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International audience; Cet ouvrage est une réflexion et une invitation à la réflexion. Le conseil scientifique, composé de huit professeurs, et trente-cinq auteurs, jouant ou ayant tous joué un rôle actif dans le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en gestion, témoignent de la naissance d’une discipline académique et s’interrogent sur ses futurs possibles et leurs conséquences pour les étudiants, les enseignants et chercheurs, les chefs d’établissements et les employeurs.Ils portent un regard lucide et sans complaisance sur les grands problèmes du moment : la concurrence nationale et internationale entre établissements, les modes de régulation du « marché » de l’enseignement supérieur par un État stratège mais aussi par les classements et accréditations, le rôle de nos enseignements dans la diplomatie d’influence de la France, la pertinence de la recherche en termes d’impact sur les pratiques pédagogiques et professionnelles, les effets de la révolution numérique, les opportunités et risques de l’autonomie croissante des établissements, ainsi que les contraintes économiques qui en découlent et, enfin, le coût des études et l’endettement des étudiants. Ces interrogations sont essentielles pour connaître, débattre et agir.Il ne s’agit pas d’une somme d’anecdotes ou d’opinions disparates, mais d’une démarche collective, documentée et construite, selon les méthodes et avec les concepts que les auteurs enseignent et pratiquent, pour mieux comprendre ce qu’a été, ce qu’est et ce que pourrait devenir l’enseignement de la gestion sous toutes ses facettes et dimensions.À quels publics s’adresse cet ouvrage ? Bien sûr, à nos futurs collègues, aux étudiants en master, aux doctorants, alumni, employeurs estimant nécessaire de comprendre et dialoguer avec le monde universitaire, y compris les grandes écoles, à tous ceux qui exercent des responsabilités dans la mise en œuvre d’une politique publique d’enseignement et de recherche en gestion et bien sûr aussi à tous nos collègues.

International audience; Le management public est intimement lié aux thèmes de la puissance publique, de la démocratie et de leurs limites. Il est donc davantage qu’un champ d’application du management des entreprises avec lequel il entretient une relation complexe, faite d’emprunts comme de distanciation mais aussi d’apports, en particulier quand l’entreprise s’interroge sur sa responsabilité sociale et environnementale. Il emprunte également, sous un angle qui lui est propre, à bien d’autres disciplines : science politique, sociologie, droit et économie en particulier.Cet ouvrage s’efforce de dresser un portrait fidèle du management public au travers de « grands auteurs » ayant contribué à sa construction. Leur diversité témoigne des évolutions permanentes qui le traversent, de sa formation au fil d’une longue histoire et de multiples apports disciplinaires. Composé de cinq parties, l’ouvrage propose des clés de lecture pour mieux comprendre l’œuvre de chacun des 34 « grands auteurs » retenus et invite à les (re)lire. Fruit d’un travail collectif de 48 contributeurs universitaires, il s’adresse aux chercheurs, jeunes comme confirmés, aux étudiants mais aussi aux acteurs publics ou aux citoyens soucieux d’une approche rigoureuse de la chose publique.

International audience; Accounting is a mirror of society and therefore reflects the shock of the financialization and globalization of the economy. From 1970 to 2000, international accounting standards were based on three standards: the American, which, like the dollar, could in fact become hegemonic, European and global but of private origin, the IASC. In the 2000s, the IASB, which succeeded the IASC, asserted its power, especially with the adoption of its standards, IFRS, by the European Union. After this victory, the IASB now faces two new challenges: how to develop global standards for SMEs when they do not have access to the capital market; how to account for the non-financial dimensions of corporate performance when all dimensions are interdependent and, beyond investors, of interest to all stakeholders.

International audience

The international accounting standards (IFRSs and ISAs) rely increasingly more on the “professional judgment”. What is the situation in France and in Romania? After the conceptual clarifications, the article places the evolution of the professional judgment in the general movement of the law, which goes from “modernism” to “post-modernism” to become a law of specialists able to have a qualified opinion on highly technical subjects. In order to observe, in a scientific manner, this evolution of the accounting standards, we conducted a content analysis of principal legislative accounting texts, international and national (France and Romania), supplemented by a lexicometric analysis. These analyses allowed us to conclude that the importance of professional judgment in accounting standards is lower at the national level than it is at the international level. However, we highlight a number of dangers related to an increased use of professional judgment: loss of comparability and transparency, increased risks for accounting professionals including auditors, and significant discrepancies in the use of professional judgment in individual or consolidated accounts

International audience

International audience; Rezumat Întrebarea privind caracterul universal sau contingent al contabilităţii este esenţială deoarece determină una dintre dimensiunile guvernării organizaţiilor. Prima parte a lucrării prezintă dinamica universalităţii, adică, a mişcării către un standard global unic. Ce-a de-a doua parte descrie limitele acestei mişcări şi, în opoziţie, relevanţa unui standard adaptat la situaţiile contingente şi constrângerile locale. În final, partea a treia a lucrării se ocupă de echilibrul dintre aceste două concepte ale contabilităţii.

International audience; In line with his concerns to conceptualize the accounting principles and practices, the author develops the topic that falls under the above title, based on the premise that the facts and developments during the economic crisis show that accounting standards cannot be conceived solely by their internal consistency-often revealed a posteriori by their conceptual framework, but also by taking into account their economic and social impact, and their consequences. Hence, the standard setters claim that they work for the general interest. Consequently, the author pursues to define the concept of general interest in the light of relevant literature and accounting law, and examines the procedural answers provided by standard setters to confirm the consideration of the general interest concept, and to finally find out whether a substantiated answer is possible. In his analysis, the author also outlines the issue of high relevance of stakeholders' representation in regulatory bodies and their intervention in the development of standards. In his endeavour, the author also suggests a substantial approach to the general interest in terms of consequentialism, i.e. the teleological ethics according to which an action must be judged morally on the consequences it implies. Of course, the concept is applied to financial and non-financial information. An interesting conclusion is reached on the general interest that not only legitimizes the standard setters who claim it, but also the public authorities that also determine the content of the financial and non-financial statements of the companies. This intervention is due to the consequences of the standards and their impact on society. Therefore it can never be taken for granted the fact that international standard setters consider themselves as representatives of the general interest.

International audience

Le Cnam, avec son institut, l’Intec, et aujourd’hui, deux chaires (Comptabilite financiere et audit [CFA] et Comptabilite et controle de gestion [CCG]) est depuis 80 ans le premier centre francophone de formation aux metiers de la comptabilite, du controle de gestion et de l’audit et a joue un role important dans la construction de la profession comptable. Cet article met en parallele l’histoire d’une profession reglementee avec celle d’un etablissement d’enseignement superieur singulier. Il souligne la convergence des valeurs ou principes fondateurs et les cooperations entre d’une part, l’enseignement et la recherche et, d’autre part, le monde professionnel. Il illustre aussi le role du monde academique dans la production des normes comptables ou de gestion.

National audience

L'ouvrage traite de la comptabilité financière dans ses dimensions politiques et sociales. Il est organisé en six grandes parties : - la théorie comptable - la normalisation comptable - l'utilisation de l'information comptable - la profession comptable - la comptabilité et les systèmes d'information - la pédagogie de la comptabilité et de la gestion

To ask if financial statements should "represent fairly" or be "relevant" gives a political dimension to the trade-off between reliability and relevance, two characteristics of financial reporting that the IASC/IASB Conceptual Framework does not consider to be conflicting. However, depending on the priority we give to these characteristics, the accounting system differs widely. Some concepts from the behavioural sciences help to better understand the underlying implicit and explicit hypotheses of IFRS's Conceptual Framework and to have a more critical perspective. The answer to the question of the choice between "fair representation" and "relevance" cannot be purely technical due to the fact that the information produced shapes the reality as well as describing it. Therefore, the standards setter has a political responsibility., Poser, à propos des comptes, la question du choix entre le " vrai " et le " bon ", c'est donner une dimension politique à l'opposition entre fidélité et pertinence, deux caractéristiques de l'information financière que le cadre conceptuel de l'IASC/IASB ne conçoit pas comme pouvant être contradictoires. Or, selon la priorité que l'on donne à ces caractéristiques, le modèle comptable diffère largement. Quelques emprunts aux sciences du comportement permettent de mieux comprendre les hypothèses implicites et explicites du cadre conceptuel des IFRS et d'en avoir une vision plus distanciée. La réponse à la question du choix entre le " vrai " et le " bon " ne saurait être purement technique du fait que l'information produite crée le réel autant qu'elle le décrit. De ce fait, le normalisateur a une responsabilité politique.

International audience; This article is an answer of the authors to the comments made by Danjou & Walton and Gélard & Pigé on their article published in december 2010 (Comptabilité-Contrôle-Audit 16(3) : 153-176). From a methodological point of view, the authors question the positivist positions of their opponents and reproach them terminological approximations and rhetoric in their critical review. From a conceptual point of view, they specify the meaning they give to the notion of legitimacy and come back, to study it thoroughly and confirm it, on their characterization of the IASC-IASB's conceptual framework. In conclusion, in reference to Suchman (1995), they interpret the comments of Danjou & Walton and Gélard & Pigé as the way and means of an academic strategy of defence and repairing of the IASB's legitimacy.; Cet article est une réponse des auteurs aux commentaires de Danjou & Walton et Gélard & Pigé de leur article publié en décembre 2010 (Comptabilité-Contrôle-Audit 16(3) : 153-176). Au plan méthodologique, les auteurs contestent les positions positivistes de leurs contradicteurs et reprochent à ceux-ci une bonne dose d'approximations terminologiques et de rhétorique dans leur critique. Au plan conceptuel, ils précisent le sens qu'ils donnent à la notion de légitimité et reviennent, pour l'approfondir et la confirmer, sur leur caractérisation du cadre conceptuel de l'IASC/IASB. En conclusion, par référence à Suchman (1995), ils interprètent les commentaires de Danjou & Walton et Gélard & Pigé comme les instruments d'une stratégie académique de défense et de restauration de la légitimité de l'IASC/IASB.

This aticle has been previously published in the French journal "Comptabilité-Contrôle-Audit" (2010, Normalisation comptable internationale : le retour du politique ? 16(3) : 153-176); International audience; Lacking political legitimacy, international accounting standardisation is founded on procedural and substantial legitimacies challenged by the current financial crisis. This article higlights the limits of the due process, that is, however, transparent; this process does not permit an effective participation of all stakeholders. In actuality, only those who have substantial financial and intellectual resources can afford to get inolved. Further, we discuss the weaknesses of the theoretical basis (agency theory and efficient markets theory) that supports the conceptual framework of IASB. In today's crisis context, these limits and weaknesses raise the question of a re-politization of international accounting standardisation.; A défaut de légitimité politique, le normalisateur international s'est doté d'une légitimité procédurale et substantielle que la crise a mise à mal. Cet article fait la critique de cette légitimité construite. Il montre en particulier que le due process est certes une procédure transparente mais à laquelle ne participent que les acteurs disposant de ressource financières et intellectuelles importantes. Il met également en évidence la faiblesse du substrat théorique, théorie de l'agence et théorie des marchés efficients, du cadre conceptuel qui fonde les normes internationales. Cette étude critique des fondements de la légitimité de l'IASC/IASB permet ensuite aux auteurs d'apprécier la portée des interventions politiques récentes dans un domaine qui lui avait été abandonné.

(1993). Commentary on the article by David Alexander ‘A European true and fair view’. European Accounting Review: Vol. 2, No. 1, pp. 95-98.

Lacking political legitimacy, international accounting standardisation is founded on procedural and substantial legitimacies challenged by the current financial crisis. This article highlights the limits of the due process, that is, however transparent; this process does not permit an effective participation of all stakeholders. In actuality, only those who have substantial financial and intellectual resources can afford to get involved. Further, we discuss the weaknesses of the theoretical basis (in particular efficient markets theory) that supports the conceptual framework of IASB. In today's crisis context, these limits and weaknesses raise the question of a re-politization of international accounting standardisation., A défaut de légitimité politique, le normalisateur comptable international s'est doté d'une légitimité procédurale et substantielle que la crise a mise à mal. Cet article fait la critique de cette légitimité construite. Il montre en particulier que le due process est certes une procédure transparente mais à laquelle ne participent que les acteurs disposant de ressources financières et intellectuelles importantes. Il met également en évidence la faiblesse du substrat théorique, théorie de l'agence et théorie des marchés efficients, du cadre conceptuel qui inspire les normes internationales. Cette étude critique des fondements de la légitimité de l'IASC/IASB permet ensuite d'apprécier la portée des interventions politiques récentes dans un domaine qui lui avait été abandonné.

Le principe de continuité de l'exploitation à travers le droit comptable.L'auditeur face au principe de continuité de l'exploitation en période de crise.Le traitement préventif des défaillances.