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L'évolution des concepts phytopathologiques, avec l'amélioration des techniques de laboratoires et l'adoption de stratégies issues des difficultés surmontées, a permis, depuis 15 ans, de progresser dans la connaissance des maladies d'origine inconnue chez le cocotier et le palmier à huile. Ces stratégies peuvent être illustrées à l'aide de quelques exemples significatifs qui sont évoqués dans cette communication : étude de l'ultrastructure d'échantillons pré-définis par microcoscopie électronique, étude comparative des acides nucléiques dans les plantes malades et dans les plantes saines, identification des vecteurs de la maladie par exposition de plantes saines à un grand nombre d'insectes dans des cages

Cette analyse de risque phytosanitaire a été réalisée en utilisant les principes de la norme CIPV (NIMP n°11). Cette fiche concerne #Stephanitis typica# : elle reprend les données principales selon un plan simplifié proposé par l'OEPP, favorisant une présentation rapide de l'organisme nuisible et du risque lié à son introduction en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et à La Réunion. Le Cirad, en interaction avec la Sous-Direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux, a ainsi mené 130 analyses, afin de caractériser les risques liés aux importations pour les productions agricoles et les écosystèmes des départements d'outre-mer (DOM) ainsi que pour l'ensemble de l'Union Européenne. Cette action a pour but de d'apporter les justifications nécessaires à la révision de la réglementation phytosanitaire des DOM, pour son intégration à la règlementation européenne (Dir 2000/29/CE).

Ce rapport donne l'état d'avancement des recherches sur les molécules de type viroïdes du cocotier ("viroid-like molecules" ou VLM). Les objectifs des travaux scientifiques portent sur la rechercher des VLM associés aux cocotiers en utilisant diverses techniques et le développement d'une méthode de diagnostic moléculaire spécifique au cadang-cadang du cocotier. Les résultats et leurs analyses ont clairement mis en doute les conclusions antérieures avancées par d'autres équipes sur la détection des VLM. Il faudrait identifier et standardiser les paramètres utilisés dans différents protocoles. Les résultats n'ont pas permis de dire si l'indexation systématique des échanges de matériel végétal comme recommandé par le guide publié par la FAO pour les VLM est nécessaire

L'atelier de travail sur le cocotier organisé à Taveuni (Fidji) en novembre 1993, correspondait à la fin d'une revue externe des programmes engagés par l'ACIAR sur l'amélioration de la culture du cocotier dans le Pacifique. Ont participé à cet atelier, les membres de la revue externe, les chercheurs australiens engagés dans ces projets, des délégués de différents pays du Pacifique, et nous-mêmes du CIRAD-CP, sur l'aimable invitation de l'ACIAR

Participation à un atelier dont l'objectif était de critiquer positivement les récentes déclarations de l'équipe de virologie du Waite Agricultural Research Institute (Adélaïde) qui avait demandé un embargo total de l'échange de matériel végétal cocotier en raison de l'existence de séquences apparentées au viroïde du Cadang-Cadang du cocotier. Présentation des recherches réalisées sur l'amélioration variétale du cocotier et sur les maladies à virus et à viroïdes (Cadang-Cadang, molécules de type viroïde, Coconut foliar decay virus ou CFDV). La pathogénicité des molécules apparentées au CCCVd et leur nature viroïde restent à prouver. Les pays du Pacifique souhaitent se référer aux recommandations FAO/IBPGR pour les échanges de semences. La mise en oeuvre de moyens nécessaires à l'indexage du matériel végétal est souhaitée. Le texte définitif du communiqué final de l'atelier sur l'échange de matériel végétal cocotier dans la région du Pacifique Sud est donné en annexe