We examined activity rates prior to hibernation, age-adjusted body size, growth rates, and probability of recapture after spring emergence of juveniles from 2 populations of the lizard Psammodromus algirus separated by 600-700 m altitude. We captured gravid females, incubated the eggs, and released the juveniles into the wild. We used a reciprocal transplant design in a year of severe drought to distinguish between environmental and population-specific sources of variation. The levels of autumn activity differed between release sites (activity was higher at the more productive, high-elevation site) and between maternal sites of origin (at the low-elevation site, juveniles of low-elevation origin were less active than those of high-elevation origin). Although clutch mass was similar at both sites, eggs from low-elevation females were larger but fewer than those from high-elevation ones. Larger juveniles and those from high-elevation clutches had higher survival rates. The juveniles recaptured in autumn at the low-elevation site were smaller as neonates than those that were not recaptured until next spring. Our results suggest that the scarcity of prey at the low-elevation site is a selective pressure resulting in limitation of activity, given the increased energy expenditure and risk of predation incurred by active lizards. Thus, at the low-elevation site inactivity would be advantageous for most juveniles, and only the smaller ones would have to remain active frequently enough to accumulate sufficient reserves prior to hibernation. This is consistent with the selective advantage of large eggs (and small clutches) at the low-elevation site. Keywords: drought, food scarcity, geographic variation, maternal trade-offs, Psammodromus, reproductive strategies. Resume : Nous avons examine les taux d'activite avant l'hibernation, la taille corporelle ajustee selon l'âge, les taux de croissance et la probabilite de recapture apres l'emergence au printemps des juveniles de 2 populations du lezard Psammodromus algirus separees par 600-700 m d'altitude. Nous avons capture des femelles gravides, incube les œufs et libere les juveniles dans la nature. Nous avons utilise une experience de transplantation reciproque lors d'une annee de secheresse severe pour discriminer entre les sources de variation environnementale et specifique de la population. Les niveaux d'activites automnaux differaient entre les sites de lâcher (l'activite etait plus elevee au site le plus productif en haute altitude) et entre les sites d'origine maternelle (au site en basse altitude, les juveniles originaires de ce site etaient moins actifs que ceux originaires du site plus eleve). Bien que la masse des couvees etait semblable aux 2 sites, les œufs des femelles de basse altitude etaient plus gros mais moins nombreux que ceux des femelles d'altitude elevee. Les plus gros juveniles et ceux des couvees de haute altitude avaient des taux de survie plus eleves. Les juveniles recaptures a l'automne au site en basse altitude etaient plus petits a la naissance que ceux qui n'ont pas ete recaptures jusqu'au printemps suivant. Nos resultats suggerent que la penurie de proies au site en basse altitude constitue une pression de selection resultant en une limitation de l'activite, etant donne la depense energetique accrue et le risque de predation encouru par les lezards actifs. Ainsi, au site en basse altitude, l'inactivite serait avantageuse pour la plupart des juveniles et seulement les plus petits devraient rester actifs assez frequemment pour accumuler des reserves suffisantes avant l'hibernation. Cette conclusion est compatible avec l'avantage selectif des gros œufs (et des petites couvees) au site en basse altitude. Mots-cles : compromis maternels, penurie de nourriture, Psammodromus, secheresse, strategies reproductives, variation geographique. Nomenclature: Linnaeus, 1758; Castroviejo et al., 1990, Montori & Llorente, 2005.