The invention of Egyptian faience is a recurring topic of research on Early Chalcolithic societies. Specialists of artificial materials, such as glass, are interested in it as an ancestral precursor of this technology. During the fifth millennium BC, the first evidences of faience are small geometric beads. The study presented here aims to highlight the macroscopic characteristics of each method known for faience production : application, efflorescence and cementation. To discuss the development or perpetuation of these techniques during the Naqadian period (fourth millennium), a well-documented case is necessary. We are interested here in the ornaments discovered in the tombs of Adaima, which are well dated. In this context, the technical difference seems to be more associated with the pearl’s morphotype evolution than a chronological evolution. This study confirms the contemporary use of the three manufacturing processes of faience during the Naqadian period. The invention of faience, which has initially concerned finery, become a real innovation when it was adopted into other producing areas of the Predynastic material culture., L’invention de la «faïence égyptienne » est un sujet récurrent des recherches sur les premières sociétés chalcolithiques. Elle intéresse les spécialistes des matières artificielles telles que le verre, et est considérée comme un ancêtre potentiel de cette technologie. Les premières attestations de la faïence sont toutes de petites perles géométriques retrouvées dans des contextes du 5e millénaire BC. L’étude présentée ici a pour objectif de mettre en évidence les caractéristiques macroscopiques de chaque procédé connu de la faïence : application, efflorescence et cémentation. Pour discuter de l’évolution ou de la pérennisation des techniques de la faïence durant la période nagadienne (4e millénaire), une étude de cas bien documentée est nécessaire. Nous nous intéressons aux parures découvertes dans les sépultures d’Adaïma qui sont datées avec précision. Les différences techniques observées dans ce contexte semblent associées aux morphotypes de perle et non à une évolution chronologique. L’étude confirme l’utilisation contemporaine des trois procédés de la faïence à la période nagadienne. Cette invention, qui n’a d’abord concerné que la parure, est devenue innovation lorsqu’elle fut adoptée par d’autres domaines de la culture matérielle., Minotti Mathilde. La faïence aux périodes nagadiennes à Adaïma. Les balbutiements d’une innovation technologique pour la parure ?. In: Archéo-Nil. Revue de la société pour l'étude des cultures prépharaoniques de la vallée du Nil, n°27, 2017. pp. 27-48.