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France aims to double its installed wind power capacity by 2028. To achieve this goal, many wind farms will have to be established in the territory, which raises the question of local acceptance of these farms. As wind projects are true territorial projects, we are entitled to aim for a higher degree of integration: local appropriation. If citizen participation is an imperative in the development of locally anchored wind energy projects, it can take different forms that do not imply the same degree of commitment. A classic distinction is made between projects that include a fraction of crowdfunding that does not give access to governance, on the one hand, and projects with local governance, also known as citizen projects, on the other. Finally, consultation, or even co-construction, around a wind project is another form of citizen participation. It is in this philosophy of consultation that the Energy Common Project (EPC, registered trademark by Solaterra) approach was founded. It was initiated in Heume-l'Église in 2019. After a presentation of the town's renewable energy potential to the municipal council, a consultation phase identified the landscape as the main challenge for the area. A landscape pre-study was then used to identify a preferential implantation zone. This case study illustrates the impact that consultation can have on the local appropriation of a wind energy project.; La France ambitionne de doubler sa puissance éolienne installée d’ici 2028. Pour atteindre cet objectif de nombreux parcs éoliens vont devoir s’implanter sur le territoire, ce qui pose la question de l’acceptation locale de ces derniers. Les projets éoliens étant de véritables projets de territoire, on est en droit de viser un degré supérieur d’intégration : l’appropriation locale. Si la participation citoyenne est un impératif au développement de projets éoliens ancrés localement, elle peut prendre différentes formes n’impliquant pas le même degré d’engagement. On distingue classiquement les projets incluant une fraction de financement participatif ne donnant pas accès à la gouvernance, d’une part ; et les projets à gouvernance locale, encore appelés projets citoyens, de l’autre. Enfin, la concertation, voire la co-construction, autour d’un projet éolien est une autre forme de participation citoyenne. C’est dans cette philosophie de concertation que s’inscrit la démarche Energie Projet Commun (EPC, marque déposée par Solaterra). Elle a été initiée à Heume-l’Église en 2019. Après une présentation du potentiel en énergie renouvelable de la commune au conseil municipal, une phase de concertation a permis d’identifier le paysage comme le principal enjeu du territoire. Une pré-étude paysagère a ensuite permis de distinguer une zone préférentielle d’implantation. Cette étude de cas illustre l’impact que la concertation peut avoir sur l’appropriation locale d’un projet éolien.