Mekannez, Leila, Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations (ICAR), École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-INRP-Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (ENS LSH)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Lyon, Université de Carthage (Tunisie), Danielle Leeman, Bourguiba Ben Rejeb, STAR, ABES, and École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-INRP-Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines (ENS LSH)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
The objective of this thesis is to determine whether the meaning attributed to the preposition is primarily semantic or not. The aim is then to prove that though it is grammatically fixed, it can vary since it is shaped by its context, thereby assembled by multiple discourse combinations. In the present research, the focus is then centred on the study of the relationship between the preposition and the verb it determines. Accordingly, several other related elements will be studied as they intervene in the act of interpreting meaning itself. The thesis of this Ph.D dissertation suggests that the preposition has a given core identity which is determined by the verb itself and which by implication determines the meaning and the nature of the syntactic complement as well.This thesis contends then that form and meaning do vary considerably but still simultaneously. In other words, what determines form determines by implication meaning as well. The present thesis seeks then to study the different aspects and mechanics of the relationship between the verb and its preposition.In the present thesis, the study of the preposition requires all verb complements to remain separate from the different types of prepositional groups. The second chapter attempts then to re-examine the contentions of classical theories, particularly with reference to Laview’s article (2006). In order to effectively study the multiple differences and distinctions between the different syntactic classes, a scalar approach is adopted. The findings demonstrate in fact that the relationship between the verb and its complement is constantly varying. Actually, the fifth chapter of the second part includes the corpus needed to attest the research questions.The semantic research part of the present thesis, seeks in fact to further elaborate the principle that relates meaning to form. In order to demonstrate that, the approach has been based on the characteristics of the syntactic complements which are actually the main target of the analysis in the first part of the thesis.Conducting then a comparative analysis of different types of verbs which are all related by their respective preposition complement “à”, the following findings are deduced:-The nature of the verb is determined by the type of the preposition-The preposition introduces its complement meanwhile identifying the nature of the verb itself-Regardless of the nature or the type of the verb, what the preposition adds to meaning remains the sameThe main objective of this research work is then to offer new and pertinent assumptions concerning the role and function of the preposition “à”, meanwhile still taking into consideration former critical assumption advocated by Grévisse, Gougenheim, Guillaume, Pottier and Cadiot°. Since the main focus of this research work is to study the semantic identity of the preposition “à”, the approach has been based on an attempt to validate or refute all former semantic assumptions presented by former writers, exploring then the different aspects of the relationship between the verb and the preposition based of the corpus of LVF. The analysis of the different examples studied required also that a nominalisation test and a telicity test should be conducted. The following are the main findings:-There is no definite syntactic difference between the verb and the nominalised structure-The empirical study of LVF which seeks to distinguish the different dative cases reveals that the idea of interchangeability is not at the very basis of the meaning of the verb itself-The lexical dative does not automatically entail deletion of the GP since the idea of interchangeability is primarily expressed by the meaning of the verb itself-The preposition “à” designates both the origin and the recipient as well. It is a in fact linear retrospective movement which allows the process of interchangeability, L'objectif est de déterminer si le sens attribué à la préposition provient d’un sémantisme initial, stable en langue mais susceptible de diversement se décliner en discours, ou s’il est constitué à partir de son environnement, par conséquent à partir des combinaisons opérées dans le discours lui-même. La réflexion est, dans la présente étude, centrée sur la relation de la préposition avec le verbe qui la sélectionne. Néanmoins, d'autres éléments environnants doivent être pris en considération dans la mesure où ils interviennent dans l’interprétation du sens. L'hypothèse est que la préposition possède une identité fondamentale qui fait qu'elle est choisie par le verbe en l'une des acceptions de ce dernier, afin de véhiculer un certain sens, et que, réciproquement, l'ensemble ainsi formé détermine la distribution du complément syntaxique de la préposition. Cette hypothèse repose sur l'adoption du principe, dans le point de vue retenu sur le fonctionnement de la langue, selon lequel la forme et le sens varient concomitamment. Autrement dit, une similitude de forme (par exemple la présence de la préposition à) est supposée intrinsèquement liée à une similitude de sens (il y a donc à rechercher un point commun sémantique à tous les verbes qui se construisent avec la préposition à) et, réciproquement, une différence de forme (par exemple la présence de la préposition à opposée à son absence) est supposée intrinsèquement liée à une différence de sens. L'adoption de ce principe heuristique impose, par le lien étroit que notre hypothèse institue entre le verbe et la préposition d’un côté, et entre le verbe et le syntagme prépositionnel de l’autre, d’envisager ces différents types de relations aussi bien dans des configurations formelles (syntaxiques) que dans des configurations sémantiques. Sur le plan formel, nous étions amenée à distinguer les différents types de groupes prépositionnels en fonction de leur lien plus ou moins proche avec le verbe. Notre hypothèse est que l’on peut rendre compte de la relation du verbe avec le syntagme prépositionnel qu’il régit au moyen d’un classement scalaire L’approche de la préposition à introduisant un groupe prépositionnel impose de séparer le complément de verbes des autres types de groupes prépositionnels(GP) dont les dénominations sont variés et contestables puisque les critères de définition fixés par la grammaire dite traditionnelle comme la suppression et le déplacement caractérisant habituellement le complément circonstanciel et la pronominalisation typique du complément sont insuffisamment distinctifs. Comme on trouve des compléments supprimables par exemple,elle chante (une chanson), dans l’emploi absolu du verbe, on trouve aussi des circonstants pronominalisables comme (il mange dans la cuisine, il y mange). Pour cela, le chapitre II présente deux contributions renouvelant ce que nous avons précédemment appelé « les théories classiques » : l'article de Lavieu (2006), s'affronte précisément aux difficultés que nous avons soulevées, et propose une reconfiguration terminologique et taxinomique distinguant entre « constituants » (où se rangent les « compléments » et les « ajouts ») et « incidents »Pour résoudre le problème de la distinction entre les différents types syntaxiques régis par à, nous avons opté pour un classement scalaire (idée inspirée de la théorie de l’actance de Lazard) qui détermine le degré de relation des verbes avec les différents actants régis par cette préposition. Ce classement a été fait au regard des mêmes tests syntaxiques sur un corpus illustrant la complémentation en à d’abord dans une structure simple et ensuite dans une structure double.Ainsi, nous avons tenté de caractériser formellement les GP en à régis par le verbe dans les différentes structures dans lesquelles ils figurent. Notre classement scalaire a montré qu’il y a une graduation dans le rapport du verbe avec le complément allant du degré le plus fort au degré le plus faible...