1. Public Perceptions and Attitudes Toward Vitiligo
- Author
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Abdulaziz Madani, Khalid M. AlGhamdi, Nojoud Aldaham, Abbas A Alkamel, Noura A. Moussa, Maha Alkofidi, and Ahmed Mandil
- Subjects
Adult ,Male ,Health Knowledge, Attitudes, Practice ,medicine.medical_specialty ,Cross-sectional study ,media_common.quotation_subject ,Saudi Arabia ,Vitiligo ,Primary health care ,Pilot Projects ,Dermatology ,Disease ,Hygiene ,Surveys and Questionnaires ,Perception ,Humans ,Medicine ,Retrospective Studies ,media_common ,business.industry ,Retrospective cohort study ,medicine.disease ,Cross-Sectional Studies ,Public Opinion ,Female ,Surgery ,business ,Psychosocial ,Follow-Up Studies ,Demography - Abstract
Background: Previous studies have discussed attitudes of vitiligo patients toward their disease. However, no studies have addressed this issue from the public's point of view. Objective: To explore the perceptions, attitudes, and misconceptions of the public toward vitiligo. Methods: A self-administered questionnaire was distributed to attendees of primary health care centers in Riyadh, Saudi Arabia, between January and August 2010. Results: Overall, 924 of the 1,000 distributed questionnaires were returned, and 429 were males (46.8%). Moreover, 33.1% (303 of 916) believed that vitiligo is contagious or did not know that it is not. The cause of vitiligo was thought to be infectious by 20.4% of respondents (182 of 894), inherited by 40.5% (365 of 902), autoimmune by 41.2% (370 of 899), and due to a lack of hygiene by 22.5% (199 of 883). Unmarried individuals and those with less education were more likely to state that vitiligo is caused by an infection ( p = .02, p = .03, respectively). Younger individuals and those with less education were more likely to think that vitiligo is caused by a lack of hygiene ( p = .01, p = .001, respectively). More than half of the participants (56.1%, 504 of 898) would be unwilling to marry a vitiligo patient. Younger individuals and males were less likely to marry a vitiligo patient ( p = .01, p = .05, respectively), whereas those of lower income were more likely to accept it ( p = .002). Conclusions: Various misconceptions and negative attitudes about vitiligo among the public are prevalent. Educating the public about vitiligo could ultimately lead to better psychosocial well-being of vitiligo patients. Contexte: Des études ont déjà porté sur la perception des personnes atteintes de vitiligo à l'égard de leur propre maladie, mais aucune étude n'a porté sur la perception du public à l'égard de cette maladie. Objectif: L'étude visait à analyser les perceptions, les attitudes, et les idées fausses du public à l'égard du vitiligo. Méthodes: Un questionnaire autoadministré a été remis à des personnes présentes dans des centres de soins primaires à Riyad, en Arabie saoudite, entre janvier et août 2010. Résultats: En tout, 924 questionnaires sur 1,000 ont été remis. Sur ce nombre, 429 avaient été remplis par des hommes (46.8%). De plus, 33.1% (303 sur 916) des répondants croyaient que le vitiligo était contagieux ou ne savaient pas qu'il ne l'était pas. Quant à la cause du vitiligo, 20.4% des participants (182 sur 894) croyaient que c'était une maladie contagieuse; 40.5% (365 sur 902), que c'était une maladie héréditaire; 41.2% (370 sur 899), que c'était une maladie auto-immune; et 22.5% (199 sur 883), que c'était une maladie due à un manque d'hygiène. Les personnes célibataires et celles moins instruites étaient plus portées à croire que le vitiligo était causé par une infection ( p = .02 et p = .03, respectivement). Les jeunes et les personnes moins instruites étaient plus susceptibles de croire que le vitiligo était causé par un manque d'hygiène ( p = .01 et p = .001, respectivement). Plus de la moitié des participants (56.1%, 504 sur 898) ne voulaient pas se marier avec une personne atteinte de vitiligo. Les jeunes et les hommes étaient moins disposés à se marier avec une personne atteinte de vitiligo ( p = .01 et p = .05, respectivement), tandis que ceux à faible revenu étaient plus susceptibles d'accepter le fait ( p = .002). Conclusions: Il existe plusieurs idées fausses sur le vitiligo au sein de la population, et la maladie suscite des réactions négatives. L'éducation du public sur le vitiligo pourrait peut-être améliorer le bien-être psychosocial des personnes atteintes de vitiligo.
- Published
- 2012
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