctions spécifiques et grâce au modèle DPSIR (" Driving forces, Pressures, State, Impacts, Responses "), à appréhender les facteurs de changement qui ont contribué à l'évolution de la filière. Quatre-vingt entretiens individuels semi-dirigés ont été menés auprès d'acteurs impliqués directement ou indirectement dans les activités de production, de commercialisation, et de transformation des oeufs dans les départements de l'Atlantique, du Littoral, de l'Ouémé. Cette étude a mis en évidence que l'augmentation de la demande locale et l'arrêt des importations des oeufs réfrigérés avaient été les deux principaux facteurs de changement de cette filière et peuvent être qualifiés de " forces motrices ". Ces transformations avales ont favorisé une meilleure implication de l'Etat dans le développement de la filière, entraîné un début de structuration par le regroupement de plusieurs acteurs en association et en interprofession, contribué à l'augmentation des cheptels et à l'apparition de nouveaux acteurs. L'application du modèle DPSIR a permis d'identifier des leviers de développement de la filière comme étant l'alimentation, l'approvisionnement en poussins et la maîtrise des circuits de distribution des produits

ENJEUX ET EVALUATION DES EMISSIONS GAZEUSES DANS LES ELEVAGES DE VOLAILLES. 10èmes Journées de la Recherche Avicoles et Palmipèdes à Foie Gras

National audience; Par comparaison à d’autres filières avicoles, les canards, et particulièrement le canard mulard (hybride stérile d’une cane commune et d’un canard de Barbarie), présentent de mauvais indices de consommation en élevage (>3,4). De façon à améliorer ce rendement alimentaire, en 2009, une sélection génétique divergente de pères Barbaries sur l’efficacité alimentaire de leurs fils mulards a débuté. Le critère de sélection qui a été retenu est la consommation résiduelle (CR) qui correspond à la consommation totale corrigée par régression linéaire pour les besoins d’entretien, de croissance et d’engraissement. Pour cela l’ensemble des mâles mulards a été mesuré pour des données de consommation en groupe (mini-loges par famille de père Barbarie), de poids et d’engraissement (par TOBEC : TOtal Body Electrical conductivity) durant la phase d’élevage (entre 4 et 7 semaines d’âge). De plus, les mulards issus de la génération G2 de Barbaries ont été gavés et abattus afin d’estimer l’impact de la sélection divergente sur les principaux caractères de carcasse et de qualité du foie. Cette étude présente une première exploration des différences entre lignées obtenues après deux générations de sélection. La sélection génétique sur la consommation résiduelle chez le canard mulard semble possible. Cette sélection ne semble pas influencer des réponses phénotypiques sur le poids ou la qualité du foie.

Avec la démocratisation des outils de la génomique et plus particulièrement du séquençage à haut débit, la séquence du génome du canard commun a été réalisée et va bientôt être publiée. Cependant, bien que ce soit une étape importante et un tournant dans les connaissances de la biologie de cette espèce, des projets complémentaires sont nécessaires et pour beaucoup déjà initiés : recherche de SNP (Single Nucleotide Polymorphism) pour les études et gestion de populations ; cartes d’hybrides irradiés pour ordonner la séquence le long des chromosomes ; carte génétique pour la détection des QTL (Quantitative Trait Locus) ; séquençage de transcrits pour l’annotation structurelle et fonctionnelle du génome. La première détection de QTL influençant les performances du mulard, réalisée à l’aide de marqueurs microsatellites chez la cane commune, sera complétée par une seconde étude utilisant des marqueurs SNP développés spécifiquement et permettant une bien meilleure couverture du génome. Les modèles de transcrits et de protéines construits grâce à la séquence faciliteront les études en protéomique et transcriptomique : identification de protéines, mise au point de marqueurs pour la qRT-PCR ou tout simplement existence d’un génome de référence pour l’approche par RNASeq. Le canard mulard, d’intérêt agronomique, étant le produit du croisement du canard commun avec le canard de Barbarie, devra également être étudié., As the genomics becomes commonplace and sequencing throughputs increase, the duck genome sequence will be soon published. However, although this is an important step and will increase drastically knowledge on the biology of this species, complementary projects are needed, some of which initiated: SNP (Single Nucleotide Polymorphism) detection for population studies and management; radiation hybrid maps for orderingthe sequence along chromosomes; genetic maps for QTL (Quantitative Trait Locus) detection; transcript sequencing for structural and functional annotation. The first QTL detection for traits influencing the performances of the mule duck, performed using microsatellite markers in the common duck, will be completed by a second study using specifically designed SNP, allowing for an improved coverage of the genome. Transcript and protein models constructed from the sequences will facilitate proteomics and transcriptomics studies: protein identification, primer design for qRT-PCR ou using a reference genome for RNA-Seq approaches. The mule duck, of agronomic interest, the product of a cross between the common duck and the Muskovy duck will also have to be studied.

National audience; Les lignées de poulets (D+/D-) sélectionnées sur leur capacité de digestion se caractérisent par des différences anatomiques et physiologiques dans lesquelles l’estomac joue un rôle prépondérant. Dans le but de préciser les mécanismes impliqués, nous avons caractérisé une structure essentielle régulant l’activité motrice de l’estomac des oiseaux, l’isthme situé entre le proventricule et le gésier. Nous présentons ici une étude histologique de l’isthme des poulets D+ et D-. Des coupes transversales d’isthme (9 μm, n=10/lignée) ont été réalisées à l’aide d’un cryo-microtome puis colorées à l’hématoxyline-éosine. La surface et la forme des différents tissus ont été quantifiées sur une coupe représentative par lame à l’aide du logiciel d’analyse d’images « Image J ». La lumière occupe 11 % de la surface totale de la coupe chez les D- contre 24 % chez les D+ (p= 0,002). La proportion relative de muqueuse est plus élevée chez les D- que chez les D+ [47 % (D-) et 39% (D+) de la surface totale de la coupe, p=0,01]). Du coté de la lumière, la muqueuse des poulets D- est significativement plus ovale et plus sinueuse que celle des poulets D+ ; la partie musculaire de la muqueuse (muscularis mucosae) est relativement plus développée chez les D- que chez les D+ : 16 % contre 11 % de la surface totale de la coupe, respectivement (p=0,003). Ces observations sont à mettre en relation avec les modifications de la motricité gastrique plus importante chez les D- comparés aux D+.

Texte intégral sur CD ROM p: 720-724; absent

National audience; In commercial hatcheries, second class chicks and not hatched eggs at take-off are generally eliminated and not commercialized. This action presents an issue in ethics, for the welfare of day-old chicks, and it may represent an economic loss for hatcheries. The aim of this experiment is to compare the performances, growth and mortality of second class chicks (SND) and late hatched chicks (LTE) to those of first class chicks (CTL). Eggs from Ross 308 breeders of 45 weeks were collected from the same flock during 4 days and incubated under standard incubation program in incubators of 9600 eggs capacity. After 512 hours of incubation, hatched chicks were removed from the incubator and sorted to CTL and SND using standard sorting grille. Unhatched eggs were returned to the incubator and removed 24 hours later (536 hours of incubation) and chicks were sorted the same way as the first time. Chicks were distributed in 12 pens (360 chicks per pen of 17m²): 1 pen of SND, 1 pen of LTE and 10 pens of CTL, and followed up to slaughter age (35 days). Mortality was checked daily. Once a week, 30 birds were sampled randomly per pen and weighed. Feed intake and feed conversion ratio were measured per pen each week up to slaughter age. Mortality was higher in SBD and LTE when compared to CTL. The body weight, feed intake and feed conversion ratio for LTE were comparable with those of CTL at slaughter age; however, they were decreased in SND when compared with CTL; Dans les couvoirs commerciaux, les poussins de second choix et les poussins éclos tardivement sont généralement éliminés à l'éclosion et non commercialisés. Cette pratique pose des questions d’éthique, de bienêtre animal et peut être un manque à gagner pour les accouveurs. L'objectif de cette étude est de comparer les performances zootechniques et la mortalité des poussins de second choix (SND) et ceux éclos tardivement (LTE) avec les poussins de premier choix (CTL). Les oeufs sont collectés d'un cheptel reproducteur Ross 308 de 45 semaines d'âge sur 4 jours, et incubés avec un programme standard. Après 512 heures d'incubation, les poussins sont triés selon une grille classique de couvoirs commerciaux. Les oeufs non éclos sont replacés dans l'éclosoir. 24 heures après (536 heures), les poussins éclos sont triés de la même façon que la première fois. Tous les poussins sont logés dans le même bâtiment et distribués dans un total de 12 parquets (17m2 par parquet de 360 poussins): un parquet SND, un parquet LTE et 10 parquets de CTL; jusqu'à l'abattage à 35 jours. La mortalité est contrôlée quotidiennement, le poids est mesuré sur 30 poussins par parquet une fois par semaine jusqu'à l'abattage. La consommation d'aliment et l'indice de consommation sont mesurés par parquet une fois par semaine jusqu'à l'abattage. Les résultats montrent un taux de mortalité élevé dans chacun des 2 parquets SND et LTE. Le poids et l’indice de consommation des LTE sont comparables à ceux de CTL à l’abattage, par contre ils sont dégradés chez les SND par rapport aux CTL

National audience

National audience

National audience; La qualité technologique de la viande de poulet n’est pas toujours maîtrisée, ce qui impacte la compétitivité de la filière. Comme chez le porc, des défauts de pH ultime (pHu), viandes acides ou à pH élevé, existent et conduisent à des problèmes d’aspect, de conservation et de rendement technologique. Afin de déterminer les causes génétiques et biologiques qui conduisent à l’apparition de ces anomalies, deux lignées de poulets ont été sélectionnées de manière divergente sur le pHu du filet : les lignées pHu- et pHu+ dont les pH moyens divergent respectivement de 0,4 et 0,2 unités pH au niveau du filet (Pectoralis major, PM) et de la cuisse (Sartorius, Sart). Dans cette étude, nous avons évalué au niveau musculaire les conséquences d’une telle sélection sur la typologie et le métabolisme oxydo-glycolytique. L’analyse histologique n’a pas mis en évidence d’effet de la sélection sur la composition en fibres musculaires. En revanche, une analyse moléculaire plus fine révèle une surexpression de l’isoforme embryonnaire de la myosine rapide dans le PM et le Sart de la lignée pHu+. Les muscles Sart de la lignée pHu+ se caractérisent également par un métabolisme oxydatif moins prononcé que celui de la lignée pHu-. Au niveau de l’expression des gènes, il a été observé dans le muscle PM de la lignée pHu+, une sous- expression de l’AMPKγ3 et une surexpression de la PHK , deux enzymes impliquées dans la régulation de la synthèse et de la dégradation du glycogène musculaire. Ces premiers résultats indiquent que la sélection sur le pH ultime de la viande chez le poulet conduit à une réorientation partielle du métabolisme énergétique des muscles, sans modification notoire de leur typologie, et s’accompagne de régulations au niveau de l’expression de deux enzymes directement impliquées dans le contrôle des réserves en glycogène musculaire.

L’établissement de lignées de cellules souches embryonnaires (ESCs) de souris a permis de nombreuses avancées technologiques dans le domaine de la génétique. La création d’animaux mutés sur un ou plusieurs gènes et l’étude phénotypique qui en découle, ont amené les scientifiques à découvrir de nombreux traitements pour l’Homme. Mais certaines maladies ne sont pas équivalentes chez la souris et l’Homme, comme l’athérosclérose, car les processus physiologiques subjacents sont différents. C’est pourquoi il est très important d’étudier ces maladies chez d’autres mammifères. Le lapin s’avère être un très bon candidat car il est proche génétiquement et physiologiquement de l’Homme. Les ESCs permettraient la création de lapins transgéniques, modèles pour l’étude de maladies humaines, et faciliteraient la production de lapins bioréacteurs, c’est-à-dire des animaux produisant des molécules d’intérêt pharmaceutique dans leur lait. Cette communication fait le point sur l’avancement des recherches sur les ESCs et les techniques de transgénèse chez le lapin., The establishment of mouse embryonic stem cells (ESCs) allowed numerous technological breakthroughs in the field of the genetic. The creation and the study of transgenic mice with one or several gene mutations brought scientists to discover numerous treatments for human diseases. Nevertheless, some diseases give rise to various symptoms in mice and in Human, as atherosclerosis, because the physiological subjacent processes are different. Therefore it is very important to study these diseases in other animal models. The rabbit turns out to be a very good candidate because he is close genetically and physiologically to Human. The ESC derivation would allow the creation of transgenic rabbit models to study human diseases, and would lighten the production of rabbit bioreactors, that are animals producing molecules of pharmaceutical interest in their milk. This review reports on the state of art on ESC researches and transgenesis techniques in the rabbit.

Measuring the emissions of thousands of animal houses is needed to obtain representative emission factors and relevant categories of animal farms for emission inventories. This scale is also necessary to develop a comprehensive understanding of all facotrs that influence ammonia and greenhouse gas emissions at the farm scale. A robust and low-cost method was developed in France to measure emissions from poultry, bovine and swine houses. A database and associated software is presented here that helps to apply this method to a large number of houses, while protecting the data when the database is used by different companies or institutions. It is based on freeware: an Ubuntu system, OpenOffice for testing equations, PostgreSQL and PgAdmin for database management with “user-only” or “project-only” restricted access to data, and C++ with CodeBlocks and wxWidgets for the calculation and interface modules developed. As for typical Ubuntu software, all messages in the interfaces developed can be translated into several languages using PoEdit. All systems, software and data can be stored on a bootable USB flash drive or SD card with at least two partitions, one for the system (FAT32) compressed into a squashfs file, and one for the modified files (EXT2). The data are divided into three categories: national references (e.g. manure composition), farm references (e.g. specific house characteristics), and observations (e.g. gas concentrations). Training is recommended to begin using the software more quickly. Further development is required to adapt this tool to monitor the results of mitigation strategies and improve their efficiency.

In the ten years before the EMILI 2012 symposium, g aseous losses from animal farms became increasingly important in the m edia. The paradox of this tendency was the great number of publications, scientific or not, even though the emissions of most animal farms had never been measured. Therefor e, the development of reference tools to measure greenhouse gas and ammonia emissio ns was important. Such tools allow recognition and remuneration of the best pract ices and equipment. Accordingly, ADEME funded an international project associating sev eral research and development organizations involved with the animal production c hain. The project proposed an initial set of 18 procedures to measure ammonia and greenho use gas emissions from animal houses and manure stores. These were adapted to the diversity of animal farms found throughout the world. Some methods were compared duri ng a “building” and a “liquid manure” experiment. Results showed a high difference among methods (ca. 80%), much higher than the estimated uncertainty. Associat ing independent emission measurements, together with a mass balance of the sy stem, is necessary for the reliability of further results. However, previously p ublished references lack uncertainty estimates of measurements that conform to GUM 2008. I n the coming years, this is one of the major concerns for measuring emission factor s. Uncertainty estimates should depend on the measurand (temporal: hourly, per batc h, yearly; spatial: animal, house, national) and include the uncertainties associated with system representativity and temporal interpolation.

National audience

absent

National audience; The aim of our study was to elaborate a new biotechnical breeding system of mule ducks improving its sustainability. Four flocks of 2400 mule ducks were successively raised on classical grass free ranges (n=2) or with trees (n=2) between 4 and 12 weeks. Half of the ranges (one of each type) have been divided in two parts to allow rotation at 8 weeks. The instantaneous stocking density of ducks under rotation was twice (3 m 2 per duck instead of 6). The presence of trees can favour growth and live body weight at 12 weeks, being improved two fold over four. By contrast rotation can lead to lower growth performances, but these deleterious effects disappear after two weeks force feeding and thus, liver and breast muscle production are finally not affected. With rotation, ducks appear often more dirty and with less feathering. Presence of trees can enhance the dirtiness of ducks, but they improve the quality of feathering. During sunny days and hot temperatures ducks appreciate to stay in the shadow under the trees. However it does not improve their distribution in the range as far they keep close to the drinkers. Tree growth also seems to be influenced with their distribution in the range. When harvesting grass, the longer time without duck on half of the range in case of rotation can allow bringing off a larger amount of biomass. The soil analysis shows an increasing of organic matter due to leaves in presence of trees. The presence of trees seems comfortable for birds, it improve the visual aspect of the free ranges, and subsequently will produce valuable biomass.

To simulate the consequences of management in dairy herds, the use of individual-based herd models is very useful and has become common. Reproduction is a key driver of milk production and herd dynamics, whose influence has been magnified by the decrease in reproductive performance over the last decades. Moreover, feeding management influences milk yield (MY) and body reserves, which in turn influence reproductive performance. Therefore, our objective was to build an up-to-date animal reproduction model sensitive to both MY and body condition score (BCS). A dynamic and stochastic individual reproduction model was built mainly from data of a single recent long-term experiment. This model covers the whole reproductive process and is composed of a succession of discrete stochastic events, mainly calving, ovulations, conception and embryonic loss. Each reproductive step is sensitive to MY or BCS levels or changes. The model takes into account recent evolutions of reproductive performance, particularly concerning calving-to-first ovulation interval, cyclicity (normal cycle length, prevalence of prolonged luteal phase), oestrus expression and pregnancy (conception, early and late embryonic loss). A sensitivity analysis of the model to MY and BCS at calving was performed. The simulated performance was compared with observed data from the database used to build the model and from the bibliography to validate the model. Despite comprising a whole series of reproductive steps, the model made it possible to simulate realistic global reproduction outputs. It was able to well simulate the overall reproductive performance observed in farms in terms of both success rate (recalving rate) and reproduction delays (calving interval). This model has the purpose to be integrated in herd simulation models to usefully test the impact of management strategies on herd reproductive performance, and thus on calving patterns and culling rates.

The optimal rates of incorporation of industrial rapeseed meal (RSM) at 7% in starting up and 14% in growth and finish period in the diet of ducks were assessed in a previous experiment in 2008. Considering of raw materials prices and in order to improve traceability of the latter, it could be relevant to use rapeseed expeller cakes produced in farm or in a semi industrial unit. The objective of this experiment was to identify the incidence of the incorporation of these rapeseed meals or cakes with various fat contents on the zootechnical performances of mule ducks intended for the force-feeding during the phase of breeding. Four treatments were tested: two expeller rapeseed cakes with different fat contents (fat contents in % of dry product) (17,7 and 23,5), a semi-industrial expeller rapeseed cake (11) and an industrial RSM (2,8) and were compared with a feed without RSM. Incorporation rates of rapeseed cake or meal amounted to 7% of the starting diet and to 14% of the growing diet. Each treatment was 6 times repeated with each time 20 ducks. The zootechnical performances of breeding and force-feeding were measured and completed by anatomical dissections. Use of expeller rapeseed cake penalizes the growth of animals in starting up. The effect was noted up to the age of 8 weeks but no later. An increase of the thyroid gland weight was measured but without any repercussion on physical characteristics. The use of the various rapeseed cakes did not alter any performance of force-feeding., Lors d’essais précédents nous avons déterminé les niveaux d’incorporation optimaux du tourteau de colza (TC) industriel dans les aliments destinés au canard prêt à gaver ; ils s’élèvent à 7 % en démarrage et à 14 % en période de croissance et finition respectivement (Bernadet et al, 2008). Face à l’augmentation des prix des matières premières et dans un souci de traçabilité et de valorisation des ressources en circuit court, il est intéressant d’utiliser des tourteaux dits « gras » issus de fabrication artisanale ou semi industrielle. L’objectif de cet essai est d’identifier l’incidence de l’incorporation de différents tourteaux de colza dont des tourteaux gras d’origine fermière ou semi industrielle sur les performances zootechniques des canards mulards destinés au gavage durant la phase d’élevage. Quatre traitements ont été testés : deux TC « gras » de teneurs en matière grasse (MG, en % sur produit sec) différentes (17,7 et 23,5), un TC semi industriel (11) et un TC industriel (2,8) et comparés à un aliment dépourvu de TC. Les taux d’incorporation de TC appliqués s’élevaient à 7 % en démarrage, 14 % en croissance. Chaque traitement a été répété 6 fois à raison de 20 canards par répétition. Les performances zootechniques d’élevage et de gavage ont été mesurées et complétées par des dissections anatomiques. Les résultats montrent que l’utilisation de TC « gras » pénalise la croissance des animaux en démarrage. L’effet est visible jusqu’à l’âge de 8 semaines puis est moindre à 12 semaines. Une forte augmentation du poids des glandes thyroïdes est notée, toutefois l’utilisation des différents TC n’a pas altéré les performances de gavage.

The growth of Bacillus cereus group bacteria often limits the shelf-life of pasteurised liquid egg products and is also a putative toxin producer. This study was performed to better understand the route of contamination by B. cereus in egg products by studying the factors affecting eggshell contamination on-farm. 2. Eggs were collected in warm and cold seasons in 50 conventional laying farms in Western France. Egg surfaces were analysed for the presence of B. cereus group bacteria, environmental measurements were recorded and production practices were identified through a questionnaire filled out by the farmers. 3. A total of 44% of the farms were contaminated by mesophilic and 10% by psychrotrophic B. cereus group bacteria. No significant effect of the season was observed, whatever the thermal type. Several procedures were associated with reduced eggshell contamination by mesophilic bacteria, including the limitation of dust formation from manure and feeding and efficient disinfection of the silo, houses and the sanitary wall between houses. 4. The research highlights the need to promote prevention strategies, from farm to fork, for the control of eggshell and putative subsequent egg product contamination by B. cereus group bacteria.

National audience

National audience

Colloque organisé avec le support de l'ADEME Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie; absent

Modelling is a relevant tool to study both environmental and economical performances of livestock systems. The aim of this paper is to present MOLDAVI, a model of broiler farming systems management under animal performances, environmental and economical issues. The system is a combination of four sub-models representing the animals, the poultry house, the manure and the outdoor run for free-range systems. Animal performances (growth, feed intake, mortality) are simulated in relation with birds’ characteristics (growth rate), feeding (nutrient composition) and rearing environment (temperature, animal density). Concerning environmental issues, the model predicts NH3, N2O and CH4 emissions from manure and outdoor droppings as well as abiotic CO2 emissions from fossil fuel use (e.g. propane for heating). Manure characteristics are estimated using a mass balance approach between animal excretion and gaseous losses. Energy and water use from the system are also estimated. Economical performances are calculated from bio-technical results (animal performances, energy and water use) simulated by the model and economical references (€ per kg of live weight produced, price of feed) given as model inputs. In order to improve broiler farming systems performances, MOLDAVI has been developped to be sensitive to a large panel of farming practices including flock management (animal density, feeding strategies…), housing characteristics (type of ventilation, outdoor access…) and manure management (manure type…). Simulations could help understanding complexity in broiler farming systems and stress synergical or compensation effects. As an example, the decrease of feed nitrogen content could lead to a decrease in nitrogen excretion and gaseous losses, but it could aleviate growth performances and therefore economical profit. Moreover, to take into account indirect environmental impacts associated to feed production, MOLDAVI outputs could be used in combination with Life Cycle Assessment.

There is evidence that the E3 ubiquitin ligases muscle ring finger-1 (MuRF1) and atrogin-1, which mediate the ubiquitination of certain proteins and thereby their proteolysis, are regulated by cyclical nutritional treatments varying in lysine content. In order to explore further the regulatory mechanisms involved in metabolic adaptation to dietary changes, we investigated the effects of daily variations in energy [2800 (E-) followed by 3200 kcal/kg (E+)], protein [230 (P+) followed by 150g/kg (P-)] or both [E-P+ followed by E+P-] on muscle protein metabolism in 2-week-old male broiler chickens. Growth performance was similar for all treatments. Expression of atrogin-1 and MuRF1 was changed by alternation of diets varying in protein (higher expression with P- vs. P+) and energy content (higher expression with E- vs. E+). The expression of atrogin-1 was regulated with mixed diets (increase in E+P- vs. E-P+) but not that of MuRF1. Such regulation may involve the mammalian target of rapamycin (mTOR), which was more phosphorylated with P+ than with P-. Eukaryotic initiation factor 4E binding protein, p70S6 kinase and ribosomal protein S6, which are mTOR targets known to control protein synthesis, were highly activated by increased protein content (P+ vs. P-). The mechanisms coordinating the protein synthesis/proteolysis balance remain to be characterized.

Background Slow-growing lines are widely used in France for the production of high quality free-range chickens. While such production is mainly dedicated to the whole carcass market, new prospects are opening up for the development of cuts and processed products. Whether the body composition and meat quality of slow-growing birds can be improved by selection has thus become an important issue. The genetic parameters of growth, body composition and breast meat quality traits were evaluated in relation to behaviour at slaughter in a large pedigree population including 1022 male and female slow-growing birds. Results The heritability coefficients (h2) of body weight and body composition traits varied from 0.3 to 0.5. Abdominal fat percentage was genetically positively correlated with body weight but negatively correlated with breast muscle yield. The characteristics of the breast meat (i.e., post-mortem fall in pH, colour, drip loss, shear-force and lipid content) were all heritable, with h2 estimates ranging from 0.18 to 0.48. The rate and extent of the fall in pH were under different genetic control. Strong negative genetic correlations were found between the ultimate pH and the lightness, yellowness and drip loss of the meat. Wing flapping on the shackle line was significantly heritable and exhibited marked genetic correlations with the pH at 15 min post-slaughter and the redness of the meat. The genetic relationships between meat quality traits, body weight and body composition appeared slightly different between males and females. Conclusion This study suggested that there are a number of important criteria for selection on carcass and breast meat quality in slow-growing birds. Selection for reduced abdominal fatness and increased breast muscle yield should be effective as both traits were found to be highly heritable and favourably correlated. Substantial improvement in meat quality could be achieved by selection on ultimate pH which was highly heritable and strongly correlated with the colour and water-holding capacity of the meat. Moreover, this study revealed for the first time that the behaviour at slaughter is partly genetically determined in the chicken.

Chantier qualité GA; Because of the increasing demand for rawcuts and processed products, there is a trend to producingvery heavy broilers. Breeds that are used for such kinds ofproduction have been intensively selected for growth rateand breast meat yield, and birds are reared for a longerperiod than standard broilers. This study was to evaluatethe effects of increasing slaughter age on technical andeconomic factors, including production effi ciency andenvironmental costs, bird welfare, and breast meat qualityin a modern heavy broiler line. Five groups of 300 maleRoss 708 chickens were reared until slaughter ages of 35,42, 49, 56, or 63 d. Increasing age at slaughter from 35to 63 d resulted in a 7.4-fold increase (P < 0.01) in mortalityrate (5.21 vs. 0.70%). It also increased (P < 0.001)the slaughter weight and ADFI of birds 2.5- and 1.4-fold,respectively, without affecting their G:F. Under our experimentalconditions, economic profi t evaluated through thenet gain reached a maximum at 42 d. The moisture andammonium content of litter increased (P < 0.05 and P

This study presents an assessment of gaseous emissions from an organic broiler production system composed of a broiler house and an outdoor run located on an INRA experimental farm. In the house, concentrations of NH3, N2O, CH4, CO2 and H2O were monitored during 56 days over 3 discontinuous periods. To assess gaseous emissions, both indoor and outdoor gas concentrations were monitored using a photo-acoustic infrared analyser. Air flow rates were estimated using SF6 tracer gas. Mass balances were also performed with zootechnical data to validate the measurements and interpolate data between measurement periods. Outdoor emissions of N2O and CH4 were measured using manual static chambers placed on the outdoor run. In the house, emissions were 0.13 g NH3 day-1 broiler-1, 46 mg N2O day-1 broiler-1 and 13 mg CH4 day-1 broiler-1. Indoor NH3 emissions were lower than for broilers raised in confinement, which can be explained because of the access to the outdoor run. Moreover, results showed that indoor gaseous N losses were 30 40% of total N excretion, which is consistent with the French inventory methodology. On the outdoor run, emissions of N2O and CH4 were low and close to background fluxes (< 40 ng s-1 m-2). Emission peaks were occasionally measured, especially in chambers close to the house where the density of droppings was higher. Finally, results showed that with good assessment of dropping distribution on the outdoor run, emissions of CH4 and N2O could be extrapolated over the whole rearing period at the outdoor run scale., Cette étude propose une estimation des émissions gazeuses à partir de mesures réalisées dans un élevage biologique sur le domaine INRA du Magneraud (17). Les émissions de NH3, N2O, CH4, CO2, et H2O du bâtiment ont été mesurées pendant 56 jours réparties sur 3 périodes de mesure. Pour ce faire les débits d'air ont été estimés au moyen d'un gaz traceur (SF6) et les concentrations ambiantes intérieures et extérieures en gaz mesurées à l'aide d'un analyseur de gaz infrarouge photo-acoustique. Des bilans de masse calculés à partir de données d'élevage ont également été réalisés pour valider les émissions mesurées et les interpolations sur toute la période d'élevage. Les émissions de N2O et de CH4 sur le parcours ont été mesurées au moyen de chambres statiques disposées sur le parcours. En bâtiment, les émissions gazeuses s'élevaient à 0,13 g NH3 jour-1 animal-1, 46 mg N2O jour-1 animal-1 et 13 mg CH4 jour-1 animal-1. Les émissions de NH3 en bâtiment sont plus faibles que pour des poulets élevés en claustration. Ceci peut s'expliquer par une excrétion azotée plus faible en bâtiment en raison de l'accès au parcours. Le bilan de masse sur l'azote a permis d'estimer les pertes totales azotées gazeuses entre 30 et 40% de l'excrété total, ce qui est en accord avec les données du CORPEN. Sur parcours, les émissions de N2O et de CH4 sont très faibles et proches des conditions de fond mesurées à l'extérieur du parcours (< 40 ng s-1 m-2). Toutefois, des pics d'émissions ont été observés aux abords du bâtiment, zone occupée préférentiellement par les animaux et avec une concentration élevée des déjections. Les résultats montrent qu'en estimant la répartition des déjections sur l'ensemble du parcours, les émissions totales à l'échelle du parcours et sur toute la période d'élevage pourront être estimées.

National audience; Une analyse des achats de viandes de volailles par les ménages est menée en utilisant deux sources de données : le panel « produits frais » de Kantar Worldpanel (KWp) et l’enquête « Budget de famille » (Bdf) de l’INSEE, avec pour objectif de confronter les résultats obtenus. Sept produits sont étudiés : les viandes fraîches de poulet, de dinde, de canard et de pintade, les autres volailles fraîches, les viandes surgelées et le jambon de volailles. Pour chacune des sources, la répartition en pourcentage des quantités achetées et des sommes dépensées ainsi que les prix moyens d’achat sont analysés selon quatre variables sociodémographiques caractérisant les ménages : l’âge du responsable des achats dans le ménage, le niveau de revenu, la région et la taille de la commune. L’ensemble des six produits représente en moyenne 2,6% des dépenses alimentaires (boissons comprises, hors tabac). Le prix moyen d’achat des viandes de volailles pour les ménages français s’établit à 6,3 €/kg selon KWp et à 7,6 €/kg pour Bdf (21% d’écart). L’âge, le revenu et la région d’habitation sont les variables expliquant l’essentiel de la variation des dépenses et des quantités achetées, avec des effets différenciés selon les produits considérés. Les ménages de moins de 35 ans et ceux de plus de 65 ans ont une dépense totale en viandes de volailles significativement inférieure à la moyenne de la population. Les structures des dépenses des ménages selon les classes d’âge et de revenu sont proches pour les deux sources de données. Malgré les objectifs différents assignés à ces bases, cette étude montre l’intérêt de poursuivre des travaux d’analyse croisée.

MOLDAVI est un modèle dynamique au pas de temps horaire permettant de simuler les flux d'eau, de C, N, P, K, Cu et Zn ainsi que les flux d'énergie d'ateliers de production de volailles de chair. Le modèle est multi-espèce et permet de simuler différents modes de production avec ou sans accès à un parcours. Dans MOLDAVI la croissance des animaux est simulée par un modèle " animal type " basé sur une courbe de Gompertz ajustée en fonction de l'espèce et de la souche choisie. Les productions de chaleur, d'eau et de CO2 par les animaux et les effluents sont ensuite calculées. L'alimentation des animaux est également simulée en tenant compte de la composition des aliments et de nombreuses sorties sont disponibles (ingestion, rétention, excrétion). La modélisation des bâtiments prend en compte la régulation de l'ambiance, les effluents produits, aussi bien sur les plans qualitatifs (composition) que quantitatifs (masse, volume). Le calcul des émissions de NH3, N2O, et CH4 des effluents repose sur l'utilisation de facteurs d'émissions issus de la littérature et de dires d'experts modulés en fonction des pratiques d'élevage retenues pour la simulation ce qui permet de tester des combinaisons de pratiques. Les consommations d'eau et d'énergie (gaz, fuel, électricité) sont également prédites par le modèle. Enfin, afin d'illustrer les potentialités de MOLDAVI pour l'évaluation de systèmes avicoles, cet article présente trois applications de MOLDAVI : 1) l'effet de l'alimentation sur les performances zootechniques (croissance et ingestion) ; 2) l'effet du climat extérieur sur les conditions d'ambiance dans le bâtiment ; 3) l'effet de pratiques sur les caractéristiques de l'effluent et sur les émissions gazeuses.

Un projet multipartenarial de plus de 3 ans a été conduit sur les «diagnostics et solutions pour limiter les transferts de phosphore agricole vers le milieu aquatique ». Des bilans agronomiques de phosphore ont été calculés au niveau départemental, puis cantonal en Bretagne où les sols continuent de s’enrichir en phosphore. A l’échelle des exploitations d’élevage, deux principaux leviers de réduction des excédents sont pertinents : maîtrise de la fertilisation minérale et amélioration de l’alimentation (en diminuant lephosphore dans la complémentation minérale et en utilisant des phytases). A l’échelle de la parcelle, les données de dispositifs expérimentaux ont montré que (i) les transferts de phosphore par ruissellement et drainage sont augmentés dans les sols enrichis en phosphore et/ou les situations de fertilisation organique, (ii) dans les parcelles drainées, la suppression du labour aggrave les pertes dephosphore par le drainage en préservant les voies de circulation préférentielle de l’eau (galeries de lombrics par exemple). Enfin, la comparaison de deux bassins versants a permis notamment de souligner l’importance de la protection des berges dans la réduction des émissions de phosphore. A ces différents niveaux, des solutions ont été proposées pour réduire les « sources » de phosphore et les « transferts » diffus associés., A joint project was conducted for over three years on the diagnostics and solutions for limiting the transfer of agricultural phosphorous to water bodies. Agronomic phosphorous balances were calculated at the departemental level, and in Brittany where soils keep accumulating phosphorous, at the canton level too. At the livestock farm level, two main means of reducing excess phosphorous were demonstrated as being relevant: reducing mineral fertilization and improving feeding (particularly by decreasing the amount of phosphorous in mineral complements and providing phytases). At the plot level, data from field stations showed that (i) the transfer of phosphorous by runoff and drainage increased in soils enriched in phosphorous and/or when organic fertilization was applied, (ii) in drained plots, more phosphorous was lost when tillage was suppressed because of the preservation of preferential drainage channels such as worm burrows. Finally, the comparison between two watersheds highlighted the importance of protecting riverbanks for reducing the loss of phosphorous. Solutions were proposed at each level for reducing the sources of phosphorous and associated diffuse transfers.

La production avicole est critiquée pour son impact négatif sur l'environnement, dû aux fortes concentrations d'élevages dans certaines régions très ciblées comme la Bretagne. Il est donc important de trouver les moyens de diminuer les quantités de rejets excrétés par les poulets par l'amélioration des pratiques d'élevage, mais aussi par la voie génétique. Dans ce but, les paramètres génétiques de caractères liés aux rejets et aux performances ont été estimés chez 2 lignées de poulets sélectionnés de façon divergente sur le critère d'EMAn (Energie métabolisable apparente corrigée pour un bilan azoté nul). Au total, 630 poulets ont été élevés pendant 23 jours, et des mesures d'indice de consommation (IC), d'EMAn, de poids total de fientes sèches brut (PFS) ou rapporté à la consommation alimentaire (PFS:CA), de teneur en humidité des fientes (HUM), de quantité d'azote et de phosphore excrétés rapportée à la consommation alimentaire (NE:CA, PE:CA) ainsi que le ratio de l'azote excrété sur le phosphore excrété (NE:PE) ont été réalisées. Les héritabilités estimées sont toutes modérées à fortes, de 0.19 pour NE:PE, 0.24 à 0.26 pour HUM, NE:CA et PE:CA, 0.31 pour PFS:CA et 0.46 pour PFS. Les corrélations génétiques entre les caractères liés à l'excrétion et EMAn, PFS:CA ou IC sont très proches (avec des variations comprises entre 0.03 et 0.11), excepté pour HUM (-0.51 avec IC, 0.11 avec EMAn, -0.17 avec PFS:CA), NE:PE (0.73 avec IC, -0.45 avec EMAn, 0.45 avec PFS:CA), et PE:CA (0.24 avec IC et -0.49 avec EMAn, 0.51 avec PFS:CA). Ces résultats montrent que sélectionner sur IC, EMAn ou PFS:CA pourrait améliorer les quantités et la qualité des fientes excrétées par les poulets. De plus, pour EMAn et PFS:CA, cela n'affecterait pas les performances de croissance. Sélectionner sur EMAn ou PFS:CA apporterait une réponse attendue à la sélection sur les critères d'excrétion de 30à 156% plus élevée qu'une sélection sur IC.

When exposed to a new feed, farm birds are commonly reluctant to eat this feed. This phenomenon, called feed neophobia, could be reduced by exposing young animals to a variety of novel feeds. We investigated whether previous experience with a variety of feed colours could reduce food neophobia in turkeys. We hypothesised that both greater variety in visual experience and frequency of changes would increase the acceptance of novel feeds. To test this hypothesis, hatchling turkeys were exposed to a 28-day feeding regime differing in feed colours and frequency of feeding transitions. There were 3 experimental groups: one group was exposed to only one colour of feed (C0 group); the second group was exposed to green and red feeds on alternate weeks (low change rate: LC group) and the third group was exposed to green and red feeds changed randomly each day (high change rate: HC). As the contrast between the novel colour and the familiar feed could also influence bird responses, two subgroups were constituted within each experimental group: one receiving green feed and the other red feed before the novel feed test (i.e. C0 red, C0 green; LC red, LC green; HC red, HC green). From D29 to D31, all birds were exposed to blue, light-green or white novel feeds for 5 min each. Short-term feed intake (5 min) was measured the day before change-over and at each change-over on the three subsequent test-days. All groups were found to eat less of the novel feed than the familiar feed but this difference varied according to the 28-day feeding regime and the feed received immediately prior to testing, suggesting a colour contrast effect. The effect of visual experience with a variety of feed colours on neophobia was observed only when there was a marked contrast of colour with the feed received prior to testing which could be explained by an effect of memory on discrimination. When birds had been exposed to LC schedules, this visual experience resulted in the most significant decrease in neophobia. We conclude that changes in diet colour induce various levels of neophobia in turkeys which depend on the visual contrast between the new diet and that of the previous day, and the alternation rate of the visual experience. These results suggest that in production systems, the use of early visual experience with a variety of feed colours could reduce neophobia problems during change-over.

Turkeys may reduce their feed intake because of neophobia toward a new diet; however, their feeding behavior is not well known. The aim of this study was therefore to investigate the effects of diet color on behavior and feed intake in turkeys. For 2 wk, 2 groups of 1-day-old turkey chicks were fed diets varying in color but of the same composition: light-colored crumbles (LC group) or dark-colored crumbles (DC group). Both groups (total n = 144) were then fed a novel diet of green crumbles for the next 2 wk. On d 30, the original groups were each divided into 3 groups and received light, dark, or green pellets. We postulated that neophobia on d 30 would be reduced for chicks fed 1) green pellets compared with diets of other colors because of the effect of recent experience, and 2) a diet of a color that was previously encountered over the first 2 wk of life. Behavior and feed intake were measured on the days before and during each feed transition at 5 min after the changeover feed to observe the short-term reaction. On the first transition day, birds in the LC group decreased their feed intake significantly at 5 min, unlike birds in the DC group, which increased their feed intake. Exploratory behavior increased in both groups when they received green crumbles on the transition day, indicating a response to the color. The changeover to pellets induced a reduction in feed intake in all groups at 5 min, but, in line with our first hypothesis, behavioral changes were less pronounced in birds receiving green pellets. However, turkeys in the DC group did not eat more dark-colored pellets than those in the other groups, and turkeys in the LC group did not eat more light-colored pellets. In the present experiment, we conclude that previous visual experience did not reduce subsequent feed neophobia but that color continuity facilitated a diet change from one feed form to another.

absent

Ammonia (NH3) and greenhouse gases (GHGs) emissions are two major concerns of agricultural pollution because ammonia contributes to water and soil pollution (eutrophication and acidification) and GHGs are responsible for global warming and climate change. Poultry production is known, as other animal productions, to produce NH3 and GHGs and best management practices and optimal rearing conditions have to be identified in order to reduce the gaseous emissions. Understanding the determinism of gaseous emissions is the first step toward the conception of innovative systems or practices. This paper presents a review of NH3 and GHGs emission factors (EFs) from several studies with a focus on the influence of practices and rearing conditions on gaseous emissions. The analysis of the EFs shows that manure management (e.g. removal frequency or chemical treatment) is the main way to mitigate NH3 and GHGs emissions. Rearing conditions (mainly temperature) and flock management practices (e.g. dietary practices or flock density) also appear to be efficient ways to mitigate the emissions of NH3 and GHGs in poultry housings.

Poultry receive different diets during their rearing but these changes can result in a major reduction in feed intake and subsequently in growth. This problem is widespread in turkeys, especially with feed changes from crumbs to pellets. This experiment aimed to analyse behaviour during this change-over and identify the respective cues involved. Moreover, because pellet colour and hardness have been shown to influence feeding behaviour, differences in these cues were used to investigate their impact on behaviour during the change-over. Ninety-six caged turkeys were fed with crumbs until 28 days of age. They were divided into five groups: a control group that received crumbs throughout the experiment and four experimental groups each receiving one of four pellet types contrasting in colour and hardness. Feeds were distributed at the beginning of the light period and feed intake was measured every 20 min for 2 h on three different days: before feed transition (D − 1), during change-over from crumbs to pellets (D0) and 24 h after transition (D + 1). Animals were filmed two minutes each day at the beginning of the light period. Feed intake significantly decreased within the first 20 min of change-over (D0) in experimental birds and was lower than for controls. This drop disappeared after 24 h. Feed ingestion behaviours (open-beak pecking and swallowing) were lower on D0 than on D − 1 and D + 1, whereas exploration of the feed was higher. The delay between accessing the feed for the first time and the first peck was two times higher on D0 than D − 1 indicating that visual cues induced neophobia in touching feed. Birds reduced swallowing behaviour and dropped feed more often on D0 than on D − 1 supporting the idea that touch appears to reduce ingestion behaviour. However, pellets with different hardness and colour induced similar behavioural changes. The birds that used a closed beak on their first contact with the pellets had a lower feed intake during the first 20 min and a longer delay before swallowing than those that pecked with their beak open. This study demonstrates significant short-term reactions during feed transition related to distal and proximal cues of the food particles. It also highlights different feeding behaviours according to birds, and demonstrates individual sensitivity to feed change.

In several mammalian species, prenatal exposure to odours can elicit later positive consummatory behaviour in response to substrates bearing that odorant. In birds, the sense of smell has been considerably underestimated, and very little is known about the effects of early sensory experience on the regulation of feeding behaviour. We tested the hypothesis that the feeding behaviour of the domestic chicken could be regulated by olfactory learning during the embryonic life. To that end, chicken embryos were exposed to an olfactory stimulus (blend of essential oil of orange and nature identical vanillin) from embryonic day (ED) 12 to ED20, and chicks were tested between 4 and 9 d of age. In short-term choice tests, at day 4 and 5, chickens previously exposed to a low concentration (LC) of the olfactory stimulus spent a higher proportion of time eating a familiar or an unfamiliar food bearing the olfactory stimulus compared to non-exposed control chickens. Conversely, chickens previously exposed to a high concentration (HC) of the olfactory stimulus were found to avoid all foods bearing the olfactory stimulus. On a 24- h time scale at day 7-8, LC and HC birds, but not controls, ingest significantly less familiar food containing the olfactory stimulus. This result indicated a long-term effect of the early olfactory experience on feeding preferences. We demonstrated that chickens can utilize information from their pre-hatch chemosensory environment to guide their later feeding behaviour. A pre-hatch effect of the intensity of odour signals in the regulation of feeding behaviour is reported here for the first time.

Les programmes nutritionnels reposent le plus souvent sur la base de pas de temps d’une journée minimum alors que des phénomènes associés à l’ingestion des aliments induisent des réponses selon des pas de temps beaucoup plus courts. L’ingestion est régulée à long terme au niveau central depuis des boucles de rétroaction des tissus périphériques, afin d’assurer l’équilibre énergétique, et ceci de concert avec la recherche de l’homéostasie protéique et de l’homéothermie. La régulation de l’ingestion à court terme est liée à la nécessité de limiter l’encombrement de l’aliment ingéré, et d’assurer des apports énergétiques et de nutriments réguliers. Chez les volailles, elle est vraisemblablement effective selon un pas de temps inférieur à une heure. Elle fait intervenir des signaux provenant du tractus gastro-intestinal et agissant au niveau central. Les signaux sensoriels conditionnent la réponse à très court terme (< minute). Parmi eux, les capacités visuelles et tactiles sont particulièrement utilisées par les volailles pour apprécier leur aliment. Le comportement alimentaire dépend de ces différentes perceptions qui interagissent entre elles et dépendent aussi de l’expérience de l’animal. Les volailles sont capables de différents types d’apprentissage, par association de sensorialités entre elles ou avec les effets post-ingestifs de l’aliment. Ces informations sont stockées dans la mémoire à long terme et sont réutilisées par l’animal, qui est alors capable d’anticiper les effets d’un aliment qu’il apprend à identifier. Ces apprentissages, permettant à l’animal une meilleure adaptation à son environnement en améliorant sa capacité de choix, interfèrent alors avec les mécanismes de régulation de la prise alimentaire. La prise en compte des préférences alimentaires et des capacités d’apprentissage des volailles, constitue un challenge ambitieux pour les nutritionnistes., Nutritional programs are usually based on a daily schedule, whereas different phenomena related to feed intake come into play on shorter timescales. Feed intake is regulated in the long-term at the central level through feedback from peripheral tissues, enabling energy balance, and also protein homeostasis and homoeothermia. The short-term regulation of feed intake is linked to the necessity to limit the quantity of feed and to provide regular supplies of energy and nutrients. In poultry, it is probably effective in less than one hour and involves signals from the gastro-intestinal tract acting on the central nervous system. Sensorial cues induce very rapid responses (< min). These include visual and tactile abilities, which are particularly important in poultry to appreciate feed. Feeding behaviour depends on the interaction of these different perceptions and also on the animal's experience. Poultry can learn in different ways, by associating different physical cues and/or post-intake feed effects. This information is stored in the long-term memory and reused by animals, enabling them to anticipate feed effects which they have learned to identify. This learning allows poultry to better adapt to their environment by improving their ability to choose, thus influencing feed intake regulation. Taking account of poultry feeding preferences and learning abilities is an ambitious challenge for nutritionists.

National audience

Aujourd’hui la durabilité des productions animales est réinterrogée, sur ses piliers économique, social et environnemental. En effet, les questions de production et de sécurité alimentaire sont de nouveau dans l’agenda international, et on se demande comment fournir des protéines animales, en quantité, en qualité et à des prix accessibles, à l’ensemble de la population dans un contexte de plus en plus contraint.

Les polluants organiques persistants dans les oeufs. 8. Journées de la Recherche Avicole

absent

Chickens prefer high- to low-energy feed in the long-term when they have previously experienced both of them for several days. However, high-energy pellets can also be softer than those with low energy. The present study aimed to understand whether this preference for high-energy feed was influenced by pellet hardness. Male broiler chickens received either a complete diet (2980 kcal/kg ME) or, alternately a low (L) energy diet (2800 kcal/kg ME) on day I and a high (H) energy diet (3160 kcal/kg ME) the following day of the cycle. Feeds also differed in the hardness of the pellets: firm (F) or soft (S). Five treatments were compared from D10 to D25: (1) C: complete diet (medium hardness), and four treatments with a sequential feeding schedule (S), (2) S(FF): LF followed by HF, (3) S(FS): LF followed by HS, (4) S(SF): LS followed by HF and (5) S(SS): LS followed by HS. Total feed intake was measured during the whole sequential feeding period and consumption kinetics were measured for the 1st, 4th and 8th cycles. Short-term preferences were then evaluated with a short choice test in chickens either (1) fed with the same feeds as during the SF period or (2) fed pellets with the reverse hardness to that of the SF period: S instead of F, and F instead of S. All the chickens under-consumed the low-energy diet during the first 15 min of the fourth and eighth cycles, but feed intake was similar between treatments over a 24-h period. During the choice test, all groups given the same feed as during sequential feeding (SF) preferred the high-energy diet whatever the hardness of the pellets tested. Moreover, preference for the high-energy diet increased when associated with hard pellets. These preferences remained when chickens were given pellets with the opposite hardness to that of the sequential feeding period. These results suggest that in the short-term, experienced chickens were able to discern energy content in feeds differing in hardness and preferred high-energy feed. During the sequential feeding period and choice test, the preference for the high-energy feed was enhanced when high energy was associated with hard pellets. This preference was not related to a higher daily intake which clearly suggests short- and long-term feed choices are regulated differently. (C) 2009 Elsevier B.V. All rights reserved.

Différentes espèces et génotypes d’oie et de canards domestiques sont élevés en France à des fins de production de foie gras et/ou de viande. La production d’oie est marginale et les espèces les plus concernées sont respectivement le canard de barbarie (canard à rôtir) et le canard mulard mâle (production de foie gras et de viande). Les conditions d’élevage des palmipèdes ont beaucoup évolué et une grande diversité de systèmes de production coexiste. Les soucis de « bien-être » associés à l’élevage des canards sont, pour l’essentiel, liés aux conditions d’élevage (claustration, cage, densité, sol, accès à l’eau) et au recours à l’épointage et au dégriffage pour prévenir les blessures et les conséquences du picage. La production de foie gras focalise toutefois la majorité des critiques. Pourtant, les données de la littérature et les résultats des travaux conduits, avec des approches expérimentales variées, ne valident pas les arguments permettant d’affirmer que cette pratique nuit gravement au bien-être des palmipèdes, au sens où elle serait source de pathologies, lésions, stress et de douleur. L’élevage en cage individuelle empêche les canards d’adopter certaines postures et d’exprimer certains comportements considérés comme des priorités comportementales, mais l’hébergement collectif idéal reste à mettre au point. Dans ce but, des investigations complémentaires sont entreprises et devraient contribuer à l’amélioration de l’état de bien-être des palmipèdes., In France, different species and genotypes of waterfowl are reared for the production of foie gras and/or meat. Goose farming is very limited at present and the species reared are Muscovy ducks for meat and male mule ducks (Muscovy and Pekin duck hybrids) for foie gras and meat. Welfare issues in ducks relate mainly to varied rearing conditions (confinement, cage, density, floor, access to water), and the practice of beak and nail trimming to prevent pecking and cannibalism. At present however, it is foie gras production that raises the most controversy, despite the lack of scientific evidence to validate criticisms that force-feeding is detrimental to birds, causing pathology, stress and pain. Rearing in individual cages prevents ducks expressing certain behaviours considered as behavioural priorities. Conditions for multiple cage rearing are still to be defined. With this aim, a number of research programmes are in progress and should contribute to improving the overall conditions of foie gras production.

National audience; Les Retardateurs de Flamme Bromés (RFB) sont des substances chimiques ignifuges incorporées notamment dans les matériaux isolants de construction. Ces produits lipophiles sont susceptibles de s’accumuler dans les tissus animaux et d’être ingérés par les consommateurs. Bien que leur concentration dans les denrées alimentaires ne soit pas règlementée à ce jour, ces polluants organiques persistants sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. L’un des objectifs de l’étude Braviporc est de quantifier certains RFB dans les produits avicoles et porcins et d’en identifier les sources potentielles dans l’environnement d’élevage. Une étude épidémiologique a donc été menée en 2014 dans 60 élevages français de pondeuses (29 en cage, 16 en plein-air, 8 en production biologique et 7 en volière) pour déterminer la concentration dans les oeufs de deux familles de RFB (l’hexabromocyclododécane, HBCD et les polybromodiphényles éthers, PBDE). Pour chaque troupeau, âgé de plus de 50 semaines, douze oeufs ont été prélevés et poolés en omelette. Les concentrations de 8 congénères de PBDE et 3 stéréoisomères d’HBCD dans la matière grasse des oeufs ont été déterminées respectivement par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse haute résolution (GC-HRMS) et par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS). Au moins un PBDE a été détecté dans 17 des 60 échantillons analysés (28%) mais la concentration totale pour les 8 molécules ne dépasse pas 1 ng/g de matière grasse (MG). Au moins un des isomères d’HBCD a pu être quantifié dans 10 échantillons (17%), mais les concentrations demeurent généralement extrêmement faibles (

Besoins d’air minimum en poulets de chair effets théoriques sur l’ambiance et le chauffage. journée nationale des volailles de chair