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Objectifs Preciser les aspects cliniques, epidemiologiques, en imagerie et evolutifs de l’osteochondrome. Materiels et methodes Etude retrospective de 95 patients colliges sur une periode de 9 ans allant de 1998a 2007. Tous les patients etaient explores par des radiographies standard, 17 par TDM, 5 par IRM et 14 par scintigraphie osseuse. Resultats Les patients etaient âges entre 5 et 57 ans, 49 de sexe masculin et 46 de sexe feminin. Les signes d’appel consistaient en une tumefaction (n = 95), douleurs (n = 38), boiterie (n = 3), paresthesie (n = 2), abces (n = 1), hematome (n = 1), trouble de l’articulee dentaire (n = 2). L’exostose etait solitaire dans 81 cas. Les localisations etaient les suivantes : femur (n = 38), tibia (n = 22), radius (n = 8), humerus (14 cas), fibula (n = 8), ulna (n = 1), scapula (n = 7), os iliaque (n = 2), orteil (n = 10), mandibulaire (n = 2), astragale (n = 1), scaphoide tarsien (n = 1), metatarse (n = 1 ), talus (n = 1 ) et rachis dorsal (n = 1 ). Une complication a ete observee dans 6 cas : fracture (n = 2), rupture partielle tendineuse (n = 1), bursite (n = 2), faux anevrysme de l’artere femorale superficielle (n = 1), transformation maligne (n = 1). Une recidive a ete observee dans 2 cas. Tous les malades ont ete operes avec confirmation histologique. Conclusion Le diagnostic de l’osteochondrome est facile sur les radiographies standard pour les localisations sur un os long. L’imagerie en coupes se justifie pour certaines localisations particulieres qui posent un probleme de diagnostic differentiel, en cas de complication ou de suspicion de degenerescence.

Objectifs Preciser les differents aspects en imagerie de l’osteome osteoide en insistant sur les formes atypiques. Materiels et methodes Etude retrospective de 15 patients colliges sur une periode de 9 ans allant de 1999 a 2008. Tous les patients etaient explores par des radiographies standard, 13 par TDM, 2 par IRM et 9 par scintigraphie osseuse. Resultats Il s’agit de 10 patients de sexe masculin et 5 de sexe feminin âges de 9 a 28 ans avec un âge moyen de 20 ans. La douleur est notee dans tous les cas associee a une sciatalgie (n = 1), tumefaction localisee (n = 3) et une boiterie (n = 3). Les lesions sont localisees au niveau du femur (n = 8), tibia (n = 4), toit du cotyle (n = 1), rachis (n = 1), et quatrieme metacarpien (n = 1). Les radiographies standard montrent un aspect suggestif du diagnostic dans 11 cas, une scoliose dans un cas, ils sont normaux dans 3 cas. La TDM a montre un aspect evocateur d’osteome osteoide (n = 11), de fracture de fatigue (n = 1) et d’une atteinte synoviale (n = 1). L’IRM montre de lesions en hypo-signal T1 et T2 et se rehausse de facon heterogene apres injection de Gado. La scintigraphie osseuse a objective une hyperfixation localisee dans tous les cas. Treize patients sont operes et deux ont beneficie d’un traitement percutane. La confirmation histologique est obtenue pour tous nos patients. Conclusion Le diagnostic de l’osteome osteoide est facile sur les radiographies standard pour les localisations sur un os long. L’imagerie en coup est justifiee pour les localisations atypiques ou celles qui posent un probleme de diagnostic differentiel.

Objectifs Preciser les indications et l’apport de l’IRM dans l’exploration de la scoliose de l’enfant. Materiels et methodes Trente-neuf cas de scoliose explores par IRM sont colliges durant une periode de 4 ans (2004-2007). La scoliose etait isolee (5 cas), s’associait a une douleur rachidienne (8 cas), des signes neurologiques (5 cas), un torticolis (3 cas), un retard psychomoteur (1 cas), une malformation vertebrale (4 cas), des antecedents de mal de Pott (1 cas) et elle rentrait dans le cadre d’un syndrome polymalformatif (4 cas) et a une maladie de Van Recklinghausen (3 cas). Resultats L’IRM a elimine une anomalie vertebro-medullaire associee a la scoliose dans 18 cas. Elle a montre une malformation vertebrale (9 cas), une malformation de Chiari (3 cas), une diatematomyelie (4 cas), une myelomeningocele (1 cas), une moelle attachee basse ( 1 cas), une maladie de Scheuermann (2 cas), des anomalies rentrant dans le cadre d’une neurofibromatose (2 cas). Conclusion L’IRM est indispensable pour l’etude de la totalite de l’axe medullaire pour toutes les scolioses graves relevant d’un traitement chirurgical ou s’accompagnant de signes neurologiques. Sa realisation, actuellement plus large, a reduit le nombre de scolioses idiopathiques en montrant des causes neurologiques infra-cliniques.