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Since the beginning of the 2000s, sustainable development has emerged. This movement answers to a double constraint, from both the demand side and pressure from NGOs. Although the French ski resorts have reacted later to concerns related to sustainable tourism than their European and American neighbours, a lot of ski resorts are now engaged in this process. They set up different measures in order to protect the environment, thanks to actions aimed at saving water, energy, sorting the waste, developing soft modes of transports, protecting biodiversity and increasing architectural and landscaping quality. What is more, they try to maximize economic impacts, by maintaining snow activities, developing house stock in a balance way, diversifying four-season activities, short circuits and improving job quality for workers. Finally, they try to maximize social and cultural benefits for local communities by developing new services, encouraging access for populations that are often excluded and upgrading mountain culture. These different actions would not be possible without the implication of all the concerned actors.; Depuis le début des années 2000, une réelle volonté de prise en compte du développement durable tend à émerger. Ce mouvement répond à la double contrainte de la demande de la clientèle d’une part et de la pression des ONG. Bien que les stations françaises de montagne aient réagi plus tardivement aux préoccupations liées au tourisme durable que leurs voisins européens ou américains, plusieurs stations sont aujourd’hui engagées dans ce processus de développement durable. Elles mettent en place différents moyens visant à la protection de l’environnement, via des actions visant à économiser l’eau, l’énergie, trier les déchets, développer des modes de transports plus écologiques, protéger la biodiversité et améliorer la qualité architecturale et paysagère. En outre, elles tentent de maximiser les impacts économiques, en cherchant à maintenir l’activité ski, développer l’immobilier de manière équilibrée, diversifier les activités quatre saisons, développer des circuits courts et améliorer la qualité de l'emploi des travailleurs. Enfin, elles cherchent à maximiser les retombées sociales pour les communautés locales en développant de nouveaux services, favorisant l’accès aux stations aux populations souvent mises de côté, en revalorisant la culture montagnarde. Ces différentes actions ne seraient pas possibles sans l’implication de tous les acteurs concernés.