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International audience; This contribution, at the crossroads between the history of language and literature, the history of the book and the sociology of reading, presents a new reflection on the definition and scope of biblical literature in Italian published from the beginnings of printing until the middle of the 17th century, by questioning in particular the evolution of the profile of its authors and readers in relation to that of its contents. This reflection has nourished the forthcoming publication of a repertory listing the titles and editions that make up the vast field of Italian biblical literature of the early modern period, which has remained largely unexplored for too long. The contribution sheds light on the importance of this new bibliographical tool which offers new paths and methods for fundamental research.; Cette contribution, à la croisée entre histoire de la langue et de la littérature, histoire du livre et sociologie de la lecture, présente une réflexion nouvelle sur la définition et le périmètre de la littérature biblique en italien publiée depuis les débuts de l’imprimerie jusqu’au milieu du XVIIe siècle, en s’interrogeant notamment sur l’évolution du profil de ses auteurs et de ses lecteurs en rapport avec celle de ses contenus. Cette réflexion a nourri la publication prochaine d’un répertoire recensant les titres et les éditions qui composent le vaste champ de la littérature biblique italienne de la première modernité, resté trop longtemps et largement inexploré. La contribution éclaire l’importance de ce nouvel outil bibliographique qui offre de nouvelles pistes et méthodes pour la recherche fondamentale.

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International audience; Interroger l’écriture et la publication du psautier de Jean-Baptiste Chassignet (1613) dans le cadre de la ville de Gray permet d’étudier l’écriture chrétienne sous l’angle de l’interprétation laïque de la Bible et de l’activité séculière d'un poète chrétien juriste. Est-il indifférent pour l’usage des Lettres que ce psautier soit signé par un avocat fiscal à Gray ? Quelle est l’acceptabilité civile et religieuse de la spiritualité du for interne, rattachée par le poète à l’Église des Saints, qu’il développe à partir de la paraphrase biblique ? Gray serait le lieu matériel et institutionnel qu’investit l’écriture du psautier, plutôt que l’Église apostolique. Cette administration par figures poétiques tente moins de réédifier une Église que d'édifier justiciables et administrés en tant que « consciences simples et devotes » assurées de leur élection divine. Ce maniement figuré des signes verbaux diverge de la pastorale par les signes miraculeux menée par le diocèse à la même période.

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article issu d'une journée d'étude à Orléans dont les actes ont été mutualisés avec ceux d'un colloque organisé par le CESR de Tours (Elise Boillet, Gaël Rideau https://cesr.univ-tours.fr/colloque-la-visibilite-du-religieux-dans-lespace-urbain-europeen-xive-xviiie-siecles); International audience; etude de la procession des États généraux dans la Satyre Ménippée du Catholicon d'Espagne.

L’auteur envisage la théologie des premiers siècles à travers le prisme du dicible et de l’indicible pour conclure avec Marcion, que son Dieu situé dans l’absolue transcendance, est plus « inconnu » que connu. Il interroge ainsi la théologie dite apophatique ; or, ce parcours prenant appui uniquement sur des auteurs masculins, il était légitime de se demander si une autre théologie, positive cette fois, se mettait en place avec l’avènement des femmes mystiques: tel est bien l’enjeu du présent volume.

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International audience; Boccace imagina de clore les dix journées qui composent son Décaméron par autant de « ballate » musicales. Au cours du XVIe siècle, une ou plusieurs stances de chacune de ces ballades, à l’exception de Deh!, lassa, la mia vita (journée VII), furent mises en musique au moins une fois. Le cas le plus connu est sans aucun doute celui de Io mi son giovinetta (journée IX), dont la forme originale fut modifiée et pliée aux exigences polymétriques du madrigal par le compositeur Domenico Ferrabosco (1542). Plusieurs fois réimprimée dans les décennies suivantes, le madrigal de Ferrabosco connut un succès remarquable et s’imposa comme modèle de référence pour d’autres compositeurs comme Noë Faignient, Jean de Castro, Giovan Battista Sessa, Giovanni Pietro Manenti, Giovan Battista Mosto e Jan P. Sweelinck. On sait qu’en 1569 Girolamo Scotto composa lui aussi un madrigal sur Io mi son giovinetta, mais, l’unique exemplaire imprimé ayant été détruit durant la Seconde Guerre mondiale, il n’est pas possible de déterminer si suivit également le modèle de Ferrabosco. Cependant, tout au long de sa production musicale, Scotto travailla à divers reprises sur les textes des ballades du Décaméron. Le but de mon intervention sera de mettre en évidence, dans ces autres cas, les choix opérés par le compositeur dans la mise en musique d’une forme poétique qui ne correspondait plus au goût ni aux modes de son époque.

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