According to the diversionary use of force literature, unemployment as an indicator of poor economy should increase the likelihood of diversionary conflict. I argue, however, leaders do not engage in such conflict unconditionally simply when unemployment is rising. Whether worsening unemployment leads to diversionary conflict depends on the availability of policies that can alleviate the condition. Only when such policy availability is low, will diversionary conflict become more likely as unemployment deteriorates. When ameliorating policies are available, unemployment should reduce the likelihood of diversionary conflict. Focusing on central bank independence (CBI) as a primary institution that shapes the availability of policies that tackle unemployment, I expect that high CBI encourages the use of diversionary conflict as unemployment surges. An augmented zero-inflated negative binomial analysis of an updated militarized dispute dataset for the period 1975-2013 lends strong and robust support to this theoretical postulate. The causal mechanism is also empirically validated. De acuerdo con la bibliografía con relación al uso de la fuerza como maniobra de distracción, el desempleo, en su calidad de indicador de una economía deficiente, debería aumentar la probabilidad del uso de conflictos como maniobra de distracción. Sin embargo, argumentamos que los gobernantes no se involucran en un conflicto de este tipo de manera incondicional por el mero hecho de que el desempleo esté aumentando. Lo posibilidad de que el empeoramiento del desempleo conduzca a un conflicto como maniobra distracción depende de la disponibilidad de políticas que puedan aliviar esta situación. Solo cuando se dé caso de que la disponibilidad de estas políticas sea baja, resultará más probable que se produzcan conflictos como maniobra de distracción a medida que se vaya deteriorando la situación del desempleo. Cuando se dispone de políticas de mejora, el desempleo debería reducir la probabilidad del uso de conflictos como maniobra de distracción. Centrándonos en la independencia del banco central (IBC) como un mecanismo primario que da forma a la disponibilidad de políticas que abordan el desempleo, pronosticamos que una IBC alta fomentará el uso del conflicto como maniobra de distracción a medida que aumenta el desempleo. Un análisis binomial negativo aumentado inflado a cero llevado a cabo sobre un conjunto de datos de disputas militarizadas actualizado para el período entre 1975 y 2013 brinda un apoyo fuerte y robusto a este postulado teórico. El mecanismo causal también está validado empíricamente. D'après la littérature sur l'emploi de la force pour détourner l'attention, le chômage en tant qu'indicateur de la faiblesse d'une économie devrait augmenter la probabilité d'un conflit visant à faire diversion. Néanmoins, j'affirme que les dirigeants ne s'engagent pas de façon inconditionnelle dans de tels conflits en se fondant simplement sur une montée du chômage. La relation entre aggravation du chômage et conflit visant à faire diversion dépend de la disponibilité des politiques qui peuvent remédier à cette situation. Quand cette disponibilité est faible, et seulement à cette condition, la probabilité des conflits pour détourner l'attention se renforce quand le chômage s'intensifie. Quand des politiques bénéfiques sont présentes, le chômage devrait réduire la probabilité d'un conflit visant à faire diversion. En me focalisant sur l'indépendance des banques centrales (IBC) en tant que mécanisme qui façonne principalement la disponibilité des politiques relatives au chômage, je prédis qu'une IBC élevée encourage l'utilisation d'un conflit pour détourner l'attention en cas de pic de chômage. En complétant une analyse binomiale négative à inflation de zéro d'un ensemble de données mis à jour sur les conflits militarisés pour la période 1975-2013, nous trouvons maints éléments pour fortement étayer ce postulat théorique. Le mécanisme causal a également fait l'objet d'une validation empirique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]