Search

Referring to a treaty of alliance and friendship concluded about 129 BC between the Roman power and an unidentified city of Asia Minor, Syll. 694 has been highly debated by scholars. In the present time, this decree may surely be attributed to Elaea, one of Pergamon 's harbour. However the mention of a Pergamenian Dionysiac guild within the state prayer is still controversial. Their genuine instability or their close contacts with the ancient Attalid dynasty would have caused the Artists to move from Pergamon to Elaea. In this paper it will be pointed out that the Technitai of Dionysus Kathègemôn had never left their primary headquarters nor settled in Elaea. The Pergamenian Technitai are first and foremost mentioned in the inscription because, as artists, they were invited to take part in the new festival, specially created to celebrate the treaty. Secondly because during the war against Aristonikos, they were loyal supporters of the Roman power, something the Elaean people failed to be., Relative à un traité d'alliance et d'amitié conclu en 129 av. J.-C. entre le pouvoir romain et une cité d'Asie Mineure dont le nom ne figure pas sur la pierre, l'inscription Syll. 3 694 a fait l'objet de nombreuses controverses. Aujourd'hui si elle peut être attribuée en toute certitude à Élaia, l'un des ports de Pergame, elle continue toutefois de diviser les spécialistes sur un point précis. L'installation dans la polis de la branche pergaménienne d'une association d'artistes dionysiaques, déduite par les spécialistes de sa mention dans les voeux formulés par la cité pour que durent à jamais les accords passés, serait due pour les uns à l'instabilité congénitale de ces éternels voyageurs que sont les Technites, pour les autres à leurs liens trop étroits avec l'ancien pouvoir attalide. Le présent article s'attache à montrer que la confrérie des Technites patronnés par Dionysos K. n'a jamais quitté son siège d'origine, Pergame, pour venir s'établir à Élaia, que ce soit sur un coup de tête ou pour avoir dû s'exiler en raison du contexte politique. Si les Technites pergaméniens sont mentionnés à l'occasion de la fête organisée par la cité le jour de l'inauguration des stèles et plaques commémorant l'alliance avec le pouvoir romain, c'est avant tout parce qu'ils ont été, en tant qu'artistes, invités à participer aux cérémonies qu'ils rehaussaient de leur présence. C'est aussi parce qu'ils incarnaient une loyauté envers les Romains qui n'avait précisément pas toujours été celle des Éléens., Le Guen Brigitte. Tribulations d'artistes pergaméniens en 129 av. J.-C. In: Pallas, 47/1997. De la scène aux gradins, sous la direction de Brigitte Le Guen . pp. 73-96.

My aim in writing the present paper is to elucidate the polical and cultural logic according to which dramatic contests were associated with other deities than Dionysos, over the hellenistic times., Le présent article a pour but de mettre au jour la logique, tant politique que cultuelle, selon laquelle les concours dramatiques furent associés à d’autres divinités que Dionysos, tout au long de la période hellénistique., Le Guen Brigitte. Les fêtes du théâtre grec à l’époque hellénistique. In: Revue des Études Grecques, tome 123, fascicule 2, Juillet-décembre 2010. pp. 495-520.

Le Guen-Pollet Brigitte, Rémy Bernard. La cité de Sebastopolis du Pont. In: Anatolia Antiqua, Tome 18, 2010. pp. 97-107.

Epigraphic and archeological documents show that, with the exception of Crete, the Aegean islands were very active in the drama world of ancient Greece (erecting theatre buildings, organizing festivities including drama competitions, insular and non-insular artists' performances which took place more especially in Delos). However, the island of Eubea is the only one which received a branch of Dyonesian Technites. In order to ensure the running of their festivities the islands could choose between recruiting artists on an individual basis or through a brotherhood of artists. The organization of Arts was in no way uniform., La documentation essentiellement épigraphique et archéologique montre qu'à l'exception notoire de la Crète, les îles de l'Egée participèrent activement, après la mort d'Alexandre le Grand, à la vie dramatique du monde grec (construction d'édifices théâtraux, instauration de fêtes dotées de concours dramatiques, prestation d'artistes d'origine insulaire ou non dans le milieu égéen, et à Délos notamment). En revanche seule l'île d'Eubée accueillit, de manière sûre, une filiale d'une association de Technites dionysiaques. Pour assurer la tenue de leurs fêtes, les îles avaient le choix entre recruter des artistes, à titre individuel ou s'adresser à une confrérie d'artistes. L'organisation de la vie artistique n'avait rien d'uniforme., Le Guen Brigitte. L'activité dramatique dans les îles grecques à l'époque hellénistique. In: Revue des Études Anciennes. Tome 103, 2001, n°1-2. Les îles de l'Égée dans l'Antiquité. Bordeaux, 12-13 novembre 1999, sous la direction de Patrice Brun. pp. 261-298.

Le Guen Brigitte. Reflexions sur l'activite theâtrale dans le monde hellenique : a propos de trois syntheses recentes. In: Topoi, volume 8/1, 1998. pp. 53-94.

It is usually believed that Greek Drama, born at the same time as Democracy in Athens, turned to be a mere entertainement during the hellenistic period. After the Athenians were defeated at Cheronea (338 BC) by the Macedonian Phalanx, it is generally believed that they only performed again the plays of the most prominent Vth c. dramatists, already held as 'classics' from the very beginning of the IVth c ; and that, being of poor quality, dramatic production was declining. It is possible to refute these prejudices through a close examination of sources (especially of epigraphic documents). Even after its disappearing from the dionysiac festivals of Athens, Drama remains an artistic, civic and religious phenomenon of first importance. The hellenistic period is a crucial time not only for the diffusion of dramatic culture throughout the new space created by the Alexandrian conquests, but also for the diffusion, through dramas — at least in the old aegean cities — of civic and even democratic values, conveyed by the Vth c. plays., Il est de tradition de considérer que le théâtre grec, contemporain de la démocratie à Athènes, n'est à l'époque hellénistique qu'un pur divertissement. A la suite de la défaite athénienne devant les phalanges macédoniennes à Chéronée en 338 avant J.-C, le théâtre se limiterait à la reprise des pièces des grands auteurs dramatiques du Ve siècle, élevés au rang de «classiques», dès le début du ive siècle. La création, de piètre qualité, irait en dépérissant. L'examen minutieux des sources (documents épigraphiques notamment) permet de s'inscrire en faux contre de tels a priori. Le théâtre, même après avoir quitté la scène athénienne et le culte exclusif de Dionysos, reste un phénomène artistique, civique et religieux de première importance. L'époque hellénistique apparaît en effet comme le moment suprême de la diffusion de la culture théâtrale dans le nouvel espace créé par les conquêtes d'Alexandre le Grand, mais aussi de la diffusion par le théâtre — et ce tout au moins dans les vieilles cités du monde égéen des valeurs civiques, voire démocratiques, véhiculées à coup sûr par les œuvres des dramaturges du Ve siècle., Le Guen Brigitte. Théâtre et cités à l'époque hellénistique. In: Revue des Études Grecques, tome 108, Janvier-juin 1995. pp. 59-90.

Le Guen-Pollet Brigitte. Documents numismatiques et épigraphiques du Musée de Tokat (rapport de mission, juillet 1988). In: Anatolia Antiqua, Tome 1, 1991. pp. 55-57.

International audience

International audience

International audience; Nous savons peu de choses sur le genre de l’atellane qui fut en vogue sous Sylla. Deux nomsnous sont parvenus : Pomponius et Novius (ier s. av. J.- C.) qui ont donné à ce divertissementvenu des Osques ses lettres de noblesse. De leurs pièces, il ne nous reste que des fragmentstransmis par la tradition grammaticale, et essentiellement par Nonius (ive s. apr. J.-C.) qui,pour composer son dictionnaire, le De compendiosa doctrina, choisit des extraits d’auteurs pourillustrer l’emploi d’un mot ou d’une locution rares. Aucune pièce atellane ne nous est parvenuedans son intégralité (il nous reste 71 titres d’atellanes écrites par Pomponius, et 44 par Novius).Et pourtant jusqu’aux premiers Empereurs elles connurent un vrai succès, certainement dû àleur puissance comique. Que sait-on de ce genre mal connu ? Pour répondre à cette question, il convient d’abordd’étudier la façon dont il est apparu, avant de s’intéresser plus particulièrement à ce qui en faitla spécificité : les acteurs d’atellane, contrairement aux autres, n’étaient pas obligés d’enleverleur masque. Ce masque correspondait à des personnages-types qu’on retrouvait d’une pièceà l’autre : quelle était la typologie de ces masques ? Certains ont voulu voir dans ces masquesles ancêtres de la commedia dell’arte : on se demandera pour finir si cette hypothèse peut êtreretenue et s’il est possible de voir dans ce qu’on a parfois désigné comme la commedia allamaschera une survivance de l’atellane.

International audience; L'article est une synthèse d'une réflexion sur les relations entre la morale et le jeu dramatique normé de la comédie antique (Comédie nouvelle de Ménandre et palliata de Plaute). Le code intègre les données de la morale et joue avec elles en détournant les règles traditionnelles d'écriture. Poussé à l'extrême, le questionnement peut concerner les références à la création littéraire et au métier même de poète dramatique. Que signifie en effet , faire douter de la norme morale pour en faire rire?

International audience

International audience

International audience

International audience