Dertien, Jeremy S., Bagley, Calvin F., Haddix, John A., Brinkman, Aleya R., Neipert, Elizabeth S., Jochum, Kim A., and Doherty, Paul F., Jr.
Evaluating sympatric habitat use of a mammal community can help determine intra- and inter-guild interactions and identify important habitats, potentially improving the management of these communities with a changing climate. Increasingly variable climatic patterns in Alaska, USA, are raising concerns of mismatched phenologies and altered ecosystem structures. We studied the occupancy of 10 mammal species over 15 months, via camera traps, occupying alpine areas of the Alaska Range in interior Alaska, from 2013 to 2014. We tested hypotheses about how habitat use of these species within and between groups varied by spatial and temporal covariates. Furthermore, we modeled two-species occupancy of brown bears (Ursus arctos Linnaeus, 1758) and gray wolves (Canis lupus Linnaeus, 1758) against different potential prey species. Our results suggest that medium-sized and large herbivore use was positively correlated with fine-scale covariates including rock, forb, and graminoid coverage. Large herbivore habitat use was also correlated with abiotic landscape covariates. Detection probabilities of predators and Dall's sheep (Ovis dalli dalli Nelson, 1884) was improved by camera traps on wildlife trails. Two-species models suggested co-occurrence of habitat use between brown bear--caribou (Rangifer tarandus (Linnaeus, 1758)) and gray wolf--caribou. Results demonstrate the sympatric habitat use by multiple groups of mammals within Alaskan alpine ecosystems and the importance of incorporating multiple groups and spatial scales when making management decisions. Key words: Alaska, herbivores, mammals, military lands, predators, occupancy models, time-lapse camera traps. L'evaluation de l'utilisation sympatrique d'habitats au sein d'une communaute de mammiferes peut aider a determiner les interactions intra- et inter-guildes et cerner les habitats importants, ce qui peut ameliorer la gestion de ces communautes dans un contexte de changements climatiques. Des regimes climatiques de plus en plus variables en Alaska (Etats-Unis) soulevent des inquietudes associees a l'inadaptation des cycles biologiques et la modification de la structure des ecosystemes. A l'aide de pieges photographiques, nous avons etudie les motifs d'occupation de 10 especes de mammiferes pendant 15 mois dans des zones alpines de la chaine de l'Alaska de l'interieur de l'Alaska, de 2013 a 2014. Nous avons verifie des hypotheses concernant les variations de l'utilisation d'habitats par ces especes au sein de groupes et entre ces derniers en fonction de covariables spatiales et temporelles. Nous avons en outre modelise l'occupation par deux especes, l'ours brun (Ursus arctos Linnaeus, 1758) et le loup gris (Canis lupus Linnaeus, 1758), par rapport a differentes especes de proies potentielles. Nos resultats donnent a penser que l'utilisation par des herbivores de moyenne et grande taille est positivement correlee a des covariables a echelle fine, dont le couvert rocheux, de plantes herbacees non graminoides et de plantes graminoides. L'utilisation de l'habitat par les grands herbivores est egalement correlee a des covariables abiotiques du paysage. L'installation de pieges photographiques dans des pistes empruntees par des animaux sauvages ameliore la probabilite de detection de predateurs et de mouflons de Dall (Ovis dalli dalli Nelson, 1884). Des modeles a deux especes indiqueraient une cooccurrence de l'utilisation d'habitats par les ours bruns et les caribous (Rangifer tarandus (Linnaeus, 1758)) et par les loups gris et les caribous. Les resultats demontrent une utilisation sympatrique d'habitats par differents groupes de mammiferes dans des ecosystemes alpins de l'Alaska et l'importance d'integrer differents groupes et echelles spatiales dans la prise de decisions de gestion de la faune. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: Alaska, herbivores, mammiferes, terrains militaires, predateurs, modeles d'occupation, pieges photographiques a intervalles., Introduction Habitat use by a species is limited by available resources, interspecific interactions, climatic variations, and other natural and anthropogenic barriers (Berlow et al. 1999; Harley 2011; Ruell et al. [...]