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Background and Aims Over the last decade, the age of dialysis patients has been increasing steadily worldwide. The benefits of dialysis in older people with end stage renal disease (ESRD) are not clear. We will try to evaluate whether dialysis in older has survival advantage compared to younger people. Method It is a prospective descriptive and analytic study including 229 patients who initiated chronic hemodialysis during the period between January and June 2017. Patients were classified into two groups by age at dialysis initiation. Patients above 75 years of age were considered old (old group OG). Patients aged less then 75 years old were considered young (young group YG). Primary outcome was old patient’s survival during the first 3 and 12 months from the dialysis initiation. Results Among a total of 229 new patients who began dialysis treatment, 41 (17,9%) ESRD were above 75 years of age.The sex ratio was 0,95 and 1,54 in respectively in OG and YG (p = 0,167). Diabetes was present in 56% of the elderly and in 59% of the younger group (p = 0,72) and was more frequently the cause of ESRD in the two groups. The average of modified Charlson Comorbidity Index was 6,7 ± 2,3 and 3,9 ± 2,6 respectively in OG and YG(p = 10-3). Younger patients had been referred earlier to nephrologists than the older ones. In fact, glomerular filtration rate at the beginning of the follow up was 18,7 ± 8,9 ml/min/1,73 in OG and 25,4 ± 16,2 in YG (p = 0,004). There was no statically significant difference between the two groups in the frequency of the use of temporary catheters at dialysis initiation (p = 0,778) and the urgent or planned initiation of dialysis (p = 0,298). Younger patients required hospitalization to organize dialysis initiation more than older patients (51,6% VS 26,8%; p = 0,005). Compared with the group of younger patients, Cox model showed an incremental increase in mortality associated with older patients’ group during the first year of HD (p = 0,036). However, there was no difference between OG and YG in the mortality rate during the first 3 months of HD (p = 0,102). Conclusion We may conclude that life expectancy of patients who began dialysis above 75 years is significantly shorter than younger patients in the first year of HD. In the other hand, the difference between the 2 groups wasn’t significant regarding the conditions of dialysis initiation.

Introduction Les troubles sexuels sont multifactoriels et souvent presents au cours de l’insuffisance renale chronique surtout au stade d’hemodialyse (HD). Ils sont souvent sous-estimes et peu etudies dans la litterature. Le but de notre travail est d’etudier les differents troubles sexuels chez les hemodialyses chroniques. Methodes Il s’agit d’une etude descriptive et analytique transversale sur 22 sujets ayant une insuffisance renale chronique au stade d’hemodialyse. Tous les patients avaient repondu au questionnaire IIEF15 (dans sa version validee en arabe) pour les hommes et au score FSFI pour les femmes. Resultats obtenus ou attendus L’age moyen des patients etait de 38,8 (22–60) avec une nette predominance masculine (sex-ratio = 2,1). 63 % des patients avaient des troubles sexuels. Chez les femmes, les troubles sexuels notes etaient : trouble de la satisfaction sexuelle (57 %), trouble du desir sexuel (60 %) et trouble de l’orgasme (57 %). Chez les hommes, le trouble du desir sexuel etait le plus frequemment retrouve (66 %). Les troubles de l’ejaculation etaient notes dans 66 %, les troubles de l’orgasme dans 60 %. Une dysfonction erectile a ete notee chez 80 % des patients. Dans notre serie, on n’a pas trouve une correlation entre le tabagisme et les troubles sexuels ni le diabete ni l’hypertension arterielle. Conclusion Les troubles sexuels chez les insuffisants renaux surtout en hemodialyse constituent des pathologies frequentes souvent sous-estimees. Ils doivent etre consideres parmi les facteurs determinants de la qualite de vie des patients en HD. D’autres etudes sur la prevalence des troubles sexuels chez les insuffisants renaux chroniques en dialyse peritoneale afin de les comparer avec les hemodialyses pour trouver la modalite de dialyse qui a une conservation meilleure de la fonction sexuelle.

Introduction La glomerulonephrite extra-membraneuse (GEM) est le plus souvent idiopathique. L’origine paraneoplasique est a evoquer et les cancers solides ou hematologiques sont les plus frequents. Au cours des cancers cutanes, les syndromes paraneoplasiques sont rares. Nous rapportons un cas de GEM paraneoplasique au cours d’un sarcome de Kaposi. Observation Une patiente âgee de 55 ans est admise pour un syndrome nephrotique (SN) intense avec insuffisance renale (creatininemie a 254 mol/L). La ponction biopsie renale a conclu a une GEM et l’enquete etiologique a l’epoque etait negative. Pour son SN, elle a ete mise sous corticotherapie pleine dose 1 mg/kg/j avec rechutes frequentes necessitant sa mise sous Mycophenolate mofetil 1000 mg/j pendant 5 mois. L’evolution etait marquee par l’apparition des lesions arrondies centimetriques nodulaires violacees au niveau de l’avant-bras avec extension au niveau des 2 membres superieurs, du visage, du tronc et des 2 membres inferieurs. La biopsie cutanee a montre un aspect evocateur d’une maladie de kaposi. Devant le SN intense, elle a necessite un traitement diuretique a forte dose et des perfusions d’albumine ainsi qu’un traitement anticoagulant en prevention des complications thromboemboliques. Le bilan d’extension a montre a la fibroscopie digestive de multiples nodules gastrobulboduodenaux cerebriformes fragiles saignant facilement a la pince a biopsie. Les biopsies realisees ont conclu a des localisations gastriques de la maladie de kaposi avec des signes histologiques de malignite. La serologie HIV etait negative et la serologie HHV8 fortement positive. Un complement par Imagerie par resonance magnetique (IRM) thoraco-abdomino-pelvienne ainsi que par la colonoscopie a ete demande avant que la patiente ne decede dans un tableau d’alteration profonde de l’etat general et probable embolie pulmonaire. Conclusion La GEM chez cette patiente serait secondaire a un sarcome de Kaposi meconnu au moment du diagnostic de la nephropathie glomerulaire et dont l’evolution s’est acceleree sous traitement immunosuppresseur. Ceci incite a exiger un examen somatique complet, y compris un examen cutane minutieux dans le bilan etiologique initial de toute GEM.

Brown tumors are unusual but serious complications of renal osteodystrophy. We retrospectively studied 12 patients presenting with chronic renal failure and brown tumor related to secondary hyperparathyroidism. Eleven patients were on chronic hemodialysis. The median duration between renal failure and end stage renal failure was 36 months (range: 12-190 months) and the median duration in dialysis for 11 cases: 92 months (range: 72-252 months). The bone pain was noted in all cases (100%), pathological fracture in one case (8%) and a palpable bone tumor in 10 cases (83%). Elevated serum calcium (2.35 mmol/L) was noted in four cases (33%), elevated serum Phosphate (1.78 mmol/L) in ten cases (80%), elevated serum alkaline phosphate (290 UI/L) in all cases and intact PTH was300 pg/mL in all cases with a serum median rate at 1475 pg/mL (range: 682-3687 pg/L). Subtotal parathyroidectomy was performed in all cases with a resultant decrease in size of brown tumors. We report here patient with CKD with unusual frequency and variable locations. This may be attributed to the lack of the new calcium free phosphate binders and calcimimetics.

Introduction Le lupus erythemateux systemique (LES) est une cause relativement frequente du recours au traitement de suppleance par hemodialyse (HD). Il est bien connu que les patients en HD chronique ont souvent une remission des caracteristiques cliniques et serologiques de la maladie. Neanmoins, des poussees severes de la maladie peuvent survenir. Patients et methodes Nous avons mene une etude retrospective portant sur les patients en HD chronique atteints de LES ayant presente une reactivation de la maladie. Nous avons retenu 7 patientes sur une periode de 35 ans allant de janvier 1980 jusqu’au janvier 2015. Resultats Toutes les patientes sont de sexe feminin ont un âge moyen de 32,57 ans. Le delai entre le debut de l’HD et les premieres manifestations evoquant une poussee active de la maladie est en moyenne 21,8 mois. Cinq patientes avaient un tableau de pleuro-pericardite dont une compliquee de tamponnade necessitant le drainage chirurgical en urgence, et une autre presentant un tableau d’hemorragie intra-alveolaire. L’atteinte hematologique se voyait dans tous les cas, et une pancytopenie etait presente chez 3 patientes. Une poussee cutanee de la maladie est notee chez deux malades avec des lesions polymorphes. Un seul cas de neurolupus actif en post-HD a ete decrit avec des crises convulsives repetitives. Le bilan immunologique etait positif chez toutes les patientes avec des taux d’anticorps antinucleaires fortement positifs. Le traitement des poussees se basait essentiellement sur la corticotherapie. Le recours au traitement par les immunoglobulines s’est avere necessaire chez 4 malades (traitement justifie devant un syndrome d’activation macrophagique chez 3 patientes et pour le neurolupus severe pour l’autre). L’evolution etait favorable dans tous les cas, sauf chez la patiente avec neurolupus qui decedait dans un tableau d’accident vasculaire cerebral hemorragique. Discussion La maladie lupique tend a s’eteindre en hemodialyse chronique. Toutefois, la possibilite de poussees severes au cours de l’hemodialyse necessite une surveillance plus reguliere et une prise en charge codifiee sur les plans clinique, biologique et immunologique. Conclusion Il faut souligner la possibilite de reactivation du LES chez les hemodialyses chroniques.

Introduction Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est un syndrome clinico-biologique associant des thromboses vasculaires et/ou des complications obstetricales a la presence persistante d’anticorps antiphospholipides. Une forme tres grave acceleree de SAPL est la forme dite catastrophique ou survient un tableau de defaillance multiviscerale pouvant mettre en jeu le pronostic vital. L’association de thromboses et hemorragies est rare. Observation Une femme de 31 ans est suivie depuis 12 ans pour LES associe a un SAPL avec une atteinte renale avancee au stade d’hemodialyse depuis 8 ans. Elle a ete hospitalisee pour prise en charge de thromboses veineuses profondes de la veine femorale commune et la veine iliaque externe droites etendues associees a un hematome du muscle droit de l’abdomen et un hematome intra-abdominal de 16 cm. L’evolution ulterieure est marquee par l’apparition spontanee d’un hematome sous-capsulaire du rein gauche de 20 cm et un hematome sous-capsulaire de la rate de 4 cm. Un tableau de coagulation intravasculaire disseminee (CIVD) s’est rapidement installe avec des troubles de l’hemostase (taux de prothrombine diminue a 30 % et temps de cephaline activee allonge) et une thrombopenie a 80 000/mm 3 . La presence d’anticoagulant circulant de type lupique a ete confirmee. La CIVD a ete jugulee par des transfusions sanguines et de culots plaquettaires ainsi que de plasma frais congele associees aux injections de vitamine K et a des perfusions de facteurs de coagulation (PPSB). Une nephrectomie gauche a ete pratiquee avec des suites simples. La corticotherapie a pleine dose (1 mg/kg/j) est debutee avec une bonne evolution : disparition des thromboses, diminution des volumes des hematomes et normalisation des anomalies hematologiques. Conclusion Le diagnostic de SAPL catastrophique suggere non seulement un risque accru de thromboses vasculaires mais egalement des manifestations hemorragiques pouvant etre graves. Ceci constitue un probleme therapeutique majeur. Toutefois, la corticotherapie, les immunosuppresseurs et les echanges plasmatiques trouvent leur place avant l’initiation de tout traitement anticoagulant.