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Over the last 2 decades, many African countries have undergone dietary and nutrition transitions fueled by globalization, rapid urbanization, and development. These changes have altered African food environments and, subsequently, dietary behaviors, including food acquisition and consumption. Dietary patterns associated with the nutrition transition have contributed to Africa's complex burden of malnutrition—obesity and other diet-related noncommunicable diseases (DR-NCDs)—along with persistent food insecurity and undernutrition. Available evidence links unhealthy or obesogenic food environments (including those that market and offer energy-dense, nutrient-poor foods and beverages) with suboptimal diets and associated adverse health outcomes. Elsewhere, governments have responded with policies to improve food environments. However, in Africa, the necessary research and policy action have received insufficient attention. Contextual evidence to motivate, enable, and create supportive food environments in Africa for better population health is urgently needed. In November 2020, the Measurement, Evaluation, Accountability, and Leadership Support for Noncommunicable Diseases Prevention Project (MEALS4NCDs) convened the first Africa Food Environment Research Network Meeting (FERN2020). This 3-d virtual meeting brought researchers from around the world to deliberate on future directions and research priorities related to improving food environments and nutrition across the African continent. The stakeholders shared experiences, best practices, challenges, and opportunities for improving the healthfulness of food environments and related policies in low- and middle-income countries. In this article, we summarize the proceedings and research priorities identified in the meeting to advance the food environment research agenda in Africa, and thus contribute to the promotion of healthier food environments to prevent DR-NCDs, and other forms of malnutrition.

Les systèmes alimentaires sont directement liés à la réalisation de l'ensemble des objectifs de développement durable (ODD). L'impératif – et le défi - pour les systèmes alimentaires n'est pas seulement de produire des aliments pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais aussi de préserver les ressources naturelles et la biodiversité et de contribuer à des moyens d'existence équitables à long terme pour toutes et tous. Cette méthodologie, employée dans l'évaluation des systèmes alimentaires, une initiative conjointe de l'Union européenne, de la FAO et du Cirad, a pour but de déterminer les grands enjeux et les solutions possibles dans plus de 50 pays afin d'activer la transformation durable et inclusive de ces systèmes.

Description du sujet. Depuis les années 1990 au Cameroun, l'agriculture biologique a de la peine à émerger au sein des politiques publiques. A travers ses opportunités et contraintes, l'agriculture biologique suscite une réflexion sur sa capacité à participer à une transformation technologique et institutionnelle en vue de contribuer à la sécurité alimentaire. Objectif. L'étude vise à caractériser et à analyser les relations entre les différents types d'agriculture biologique ainsi leur impact sur la sécurité alimentaire au Cameroun. Méthodes. Les données ont été collectées à travers une enquête qualitative réalisée dans les villes de Douala et de Yaoundé. Des entretiens semi-directifs conduits auprès de 17 experts et deux ateliers participatifs qui ont réunis 43 participants comprenant des scientifiques, le secteur privé, les politiques et des acteurs de la société civile ont été effectués. Les données obtenues ont été analysées à l'aide de deux grilles d'analyse qui ont été utilisées au Bénin mais qui ont été amendées dans ce travail. Résultats. Les résultats ont montré l'existence de trois types d'agriculture biologique à Douala et à Yaoundé : une agriculture biologique certifiée selon les normes internationales, une agriculture biologique entrepreneuriale (auto-certification) et une agriculture biologique "naturelle". Chacun de ses types a une influence variable sur chaque dimension de la sécurité alimentaire. Conclusion. L'agriculture biologique contribue à la transformation structurelle de l'économie camerounaise, c'est-à-dire en participant à des changements technologiques et intentionnels. Cette étude permet d'éclairer le rôle que joue l'agriculture biologique, sa trajectoire technologique et institutionnelle innovante ainsi que sa contribution à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Cameroun.

Ce profil des systèmes alimentaires au Sénégal a été élaboré dans le cadre de la collaboration entre le SECNSA, le CNDN, la Délégation de l'Union européenne, la FAO et le Cirad. Celle-ci s'inscrit dans le cadre de l'initiative "Activer la transformation durable et inclusive des systèmes alimentaires" portée par l'Union européenne, la FAO et le Cirad. Le processus de diagnostic, mené de janvier à juin 2021, a permis d'identifier les défis clés de durabilité des systèmes alimentaires (SA) au Sénégal dans quatre principaux domaines : (i) la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé ; (ii) la croissance économique inclusive ; (iii) le développement territorial et l'équité ; et (iv) l'environnement. Les résultats sont basés sur une analyse de données quantitatives, qualitatives, cartographiques et une consultation de divers acteurs des SA (publics, privés, société civile) sous forme d'ateliers et d'entretiens. Le processus de diagnostic a identifié quatre principaux systèmes alimentaires qui s'hybrident, à savoir : (i) le système alimentaire polarisé vers les centres urbains ; (ii) le système alimentaire traditionnel rural intégrant davantage de produits importés ; (iii) le système alimentaire des denrées importées ; (iv) le système alimentaire orienté vers la transformation industrielle et l'export. La déclinaison spatiale des quatre principaux SA a été analysée et articulée avec les six zones agro-écologiques et des cartes thématiques sur les principaux défis de durabilité. Cela a conduit à la définition de huit territoires qui se distinguent dans leurs vocations de productions agricoles, d'élevage, de pêche, ainsi que de transformation et de consommation alimentaire. Leurs principaux défis pour la durabilité des SA sont: (i) la pression sur le foncier et les ressources naturelles (sols, eau, forêts, ressources halieutiques) déjà fortement dégradées, alors que les impacts du changement climatique vont s'intensifier; (ii) le décalage entre les préférences alimentai

Food and nutritional security refers to the challenge of providing sustainable, healthy and accessible food to all people. It has four interconnected dimensions: availability, access, utilization and stability. Tackling this tremendous challenge means transforming our food systems and mobilizing key stakeholders and decision-makers to leverage intersectoral knowledge and scientific evidence. From 2014 to 2020, CIRAD and INRAE led an ambitious interdisciplinary flagship programme on the transitions for global food security called GloFoodS. Authored by principal investigators and contributors to research projects funded by GloFoodS, this book is representative of the programme's interdisciplinary research but does not claim to provide exhaustive coverage of topics and approaches of food security. It presents recent research findings from many disciplines, including the life, engineering and social sciences. The findings were drawn from different analysis scales as well as from the combination of local and global food security approaches. The various chapters explore issues such as food system governance, balance and discrepancies between agricultural supply and food needs, the role of innovations in providing high-quality foods and promoting resilient value chains, and the role of local resource management in achieving food security. This book will be of interest to a broad scientific audience of researchers, academics, food systems professionals and decision-makers, as well as readers interested in food and nutritional security issues.

Este estudio evalúa la contribución de la agroecología a la seguridad alimentaria y contra el cambio climático en la agricultura familiar en la cuenca Mariño (Perú). Utilizamos como marco analítico los tres principios de la Agricultura Climáticamente Inteligente (CSA). Realizamos encuestas y mediciones en campo, evaluando tres principios, 10 criterios y 12 indicadores. Encontramos que la aplicación de prácticas agroecológicas mejora la autosuficiencia alimentaria e ingresos familiares; asimismo, reduce los antagonismos o incrementa sinergias entre productividad y adaptación o mitigación. Ello sugiere que la agroecología puede ayudar a alcanzar simultáneamente los objetivos (a menudo conflictivos) de la CSA.

La rizipisciculture est, d'une part, un modèle agro-écologique durable et, d'autre part, une forme d'intégration agriculture – élevage efficiente. Sur une même superficie de rizière, la production de poissons s'ajoute à celle du riz, avec une augmentation du rendement rizicole de l'ordre de 10 à 20%. La culture riz – poisson contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la lutte contre la pauvreté car elle constitue une activité génératrice de revenus. Comme le riz est la base de l'alimentation à Madagascar, les rizipisciculteurs Malagasy sont avant tout des riziculteurs. Ils donnent plus d'importance à la riziculture qu'à la pisciculture. Le présent travail de recherche a comme objectif de déterminer la surface la plus efficiente des canaux-refuges nécessaires à la survie des carpes communes. Une expérimentation a été menée dans 6 parcelles élémentaires appartenant à un paysan à Tsiafahy-Antananarivo avec un dispositif en bloc avec 3 répétitions. L'expérience compare l'efficience du canal refuge - "modèle FAO" correspondant à 10% de la surface de la parcelle avec des trous refuges de 2 m de diamètre et 50 cm de profondeur occupant 2% de la surface cultivable. Les résultats ont montré que l'amélioration du rendement en riz a largement compensé les 10% de surface utilisée pour le canal refuge à poissons. Les rendements correspondant aux échantillons ont donné un rendement moyen de 1,47 ± 0,28 t/ha qui était cohérent avec la récolte globale de 1,44 t/ha (525 kg sur 3638 m²). Les deux traitements avec 10% de canaux refuges ou 2% de trous ont donné exactement les mêmes rendements, respectivement de 1,47 ± 0,32 t/ha et de 1,47 ± 0,27 t/ha. Cependant, la différence de surface cultivable, compte tenu de la surface perdue par le refuge dans les deux traitements (10 ou 2 %), a fourni un delta de 11 kg dans la production (c'est-à-dire 2 % de la production totale ; 256 kg sur 1752 m² pour la parcelle avec canal de refuge et 267100 kg sur 1886 m² pour la parcelle a

We study smallholder households livelihood profiles in central Kenya in an area characterized by the presence of many large commercial farms. We surveyed 375 smallholder households, compared them according to three categories (employed, contract farmers, households non-engaged with commercial farms), and constructed a livelihood index. The results show that contract farmers and households employed on farms are only a small fraction of all smallholders. Employed and non-employed households show little difference in overall livelihood profiles. Results suggest that employment on large commercial farms is mainly a coping strategy for younger households or in times of need. Contract farmers were found only in a specific location and had better access to irrigation water and higher livestock holdings. Comparison with earlier data shows the persistence of precarious livelihood levels and household strategies aiming at diversification of activities, with little evolution over the last 20 years despite the presence of commercial farms. Overall, there is little evidence that the proximity to the commercial farms offers a way out of poverty for nearby smallholder farmers.

En complément de la classique mesure du nombre de bénéficiaires de l'aide alimentaire, ce travail propose un indice permettant d'identifier des territoires à présomption de précarité alimentaire. – Cet indice se base sur des données statistiques en libre accès. Il est donc incomplet mais permet une première approche des différentes précarités rencontrées dans les territoires. Dans l'Hérault, l'indice montre que les communes cumulant les facteurs de précarité alimentaire sont majoritairement situées dans l'arrière-pays rural. Elles sont souvent éloignées des dispositifs d'aide alimentaire, plutôt concentrés dans les espaces urbains.

The European Commission established a High-Level Expert Group (HLEG) to assess the needs and options for strengthening science-policy interfaces for improved food systems governance1. The HLEG concluded that food system transformation, needed more than ever due to the current food crisis triggered by the invasion of Ukraine, must be better supported through ambitious, interlinked science-policy-society interfaces. While elements of these interfaces exist, much more is needed. The HLEG makes the following recommendations: - multilateral governance organisations, such as the European Commission and the UN, should fully adopt a food system lens in all their investments and activities - one that links food producers through to processors and consumers by empowering all relevant stakeholders, diverse voices and geographical regions; - in adopting a food system lens, governance organisations, including national governments and regional bodies, should work collectively to connect stakeholders across all scales, convene regular multistakeholder dialogues, anticipate trends, set targets, articulate policy options, debate progress to fuel action at different levels and address trade-offs; - in terms of the global community, the current landscape of science-policy-society interfaces must be strengthened to engage a wider range of voices, integrate data, anticipate trends and set targets and standards. To support these ambitions, the HLEG proposes three pathways. RECOMMENDED PATHWAY 1: adapt the current landscape to include additional resources and broader mandates. Multilateral governance (e.g. cooperation between the European Commission and the UN) should strengthen and adapt existing science–policy interfaces using additional resources and under a broader mandate for engagement across sectors and scales. RECOMMENDED PATHWAY 2: enhance the current landscape with multisectoral task forces. Multilateral institutions should cooperate with participating countries to fund a series

Food systems are intimately linked to our lives – through the food we eat, our nutrition and health, our livelihoods, jobs, and the environment and natural resources of the planet. The main challenge for food systems is to produce nutritious food for all while preserving our biodiversity and environment and ensuring equitable distribution of wealth. This Food Systems Profile provides a summary of the main food system issues in South Africa and highlights potential solutions for their sustainable and inclusive transformation. It is the result of a systemic analysis and stakeholders' consultation that was part of a global assessment of food systems in over 50 countries, following a joint initiative by the EU, FAO, and CIRAD which aims at catalyzing the sustainable and inclusive transformation of food systems.

In the discourse about the development of farmed animal production (terrestrial livestock production and aquaculture) in the tropics, two important food system outcomes emerge: (1) to supply animal-sourced food (ASF) at a level that suffices healthy future diets, including for poor people, and (2) to contribute to climate change mitigation and minimize pollution with nitrogen and phosphorus. Livestock production and aquaculture contribute to food security directly by increasing producers' food diversity and availability, but also that of urban consumers, and indirectly through income generation and increased farm resilience. Recently, circularity has come to the fore as an integrated approach to food system development. Circularity has four cornerstones: (1) food crops have highest priority (which implies no food-feed competition), (2) avoid losses, (3) recycle waste and (4) use animals to unlock biomass that humans cannot eat. In this review, the role of farmed animals in circular food systems in the tropics is presented in four case studies and the impacts of circularity on food security and environmental impact mitigation are discussed. The cases are ruminants in grazing systems in West Africa and in Colombia, fish in pond aquaculture in general, and land-limited dairy production in Indonesia. Additionally, options for novel protein sources for use in livestock and fish feeding are presented. It is concluded that farmed animals are important in circular food systems because of their use of land unsuited for crop production, their upgrading of crop residues, and their supply of manure to crop production. Nevertheless, the increasing demand for ASF puts pressure on important characteristics of circularity, such as minimizing food-feed competition, maximization of use of waste streams in feed, and the value of manure for fertilization. Hence, in line with conclusions for Western countries, maximum circularity and sustainability of food systems can only be achieved b

Food systems are intimately linked to our lives – through the food we eat, our nutrition and health, our livelihoods, jobs, and the environment and natural resources of the planet. The main challenge for food systems is to produce nutritious food for all while preserving our biodiversity and environment and ensuring equitable distribution of wealth. This Food Systems Profile provides a summary of the main food system issues in The Lao People's Democratic Republic and highlights potential solutions for their sustainable and inclusive transformation. It is the result of a systemic analysis and stakeholders consultation that was part of a global assessment of food systems in over 50 countries, following a joint initiative by the EU, FAO, and CIRAD which aims at catalyzing the sustainable and inclusive transformation of food systems.

Background: Dry spells are serious obstacles to rainfed agriculture in Sahelian countries. Various water harvesting techniques are used by farmers to reduce the impact of climate variability, but are not sufficient in the case of a prolonged drought lasting 2–3 weeks. The farmers believe supplemental irrigation is a good way to adapt rainfed agriculture to dry spells. In this study, we evaluated the food contribution and profitability of supplemental irrigation of rainfed crops comparing various farm ponds that collect runoff water from the surrounding landscape. Methods: We analyzed the contribution of supplemental irrigation to food security and compared the profitability of different types of ponds constructed by farmers in northern Burkina Faso. Human cereal requirement was used as indicators to analyze the contribution of supplemental irrigation to food security. The criteria for analyzing the profitability of the selected ponds were gross margin (GM), net present value (NPV), internal rate of return (IRR) and payback period (PBP). Results: Our results show that the additional yield of corn obtained with supplemental irrigation makes it possible to meet the monthly cereal needs of at least 17 people and generates an additional GM of FCFA 178,483 (US$ 309.26) compared to no irrigation. The estimate of the NPV, from IRR and PBP showed that the profitability of supplemental irrigation in 15 agricultural seasons varies between the type of ponds constructed. Conclusions: Given the up-front cost and the farmers' lack of resources, the ponds require a subsidy or a credit policy to facilitate the adoption of supplemental irrigation in Sahelian countries. However, the irrigation strategies to optimize agricultural income remain a field of research to be explored.

Decent employment in agriculture is part of the general narrative about working conditions. It is an unquestionable objective but its position high in the international agenda contributes to sideline major structural issues faced by many agricultures around the world. This is particularly the case in sub-Saharan Africa and Asia, which represent about 90% of global agricultural workers, and where agriculture still plays a major role in employment and the economy. Different trajectories of structural transformation and rates of demographic growth result in different employment challenges which are central for possible improvement of work conditions in agriculture. However, the existing narrative about agricultural development remains shaped by the modernization paradigm based on technical progress and the centrality of the productive optimum. Its progressive adoption around the world has resulted in major productivity increases which deeply impacted agriculture through farm differentiation and concentration followed by a massive exit of farm workers. This process of change results today in major environmental and social sustainability challenges which prevent the replication of previous structural transformation pathways. Yet, the current policy architecture supporting agriculture promoted by international agencies and relayed in national policies continue to focus on the same modernization recipes. Framed by a market-led agenda, they are based on increased productivity and improved access to markets, and focus on a better provision of public goods. They target the “agripreneurs” who are able to adapt to the competitive economic environment. Attention is progressively paid to environmental challenges which results in a “smart-modernization” agenda based on sustainable intensification, while alternative approaches like agro-ecology remain limited to local experiences. Mainstream policies prevent addressing the continuing structural issues faced by many developing count

The main objective of the project LEAP4FNSSA (Long-term EU-AU Research and Innovation Partnership for Food and Nutrition Security and Sustainable Agriculture) is to provide a tool for European and African institutions to engage in a sustainable partnership platform for research and innovation on Food and Nutrition Security, and Sustainable Agriculture (FNSSA). The FNSSA roadmap facilitates the involvement of stakeholders for addressing and linking research to innovation dealing with food security issues. In this context, the LEAP4FNSSA project supports the driving of the roadmap. Research and innovation activities were captured in different data, i.e. LEAP4FNSSA database and heterogeneous textual data including project reports, websites, scientific publications, workshop reports and student theses. The Knowledge Extractor Pipeline System (KEOPS) was implemented to support the processing and analysis of textual data associated with FNSSA activities. KEOPS is based on the LEAP4FNSSA lexicon presented in this data paper. The LEAP4FNSSA lexicon composed of 331 keywords associated with 12 concepts of the food security domain is the result of 3 steps of work and brainstorming. The lexicon enables the capturing of research and innovation topics dealing with food security and conducted by African and European partners. This data paper presents the obtained lexicon and a summary of the method to build it.

Food systems are intimately linked to our lives – through the food we eat, our nutrition and health, our livelihoods, jobs, and the environment and natural resources of the planet. The main challenge for food systems is to produce nutritious food for all while preserving our biodiversity and environment and ensuring equitable distribution of wealth. This brief provides a summarized version of the methodology used to conduct a global assessment of food systems in over 50 countries, following a joint initiative by the European Union (EU), Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) and the International Cooperation Centre of Agricultural Research for Development (CIRAD) aiming to catalyze the sustainable and inclusive transformation of food systems.

Background: Despite micronutrient supplementation and food fortification strategies carried out for decades, micronutrient deficiencies remain prevalent among children under 5 years old in rural area in Senegal. The OR4FOOD project was implemented as a preventive and long-term approach to reduce malnutrition through biofortification. Objective: We aimed to assess the baseline dietary intakes and nutritional status of the mother-child (6-23 months old) pair in a rural community in Senegal. Methods: Dietary intakes were assessed using dietary recall questionnaires and weight food records. All foods and beverages consumed from waking to bedtime were quantified, and nutrient intakes were calculated. The nutritional status was measured by anthropometry. Results: Results showed that 77.2% of children had low dietary diversity score. Only 18% of them received an appropriate complementary feeding according to the minimum acceptable diet. Cereals and legumes were among the most consumed food groups, whereas orange-fleshed sweet potato (OFSP) and animal food products were rarely consumed. Median dietary intakes of iron, zinc, and vitamin A were lower than the recommended dietary allowances. Acute malnutrition and stunting affected 14.6% and 16.9% of children, respectively. Overall, 20.8% of mothers were underweighted, and overweight/obesity affected 23.1% of them. Conclusion: Malnutrition remains prevalent in rural areas of Senegal and affects both mothers and children. Furthermore, their nutrient requirements were not covered by the diet. Millet and cowpea being widely consumed, optimizing their iron and zinc content through biofortification and the introduction of OFSP might improve micronutrient intakes and would be promising strategies to prevent child malnutrition.

L’objectif de cet essai est d’évaluer la faisabilité d'implanter des fermes d'insectes comestibles au Rwanda afin d'augmenter la sécurité alimentaire de la population. Des solutions doivent être envisagées dans ce pays afin de réduire l’insécurité alimentaire qui affecte de nombreux ménages et afin d’augmenter la résilience des systèmes alimentaires actuels, d’où l’intérêt d’étudier la capacité de l’élevage d’insectes comestibles à améliorer la situation alimentaire dans ce pays d’Afrique de l’Est. Si l’élevage d’insectes a prouvé être une alternative intéressante aux moyens de production alimentaire traditionnels dans des pays d’Afrique de l’Est, comme le Kenya et l’Ouganda, les analyses effectuées dans cet essai ont démontré que cette pratique peut effectivement être un moyen de réduire l’insécurité alimentaire au Rwanda, mais que des obstacles doivent être surmontés pour que le pays puisse bénéficier pleinement des avantages associés à cette dernière. Le manque d’acceptabilité sociale, d’investisseurs, d’installations adéquates ainsi que le climat frais du Rwanda et l’accès difficile aux ressources et à l’information ont été identifiés comme étant des obstacles significatifs à l’établissement réussi d’élevages d’insectes comestibles dans ce pays. Parmi les principales recommandations présentées pour adresser ces obstacles, notons la recherche de pionniers prêts à investir de l’argent personnel pour démarrer le secteur de l’élevage d’insectes au Rwanda; le développement et l’utilisation d’un modèle fonctionnel de production soigneusement élaboré en fonction du contexte local; l’augmentation de l’exposition de la population aux insectes comestibles afin d’accroître leur familiarité avec cet aliment; l’intégration de l’industrie de l’élevage d’insectes dans le paradigme agricole existant du Rwanda et; le développement d’un cadre légal encadrant l’élevage et l’utilisation d’insectes comestibles au pays. Les conclusions de cet essai démontrent que l’élevage d’insectes

Cet essai est un mandat réalisé pour le Carrefour de solidarité internationale qui a pour objectif d’évaluer les biens et services écosystémiques d’un système agroforestier basé sur la banane plantain dans le département du Nord-Est d’Haïti. La productivité du secteur agricole est constamment à la baisse, entrainant des problèmes de sécurité alimentaire. La vulnérabilité du pays vis-à-vis les changements climatiques et la dégradation continue de l’environnement en sont les principales raisons. À ce stade, l’intégration d’agroforêt est une solution qui permet l’augmentation de la résilience face aux aléas climatiques, l’optimisation des rendus des écosystèmes et la protection de la biodiversité, tout en assurant la sécurité et l’autonomie alimentaire du département. L’identification de biens et services permet de cibler ceux qui pourront être optimisés dans une transition agriculturale vers des systèmes agroforestiers. Le diagnostic du territoire, qui sert de ligne de base, contextualise l’état actuel des écosystèmes et conséquemment des biens et services qui en découlent. Les conditions socio-économiques exposent les moyens d’existence centrés sur l’agriculture et l’état du bien-être des populations. Elles sont reflétées dans l’indice de développement humain d’Haïti, classé 170e sur 189 pays. La caractérisation des biens et services associés à l’agriculture traditionnelle et aux systèmes agroforestiers permet de soulever des faiblesses et des enjeux, mais aussi les forces et les opportunités qui sont transférables dans l’intégration de la banane plantain. À cet égard, l’intégration de l’espèce à l’intérieur de systèmes agroforestiers demande une compréhension des conditions biophysiques qui répondent à ses exigences. Des paramètres ont été identifiés pour favoriser sa productivité et ainsi rehausser les services qui seront rendus. Afin de maximiser la rencontre des besoins et des objectifs des agriculteurs par un système tant centré sur la productivité que sur la bo

La pandémie de la COVID-19 a bouleversé l’approvisionnement alimentaire autant sur une échelle locale qu’internationale démontrant ainsi la fragilité du système alimentaire actuel. L’imposition des mesures sanitaires par la Santé publique, la perte d’emplois liée à la pandémie et la hausse de prix des biens de consommation essentiels, dont les aliments, ont fait en sorte que les organismes communautaires en sécurité alimentaire (OCSA) sont rapidement devenus un service essentiel. Avec la quasi-fermeture des secteurs hôteliers et de la restauration, ces organismes pouvaient acheminer les surplus d’aliments pour subvenir aux besoins de sa clientèle grandissante grâce à plusieurs sources de financement, dont celui du programme fédéral de récupération d’aliments excédentaires (PRAE). Cependant, certains organismes alimentaires sont allés au-delà de l’aide alimentaire d’urgence, en développant des initiatives d’économie sociale et de souveraineté alimentaire. Ces solutions vont de la production d’aliments frais dans des jardins d’agriculture urbaine jusqu’à la distribution de mets préparés grâce à des partenariats entre organismes et d’autres pratiques logistiques. L’objectif de cet essai est de voir quelles étaient les conditions gagnantes et perdantes des initiatives développées par ces OCSA avec l’aide d’une analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces (FFOM) pour rendre le système alimentaire plus résilient face à la prochaine crise. L’analyse FFOM a démontré que toutes les initiatives de résilience alimentaire développées par les OCSA avaient fait appel à des mesures de restructuration sans précédents pour assurer la sécurité alimentaire de leurs bénéficiaires en temps de pandémie. Des stratégies de mutualisation des équipements de transport, de location de cuisine et de création de partenariats qui furent mises en place par les OCSA et qui ont été évaluées avec l’aide d’une grille d’analyse en Développement durable (DD) pour connaître les forces et les f