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Introduction Des donnees recentes suggerent que pres 50 % des patients atteints de lupus erythemateux cutane (LEC) sont en remission apres 5 ans de traitement. Cependant aucune etude n’a evalue la possibilite de diminuer ou arreter l’hydroxychloroquine (HCQ) apres remission dans le LEC. Materiel et methodes Cette etude retrospective multicentrique a inclus des patients avec LEC chez qui l’HCQ a ete diminuee ou arretee apres remission. Des courbes de Kaplan-Meier ont ete realisees pour evaluer le risque de rechute, definie comme une recidive des lesions justifiant reprise du traitement ou reaugmentation de la dose. Resultats 56 patients ont ete inclus (48 femmes, 87 %) ; l’âge median etait de 46 ans (extremes 11–81) et la duree mediane d’evolution du LEC de 3 ans (extremes 0,04–43). Les types de LEC etaient : discoide (n = 31), lupus engelure (n = 6), panniculite lupique (n = 6), tumidus (n = 19), subaigu (n = 9). Selon les criteres SCLICC, 18 patients (32 %) avaient un lupus systemique (LES), principalement articulaire. Quatre strategies de reduction de l’HCQ ont ete utilisees. La duree mediane avant rechute n’etait pas significativement differente entre ces 4 strategies. Trente-quatre patients (61 %) ont eu au moins une rechute durant le suivi, avec une duree mediane avant rechute > 3,6 ans (0,4–119 mois), incluant 26 patients apres la premiere diminution de dose ou arret de l’HCQ et 8 apres un arret secondaire a une diminution de dose continue ou saisonniere. Au cours du suivi, 39 patients (70 %) ont subi un arret complet de l’HCQ, parmi lesquels 22 ont rechute (56 %). Les lesions acrales etaient le seul facteur significativement associe aux rechutes (HR : 16,74 [95 %CI : 3,38–84,82], p = 0,0006). A l’inverse, il n’y avait pas de difference entre les patients avec ou sans LES (HR 1,01, [95 % CI : 0,41–2,47], p = 0.98). Toutes les rechutes etaient purement cutanees a l’exception d’un patient LES en rechute articulaire. La duree mediane de suivi etait de 5,9 ans (range 0,7–21,3). Au dernier suivi 23 patients (41 %) ne recevaient plus de traitement, 22 (39 %) une dose diminuee d’HCQ et 11 (20 %) avaient repris un traitement actif. Aucun patient de l’etude n’a developpe de maculopathie au cours du suivi. Discussion Cette etude, bien que limitee par son petit echantillon, son caractere retrospectif et l’heterogeneite des strategies utilisees, suggere que reduire ou arreter l’HCQ est un objectif realisable apres remission chez les patients atteints de LEC. La toxicite maculaire de l’HCQ au long cours est bien connue ; la diminution ou l’arret de l’HCQ pourrait prevenir cet effet secondaire severe.

Introduction Face a la diminution du nombre de dermatologues, le developpement de la teledermatologie peut faciliter la communication entre medecins generalistes (MG) et hopital, et reduire certains delais de prise en charge grâce a un tri efficace des patients. Cependant, peu de donnees sont disponibles en France sur les performances diagnostiques et therapeutiques de tels outils, et sur les opinions des MG ayant participe a ce type de projet. Materiel et methodes Nous avons etudie les performances diagnostiques et therapeutiques d’une plateforme de teleexpertise (TE) developpee pour les MG exercant a proximite d’un hopital. Pour chaque patient inscrit par un MG sur la plateforme, le teledermatologue proposait une hypothese diagnostique principale, une ou deux hypotheses alternatives et une prise en charge therapeutique. Ces propositions etaient comparees avec celles retenues au decours d’une consultation face-a-face avec un dermatologue senior du service, dans les 72 h suivant la TE, en aveugle de la TE. Les taux de propositions correctes en TE ont ete compares avec ceux des MG en utilisant le test de McNemar, avec calcul des odds ratio (OR) et intervalles de confiance a 95 % (IC 95 %). Le taux de consultations evitables ainsi que les avantages et inconvenients rapportes par les MG ont egalement ete analyses. Resultats Au total, 298 patients ont ete inclus entre novembre 2016 et janvier 2020, dont 169 femmes (57 %). L’âge median etait de 44,5 ans (extreme 0–96). Le taux de propositions correctes pour la premiere hypothese diagnostique en TE etait de 62 % (n = 184/298) et de 80 % (n = 239/298) lorsque les hypotheses alternatives etaient prises en compte. Le taux de propositions therapeutiques correctes en TE etait de 81 % (n = 225/277). Au total, 43 % des consultations (n = 127/298) remplissaient les criteres de consultation evitable. Le taux de propositions correctes pour la premiere hypothese diagnostique etait significativement plus faible pour les MG par rapport a la TE (OR = 0,34 [IC 95 % : 0,20–0,56], p Discussion La TE en dermatologie apparait comme un outil sur et efficace pour ameliorer la prise en charge des patients en ambulatoire, en coordination avec les MG. Le taux de satisfaction est eleve parmi les MG malgre certaines limites notables, comme le caractere chronophage ou l’absence de compensation financiere pour certains actes.

We report the spectrum of skin diseases in returning international travellers seen in our department, with the participation of a dermatologist for each consultation. Of 135 dermatoses (60% appearing abroad), 33.3% were considered as tropical, and 44–52% were related to arthropod exposure, highlighting the need and importance of anti-mosquito measures.

International audience; We report on a 7-year-old female who presented paroxysmal episodes of loss of consciousness with clonic movements. The electroencephalogram (EEG) evidenced diffuse slow wave activations, with no symptoms. Epilepsy was suspected but antiepileptic drugs were ineffective. Video-EEG monitoring revealed that the syncope was triggered by stretching with a tachycardia that started during the stretch maneuver and diffuse slow waves on the EEG 2s before the symptoms. Stretch syncope can result in striking manifestations with subcortically driven clonic movements that can be mistaken for signs of epilepsy. Stretching might lead to transient hypoxia of the brainstem; in turn, this might activate the thalamocortical loop and thus generate cardiovascular changes, EEG slow waves, and physical manifestations.

Background Severe onychomycosis treatment in kidney transplant recipients (KTR) is challenging because of drug interactions and adverse events. Tacrolimus remains the antirejection treatment (ART) of choice in kidney transplantation but tolerance with systemic terbinafine for the management of severe onychomycosis has not been studied. Objective This study illustrates severe onychomycosis management in a kidney transplantation setting and investigates systemic terbinafine tolerance profile in KTR. Patients/methods We retrospective analysed clinical data of KTR with a confirmed diagnosis of severe onychomycosis. Results We retrieved a total of 29 KTR with severe onychomycosis needing an oral treatment to manage onychomycosis. In 55.1% (16/29) KTR, altered renal biological parameters or lack of guidelines to manage severe onychomycosis were the main reasons to deterring clinicians from prescribing oral treatments. 13 patients received an oral terbinafine treatment (9, 3 and 1 with a tacrolimus, cyclosporine and everolimus-based ART, respectively). Clinical and biological follow-up did not reveal severe drug interactions. ART blood levels showed significant variations in 2 patients without clinical consequences in renal graft. Two patients reported mild adverse events but after only one dose of terbinafine. Using an open-source image analysis program, clinical evolution of onychomycosis could be retrospectively quantified and followed up. Conclusions The results presented here suggest that oral terbinafine can be proposed to treat severe onychomycosis with an acceptable tolerance profile in KTR with different ART such as tacrolimus and highlight the need of multicentric studies to establish guidelines for onychomycosis treatment in KTR.