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On présente en première partie, une méthode permettant après segmentation d'image d'inverser les formules reliant la bathymétrie d'un lagon à la radiométrie des deux canaux XS1 et XS2 de SPOT et d'en déduire un modèle bathymétrique à maille de 20 m sur les petits fonds (0 à 10 m). Ce modèle est lui-même calé par calculs de régression entre la bathymétrie déduite de la donnée satellite et des mesures effectuées in situ. L'exemple proposé est celui du lagon de l'île d'Aitutaki aux Iles Cook. L'erreur relative du modèle proposé s'établit à 10% et l'on s'attache à discuter des limitations de la méthode. En seconde partie, on présente le mixage du modèle bathymétrique, obtenu par la méthode exposée précédemment, à un modèle numérique de terrain dérivé de la digitalisation des courbes de niveau fournies par le Département of Survey des Iles Cook. On présente la méthode de fabrication du MNT terrestre et de mixage au modèle bathymétrique, et l'on propose une représentation tridimensionnelle de l'ensemble île haute-lagon. Les intérêts de telles modélisations sont développés en conclusion de l'étude. (Résumé d'auteur)

Après deux années d'existence, la Station Polynésienne de Télédétection (S.P.T.) a envisagé de se doter d'un système d'archivage d'images et de créer une banque de données de télédétection. Après l'énoncé des intérêts d'une telle archive, on présente les différentes phases de mise en place du projet, soit : la définition et la mise en oeuvre d'une station informatique d'archivage, outil de base du système, la définition et la conception d'un logiciel global de traitement de données numériques qui intègre et alimente la base de données de télédétection. Le système d'archivage est opérationnel dans les locaux de la S.P.T. La phase de conception et de réalisation du logiciel global et de la base de données est en cours. Les perspectives attendues de ce système sont l'amélioration de la productivité concernant la fabrication de spatiocartes des îles de la Polynésie française et la constitution d'une base de connaissances plurithématiques dérivée de la base de données de télédétection. (Résumé d'auteur)

Le développement extrêmement rapide des activités de perliculture dans les lagons d'atolls entraîne une véritable "ruée vers l'or". Cette ruée induit nombre de problèmes dans l'occupation de l'espace maritime et nécessite que des solutions soient trouvées pour une meilleure gestion administrative et technique des activités. Après une présentation de la mise au point des documents de travail de base qui sont sous forme cartographique et qui sont des spatiocartes dérivées de données satellite de haute résolution on définit les caractéristiques techniques d'un outil de manipulation de données localisées mis au point par la S.P.T. à la demande du Service gestionnaire de la ressource. Cet outil qui est un Système d'Information Géographique associe une base de données géographiques dérivée de données de télédétection à une base de données graphiques et alphanumériques constituée des résultats des enquêtes et contrôles menés sur le terrain. On décrit les fonctionnalités du système et notamment les solutions adoptées pour associer les deux bases et on précise en conclusion les modes d'exploitation des résultats et les bénéfices tirés de l'utilisation opérationnelle d'un tel outil en Polynésie française. (Résumé d'auteur)

La conquête progressive des lagons d'atolls de l'archipel des Tuamotu-Gambier (Polynésie française) par l'activité lucrative que représente la perliculture (perle noire), devenue la première exportation du Territoire, a obligé le Service de la Mer et de l'Aquaculture du Territoire de Polynésie française à se doter d'un outil informatique de gestion de cette activité. A cette fin, ce service a demandé à la Station Polynésienne de Télédétection d'élaborer des méthodes automatiques permettant de fournir des fonds topographiques numériques des 33 îles et atolls nacriers. Ces fonds sont réduits à 3 contours significatifs projetés en MTU, utiles au repérage et au positionnement et utilisables à des échelles du 1/50 000, voire du 1/25 000. Ces trois contours sont les suivants : le contour des terres émergées, le contour de la végétation des motu, le contour des pinacles coralliens. Considérant le manque de cartographie précise et actualisée de ces îles et sachant combien la mise à disposition de la photographie aérienne de ces milieux est difficile et coûteuse il a été décidé d'utiliser la donnée numérique de haute résolution fournie par le satellite SPOT. On trouve ci-après la proposition d'une méthode permettant d'établir, de façon similaire et répétitive pour les 33 îles et atolls concernés, les contours précités en mode image, de les représenter dans un plan de projection standard, le MTU utilisé en Polynésie française, puis de les vectoriser de sorte à ce qu'ils constituent la base cartographique d'un système d'information géographique utilisable pour la gestion des ressources marines. (Résumé d'auteur)