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Les demonstrations d’endoscopie en direct sont un element essentiel de l’enseignement et de la formation pratique en endoscopie digestive. Des recommandations definissant les conditions de realisation de ces demonstrations ont ete publiees par les societes americaines et europeennes d’endoscopie (ASGE, ESGE). De plus, plusieurs etudes ont montre qu’il n’y avait pas d’augmentation du risque pour le patient au cours de ces demonstrations si les regles strictes d’ethique, d’organisation et de prise en charge du patient etaient respectees. De nombreuses techniques qui sont maintenant passees dans la pratique courante ont largement beneficie de ces demonstrations permettant leur diffusion aupres de la communaute des gastroenterologues. Nous presentons ici la charte ethique et technique de Video-Digest, le congres de la SFED, qui reprend en detail l’organisation des demonstrations en direct.

Le pneumothorax est une complication exceptionnelle de la coloscopie, en general associe a une perforation peritoneale. L’existence d’une hernie diaphragmatique avec issue du colon dans le thorax est une cause favorisante le plus souvent meconnue responsable de difficultes de progression avec un risque de perforation accrue de l’anse colique herniee et de pneumothorax par effraction pleurale. Tout retard diagnostic de cette complication aigue postexamen peut mettre en jeu le pronostic vital.

Les patients sous anticoagulants (ACG) ou antiagregants, toujours plus nombreux, posent des problemes specifiques lors de la realisation d’une coloscopie. En principe, aucun examen non urgent ne sera fait sous ACG mais apres une adaptation de ce traitement avec le plus souvent un relais temporaire par heparine. Dans ce cas, c’est le risque de saignement retarde postpolypectomie qui sera nettement majore. Par contre, il est possible de pratiquer une coloscopie et dans certaines conditions, une polypectomie sous aspirine faible dose chez un certain nombre de patients dont le risque thrombotique (en general en rapport avec des stents coronaires) ne permet pas l’arret complet des AAP. Les complications hemorragiques ne sont pas majorees pour la realisation de biopsies ou l’exerese de polypes de moins de 1 cm. Dans tous les cas, il faut insister sur la gestion plurispecialites du patient, son information complete et une surveillance adaptee a l’augmentation du risque de saignement.

Dans environ 20 % des cas, la cause d’une pancreatite aiguetre etablie apres un bilan clinique, biologique et morphologique abdominal. Certaines etudes recentes montrent que 60 % des pancreatites aigues inexpliquees (PAI) ont pour etiologie une microlithiase lorsque la vesicule biliaire est en place. De nombreux autres facteurs peuvent etre responsables de PAI: une tumeur pancreatique, une pancreatite chronique debutante, une tumeur intracanalaire papillaire mucineuse du pancreas (TIPMP), un choledochocele, un pancreas divisum ou annulaire et une dysfonction du sphincter d’Oddi. L’echo-endoscope (EE) place au contact du pancreas et de l’arbre biliaire a une meilleure resolution spatiale pour l’analyse des maladies bilio-pancreatiques comparees au TDM et a la cholangio-pancreato-IRM (CP-IRM). La rentabilite diagnostique de l’EE dans l’enquete etiologique des PAI est de 80 %. L’EE permet d’etablir le diagnostic etiologique de la plupart des PAI et se place comme une alternative interessante a la CP-IRM et a la cholangiographie retrograde par voie endoscopique (CPRE).

L’utilisation de minisondes d’echoendoscopie dans l’achalasie, maladie de l’œsophage liee a un trouble moteur primitif, apporte des elements diagnostiques et probablement pronostiques en termes d’efficacite du traitement endoscopique qui repose sur la dilatation pneumatique (DP). La mesure de l’epaississement de la musculaire propre, anomalie constante dans cette maladie, et l’extension en hauteur de cet epaississement sont parfaitement analysees et mesurees par cette exploration echographique en haute frequence, contrairement a l’echoendoscopie standard. Ainsi, ces elements nouveaux ajoutes aux facteurs predictifs connus de mauvaise reponse a long terme de la dilatation (jeune âge, sexe masculin, hyperpression du sphincter œsophagien inferieur [SOI]) pourraient ameliorer encore la pertinence du choix therapeutique entre la poursuite des dilatations ou la chirurgie (myotomie de Heller).

l’estomac car,en 1 heure,des degâts muqueux peuventapparaitre;en 2 a 4 heures,des degâts musculaires;en8 a 12 heures,une perforation. Leur extraction est simi-laire a celle des objets ronds mais peut,plus rarement,etre realisee de facon electromagnetique. Une fois dansl’estomac,les piles s’eliminent le plus souvent spontane-ment [4-6].

Endoscopic evaluation after chemoradiotherapy (CR) is impossible with an esophageal stent in place. The main study objective was to evaluate self-expanding plastic stent (SEPS) removal post-CR. Secondary end-points were the improvement of dysphagia and patients' quality of life. From October 2008 to March 2011, 20 dysphagic patients who suffered from advanced esophageal cancer were enrolled in a multicenter, prospective study. SEPS was inserted prior to CR and then removed endoscopically. SEPS efficiency (dysphagia score) and tolerance, as well as the patients' quality of life (European Organization for the Research and Treatment of Cancer Quality of Life Questionnaire validated for the esophagus), were monitored. Continuous variables were compared using a paired t-test analysis for matched data. A P-value of less than 0.05 was considered statistically significant. Twenty patients (15 men and 5 women), aged 61.5 years (±9.88) (range 43-82 years), with adenocarcinoma (n = 12) and squamous cell carcinoma (n = 8), were enrolled. SEPS were successfully inserted in all patients (100%). There was one perforation and three episodes of migration. All of these complications were medically treated. The mean dysphagia score at the time of stent placement was 2.79 (0.6). Mean dysphagia scores obtained on day 1 and day 30 post-SEPS placement were 0.7 (0.9) (P0.0001) and 0.45 (0.8) (P0.0001), respectively. Quality of Life Questionnaire validated for the esophagus score showed an improvement in dysphagia (P = 0.01) and quality of oral feeding (P = 0.003). All SEPS were removed endoscopically without complications. In two patients, the stent was left in place due to metastatic disease. SEPS are extractable after CR of esophageal cancer. Early stenting by SEPS prior to and during CR may reduce dysphagia and improve quality of oral alimentation.

Le traitement pr6ventif des ldsions n6oplasiques coliques dans la PAF est la colectomie avec r6tablissement de la continuit6 selon 2 modalit6s : anastomose il6o-anale (AIA) ou anastomose il6o-rectale. Le risque de cancer persiste pour le tractus digestif restant. L'endoscopie est l'une des modalit6s de recherche de ces ldsions et elle permet 6galement parfois leur traitement. De fa~on g6n6rale, toute difficult6 darts la mise en oeuvre de la proc6dure endoscopique ou darts l'interprdtation du r6sultat histologique doit conduire fi demander un avis aupres d'dquipes expdrimentdes.

Les troubles moteurs de l’œsophage (TMO) sont en general la consequence d’une anomalie neuro-musculaire qui aboutit a des contractions peu efficaces pour la propulsion rapide du bol alimentaire degluti de l’œsophage vers la cavite gastrique. En dehors de quelques rares maladies neurologiques ou auto-immunes, ces TMO sont surtout representes par deux entites : les spasmes etages du corps de l’œsophage (œsophage casse-noisette) et l’achalasie interessant le muscle oesophagien inferieur et responsable a terme de l’evolution vers un megaœsophage (MGO) sans stenose vraie ou MGO idiopathique.

L’exploration de la sphere ano-rectale par echo-endoscopie repose depuis de nombreuses annees sur l’utilisation de sondes rigides radiales d’abord mecaniques, rotatives et plus recemment electroniques. Elles ont en commun une facilite de mise en oeuvre et de desinfection qui les fait preferer a l’utilisation d’echo-endoscopes standards dans la grande majorite des cas. Leur frequence varie de 5 a 12 MHz selon les modeles et les reglages sont en fonction des echographes auxquelles elles sont reliees. Elles sont en general munies d’un ballonnet distal que l’on peut remplir d’eau pour ameliorer le contact avec la paroi. Cependant, ces sondes sont limitees par leur faible longueur utile, allant de 10 a 15 cm et la quasi-impossibilite de franchir la charniere recto-sigmoidienne. Ainsi, les echo-endoscopes gardent une place dans la recherche d’une localisation d’endometriose car il faut aller au-dela de la charniere mais egalement chaque fois qu’il faut realiser une ponction echo-endoscopiquement guidee.

Un certain nombre de pathologies peuvent etre responsables d’un epaississement plus ou moins diffus des plis gastriques sans pour autant alterer la muqueuse ou du moins de maniere non specifique. Les biopsies superficielles a la pince sont alors frequemment peu contributives et le diagnostic necessite d’autres examens d’imagerie ou bien des biopsies profondes ou des macro-biopsies a l’anse diathermique. Dans ces cas difficiles, l’examen echo-endoscopique de la paroi gastrique peut reveler des anomalies morphologiques qui, a elles seules, peuvent orienter le diagnostic. De plus, l’echo-endoscopie (EE) peut faciliter la realisation d’une biopsie profonde ou bien securiser une macrobiopsie en eliminant toute anomalie vasculaire murale en rapport avec une hypertension portale.

Une connaissance parfaite du materiel et une analyse pertinente par le departement d’endoscopie, du recrutement et de ses perspectives de developpement, sont des elements essentiels pour le choix d’un equipement. Idealement, un centre expert devrait disposer d’une gamme de sondes la plus etendue possible, tandis qu’une orientation oncologique dominante avec forte demande de cytoponctions echoguidees orientera vers un materiel plutot de type lineaire. L’utilisation, d’une meme console par plusieurs departements d’imagerie permet de reduire les cout d’acquisition et de disposer d’un materiel echographique tres performant.

Endoscopic ultrasonography was performed in 80 cirrhotic patients and 50 control subjects. The aim of the study was to describe and classify the vascular abnormalities of the gastric wall as observed on echoendoscopy in cirrhotic patients and to compare the data with endoscopy. The size of gastric varices was classified into 3 grades: grade 0 (none), grade 1 (small or non-confluent varices5 mm), grade 2 (large or confluent varicesor = 5 mm). The abnormalities of the gastric wall were classified into 3 grades: 0 (none), grade 1 (thickening and brilliance of the third hyperechogenic layer with or without fine internal anechogenic structures), grade 2 (visible vessels in the third layer which deform the entire wall, with penetrating varices). Endoscopy provides better visualization of esophageal varices than echoendoscopy but does not detect gastric varices and the first signs of portal hypertension as well. In conclusion echoendoscopy should be a routine examination for screening portal hypertension in cirrhotic patients and could be used in therapeutic follow-up.

Connaitre les performances du colo-scanner; Connaitre les performances preliminaires de la video capsule (insister sur la VPN).