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Concentrations of iron, zinc and lead sulphides occur in the lower part of the formation known as Bois Madame, of late Upper Kimmeridgian age. Paleostructural and paleogeographic reconstructions suggest that these concentrations were deposited in a confined area, within a carbonate platform, that was the site for entrapment of calcaro-sapropelic deposits already enriched in metals. The formation was affected by stratiform dolomitization of a distinctive, uniformly fine-grained euhedral textural facies that resulted in the creation of an impermeable barrier at a relatively early diagenetic stage. The main consequences of this were diagenetic maturation in a closed system and protection against external agencies. Another, regional and crosscutting dolomitization originating from the underlying Portlandian reefal dolostones did not affect the Bois Madame formation. Within their dolomitic envelope, the initial disseminated sulphides are selectively concentrated in the sapropelic horizons. Organic matter play a determining role at several stages in the birth and development of highgrade ore body. Very early during diagenesis it was responsible for the development of reducing conditions that affected the behaviour of the metals : fixation followed by precipitation by bacterial bioreduction of marine sulfates. Also, being distributed in layers, the organic material acted as drains in the relatively impermeable carbonate rocks, thereby allowing the later development of reconcentrations during compaction-dissolution processes. The orebody is such that, with the syndepositional appareance of the first sulphides followed by an early closure to extend influences, it can be proposed as a model of stratiform syndiagenetic, metal concentration., Les concentrations sulfurées à fer, zinc et plomb sont encaissées dans la partie inférieure de la formation dite de Bois Madame, d'âge Kimméridgien supérieur. Les reconstitutions paléostructurales et paléogéographiques conduisent à envisager la genèse de ces concentrations dans un site de confinement au sein d'une plate-forme carbonatée. Ce site opère comme piège de dépôts calcaro-sapropéliques précocement enrichis en métaux. Une dolomitisation stratiforme à faciès particulier, automorphe, homométrique fin, affecte la formation et engendre une barrière de perméabilité à un stade relativement précoce de la diagenèse. En conséquence la maturation diagénétique va se développer en système fermé, et isoler la formation à l'égard de fluides extérieurs. Ainsi, une seconde dolomitisation, d'extension régionale, recoupe la série ; elle est issue des formations récifales portlandiennes sus-jacentes ; elle est sans action sur la formation de Bois Madame. Au sein de leur enveloppe de dolomie, les sulfures métalliques disséminés se concentrent de façon très sélective sur les horizons sapropéliques. La matière organique joue un rôle déterminant à plusieurs reprises dans la naissance et l'évolution du gîte. Au cours de la diagenèse très précoce, elle est responsable du développement de conditions réductrices qui provoquent la fixation puis la précipitation des métaux par réduction bactérienne des sulfates marins. En second lieu, étant répartie en strates, elle joue un rôle de drain dans les dolomies peu perméables et permet le développement de reconcentrations sulfurées plus tardives par compaction-dissolution. Tel qu'il se présente avec apparition des premiers sulfures dès l'étape sédimentaire puis une fermeture précoce aux apports extérieurs, ce gîte peut être proposé comme un modèle de concentration métallique syndiagénétique., Aubague Maurice, Giot Denis, Sureau Jean-François. Le gîte de Bois Madame (Hérault) : une minéralisation Pb-Zn de milieu confiné en plate-forme carbonatée. The Bois Madame (Hérault, France) ore deposit : a Pb-Zn mineralization in a confined environment on a carbonate platform. In: Sciences Géologiques. Bulletin, tome 39, n°3, 1986. Concentrations métalliques et milieux confinés. pp. 251-262.

Detailed analysis of Kimmeridgian carbonate formations that have been carried out by P. BERNIER (1985) in southern Jura Mountains is completed through this present work. This study allows to establish a new nomenclature of Kimmeridgian formations of French Jura and to insert them into a rather well defined stratigraphic frame in spite of the scarcity of paleontological evidences.Three major sequences have been recognized through successive formations. They are still distinguishable off Jurassian platform in the North Tethysian basin. Sequanian sequence stops at the top of Platynota Zone (Early Kimmeridgian, French acceptation) with the unconformity U0. Top of the sequence is characterized to the North by lime mud deposit (Calcaires de Besançon) on a harbored inner shelf and to the South by sediments enriched with oncolites (Calcaires d’Aranc) which are coincident with submarine ridge located close to the Northwestern edge of the Haute-Chaine.At once Pterocerian sequence corresponds to lime muds flooring a subtidal moat limited to the South by oncolitic deposits. This sequence is marked by argillaceous limy facies, enriched with macrofauna (Pelecypods and Gastropods) then by back-reef type carbonate deposits enclosing Stromatoporids (Calcaires de Matafelon). Maximal extension of this moat, coincident with period of marl deposits (Marnes de Rang), can be correlated to the shale recurrences recorded through Divisum zone in South-East basin.The diversity of the facies which overlie stromaporids bearing limestones gives evidence for the structuration of the platform through Divisum and Acanthicum zones. Tidal depositional environment developed upon a structural high (faisceau salinois) which splitted the former moat into two subbasins characterized by light fine limestone accumulations: Calcaires des Fins to the North and Calcaires de Chougeat to the South.At the beginning of the Virgulian sequence, the Northern Jura Mountains were overlapped by marly facies : Calcaires et Marnes de Savoyeux. In opposite, to the South, this major sequence is not distinguishable everywhere because of facies monotony. They are enriched with skeletal algae: Calcaires de Foncine-le-Bas.Upon the Haute-Chaine, in the vicinity of Nantua and Oyonnax, former ridge with oncolites was covered by bioclastic and oolitic sediments (Calcaires d’Oyonnax, Couches de Prapont inférieures) during Kimmeridgian time (French acceptation). Sporadic marine ingressions (documented by presence of ammonites) occurred over this area., L’analyse détaillée des ensembles carbonatés kimméridgiens du domaine jurassien, qui a été entreprise par P. BERNIER (1985) pour le jura méridional, connait son achèvement dans le cadre de ce travail. Elle a permis d’établir une nouvelle nomenclature des formations kimméridgiennes du Jura français et de les intégrer dans un schéma stratigraphique assez précis, malgré la pauvreté des arguments paléontologiques.Ces formations s’enchainent dans le temps suivant trois séquences majeures, dont la reconnaissance est possible, non seulement sur la plate-forme jurassienne, mais également dans le bassin nord-téthysien. La séquence séquanienne s’achève au toit de la zone à Platynota (Kimméridgien basal) par une discontinuité U0. Le sommet de cette séquence est caractérisé au Nord par le dépôt des Calcaires de Besançon (faciès fins de plate-forme protégée de type interne) et au Sud par les Calcaires d’Aranc, ensemble oncolithique, qui constitue un seuil situé sur la bordure nord-ouest de la Haute-Chaine.La séquence ptérocérienne contribue tout d’abord à l’installation d’une vasière sur le domaine jurassien, limitée au Sud par le seuil oncolithique. Elle est caractérisée par une sédimentation calcaréo-argileuse, riche en faune (Calcaires et Marnes de Chargey), puis une sédimentation carbonatée de milieu pararécifal protégé (Calcaires de Matafelon). L’extension maximale de cette vasière, soulignée par l’épisode des Marnes de Rang, est corrélé avec les récurrences marneuses de la zone à Divisum observables dans le bassin du Sud-Est.Les faciès variés, qui succèdent aux Calcaires de Matafelon, expriment une structuration de la plate-forme. L’installation, sur le faisceau salinois, d’un haut-fond, siège d’une sédimentation de type tidal (Calcaires de la Loue ; Tidalites d’Arc-sous-Cicon), partage l’ancienne vasière en deux sous-bassins où se développent des calcaires blancs de plate-forme interne : les Calcaires des Fins au Nord et les Calcaires de Chougeat au Sud.Dans le Jura septentrional, la séquence virgulienne est marquée par une recrudescence des faciès marneux, au contact d’une importante surface de discontinuité U5 (Calcaires et Marnes de Savoyeux). En revanche, au Sud la monotonie des faciès ne permet que difficilement la distinction de cette séquence majeure. Elle se traduit par le dépôt de faciès riches en algues : les Calcaires de Foncine-le-Bas.Sur la Haute-Chaine, aux environs de Nantua et Oyonnax, l’ancien seuil oncolithique est soumis, pendant ce temps, à une sédimentation biodétritique, voire oolithique (Calcaires d’Oyonnax, Couches de Prapont inférieures) affectée toutefois d’incursions marines occasionnelles marquées par le dépôt de faciès à ammonites (Couches à Céphalopodes).

Detailed analysis of Kimmeridgian carbonate formations that have been carried out by P. BERNIER (1985) in southern Jura Mountains is completed through this present work. This study allows to establish a new nomenclature of Kimmeridgian formations of French Jura and to insert them into a rather well defined stratigraphic frame in spite of the scarcity of paleontological evidences.Three major sequences have been recognized through successive formations. They are still distinguishable off Jurassian platform in the North Tethysian basin. Sequanian sequence stops at the top of Platynota Zone (Early Kimmeridgian, French acceptation) with the unconformity U0. Top of the sequence is characterized to the North by lime mud deposit (Calcaires de Besançon) on a harbored inner shelf and to the South by sediments enriched with oncolites (Calcaires d’Aranc) which are coincident with submarine ridge located close to the Northwestern edge of the Haute-Chaine.At once Pterocerian sequence corresponds to lime muds flooring a subtidal moat limited to the South by oncolitic deposits. This sequence is marked by argillaceous limy facies, enriched with macrofauna (Pelecypods and Gastropods) then by back-reef type carbonate deposits enclosing Stromatoporids (Calcaires de Matafelon). Maximal extension of this moat, coincident with period of marl deposits (Marnes de Rang), can be correlated to the shale recurrences recorded through Divisum zone in South-East basin.The diversity of the facies which overlie stromaporids bearing limestones gives evidence for the structuration of the platform through Divisum and Acanthicum zones. Tidal depositional environment developed upon a structural high (faisceau salinois) which splitted the former moat into two subbasins characterized by light fine limestone accumulations: Calcaires des Fins to the North and Calcaires de Chougeat to the South.At the beginning of the Virgulian sequence, the Northern Jura Mountains were overlapped by marly facies : Calcaires et Marnes de Savoyeux. In opposite, to the South, this major sequence is not distinguishable everywhere because of facies monotony. They are enriched with skeletal algae: Calcaires de Foncine-le-Bas.Upon the Haute-Chaine, in the vicinity of Nantua and Oyonnax, former ridge with oncolites was covered by bioclastic and oolitic sediments (Calcaires d’Oyonnax, Couches de Prapont inférieures) during Kimmeridgian time (French acceptation). Sporadic marine ingressions (documented by presence of ammonites) occurred over this area., L’analyse détaillée des ensembles carbonatés kimméridgiens du domaine jurassien, qui a été entreprise par P. BERNIER (1985) pour le jura méridional, connait son achèvement dans le cadre de ce travail. Elle a permis d’établir une nouvelle nomenclature des formations kimméridgiennes du Jura français et de les intégrer dans un schéma stratigraphique assez précis, malgré la pauvreté des arguments paléontologiques.Ces formations s’enchainent dans le temps suivant trois séquences majeures, dont la reconnaissance est possible, non seulement sur la plate-forme jurassienne, mais également dans le bassin nord-téthysien. La séquence séquanienne s’achève au toit de la zone à Platynota (Kimméridgien basal) par une discontinuité U0. Le sommet de cette séquence est caractérisé au Nord par le dépôt des Calcaires de Besançon (faciès fins de plate-forme protégée de type interne) et au Sud par les Calcaires d’Aranc, ensemble oncolithique, qui constitue un seuil situé sur la bordure nord-ouest de la Haute-Chaine.La séquence ptérocérienne contribue tout d’abord à l’installation d’une vasière sur le domaine jurassien, limitée au Sud par le seuil oncolithique. Elle est caractérisée par une sédimentation calcaréo-argileuse, riche en faune (Calcaires et Marnes de Chargey), puis une sédimentation carbonatée de milieu pararécifal protégé (Calcaires de Matafelon). L’extension maximale de cette vasière, soulignée par l’épisode des Marnes de Rang, est corrélé avec les récurrences marneuses de la zone à Divisum observables dans le bassin du Sud-Est.Les faciès variés, qui succèdent aux Calcaires de Matafelon, expriment une structuration de la plate-forme. L’installation, sur le faisceau salinois, d’un haut-fond, siège d’une sédimentation de type tidal (Calcaires de la Loue ; Tidalites d’Arc-sous-Cicon), partage l’ancienne vasière en deux sous-bassins où se développent des calcaires blancs de plate-forme interne : les Calcaires des Fins au Nord et les Calcaires de Chougeat au Sud.Dans le Jura septentrional, la séquence virgulienne est marquée par une recrudescence des faciès marneux, au contact d’une importante surface de discontinuité U5 (Calcaires et Marnes de Savoyeux). En revanche, au Sud la monotonie des faciès ne permet que difficilement la distinction de cette séquence majeure. Elle se traduit par le dépôt de faciès riches en algues : les Calcaires de Foncine-le-Bas.Sur la Haute-Chaine, aux environs de Nantua et Oyonnax, l’ancien seuil oncolithique est soumis, pendant ce temps, à une sédimentation biodétritique, voire oolithique (Calcaires d’Oyonnax, Couches de Prapont inférieures) affectée toutefois d’incursions marines occasionnelles marquées par le dépôt de faciès à ammonites (Couches à Céphalopodes).

The aim of this paper is to summarize the present knowledge reached by the authors on the carbonate ramp which developed in the iberian basin during Kimmeridgian times. Our results were obtained from a combined field analysis and computer modelling carried out in the north Iberian Chain (NE Spain). Extensive field analysis in the Ricia area (Zaragoza, NE Spain), resulted in a detailed mapping of the transition from inner to outerramp facies on this carbonate rampo Three facies belts may be distinguished in this rampo The outer ramp facies consists of marls and mudstones rhythmic facies. The inner ramp facies, located aboye fair-weather wave base, are dominated by coral patch reef growing. The middle ramp facies are represented by marls and micrites bearing skeletal and oolitic tempestite levels which sharply grade into high-amplitude o'olitic sandwave. Factors such as resedimentation by storms, carbonate production and relative variation of sea level acting in the Kimmeridgian ramp are also quantiphied and discussed. Most of the mud accumulated in outer-ramp areas was produced in the coral «carbonate factory» located in inner areas. Off-shore resedimentation by storm was the main agent of basinward transport of this mudo The deduced accommodation curve consists of three elements: a linear rise which satisfactorily matches the normal subsidence figures observed in intracratonic basins; a third-order cycle, that may have a regional cause and higher order cycles in the Milanckovich band, that may be eustatic in origin.La sedimentación en la cuenca ibérica septentrional durante el Kimmeridgiense tuvo lugar en una extensa rampa carbonatada de bajo ángulo. Las facies de rampa externa, acumuladas por debajo del nivel de base del oleaje debido a tormentas (i.e., C. 50 to 80 m de profundidad), están formadas por una ritmita de margas y calizas (i.e., Fm Loriguilla). Las facies de rampa interna, localizadas por encima del nivel de base del oleaje de buen tiempo (i.e., hasta 10 m de profundidad), están dominadas por bioconstrucciones de corales (i.e .. Fm Torrecilla). Las facies de rampa media están representadas por margas y micritas con niveles de tempestitas bioclásticas y oolíticas que pasan lateral y verticalmente a sandwaves oolíticos de gran amplitud (i.e., Mb. Ricia). La modelización por ordenador ha permitido cuantificar algunos aspectos de esta rampa. Así, la distancia de resedimentación mar adentro del sedimento de grano fino producido en las zonas internas de la rampa, por el efecto de tormentas, puede ser de hasta 40 Km. La producción de carbonato oscilaría entre 8 y 2 cm/l.000 años. en función de la profundidad. Por otra parte, la curva de la variación de la acomodación deducida para el Kimmeridgiense está compuesta por tres elementos: un ascenso lineal de 4 cm/l.000 años. un ciclo de tercer orden de baja amplitud y ciclos de mayor orden. de 20.000 y 100.000 años respectivamente. Tanto el ascenso lineal como el ciclo de tercer orden se han relacionado con causas regionales, mientras que los ciclos de mayor orden se encuentran en la banda de Milanckovich y pueden ser por tanto de origen eustático.

Two types of laminated sediments are compared in this paper: the Kimmeridgian bituminous laminites of Orbagnoux (French Southern Jura Mountains) and the present-day ‘kopara' of the French Polynesia atolls or Kiritimati (Christmas) Island from the Pacific Ocean. The kopara is made of laminated sediments, several tens of centimetres thick, that cover the floors of most shallow (