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Les observations réalisées sur les interactions arbre/herbe dans le Sahel sénégalais (Ferlo, 280 mm de précipitations annuelles) montrent qu'Acacia raddiana augmente la richesse floristique, modifie le cycle phénologique et accroît la production et l'immobilisation minérale de la strate herbacée située sous son couvert. L'impact positif de l'arbre sur la strate herbacée est principalement dû à l'amélioration des disponibilités en eau et à l'augmentation de la fertilité du sol. Studies on tree and grass interactions in the Sahelian zone of Senegal (Ferlo, 280 mm of annual rainfall) show that Acacia raddiana increases the floristic richness, modifies the phenological cycle and improves the phytomass and the inorganic status of the understory herbaceous layer.These benefic effects are mainly due to the soil enrichment (water balance and fertility).

Environmental assessment of two scenarios of herbaceous biomass combustion: miscanthus (culture dedicated) and mowing of heath (residues) compared to conventional combustion with gas and woods.; Evaluation environnementale de deux filières de combustion de biomasse herbacée : miscanthus (culture dédiée) et fauches de landes (résidus) comparés à des filières classiques gaz et bois.

Environmental assessment of two scenarios of herbaceous biomass combustion: miscanthus (culture dedicated) and mowing of heath (residues) compared to conventional combustion with gas and woods.; Evaluation environnementale de deux filières de combustion de biomasse herbacée : miscanthus (culture dédiée) et fauches de landes (résidus) comparés à des filières classiques gaz et bois.

Diplôme : DUT; In animal farm, where one of the key-point is the pasture managementin order to maximize the use of permanent grassland, it is the difficult to assess the quantities of grass present in fields and offered to animals. In the same way, the growth of grass remains badly quantified. In order to approach these criteria, we worked on techniques of grass sampling on the one hand, and methods to calculate and describe the measures on the other hand. The grass sampling method by motofaucheuse (0.50cm of cut), although apparently difficult concerning the material equipment, appears well adapted to collect bands of 10m lenght, representative of the heterogeneity of the grazed pasture. The calculation of the grass density which can result from these measure combined with grass heights measured by a herbometer proves to be well adapted to the spring conditions. The growth of grass measured according to a design directly inspired by Corall and Fenlon (1977), makes it possible to represent in a smoothed way the seasonal variations of grass growth with the same sampling technique. The results of this lead to plan a renewal of the methodology implemented to monitor pasture designs in experimental station.; En élevage, où l'un des points-clés est la conduite du pâturage pour maximiser l'utilisation de l'herbe se trouvant dans les prairies permanentes, il est difficile de connaître les quantités d'herbe présentes sur les parcelles et offertes aux animaux. De la même façon, la croissance de l'herbe reste mal quantifiée. Afin d'approcher ces grandeurs, nous avons traité la question des techniques de prélèvement de l'herbe d'une part, des méthodes de calcul et de représentation des mesures d'autre part. La méthode de prélèvement à la motofaucheuse (0.50 cm de coupe), bien qu'apparemment lourde au plan de l'équipement matériel, se révèle bien adaptée pour récolter des bandes de 10 m de longueur, représentative de l'hétérogénéité des prairies pâturées. Le calcul de la densité de l'herbe qui peut résulter de ces mesures combinées avec des hauteurs d'herbomètre s'avère bien adapté aux conditions printanières. La croissance de l'herbe mesurée sur un dispositif directement inspiré de Corrall et Fenlon (1997), permet de représenter de manière lissé les variations saisonnières de la pousse de l'herbe avec la même technique de prélèvement. Les acquis de ce travail permettent d'envisager de renouveler la méthodologie mise en oeuvre pour le suivi des dispositifs de pâturage en station expérimentale.

National audience; La fonction première de la jachère tropicale, est la reconstitution de certaines composantes de l'aptitude culturale du milieu ou "fertilité", avant culture suivante. Elle vient en complément ou substitution d'autres moyens, insuffisamment disponibles comme le fumier ou l'engrais. Cet article étudie les différents aspects de la restauration de certains états et fonctions de l'écosystème utiles, voire indispensables dans certains cas, aux cultures. Dans une première partie, la notion de fertilité est discutée, en particulier son caractère relatif à un contexte particulier, tant naturel (climat, sol, organismes de l'écosystème) que technique (moyens techniques, systèmes de culture, objectifs) et social (valeurs sociales, relations au foncier). Les indicateurs habituels de la fertilité sont discutés, en particulier la teneur en matière organique sous diverses formes. En s'appuyant sur de nombreux exemples ; l'article envisage dans une deuxième partie les processus généraux de transformation de la matière organique et des états du milieu pendant les deux phases du système culture-jachère : états initiaux critiques au moment de la mise en jachère, bilans organiques et minéraux liés aux groupes fonctionnels qui interviennent dans les processus de réhabilitation (micro-organismes, faune, graminées pérennes, ligneux). En troisième partie, les effets de différents systèmes culture-jachère sont analysés : culture itinérante à jachère longue, jachères naturelles exploitées courtes à graminées annuelles ou pérennes, jachères à graminées pérennes introduites ou plantées de ligneux. L'article se termine par des propositions générales pour la gestion de la fertilité. Trop souvent, les aménageurs n'ont pas suffisamment pris en compte les pratiques paysannes dans leurs diagnostics. Ces savoirs hérités d'expériences séculaires, et systèmes agro-écologiques constitués peu à peu, ont le mérite d'intégrer les contraintes du milieu naturel et social et les perturbations possibles. Les ignorer peut conduire à de graves échecs.

The introduction of a new tropical forage grass, Andropogon gayanus, on pastures of degraded Panicum maximum is studied in traditional agriculture. Andropogon gayanus worked well to rehabilitate a herbaceous fallow, without weeding or fertilizer contribution. Its cover increases from 3 to 70 % in the first year and remain around this value the next years. However, despite of a considerable decrease in the density of weeds, notably the species Stachytarpheta cayennensis and Andropogon bicomis, the weed diversity was still high, and the potential for new weed invasions always exists. Thus, though the results obtained with Andropogon gayanus were encouraging, the pasture intensity and frequency influence the balance crops/weeds and the risk of a new pasture degradation cannot be discarded., L’implantation d’une nouvelle graminée, Andropogon gayanus, dans des pâturages de Panicum maximum dégradé, est étudiée chez des producteurs pratiquant l’agriculture manuelle. Andropogon gayanus réussit à reconstituer un pâturage à partir d’une jachère herbacée, sans nettoyage préalable, ni application d’intrants. Son taux de recouvrement passe de 3 à 70 % en 1 an et fluctue autour de cette dernière valeur les années suivantes. Alors que la densité des adventices diminue considérablement, notamment celle des deux espèces Stachytarpheta cayennensis et Andropogon bicornis, la richesse spécifique reste élevée et la potentialité d’invasion par ces espèces existe toujours. Dans la pratique, bien que les résultats obtenus avec Andropogon gayanus soient encourageants, l’intensité et la fréquence de la pâture sont autant de facteurs influençant l’équilibre espèce fourragère/adventices et le risque d’une nouvelle dégradation du pâturage n’est pas totalement écarté., Mitja Danielle,Leal Filho Niwton,Topall Olivier. Pour une réhabilitation des pâturages amazoniens dégradés, l’exemple d'Andropogon Gayanus Kunth, (Marabá, Pará, Brésil). In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 53, n°1, 1998. pp. 39-57.

An experimental study was undertaken on a complex ecological system in the semi-arid Sahelian region of Senegal. The effects of tree cover on the above- and below-ground phytomass of the herbaceous layer were studied. The results show that : herbaceous above-ground production was 1.5 to 4 times greater under the canopy than in the open sun light ; understory root phytomass was about two-fold greater than the root phytomass of the open grassland ; and the root/shoot ratio was 2.5 higher in the open than in the shade. Increased herbaceous layer productivity was interpreted as a result of better climatic conditions and greater soil fertility within the canopy zones. By promoting the development of herbaceous vegetation, trees increase the long-term production potential of the zone and, in consequence, improve conditions for livestock husbandry. (Résumé d'auteur)

A partir d'une étude réalisée au Ferlo (nord Sénégal), l'objectif de ce travail est de quantifier l'impact de l'arbre sur la production et la valeur nutritive des herbages à l'échelle de l'exploitation de l'espace pastoral. Les résultats ont montré que la préservation de l'arbre dans le système de production pastoral est donc primordiale dans la mesure où il améliore le potentiel de production de la strate herbacée et par conséquent les conditions d'élevage

Three experiments were carried out in Senegal to assess the effect of four factors, clone, soil type, volume of containers and plant age. on N2 fixation by Casuarina equisetifolia using isotope dilution (ID). A value (AV) and total N difference (TND) methods. Three clones grown in 151. containers differed significantly in their ability to fix N2 and also to absorb soil N, the best clone (β) fixing 3.27 (ID) and 3.85 (AV) and the less active 2.51 (ID) and 2.73 (AV) g N2 per tree during 1 yr. N2 fixation by clone β was markedly affected by soil N: it decreased from 7.60 (AV) in Camberene soil (6.010% N) down to 4.64 (AV) g N2 fixed per tree in Bel Air soil (0.025–0.030% N) during 1 yr. The amount of N2 fixed was much higher in larger containers. In the case of 1 m1 containers with Camberene soil, the amount of N2 fixed (AV)per tree (cloneβ) was 40.44 g during the first year and 84.43 g during the 2 first years of growth. In experiments 1 and 2, ID and AV estimations were significantly less than ID or AV estimations, but, in experiment 3, AV and TND estimations were similar. Problems raised by the estimation of N2 fixation are discussed. Inoculation with Frankia strain ORS 021001 always markedly increased plant biomass expressed as dry weight and total N.

Un des principaux objectifs du programme PEPS-OURSI (Sahel burkinabé) était l'estimation du recouvrement et de la phytomasse herbacés en relation avec l'infiltration superficielle de l'eau. Des images spatiales SPOT programmées ont été obtenues en saison pluvieuse. Sur les quatre images acquises par le programme, deux (9 août et 4 septembre 1986) se situent ainsi au cours de la période de végétation, la seconde correspondant au maximum de phytomasse pour la plupart des milieux. Les données satellitaires ont été mises en relation avec la phytomasse herbacée ainsi qu'avec l'organisation horizontale du tapis végétal analysée par des méthodes phytoécologiques usuelles (points contact, recouvrement linéaire) mais aussi par des mesures radiométriques faites au sol.

Des mesures de la phytomasse maximale aérienne (qui englobe la matière vivante et la matière morte) ont été faites par la méthode de la récolte le long d'une toposéquence de la région de Ouango-Fitini (4°01'W, 9°35‘N) dans le nord-est de la Côte-d'Ivoire en zone phytogéographique soudano-guinéenne. La phytomasse herbacée maximale varie entre 4 et 12 t/ha. Une influence de la position topographique, des caractéristiques édaphiques et de l'importance du couvert ligneux est manifeste.

En zone tropicale humide, les chercheurs spécialisés dans l'étude des pâturages naturels ont déjà acquis des connaissances permettant l'élaboration de quelques principes fondamentaux de gestion des parcours (range-management) susceptibles de servir comme thèmes de base en vulgarisation (extension) tels que le respect d'un temps de repos de trois semaines à un mois pour les repousses de graminées et pour limiter l'embroussaillement (bush encroachment), la nécessité d'un feu d'arrière-saison tous les trois ans, alimenté par un stock de pailles produit par une mise hors pâture d'une année. Toutefois, à l'inventaire des types de parcours, à l'estimation de la production par coupes et pesées, à l'élaboration de séries évolutives par observation minutieuse des parcours exploités en élevage traditionnel ou amélioré, doit s'ajouter impérativement une multiplication d'essais de charge (stocking rate trials) afin de tester, par un troupeau homogène, la production secondaire (évaluée en kg de poids vif à l'ha) susceptible d'être obtenue avec diverses charges et divers schémas de gestion des parcours. Parallèlement, doivent être conduits en réseau multilocal, des essais de restauration des parcours (réclamation) et d'amélioration de la production des parcours (range improvement) avec enrichissement floristique, par exemple