4 results on '"COMMUNAUTES BIOTIQUES"'
Search Results
2. La transition agroécologique permet-elle de renouer le lien aux non-humains ? Regards croisés d’écologue et de juriste
- Author
-
Sarah Vanuxem, Danièle Magda, Isabelle Doussan, AGroécologie, Innovations, teRritoires (AGIR), Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Groupe de Recherche en Droit, Economie et Gestion (GREDEG), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UCA), and CODIREM
- Subjects
human-non human relationships ,Social Sciences and Humanities ,0211 other engineering and technologies ,0507 social and economic geography ,bien-être animal ,02 engineering and technology ,biotic communities ,relation humain/vivant non-humain ,animal welfare ,communautés biotiques ,[SHS.DROIT]Humanities and Social Sciences/Law ,semences paysannes ,transition écologique ,GE1-350 ,lcsh:Environmental sciences ,General Environmental Science ,agriculture ,lcsh:GE1-350 ,05 social sciences ,021107 urban & regional planning ,15. Life on land ,ecological transition ,Environmental sciences ,[SDE]Environmental Sciences ,General Earth and Planetary Sciences ,Sciences Humaines et Sociales ,peasants seeds ,050703 geography - Abstract
L’objectif de cet article est de contribuer à l’analyse de l’évolution de nos relations au vivant non humain, en s’attachant à mettre à jour la nature des changements qui sont à l’oeuvre aujourd’hui au sein de la diversité des voies de la transition dite écologique. Notre démarche consiste à analyser ces changements dans le domaine de l’agriculture qui recouvre une grande variété de pratiques de gestion du vivant dont les plus intensives sont fortement remises en question. Notre choix s’est porté sur le cas des pratiques alternatives de sélection de semences et celui de la prise en compte de la sensibilité animale dans le cadre de l’élevage, pour lesquels les transformations s’accompagnent d’un discours sur une évolution du lien au vivant. Notre regard croisé de juristes et d’écologue a permis de montrer que les changements de nature de ce lien ne sont pas corrélés nécessairement aux changements de pratiques qui peuvent apparaître radicaux, mais pour lesquels le vivant reste néanmoins un objet-ressource. La relation au vivant qui se construit au contact du vivant animal ou végétal préexiste et se développe, mais demeure souvent invisible, car difficilement qualifiable et catégorisable. Cette non reconnaissance par la majorité des acteurs encadrant la profession agricole, même engagés dans la transition écologique, participe de la résistance, observée dans les deux cas étudiés, à opérer les changements nécessaires pour construire d’autres relations au vivant et les faire reconnaître. Dans la discussion, nous proposons d’explorer les perspectives apportées par la notion de communauté et de responsabilité pour dépasser radicalement la question de la mise à distance humains et vivants-non humains., The objective of this article is to contribute to the analysis of the evolution of our relations with non-human living beings, by attempting to reveal the nature of the changes that are at work today within the plurality of paths of the so-called ecological transition. Our approach consists in analysing these changes in the field of agriculture, which covers a wide range of life management practices, the most intensive of which are strongly questioned. We chose the case of alternative seed selection practices and the consideration of animal sensitivity in breeding, for which the transformations are accompanied by a discourse on an evolution of the link to living organisms. Our cross-eye view of lawyers and ecologists has shown that the changes in the nature of this link are not necessarily correlated to changes in practices that may appear radical for which living organisms remain a resource object. The relationship to living organisms that is built in the sensory practice of living animals or plants pre-exists and develops, but often remains invisible because it is difficult to qualify and categorize. This non-recognition is part of the resistance, observed in the two cases studied, to make the changes necessary to build a "relational" relationship with living beings. In the discussion, we propose to explore the perspectives provided by the notion of community and responsibility to radically overcome the question of human and living - non-human distance.
- Published
- 2020
3. L'avifaune commune face aux changements anthropiques : comprendre les facteurs de vulnérabilité à travers la structure et les variations de la niche écologique
- Author
-
Barnagaud, J.Y., Écosystèmes forestiers (UR EFNO), Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF), Doctorat Ecologie, Université d'Orléans, and Thierry Boulinier
- Subjects
NATURE ORDINAIRE ,COMMUNAUTES BIOTIQUES ,CHANGEMENTS GLOBAUX ,[SDE]Environmental Sciences ,thesis ,TRAIT DE VIE ,TRAIT ECOLOGIQUE ,thèse - Abstract
Deciphering the processes by which human activities influence the diversity of ecological systems, at various temporal and spatial scales, is at the foreground of research in conservation biology. The ecological niche appears in that respect as a relevant conceptual interface. My work addresses the implications of the structure and variations of this interface for our interpretation of the consequences of changes in landscapes, habitats and climatic conditions on biotic communities. I examine this issue through the model of European common birds, for which large-scale data bases allow quantifying the niche in a multivariate and multiscale way. My reasoning holds with three main results. First, beyond the multiplicity of niche axes, exploring their relations and structures allow inferences on the processes that drive the segregation of species along environmental gradients. Second, crossing habitat and climatic niches reveal interactions between sources of vulnerability which seem at a first glance to operate at distinct scales. Last, the breadth of the habitat niche is not only a cause, but also a consequence of species' responses to environmental variations. I explore the consequences of these three major results on our understanding of processes that sustain the taxonomic and functional diversity of biotic communities. I suggest that, beyond the traditional view of the niche as a network of nested filters, accounting explicitly for interactions between these filters and their variations would sensibly improve our ability to explain and predict the ecological effects of global changes.; Comprendre les processus par lesquels les activités humaines influent sur la diversité écologique, à des échelles spatiales et temporelles diverses, est une priorité en biologie de la conservation. La niche écologique constitue à cette fin une interface conceptuelle pertinente. Ma thèse traite de l'influence de la structure et des variations de cette interface, et de leur propension à affecter notre interprétation des conséquences des modifications des paysages, des habitats et du climat sur les communautés biotiques. A partir du modèle de l'avifaune commune, pour lequel de vastes bases de données permettent une quantification de la niche multivariée et multi-échelle, je développe un argumentaire en trois volets. Le premier propose qu'au-delà de la multiplicité des axes de la niche, leurs relations et leurs structures permettent d'inférer des processus qui conduisent à la ségrégation des espèces communes le long de gradients d'habitats. Deuxièmement, croiser la niche climatique et la niche d'habitat révèle des interactions entre des sources de vulnérabilité qui semblent de prime abord opérer à des échelles différentes. Enfin, la largeur de la niche d'habitat est non seulement une cause, mais aussi une conséquence de la réponse des espèces aux variations de leur environnement. J'explore les conséquences de ces trois résultats principaux sur notre compréhension des processus qui sous-tendent la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés. Je propose en conclusion de dépasser la vision classique de la niche comme un ensemble de filtres aux effets spatialement et temporellement hiérarchisés, pour prendre explicitement en compte les interactions entre ces filtres et leurs variations dans l'explication et la prédiction des effets écologiques des changements globaux.
- Published
- 2011
4. Common birds facing anthropogenic changes: assessing factors of vulnerability through the structure and variations of the ecological niche
- Author
-
Barnagaud, J.Y., Écosystèmes forestiers (UR EFNO), Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF), Doctorat Ecologie, Université d'Orléans, and Thierry Boulinier
- Subjects
NATURE ORDINAIRE ,COMMUNAUTES BIOTIQUES ,CHANGEMENTS GLOBAUX ,[SDE]Environmental Sciences ,thesis ,TRAIT DE VIE ,TRAIT ECOLOGIQUE ,thèse - Abstract
Deciphering the processes by which human activities influence the diversity of ecological systems, at various temporal and spatial scales, is at the foreground of research in conservation biology. The ecological niche appears in that respect as a relevant conceptual interface. My work addresses the implications of the structure and variations of this interface for our interpretation of the consequences of changes in landscapes, habitats and climatic conditions on biotic communities. I examine this issue through the model of European common birds, for which large-scale data bases allow quantifying the niche in a multivariate and multiscale way. My reasoning holds with three main results. First, beyond the multiplicity of niche axes, exploring their relations and structures allow inferences on the processes that drive the segregation of species along environmental gradients. Second, crossing habitat and climatic niches reveal interactions between sources of vulnerability which seem at a first glance to operate at distinct scales. Last, the breadth of the habitat niche is not only a cause, but also a consequence of species' responses to environmental variations. I explore the consequences of these three major results on our understanding of processes that sustain the taxonomic and functional diversity of biotic communities. I suggest that, beyond the traditional view of the niche as a network of nested filters, accounting explicitly for interactions between these filters and their variations would sensibly improve our ability to explain and predict the ecological effects of global changes.; Comprendre les processus par lesquels les activités humaines influent sur la diversité écologique, à des échelles spatiales et temporelles diverses, est une priorité en biologie de la conservation. La niche écologique constitue à cette fin une interface conceptuelle pertinente. Ma thèse traite de l'influence de la structure et des variations de cette interface, et de leur propension à affecter notre interprétation des conséquences des modifications des paysages, des habitats et du climat sur les communautés biotiques. A partir du modèle de l'avifaune commune, pour lequel de vastes bases de données permettent une quantification de la niche multivariée et multi-échelle, je développe un argumentaire en trois volets. Le premier propose qu'au-delà de la multiplicité des axes de la niche, leurs relations et leurs structures permettent d'inférer des processus qui conduisent à la ségrégation des espèces communes le long de gradients d'habitats. Deuxièmement, croiser la niche climatique et la niche d'habitat révèle des interactions entre des sources de vulnérabilité qui semblent de prime abord opérer à des échelles différentes. Enfin, la largeur de la niche d'habitat est non seulement une cause, mais aussi une conséquence de la réponse des espèces aux variations de leur environnement. J'explore les conséquences de ces trois résultats principaux sur notre compréhension des processus qui sous-tendent la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés. Je propose en conclusion de dépasser la vision classique de la niche comme un ensemble de filtres aux effets spatialement et temporellement hiérarchisés, pour prendre explicitement en compte les interactions entre ces filtres et leurs variations dans l'explication et la prédiction des effets écologiques des changements globaux.
- Published
- 2011
Catalog
Discovery Service for Jio Institute Digital Library
For full access to our library's resources, please sign in.