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Principale production vegetale sur 9 000 ha en Martinique, la culture bananiere d'exportation 'Cavendish' peut presenter un risque de degradation pour l'environnement (erosion, pollutions aquatiques) en raison de ses pratiques culturales, du relief accidente des zones de production et de fortes pluies. Recemment, une etude en parcelles experimentales de 100-200 m² sur un sol brun tropical volcanique a demontre que les systemes intensifs a gestion de paillis protegeaient le sol de l'erosion hydrique a l'oppose de la culture traditionnelle d'ananas billonne, entrant en rotation avec les bananeraies. Afin d'approfondir ces resultats, une campagne de simulations de pluies cycloniques (19 tests sur des micro-parcelles de 1m² arrosees par une pluie artificielle d'intensite de 100 mm.h-1 durant trois heures) a donc ete realisee in situ avec pour objectif de mieux comprendre le fonctionnement hydrique du sol, l'efficacite du paillage et de rechercher des liens hydrodynamiques remarquables entre les parcelles experimentales de 200 m² sous pluviosite naturelle et les micro-parcelles 1m² sous simulations de pluies. Les resultats des pluies simulees sont bien conformes aux mesures observees en parcelles d'erosion sous pluies naturelles, notamment a travers les hydrogrammes obtenus sur les differents traitements testes et a travers les parametres de ruissellement. Le sol brun tropical volcanique presente une forte capacite d'infiltration et meme apres trois heures de simulation de pluie cyclonique, la saturation du sol superficielle n'est jamais atteinte (Hp

La lutte contre l'érosion est généralement organisée à l'échelle du bassin versant, de la toposéquence ou du village. Cependant, la vulgarisation de telles techniques a connu de nombreux échecs. A l'échelle de la parcelle, la vulgarisation peut être plus effective, car le chef d'exploitation a des droits fonciers bien reconnus et peut décider librement des techniques qu'il applique sur ses propres parcelles. Il est possible d'utiliser à l'échelle du champ, à condition de tenir compte des eaux qui viennent de l'amont, lorsqu'il y en a, des techniques de cultures en courbes de niveau, efficaces pour retenir l'eau et limiter l'érosion. Les techniques de culture attelée en bilions s'adaptent facilement si les courbes de niveau sont marquées de façon permanente sur le terrain, par exemple, par un ados enherbé. Quatre exemples sont donnés d'aménagements de champs présentant des problèmes différents de ruissellement, d'érosion diffuse ou en ravines, de dépôts sableux ou même d'excès d'eau.

Les observations réalisées, dans les parcelles de paysans réinstallés et dans les nouvelles plantations forestières complantées de mais, montrent que l'engorgement (voire l'inondation) des sols est une contrainte majeure qui limite considérablement la production du mais en premier cycle : elle oblige les paysans à semer très tôt pour que le mais ait déjà fleuri avant que l'engorgement total du sol et les inondations surviennent. Le billonnage manuel permet de limiter les effets de l'engorgement mais cela constitue un travail pénible dans ces sols très argileux et collants. La confection mécanique d'ados en sol sec pour le reboisement donne des résultats spectaculaires à la fois pour les plantations de tecks mais aussi pour le mais

Au Burkina Faso, l'insuffisance et la mauvaise répartition des pluies limitent fortement les rendements des cultures céréalières. Il est donc nécessaire de gérer mieux la pluviométrie en utilisant des techniques culturales adaptées. Un programme d'études des techniques d'économie de l'eau au niveau de la parcelle a été mis en place en 1982. Scarifiage, labour, billonnage, buttage, cloisonnement, sarclages ont été comparés isolément ou en association sous différentes conditions pédoclimatiques. Aprés cinq années de résultats sur les principales cultures vivrières (sorgho, maïs, mil), il apparaît qu'il existe un grand nombre de combinaisons possibles. Si le labour se présente comme la technique de préparation la plus souhaitable et le billon cloisonné comme l'opération complémentaire la plus intéressante, il n'y a pas lieu de généraliser, sur l'ensemble du territoire, une seule technique plutôt qu'une autre car il faut s'adapter au contexte pédoclimatique. Pour les céréales, la phase épiaison-floraison étant la plus sensible, c'est surtout pendant cette période que l'alimentation hydrique doit être optimale. En fin de compte, c'est le contexte socio-économique qui commandera l'itinéraire technique à utiliser car il devra assurer une rentabilité optimale du travail effectué par l'agriculteur

Cette mission d'appui au développement de la culture attelée en Haïti, s'est déroulée auprès de l'I.D.A.I. (Institut de Développement Agricole et Industriel) en collaboration avec la M.A.C. (Mission d'Aide et de Coopération) de Port au Prince. Contenu : 1) enquête auprès du milieu rural haïtien (paysans et forgerons), afin d'évaluer l'équipement actuel en cuture attelée (résultats par régions), 2) démonstration auprès de ces mêmes personnes avec le matériel prévu au protocole. Conclusions à propos de l'adéquation du matériel aux conditions du pays, modification apportées ou à prévoir, 3) réflexions et organisation de l'avenir de la culture attelée en Haïti

Themes developpes dans le rapport de mission effectuee en Tunisie dans la region de Gabes recevant un apport d'eau par ruisselement : technique culturale pratiquee, travail du sol et gestion de l'eau, materiels et essais proposes

Les auteurs ont analysé la fabrication des équipements à traction animale sur le plan de l'organisation de la capacité de production et de l'adaptation en qualité et en quantité de celle-ci avec des suggestions pour améliorer les matériels (charrues, houes, semoirs, billonneuses). Ils ont également étudié les moyens de distribution. Enfin, ils présentent les étapes d'un programme de développement de la région de Chokwe à très court terme : fourniture de pièces détachées et de différents matériels, à moyen et à long termes : étude technico-économique du machinisme, essais en station, en système de culture et en milieu paysan, adaptation et conception de prototypes. Les moyens à mettre en oeuvre sont définis en matière de personnel et de matériel pour la France et le Mozambique. Des matériels sont présentés en annexe

Dans ce rapport, Jean Nolle fait la synthèse de la mission qu'il a effectuée au Salvador. Après présentation des étapes l'ayant amené à celle-ci, l'auteur décrit son action : il a fabriqué une charrette basculante pour le fourrage, une semi-remorque et une faucheuse à fourrage. Il a fait des démonstrations de billonnage, de semis et de binage avec les matériels Sine, Ariana et Tropiculteur à la suite desquelles il a fait des modifications sur les semoirs et les billonneurs. Il présente ensuite le problème des jougs, le choix des matériels effectué par les paysans, les équipements futurs : semoir à paddy, Colombiana qui ressemble à un "arado de chuso", enfin les projets : une récolteuse de grains et un pulvérisateur. Il donne son sentiment sur les problèmes de la fabrication locale

Les auteurs ont analysé la fabrication des équipements à traction animale sur le plan de l'organisation, de la capacité de production et de l'adaptation en qualité et en quantité de celle-ci avec des suggestions pour améliorer les matériels (charrues, herses, houes, semoirs, billonneuses). Ils ont également étudié les moyens de distribution. Enfin, ils présentent les étapes d'un programme de développement de la région de Chokwe à très court terme : fourniture de pièces détachées et de différents matériels, à moyen et à long termes : étude technico-économique du machinisme, essais en station, en système de culture et en milieu paysan, adaptation et conception de prototypes. Les moyens à mettre en oeuvre sont définis en matière de personnel et de matériel pour la France et le Mozambique. Des matériels sont présentés en annexe

Themes developpes dans le rapport de mission effectuee en Tunisie dans la region de Gabes recevant un apport d'eau par ruisselement. Techniquue culturale pratiquee, travail du sol et gestion de l'eau, materiels et essais proposes

Présentation des recherches visant à la conservation de l'eau de pluie dans les régions du tropique semi-aride brésilien. Les formes de préparation du sol expérimentées sont les suivantes : labour à plat, labours à plat avec billonnage au cours du dernier sarclage, billonnage, sillons cloisonnés, planches inclinées, labour partiel. Les matériels, les temps de travaux pour la préparation du sol, le semis et l'épandage et enfin la surface cultivée sont donnés pour chacune

L'auteur décrit ses relations avec l'ICRISAT et l'évolution très particulière des travaux conduits par cet institut en matière de matériel agricole à traction animale, puis les initiatives qu'il a pu prendre au cours de la mission de consultation d'1 mois qui lui est demandée chaque année. Il a pu expérimenter des systèmes permettant la culture intercalaire et le semis dans le sillon d'un billonnage effectué simultanément, améliorer une niveleuse pour billons larges, une roue semeuse, le système de relevage du Tropicultor. Il décrit ensuite son séjour à Savagram où il a visité un atelier dont le responsable désire fabriquer un gazogène et du matériel agricole (il y a dressé la liste des machines-outils nécessaires) et des fermes associant agriculture et artisanat. Il s'est ensuite arrêté à Bhopal où il a également visité des fermes et des ateliers, donné son opinion et reçu des propositions. Enfin, en annexe, il conclut sur les matériels à fournir dans les différents centres visités, leurs caractéristiques techniques et les multiculteurs (Tropicultor et Kanoly) et leurs équipements : charrues, billonneuses, cultivateurs..

Ce rapport décrit les actions de formation, les démonstrations de matériel agricole ainsi que les essais de matériels de pulvérisation aux cours du premier trimestre 1987

Dans ce rapport d'activité du CEEMAT 1984-85, les auteurs présentent la mise au point de différents matériels et de nouveaux systèmes de culture. Dans la région du tropique semi-aride brésilien, l'irrégularité du régime des pluies a conduit les chercheurs à essayer des dispositifs permettant l'accumulation des eaux de ruissellement notamment par les techniques de préparation du sol. Ont été testés : un billonneur à ailes larges, un cloisonneur de sillon et une charrue double corps montés sur un policultor CEMAG ainsi qu'un disque pour la confection de planches larges. D'autre part, les auteurs ont essayé d'adapter les semoirs manuels sur des chassis polyvalents. Une planteuse de manioc et de canne à sucre, un localisateur d'engrais, une semi-remorque pour policultor 1500, une faucheuse et un pulvérisateur sont étudiés ainsi que l'incidence du raccourcissement des éléments des châssis polyvalents. Les systèmes de culture proposés et testés sont les suivants : labour à plat simple et avec billonnage, sillons cloisonnés, billonnage, labour en planches inclinées et labour partiel. Leurs résultats du point de vue rendement et stockage de l'eau sont présentés

Le Centre de Rolako en Sierra Leone a été crée en 1982 grâce à un financement de la CEE. Ses objectifs sont les suivants : produire et réparer les matériels à traction bovine, travailler en collaboration avec les forgerons, concevoir, adapter et tester des matériels à traction bovine. Le WOP (Work Oxen Project) à récupéré l'atelier de Rolako initialement créé par les chinois et bien équipé (presse, tourets à meuler, perceuses, fraise et tour). Le personnel est formé directement à l'atelier. Parmi les productions, on trouve la barre porte-outil polyvalente Pecotool qui peut recevoir des dents de sarclage, des corps billonneurs et des socs de 6 à 9". Elle est légère et très maniable. Son prix de revient avec ses accessoires est détaillé : coût de l'acier, de la peinture, du gasoil et de la main d'oeuvre. L'atelier assure les grosses réparations sur les charrues et sur les charrettes. Il a construit 10 herses souples en 1983, des semoirs en bois et il travaille à la modification des versoirs de charrues SISCOMA et Bourguignon. Le mode de financement de l'atelier est exposé. leurs problèmes : 1) tout le matériel chinois arrive à la fin de sa vie utile et les pièces de rechange manquent. 2) la régularité des horaires de travail laisser à désirer

En 1986, le constat de la mécanisation au Sénégal montre l'échec relatif de la motorisation des opérations culturales et l'impact de certains matériels post-récolte, mais surtout il met en évidence le succès de la culture attelée en matériels légers. La recherche en machinisme, intégrée à la recherche agronomique, a joué un rôle très important dans la progression de la traction animale, tant par les améliorations et essais de matériels que par la coordination et l'animation des divers organismes et structures concernés. L'analyse des orientations successives fait apparaître une spécialisation et une réorganisation de plus en poussées des interventions

Enquête sur l'utilisation effective de 400 paires de boeufs de trait : méthodes d'observation et d'échantillonnage. Résultats en ce qui concerne : 1) l'utilisation effective des paires de boeufs (jours d'utilisation dans l'année et pour différentes pratiques culturales), 2) les temps de travaux en jours par ha pour le labour sans enfouissage, le grattage, le billonnage, le semis à plat et le sarclage avec le matériel Arara et le semoir Super-Eco dans différents secteurs et sur la station de Ferkessédougou, 3) les superficies moyennes travaillées par attelage. Conclusion

L'étude réalisée en Basse-Casamance, se fixe pour objectifs l'identification des contraintes au développement de la culture attelée, et l'évaluation de l'impact de la mécanisation sur les itinéraires techniques et les systèmes de cultures. La méthode d'approche retenue est du type `enquête-suivi'. L'enquête a été effectuée dans la zone de Niaguis qui occupe en Basse-Casamance une place intermédiaire en matière de mécanisation, dans deux villages (Boulom et Aringhala). Enquête et suivi ont permis de dégager les principaux problèmes rencontrés dans la pratique de la culture attelée, de les regrouper autour de deux axes principaux : problèmes liés aux animaux de trait et problèmes liés aux matériels et de préciser les interactions existant entre ces différents problèmes. Ils ont par ailleurs révélé, dans les cas de cultures de plateaux de grandes divergences entre les itinéraires techniques préconisés et ceux effectivement pratiqués par les paysans, du fait en particulier que ceux-ci restent fortement attachés à la technique du billonnage, dont les justifications ont été analysées.

Les petits producteurs de coton du Paraguay ont besoin d'étendre leurs surfaces de culture grâce à des petits matériels à traction animale que la France est la seule à pouvoir leur fournir. Il faut donc que l'auteur détermine quelles sont les plus adaptés et qu'il en fasse de bonnes démonstrations. La France doit se placer sur ce marché et sur celui de la motorisation. Enfin, il est nécessaire de diminuer les temps de récolte et pour cela étudier une récolteuse de coton à traction animale. L'auteur présente d'abord les principales cultures (coton, riz, patates, oignons, maïs, ananas, agrumes, bananes, café...) puis les étapes de sa mission jour après jour. Il expose ensuite l'environnement de l'agriculture (climat, relief...) et le projet de diversification agricole du Paraguari. Enfin, il décrit les charrues, les herses, les jougs, et la qualité du travail, les temps de travaux et les coûts sont examinés pour chaque opération culturale : préparation et entretien des sols, semis, récolte, séchage, conditionnement dans le cas du coton et de la patate douce. Le tropiculteur, le multiculteur Sine et la Kanol sont étudiés en fonction des conditions du pays et les normes de travail sont données en fonction des cultures. L'auteur donne enfin la marque et le nombre d'engins motorisés importés en 1977. Et il conseille aux constructeurs français une exportation avec coopération des artisans ou des ouvriers locaux

En 1980, la première unité de "Recherche, estimation et adaptation de techniques bon marché destinées aux petits agriculteurs de l'Etat de Veracruz" est créée par l'Institut National de Recherches Agricoles (INIA) avec l'aide du NIAE. Elle a pour objectif d'évaluer les matériels de culture attelée et de promouvoir la fabrication des prototypes les plus adaptés. Les auteurs décrivent les besoins en main d'oeuvre par opération culturale et les matériels mis au point et ils les dessinent. Il s'agit du "yunticulteur" et de "la multibarra" dont le poids, et les mesures sont donnés ainsi que les surfaces labourées, hersées, ou sarclo binées par journées de 8 h. On trouve aussi un cultivatuer-billonneur pour maïs et haricots, un pulvériseur, un semoir pour semis sans travail du sol et pour épandage et un semoir Araña 3 rangs. Des constructeurs ont été associés à ces recherches pour les motiver pour la fabrication . D'autres recherches ont porté sur la mesure des forces de traction et de puissance par type d'attelage ( 2 chevaux, 2 boeufs, un taureau + 1 vache ou 1 boeuf) et par opération (labour, pulvérisage, billonnage, semis, buttage, travaux d'entretien). Les jougs et les différents modes d'attelages ont aussi été étudiés et ils sont dessinés