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On rencontre dans les pays chauds toute la gamme des systèmes d'élevage, du plus extensif au plus intensif. C'est l'espèce qui s'associe le mieux aux cultures vivrières ou de rente (hévéa, manioc, riz) et elle constitue aussi le seul élevage intégré dans certaines économies. Par la rapidité de son développement, liée à la fécondité de l'espèce et à ses potentialités de croissance, son élevage industriel a connu dans certains pays tropicaux humides (Afrique, Thaïlande) un essor considérable lié à l'urbanisation et au développement. Lui seul a pu répondre à l'accroissement de la demande de viande : la sienne a en outre l'avantage, d'être une source de lipides recherchée et de permettre des techniques variées de conservation pour consommation lointaine ou différée. Cet ouvrage aborde l'anatomie, la physiologie, les maladies (infectieuses, parasitaires, nutritionnelles, d'intoxications), les bases techniques de l'élevage porcin (choix des races et sélection), le logement. La quatrième partie est consacrée à l'hygiène de l'abattage et à la préparation des viandes selon les deux méthodes, industrielle ou artisanale

Le présent rapport décrit l'élevage bovin chez les paysans de la région puis l'embouche bovine proprement dite. On envisage ensuite les améliorations qu'il est possible d'apporter à cette activité. L'étude prospective d'un ranch de regroupement et d'un centre d'embouche bovine industrielle est développée à la fin de cette première partie. La seconde partie traite des améliorations possibles des élevages bovin, porcin et aviaire dans le cadre de la SOMALAC

Poursuivant les essais d'embouche bovine au Centre de Wakwa, les auteurs étudient les possibilités de valorisation des farines basses de riz produites au Nord-Cameroun, associées ou non au tourteau de coton. Les performances enregistrées sont inférieures aux prévisions en raison probablement d'un excès de lipides dans les rations à base de farine de riz. Au lot 5 mené en stabulation libre, on enregistre les résultats moyens suivants: - Gain journalier moyen (10 têtes): 707 g/j. - Indice de consommation moyen: 9,8 U.F./kg de gain. Compte tenu des prix pratiqués localement, cette technique n'est pas rentable

Les caractéristiques de carcasse de poulets appartenant à deux lignées expérimentales, soumises à une sélection divergente sur l’importance du dépôt gras abdominal, ont été étudiées sur trois échantillons représentant au total 52 animaux pour la lignée « grasse » et 63 pour la lignée « maigre ». Dans la lignée maigre, le dépôt gras abdominal, exprimé en pour-cent du poids vif, est diminué de 1,4 à 2,4 points selon les échantillons. En contrepartie, le pourcentage de la carcasse éviscérée est augmenté de 0,6 à 2,2 points. Une dissection des principaux éléments de la carcasse a été faite pour deux des échantillons étudiés : dans la lignée maigre, le poids des muscles nobles (poitrine, cuisses et pilons) rapporté au poids de la carcasse éviscérée est augmenté de 2,1 à 2,9 p. 100. L’ensemble des résultats obtenus montre qu’une sélection pour diminuer les dépôts gras abdominaux s’accompagne d’une amélioration significative du rendement en viande chez le poulet., A divergent selection experiment on abdominal fat content gave rise to two lines of broilers widely differing in fatness score. Three independant comparisons are reported totaling 52 and 63 birds respectively for the fat and the lean lines. The three sets of data agree with the conclusion that breeding for lowering abdominal fat depot gives a better chicken carcass quality. Fat depots in the lean line are twice less compared to the fat line ; slaughter yield (percentage of eviscerated carcass) is increased by 1 to 2 p. 100 ; meat yield (percentage of pectoral, thighs and drumsticks muscles in the eviscerated carcass) is increased by 2 to 3 p. 100.

Dans le Delta du Fleuve Sénégal, les systèmes d'élevage traditionnels sont restés pendant 30 ans en marge du processus de développement constaté dans le domaine agricole et agro-industriel. Ce document explique comment, dans le cadre d'une approche systémique, les paysans ont contribué à l'élaboration de modèles intensifs de production animales débouchant sur la diffusion de fiches techniques à l'attention des agents chargés de la vulgarisation.

La croissance lente et par paliers des bovins élevés traditionnellemen t, résulte des importantes variations saisonnières, qualitatives et quantitatives, de l'état des parcours. En saison sèche, la faible valeur nutritive des fourrages ne permet d'assurer que les seuls besoins d'entretien et explique les indices de consommation très élevés qui peuvent être observés: 20 UF/kg de gain de poids. Le développement de l'embouche permettrait de décharger les pâturages naturels des animaux mâles destinés à la boucherie et d'orienter, ainsi, les éleveurs nomades et les parcours dont ils vivent vers une vocation de naisseurs. C'est dans cet esprit qu'ont été entrepris les essais d'embouche sur les polders et les berges du Chari. Leurs objectifs étaient: mettre au point des techniques de cultures fourragères intensives; tester les potentialités zootechniques du zébu arabe; finalement, concevoir les systèmes de production techniquement efficaces et économiquement rentables

Cette étude concerne les performances d’engraissement de 231 taurillons issus d’un schéma de croisement diallèle entre les races Charolaise, Limousine et Maine-Anjou ainsi que de 26 taurillons de race Hereford. Des contrôles de consommation et de croissance sont réalisés entre l’âge de 9 mois et l’abattage à 15 ou 18 mois. Les animaux reçoivent ad libitum un régime composé de luzerne déshydratée (70 %) et de pulpe de betterave (30 %). Entre 9 et 15 mois, les taurillons Charolais ont une croissance supérieure de 155 g/jour à celle des Limousins et inférieure de 108 g/jour à celle des Maine-Anjou. Entre 15 et 18 mois, les écarts de croissance entre races pures sont pratiquement nuls. Les différences de quantités d’aliments ingérés sont plus importantes (13 % entre les races Limousine et Charolaise, 15 % entre la Charolaise et la Maine-Anjou entre 9 et 15 mois). Après 15 mois, la Charolaise se rapproche de la Limousine et s’écarte de la Maine-Anjou. Vis-à-vis de l’efficacité alimentaire, la Limousine est supérieure à la Charolaise, elle-même supérieure à la Maine-Anjou. Les écarts sont faibles entre 9 et 15 mois (2,9 % entre les races Limousine et Charolaise, 6,5 % entre la Charolaise et la Maine-Anjou) mais importants dans la seconde période d’engraissement. L’avantage de la race Limousine est alors de 9 % sur la Charolaise et de 30 % sur la Maine-Anjou. La race Hereford a une consommation proche de celle de la Limousine et une efficacité alimentaire proche de celle de la Maine-Anjou pour les deux périodes d’engraissement. Entre 9 et 15 mois, l’effet d’hétérosis est de 3,3 % sur la vitesse de croissance et de 1,5 % sur l’efficacité alimentaire. Il est négatif après 15 mois., A total of 231 young bulls produced by a diallel cross between Charolais, Limousin and Maine-Anjou breeds as well as 26 Hereford purebreds were fattened from 9 to 15 or 18 months. They were fed ad libitum with dehydrated alfalfa (70 %) and beet root pulp (30 %). Between 9 and 15 months, Charolais had growth rate 155 g/d higher than Limousin and 108 g/d lower than Maine-Anjou. Hereford growth rate was 52 g/d lower than Limousin. From 15 to 18 months, differences in growth rate were negligible among Limousin, Charolais and Maine-Anjou but all were 202 to 232 g/d above Hereford. Daily feed intake differences were higher (13 % between Limousin and Charolais, 15 % between Charolais and Maine-Anjou from 9 to 15 months). After 15 months, Charolais was nearer to Limousin and farther from Maine-Anjou. Limousin exhibited higher feed efficiency than Charolais, which was better than Maine-Anjou. Feed efficiency differences were small between 9 and 15 months (2.9 % between Limousin and Charolais, 6.5 % between Charolais and Maine-Anjou) but larger during the second fattening period. Then, the Limousin’s advantage was 9 % over Charolais and 30 % over Maine-Anjou. During the two fattening periods, Hereford was close to Limousin for feed intake and to Maine-Anjou for feed efficiency. Between 9 and 15 months, heterosis effect was 3.3 % for growth rate and 1.5 % for feed efficiency. Heterosis in these two traits was negative after 15 months.

Dans une première partie, les auteurs étudient les résultats des analyses bromatologiques des digestibilités in vivo et de bilans minéraux effectués à partir de la paille de riz. La 2e partie intéresse la production des nutriments obtenus au niveau du rumen avec des rations à base de paille de riz, les résultats d'expérimentation d'embouche intensive avec des rations comportant ce fourrage. La paille de riz correctement supplémentée en azote et en sels minéraux peut constituer de 30 à 70 p. 100 de l'apport énergétique de rations d'embouche capables de produire de 400 à 800 g de croît journalier. A ce titre, les 150 000 tonnes de paille de riz disponibles au Sénégal pourraient contribuer dans une large mesure à la préparation bouchère de plus de 100 000 têtes de bétail

Le contrôle de performances est à présent instauré de façon régulière par les services territoriaux dans quelques élevages hors-sol de porcins en Nouvelle-Calédonie. Dans cette étude, l'auteur met en parallèle les résultats de ce contrôle avec ceux obtenus sur des animaux testés en station expérimentale afin d'en tirer des propositions objectives de régime alimentaire et de rationnement que pourraient adopter les éleveurs pour leurs animaux. Plusieurs paramètres ont été successivement envisagés, mais aux critères techniques tels que le degré de rationnement, la proportion de protéines dans l'aliment ou l'effet lié au sexe de l'animal ont dû être adjoints les facteurs économiques qui résultent de la classification des carcasses actuellement en vigueur sur le Territoire. Ce travail montre que l'effort réel déployé par de nombreux exploitants pour produire des carcasses de qualité n'est pas toujours suivi de la rentabilité qu'ils seraient en droit d'espérer de leur élevage, puisque les produits les mieux classés ne sont pas ceux qui entraînent les gains économiques les plus forts. Quatre recommandations concernant aussi bien la conduite d'élevage que la qualité des régimes alimentaires à distribuer aux animaux sont proposées