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La protection des cultures selon les moyens conventionnels trouve aujourd’hui ses limites, par l’inefficacité des produits phytopharmaceutiques et aux impacts non intentionnels engendrés sur l’environnement. La protection intégrée utilisant notamment des auxiliaires reste toutefois conditionnée au développement de méthodes fiables d'estimation des densités de populations de ravageurs et d'auxiliaires. A partir d’un outil déjà partiellement développé pour la recherche, le Sophia@datamarket (S@M), un outil d'assistance à la décision dédié à la profession horticole a été conçu. Des modules permettant le monitoring de la culture - le suivi global de l'ensemble des ravageurs et auxiliaires - ont été développés. La conception d'outils de représentation visuelle des épidémies ou de la répartition des auxiliaires et leurs dynamiques dans le temps facilite la prise de décision. Le développement de nouveaux modules se poursuit et l’outil est testé sur d’autres cultures dans le cadre d’autres projets partenariaux ., Conventional crop protection is reaching its limits through the inefficacy of the products and the unintended impacts on the environment. Integrated protection, using in particular auxiliaries, nevertheless depends on the development of reliable methods for estimating population densities of pests and auxiliaries. From a tool already partially developed for research, the Sophia@datamarket (S@M), a decision support tool dedicated to the horticultural profession was designed. Modules for the monitoring of the crop - the overall monitoring of pests and auxiliaries - have been developed. The design of tools for visual representation of epidemics or the distribution of auxiliaries and their dynamics over time facilitates decision-making. The development of new modules is continuing and the tool is tested on other crops in the framework of other partnership projects.

International audience; Les pouvoirs publics souhaitent favoriser l’adoption de systèmes de culture économes en pesticides, en mettant en place un réseau d’acquisition de références expérimentales et de démonstration, associé à un système d’information. Pour répondre à cette demande, le groupe "Réseau" a fait un état des lieux, proposé une configuration, et évalué les moyens nécessaires. L’inventaire des dispositifs expérimentaux étudiant des systèmes de culture a recensé 87 dispositifs en grande culture, 33 en arboriculture fruitière, 9 en vigne et 36 en cultures légumières. Les données collectées s’avèrent dispersées et disparates, difficiles à mobiliser et à valoriser faute d’outils compatibles entre eux ou communs pour gérer ces données, et globalement insuffisantes. Le dispositif proposé comprend 2 fonctions complémentaires et indissociables : - un réseau expérimental pour l’acquisition de références, avec la construction et l’évaluation de systèmes de culture économes en pesticides via un réseau d’expérimentation-démonstration comprenant des dispositifs d’apprentissage, de mise en oeuvre en conditions commerciales et de démonstration, avec 3 modules (EXPE, FERME et DECI) ; - un système d’information pour la gestion des connaissances, avec la mise à disposition de ressources pour l’activité des conseillers et la valorisation de l’activité de recherche, d’expérimentation et de production de références, avec 2 modules (BASE et GECO). L’organisation de l’ensemble repose sur un pilotage du dispositif au sein d’un même groupement et un conventionnement avec les partenaires régionaux ou nationaux. En régime de croisière, l’opération pourrait comprendre 50 sites expérimentaux (EXPE), 800 fermes pilotes (FERME), 30 projets de recherche en cours (DECI) sur la base de 10 nouveaux projets d’une durée de 3 ans chaque année, plus la gestion de la base de données et de la plateforme informatique associée (BASE), et la base de gestion des connaissances (GECO). Sur cette base de calcul, il mobiliserait l’équivalent de 130 ETP au total.

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Dans un verger de jeunes pêchers, destinés à l’étude de leurs relations avec les populations de pucerons, le choix des arbres-échantillons est basé sur des variables phénologiques : diamètre du tronc ; nombre, longueur et degré de ramification des pousses de l’année ; précocité du développement des feuilles au printemps et de leur jaunissement à l’automne. L’analyse factorielle des correspondances met en évidence l’évolution parallèle de plusieurs variables ; diamètre du tronc, longueur et ramification des pousses évoluent en sens inverse de la précocité du développement foliaire et du nombre de rameaux. La classification ascendante hiérarchique est appliquée aux coordonnées des arbres sur les axes factoriels. Le calcul d’un indice est proposé pour faciliter le choix d’un niveau de coupure de l’arbre hiérarchique. Onze groupes sont finalement conservés, dont les profils phénologiques sont définis à l’aide des indices d’association et de signification de BORDET & ALBUISSON (1974). Cinq arbres par groupe sont enfin choisis de façon à recouvrir le plus uniformément possible la surface du verger., A young peach-tree orchard at Fréjus (South-eastern part of France) is studied with regards to aphid populations. In order to determine sampling trees, phenological data are collected : stem diameter, number, length and ramifying ratio of shoots, precocity of spring foliar development and autumn defoliation. As pointed out with correspondance analysis, stem diameter, shoot length and ramifying ratio have variations reverse to shoot number and precocity of spring foliar development. A hierarchical ascendant classification is made from coordinates of trees on factorial axes. An index is proposed to help in determination of the hierarchical tree cutting level. Eleven groups are obtained. Their phenological patterns are defined with association and signification indexes by BORDET & ALBUISSON (1974). Five trees per group are finally determined in order to obtain a spatial distribution as regular as possible.

Eggs of Myzus persicae have been sampled from peachtrees in december 1980 and january 1981 at Fréjus in the South-Eastern part of France. An electrophoretic analysis pointed out that a second band of esterases appears about ten days before hatching.; L’électrophorèse d’oeufs de Myzus persicae, prélevés sur pêchers en décembre 1980 et janvier 1981 dans la région de Fréjus (Var), met en évidence l’apparition progressive d’une seconde bande d’estérases une dizaine de jours avant la période d’éclosion.