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Résumé: Stethorus exspectatus n.sp. etS. exsultabilis n.sp. sont décrits de Papouasie Nouvelle-Guinée. Leurs proies connues sont citées, et quelques informations nouvelles sur la répartition du genreStethorus dans le Pacifique sont données.

Résumé: Après l'invasion de la Nouvelle-Calédonie en 1985 parHeteropsylla cubana Crawford, psylle ravageur de la légumineuseLeucaena leucocephala (Lam.) de Wit, le coccinellide auxiliaireOlla v-nigrum Mulsant a été introduit depuis Tahiti, au début de 1987, et ses principaux paramètres biologiques ont été étudiés en conditions contrôlées. A 25,7°C (24,6/26,8) la valeur médiane de la durée du développement pré-imaginal est 16,5 jours, de la ponte de l'œuf à l'adulte. A 25,8°C (25/26,6), en adoptant le taux d'éclosion observé sur les pontes de femelles sauvages, la multiplication par génération R0=201,4, le taux intrinsèque d'accroissement rm=0,165, et la durée moyenne de génération T=32,2 j. En tenant compte de la baisse de fertilité observée en cours d'étude de la cohorte, ces valeurs deviennent: R0=153,9, rm=0,160, T=31,4 j. Comparées à celles mesurées pour d'autres proies, ces valeurs impliquent une bonne adaptation trophique àH. cubana, qui est toxique pour la plupart des prédateurs polyphages. En juillet 1989,O. v-nigrum était déjà établi sur la majeure partie de la Nouvelle-Calédonie.

Résumé: La biologie deCoelophora quadrivittata Fauvel, élevée sur sa proieCoccus viridis Green, est étudiée dans des conditions contrôlées de température et d'hygrométrie. La durée totale du cycle de dévelopement, de l'œuf à l'œuf, est de 38,2 j à 20°±1°, de 21,2 j à 25°±1°, et de 17,3 j à 30°±1°C. A 25°, le taux intrinsèque d'accroissement m est de 0,168, et la durée moyenne d'une génération T est de 34,4 j. La presente note décrit en outre les différents stades de cet auxiliaire, évalue leur voracité enversC. viridis, et situe l'espèce dans le complexe local des prédateurs de la cochenille.

Résumé: Cette note est une mise au point sur la taxonomie et le régime alimentaire des dix espèces deStethorus connues en Océanie:Stethorus vagans Blkb,S. incompletus Whitehead,S. nigripes Kapur,S. loxtoni Britton & Lee,S. proximus n. sp.,S. gutierrezi n. sp.,S. bifidus Kapur,S. griseus Whitehead,S. fijiensis Kapur, etS. siphonulus Kapur. Les affinités morphologiques de ces espèces sont principalement occidentales.

Abstract: Afin de préciser l'action prédatrice deStethorus madecassus surTetranychus neocaledonicus, la consommation des différents stades du prédateur a été étudiée dans une enceinte à température constante. A 25°, la consommation totale est de 494 œufs de tétranyque pour l'ensemble des 4 stades larvaires. A cette température, elle est de 46,8 femelles de tétranyque par jour pour une femelle fécondée deStethorus, 21,3 pour un mâle, et 13,1 pour une femelle vierge. Des essais complémentaires en conditions ambiantes naturelles ont permis de s'assurer de la validité de ces résultats. Les tests à 20° et 30° montrent que, dans cet intervalle, la consommation des adultes double sensiblement pour une élévation de température de 5°, et qu'une forte corrélation positive existe entre la voracité et la fécondité individuelles des femelles. Summary: Experiments on prey consumption by the different stages ofStethorus madecassus bred onTetranychus neocaledonicus were done in a constant temperature cabinet to test the impact of the predator. At 25° the total consumption for the four larval stages is 494 tetranychid eggs. At the same temperature, the number of tetranychid females consumed per day is 46,8 for an ovipositing female ofStethorus, 21,3 for a male and 13,1 for a virgin female. Complementary tests under outdoor conditions confirm the validity of the results. Tests at 20° and 30° show that between these temperatures prey consumption of adultStethorus doubles at each 4° increase in temperature and that there is a strong positive correlation between voracity and individual fecundity of females.

Résumé: Après avoir rappelé quelques généralités sur les espèces du genreStethorus Weise, les auteurs donnent des précisions sur l’écologie deS. madecassus, qui semble jouer un rôle important dans la limitation des populations de tétranyques à Madagascar. Le cycle de développement et les tables de vie du prédateur et de sa principale proie dans les milieux naturels,Tetranychus neocaledonicus, sont étudiés dans une serre semi-climatisée, où la température varie quotidiennement de 25 à 35°C et l’hygrométrie de 70, à 50%. Le taux intrinsèque d’accroissement de la population deT. neocaledonicus (rm), est de 0,295 par femelle et par jour; le taux limité d’accroissement ou taux de multiplication par femelle et par jour (λ), est de 1,34. La population a un potentiel net de reproduction (Ro) de 37,45, et une génération dure en moyenne 12,3 jours. En d’autres termes, la population est multipliée 37,45 fois au cours d’une génération de 12,3 jours. Le taux intrinsèque d’accroissement de la population deS. madecassus, est de 0,137 par femelle et par jour; le taux de multiplication par femelle et par jour est de 1,15. La population a un potentiel net de reproduction de 51,57, et une génération dure en moyenne 28,8 jours. La population est multipliée par 51,57 au cours d’une génération de 28,8 jours.S. madecassus révèle du point de vue de la dynamique des populations, des caractéristiques intéressantes, bien que les conditions de l’essai ne réalisent sans doute pas la combinaison de température et d’hygrométrie la plus favorable à l’espèce. Cette coccinelle, très active à l’égard des tétranyques et vraisemblablement insensible au phénomène de diapause, présente un intérêt non négligeable en lutte biologique; on peut envisager son utilisation dans les serres en pays tempéré.

Commercial formulations of dimethoate, methomyl, fenvalerate and endosulfan were tested against a New Caledonian strain of Phytoseiulus macropilisand an Australian strain P. persimilisusing a slide‐dip technique. The responses of the 2 species to fenvalerate, methomyl and endosulfan were similar, with fenvalerate being the most toxic and endosulfan the least. In contrast, dimethoate was 50x more toxic to P. macropolisthan to P. persimilisat the LC50level.