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Policies mitigating climate change provide a global public good but are also likely to imply local co-benefits where implemented. This may affect citizens’ preferences for what policy to implement as well as where to implement it. This aspect remains understudied despite its relevance for international climate negotiations, national policies, and the development of voluntary carbon credit markets. The results of a discrete choice experiment show that citizens in five countries (Denmark, France, Germany, Italy and Spain) have quite similar mean willingness to pay for carbon emission reductions and agree on the ranking of policies targeting different sectors. Specifically, policies targeting renewable energy use, are preferred over policies targeting industrial energy efficiency or carbon sequestration and biomass production in forests. Applying follow-up questions shows that concerns over co-benefits, notably air pollution, is linked to preferences for implementation in the home country. In the absence of co-benefits, citizens are indifferent or prefer policies implemented in other countries. Key policy highlightsCitizens in five European countries share preferences for climate change mitigation policies, though significant intra-national heterogeneity in preferences existPolicies targeting increased use of renewables are preferred over policies targeting improved energy efficiency in the industry.Citizens express preferences for policies implemented in their own country. This is associated with their perception of co-benefits. In particular, consideration of reduced air pollution as a side effect of investing in renewable energy and in energy efficiency in the industry are important determinants of preferences for national implementation of policies.Preferences for national co-benefits may both enhance policy acceptance and reduce willingness to support policies implemented in other countries. The latter aspect may reduce cost-effectiveness across countries but ease effort-sharing negotiations. Citizens in five European countries share preferences for climate change mitigation policies, though significant intra-national heterogeneity in preferences exist Policies targeting increased use of renewables are preferred over policies targeting improved energy efficiency in the industry. Citizens express preferences for policies implemented in their own country. This is associated with their perception of co-benefits. In particular, consideration of reduced air pollution as a side effect of investing in renewable energy and in energy efficiency in the industry are important determinants of preferences for national implementation of policies. Preferences for national co-benefits may both enhance policy acceptance and reduce willingness to support policies implemented in other countries. The latter aspect may reduce cost-effectiveness across countries but ease effort-sharing negotiations.

International audience; Ce travail vise à évaluer en termes économiques les co-bénéfices générés par la mise en place de mesures de protection de la qualité des eaux, et leurs conséquences pour l’économie locale.

Cette évaluation des usages récréatifs des forêts métropolitaines s'inscrit dans le cadre du programme d’évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques (Efese).Elle s'appuie sur trois enquêtes auxquelles ont répondu plus de 3 000 visiteurs des forêts métropolitaines. Les données collectées éclairent la diversité et la grande valeur des usages récréatifs des forêts métropolitaines. Elles permettent de prendre la mesure, à l’échelle de la métropole, de l’importance des usages récréatifs des forêts pour les Français : la valeur annuelle de ce service écosystémique, par exemple, s’avère être au moins quatre fois supérieure à la valeur marchande du bois qui y est récolté.Ces données ont également permis de comprendre et d’évaluer les facteurs d'attractivité des forêts métropolitaines pour les usages récréatifs. Elles ont enfin permis de proposer une méthode pour estimer des valeurs de référence du service de récréation en forêt susceptibles d'être mobilisées pour l'évaluation socio-économique de projets et d'investissements.

En 2016, le BETA a participé à un consortium européen de chercheurs mettant en œuvre un questionnaire similaire sur les loisirs forestiers dans neuf pays européens différents (Allemagne, Autriche, Biélorussie, Danemark, Ecosse, France, Pologne, République tchèque, Slovaquie). En France, cette enquête a été réalisée par l'INRA et financée par le BETA et le CGDD/MTS. L’enquête a été répétée sur trois vagues (deux vagues en 2017 et une vague en 2018), fournissant une base de données unique sur les préférences des populations françaises pour les activités récréatives dans la forêt. Le présent projet financé par l’ONF exploite cette base de données pour répondre aux questions relatives à la gestion des forêts publiques en matière de l’accueil public. Le projet a permis de recruter un stagiaire, Nikola Jovanovic (master FAGE, Spécialité Forests and their Environment, Université de Loraine/AgroParisTech, 2018), pour une période de six mois au BETA, afin d'analyser les préférences de la population pour les forêts gérées par l'ONF. Ses travaux ont notamment consisté à créer une base de données SIG (fournies par l'ONF) combinant des informations sur les objectifs de gestion de la forêt publique et des données disponibles sur la forêt et les équipements de loisirs en France (données IGN). Ces données ont été utilisées pour expliquer la fréquentation (i.e., demande de visites) en forêt avec un modèle de coûts de déplacement. Son analyse était basée sur les deux premières vagues uniquement, la troisième vague n'étant pas disponible durant la période stage (disponible à partir d’octobre 2018). Le mémoire rédigé par Nikola Jovanovic pendant son stage est joint en annexe au présent rapport. Outre l'estimation d'une première version du modèle de coût de déplacement qui tient compte des caractéristiques des forêts (essences, priorités de gestion de la forêt de l'ONF, équipements…), le travail portait sur la comparaison des caractéristiques de la forêt observées sur carte SIG avec la perception personnelle des visiteurs des caractéristiques de la forêt visitée.Suite au stage, les trois vagues de l’enquête sont toujours en cours d’analyse dans le but de fournir un rapport pour l'EFESE. Cela inclut un nettoyage plus approfondi de la base de données ainsi qu'une pondération des questionnaires pour assurer la représentativité de l'échantillon. Un résumé des résultats généraux est inclus dans ce rapport, ainsi qu'une mise à jour des résultats réalisés lors du stage portant sur le zonage prioritaire de gestion de l'ONF. Toutefois, ces résultats ne doivent être considérés que comme préliminaires et ne doivent pas, à ce stade, servir de base à la prise de décision. Par conséquent, nous proposons également que le présent rapport ne soit pas publié. Cependant, nous indiquons que d'autres analyses qui peuvent améliorer les analyses actuelles sont en cours dans le cadre de la préparation du rapport de l'EFESE.

The use of biomass, in particular wood, has increased this last decade as a result of the European Union's objectives to reduce the use of fossil energies. This has amplified the use of whole-tree harvesting and the exploitation of forest residues from traditional timber harvest. However, these practices have some ecological consequences because they remove nutrients from the forest, thus potentially reducing soil fertility. To compensate for this nutrient loss, it has been proposed to recycle wood ash to reintroduce the exported nutrients. In this paper, we assess private forest owners' willingness to pay to spread ash in Västmanland, Sweden, where ash recycling is not widely adopted, though an increasing supply of wood ash. In particular, we take into account behavioural motives that may explain forest owners' willingness to pay (Theory of Planned Behaviour and environmental sensitivity). We conclude that Swedish forest owners generally have a positive willingness-to-pay for wood ash application in their forests, but that this measure is highly dependent on their attitudes. We also show that a forest owner's decision to apply ash to all or a portion of his/her forest is explained by two different characteristics: the landowner's environmental sensitivity and his/her perceived control of wood ash recycling.