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International audience; We compared the floristic biodiversity on two wooded islands with the biodiversity in the riparian forest along the nearby riverbank. Our hypothesis was that the riverbank, which undergoes more anthropic pressure, would host a more altered biodiversity. We carried out floristic surveys within the National Nature Reserve (RNN) of Saint-Mesmin (France), on the Loire, slightly downstream from the city of Orléans. Measurements were taken on areas of about two ha, three times per year from 2013 to 2016. The riverbank and each island had almost the same total species richness (about 310). However, there were moderate differences in composition. First, there were more oligotrophic species on the island beaches and grasslands, and more eutrophic species on the bank. Second, we found slightly more species of conservation interest on the islands, even though the number of individuals was low. The riverbank complements this biodiversity with a few other species. Third, there were not as many non-native species on the riverbank as on the islands but invasive non-natives were more abundant on the islands. Finally, riparian both on the riverbank and on the islands contribute to the biodiversity of the RNN. Wooded riverbanks are more exposed to human activity in this peri-urban context and should be carefully managed. Visitors should be made aware of the value of these areas.While this case study is useful for the management of the RNN, the generalisation of the results would require the observation of other riverbank/island pairs along the Loire.; Menée au sein de la réserve naturelle nationale (RNN) de Saint-Mesmin (45), sur la Loire, en périphé-rie aval de la ville d’Orléans, cette étude compare la biodiversité floristique de la ripisylve d’une berge à celle de deux îles boisées en vis-à-vis. L’hypothèse est que la berge, davantage soumise à la pression anthropique, présente une biodiversité altérée. Les relevés floristiques ont été effectués à l’échelle de l’écocomplexe (environ deux hectares par entité), en trois passages annuels et pendant quatre années (2013 à 2016). La berge et chaque île ont une richesse totale similaire, d’environ 310 espèces, et présentent des différences de composition modérées. La principale différence concerne une plus forte présence des espèces oligotrophiles, localisées aux grèves et pelouses des îles, alors que les espèces eutrophiles sont favorisées sur la berge. Si les espèces patrimoniales, toujours en faible effectif, ont tendance à être plus nombreuses sur les îles, la berge en accueille aussi de façon complémentaire. Les espèces exogènes ne sont pas plus nombreuses sur la berge que sur les îles alors que les espèces invasives sont plus abondantes sur les îles. Au final, les ripisylves de berge présentent une flore aussi intéressante que celle des îles, leur composition est complémentaire au bénéfice de la biodiversité de la RNN. Les berges boisées méritent d’être gérées avec attention du fait de leur forte exposition à la fréquentation humaine dans ce contexte péri-urbain, ce qui demande notamment de sensibiliser les promeneurs à leur fragilité. Si cette étude de cas est utile pour la gestion de la RNN, la généralisation des résultats nécessiterait l’examen préalable d’autres couples berge/île le long de la Loire

Aim Climate and land use are key determinants of biodiversity, with past and ongoing changes posing serious threats to global ecosystems. Unlike most other organism groups, plant species can possess dormant life-history stages such as soil seed banks, which may help plant communities to resist or at least postpone the detrimental impact of global changes. This study investigates the potential for soil seed banks to achieve this.Location Europe.Time period 1978-2014.Major taxa studied Flowering plants.Methods Using a space-for-time/warming approach, we study plant species richness and composition in the herb layer and the soil seed bank in 2,796 community plots from 54 datasets in managed grasslands, forests and intermediate, successional habitats across a climate gradient.Results Soil seed banks held more species than the herb layer, being compositionally similar across habitats. Species richness was lower in forests and successional habitats compared to grasslands, with annual temperature range more important than mean annual temperature for determining richness. Climate and land-use effects were generally less pronounced when plant community richness included seed bank species richness, while there was no clear effect of land use and climate on compositional similarity between the seed bank and the herb layer.Main conclusions High seed bank diversity and compositional similarity between the herb layer and seed bank plant communities may provide a potentially important functional buffer against the impact of ongoing environmental changes on plant communities. This capacity could, however, be threatened by climate warming. Dormant life-history stages can therefore be important sources of diversity in changing environments, potentially underpinning already observed time-lags in plant community responses to global change. However, as soil seed banks themselves appear, albeit less, vulnerable to the same changes, their potential to buffer change can only be temporary, and major community shifts may still be expected.

Le cerf, le chevreuil et le sanglier sont des ongulés sauvages, communs dans les plaines d'Europe. Ils partagent les mêmes milieux, ouverts ou forestiers. Ces animaux ont un régime alimentaire composé essentiellement d'éléments végétaux, favorisant des interactions fréquentes avec les plantes. Ils peuvent ainsi consommer certaines diaspores, ou faciliter l'accrochage d'autres, et les redistribuer au sein de leurs domaines vitaux. Vecteurs généralistes de diaspores, ils permettent une dispersion efficace à longue distance par endozoochorie et épizoochorie, de près de la moitié des plantes accessibles. L'efficacité de la zoochorie dépend toutefois des interactions entre les caractéristiques des plantes et de leurs diaspores, et celles de leurs vecteurs. Nous avons cherché à identifier dans cette approche quelles étaient les plantes dispersées par endozoochorie et/ou par épizoochorie par le cerf ou le sanglier, deux ongulés aux traits différenciés. Pour chaque mode de dispersion, nous avons procédé de même pour identifier quelles plantes étaient dispersées par le cerf et/ou le sanglier, et quelles étaient les caractéristiques associées. Nous avons analysé des données acquises en région Centre, au sein du domaine de Chambord (projet Costaud) et du massif de Lorris (projet Diplo) ainsi que d'autres données publiées, principalement en Europe. Nous montrons tout d'abord que les cortèges de plantes dispersées par endozoochorie et épizoochorie diffèrent, mais qu'ils se chevauchent aussi, ce qui est aussi le cas quand on compare cerf et sanglier pour chaque mode dispersion. A partir d'échantillons prélevés sur les mêmes individus, nous avons également montré que les cortèges floristiques dispersés étaient complémentaires, c'est-à-dire que le nombre de plantes dispersées augmentait plus rapidement quand on regroupait endozoochorie et épizoochorie (charge totale en graines) que si chaque mode de dispersion était pris séparément. Dans une optique de réensauvagement (rewilding), consistant à restaurer les processus naturels, et notamment les interactions biotiques comme la zoochorie, par la réintroduction d'ongulés sauvages, nous devons garder à l'esprit que chaque vecteur disperse des cortèges spécifiques par endozoochorie et épizoochorie, composés de plantes locales et exotiques.

National audience; Dans le cadre du programme de recherche BioMareau (Dynamique de recolonisation de la biodiversité après travaux d'entretien du lit de la Loire), Irstea, LNE et le CBNBP réalisent le suivi floristique des îles de Mareau-aux-Prés (45) sur une superficie de 13 ha au sein de la réserve naturelle nationale de Saint Mesmin. Afin de recenser les espèces rares et émergentes, le relevé est réalisé à l'échelle de l'écocomplexe (mosaïque d'habitats) que constitue chacun des 5 îlots (2 à 3 ha) depuis 2012 à raison de 3 passages annuels (début juillet, août et septembre). Lors de chaque passage, sur chaque îlot, deux opérateurs inventorient toute la flore vasculaire avec un effort de recherche de 1h45', en affectant un code d'abondance allant de 1 (accidentel) à 4 (fréquent) à chaque espèce. Dans cette présentation, les notes d'abondance des 3 passages annuels et des 5 îlots ont été cumulées pour chaque espèce. Ainsi, l'indice d'abondance annuelle de chaque espèce pour les îles de Mareau peut varier entre 0 et 60. Les courbes d'évolution de cet indice entre 2012 et 2019 seront examinées et commentées pour : - les espèces invasives avérées en région Centre-Val de Loire (Desmoulins et al, 2017, version 3.0) - les espèces potentiellement invasives, en liste d'observation ou d'attente (Desmoulins et al, 2017, version 3.0) - les espèces exogènes nouvelles et inhabituelles en Loire moyenne, qui pourraient intégrer la catégorie précédente. Le programme BioMareau se terminant fin 2019, l'intérêt de poursuivre le suivi et de l'étendre à deux autres complexes d'îles plus en amont et en aval sera examiné.

International audience; This articles reports on an experiment conducted in August 2017 in a group of islands in the Loire river cove- ring some 13 hectares downstream of Orleans involving automated sensing of habitats. We used a drone in combination with a Lidar equipped with photo cameras. One of these cameras was altered to access infra- red. Following various analyses, we compared our predictions with our field data categorised under the SIEL (Loire habitats) typology. The kappa value (0.52) of our map reflects discontinuities in the quality of predic- tion, particularly as between open and semi-open environments. For the latter, our findings show that it is preferable to stay at the upper level of the classification, particularly for bank vegetation. On the other hand, the positive aspect of this feedback is that it shows that sedge meadows, hardwood forests and, to a lesser extent, birch-leaved poplar groves and areas with boxelder maple, are accurately predicted.; Le présent article fait état d’une expérimentation qui s’est déroulée en août 2017 sur un complexe d’îles de Loire d’environ 13 hectares, en aval d’Orléans et dont le sujet portait sur la détection automatique des habi- tats. Nous avons utilisé un drone couplé à un lidar avec des appareils photos dont un était modifié pour accéder aux infrarouges. Après différentes analyses, nous avons comparé nos prédictions à nos données de terrain classées selon la typologie des habitats de Loire (SIEL). Le kappa moyen (0,52) de notre carte reflète des discontinuités de qualité de prédiction notamment entre les milieux ouverts et semi-ouverts. Pour ces derniers, nos résultats montrent qu’il est préférable de rester au niveau supérieur de classification particuliè- rement pour les végétations de grèves. En revanche, le point positif de ce retour d’expérience montre que les cariçaies, les forêts à bois durs ainsi que dans une moindre mesure les peupleraies noires et les zones à Érable américain, sont correctement prédites.

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National audience; Le projet « BioMareau-II : Dynamique de recolonisation de la biodiversité après travaux d'entretien du lit de la Loire » s'intéresse aux interactions entre le fonctionnement sédimentaire et la dynamique des saulaies-peupleraies, dans le cadre des travaux d'entretien du lit en Loire moyenne, et à leurs conséquences sur plusieurs compartiments de la biodiversité (végétation, entomofaune, avifaune, castor). Après une présentation du projet BioMareau-II, l'intervention ciblera le propos sur la dynamique temporelle des saulaies-peupleraies en Loire moyenne en décrivant le dispositif « Flore de Loire moyenne » qui constitue l'une des 11 actions du volet biodiversité du projet. A cet effet 158 peuplements de salicacées, principalement à base de peuplier noir, ont été échantillonnés tout au long de la Loire moyenne suivant un gradient de succession allant de l'installation des jeunes arbres aux peupleraies sauvages adultes en transition vers les forêts à bois durs. En complément, certains facteurs d'anthropisation ont été pris en compte tels que les travaux d'entretien du lit pour les premiers stades et l'envahissement de l'érable négondo pour les stades âgés. Les mesures et notations portent sur la hauteur des sédiments accumulés, les cortèges dendrologiques, la flore vasculaire et la bryoflore épiphyte. Les dernières observations ayant été réalisées en octobre 2018, nous présenterons seulement les premiers retours d'expérience des campagnes de terrain qui se sont succédées depuis 2016, notamment les difficultés pour constituer l'échantillonnage, informatives des réalités du terrain. La reconstitution de l'historique des peupleraies âgées depuis 1950 sera aussi présentée avec, pour chaque peuplement étudié, la réponse à 3 questions : (1) s'agit-il d'une succession primaire de salicacées ? (2) quel âge ont les plus vieux arbres ? (3) la forêt s'est-elle installée de façon uniforme ou par cumul de plusieurs cohortes hétérogènes ? Ces premiers résultats seront examinés suivant l'objectif du projet BioMareau-II, c'est-à-dire la conséquence des travaux d'entretien du lit sur la biodiversité, ici au regard de la bonne représentation des différents stades de la succession primaire à salicacées, nécessaire pour la conservation durable de l'habitat Natura 2000 prioritaire de forêt alluviale (91E0*) en Loire moyenne.

International audience; The Mareau-aux-Prés islands, along the Loire river are characterized by a multiple channel pattern, where natural limestone riffles influence the morphology and spatial distribution of vegetated islands, secondary channels and alluvial bars. Within these islands, in september 2012, the vegetation of the central 3 ha sandy-gravelly bar was uprooted and the bar level lowered in order to maintain the flow capacity of the river. A new sandy-gravelly bar appeared in spring 2013, ideal field support for studying long-term ecological issues. A multi-disciplinary research programme ('BioMareau'project) is currently being conducted from 2012 to 2019, focusing on biodiversity recolonization and on interactions and feedbacks between biotic and abiotic components.

International audience

International audience; The island mosaic of Mareau-aux-Prés (Loiret, France) on the Loire river is host to the European beaver (Castor fiber) which is a protected species. The four islands, with a total area of 10 ha, are mainly dominated by black poplar (Populus nigra). Due to its impact on poplar, the presence of beaver indirectly favors ashleaf maple (Acer negundo), which is an introduced specie. Due to the accessibility constraints of protected river islands, remote sensing appears as a promising tool to monitor the dynamics of ashleaf maple in a conservation perspective. Unmanned Aerial Vehicules (UAV) make it possible to survey small areas more frequently and with very high spatial resolution. The objective of this work is to evaluate the potential of lidar and multispectral UAV remote sensing for the detection of ashleaf maple. Lidar data was acquired by a YellowScan surveyor and orthophotos with 4 bands were generated from aerial images. A reference dataset was created by manually classifying 300 discs of 1 m diameter as poplar or maple in the orthophotos. Two workflows were compared for maple detection. In the pixel-based workflow, lidar and optical metrics arecomputed for each pixel at 1 m resolution, and for the reference discs. A species classification model is built from the reference discs with all metrics as predictors. The model is then applied to all pixels for species mapping. The object-based workflow is similar, except that a preliminary single tree segmentation is performed on the canopy height model derived from lidar data. Lidar and optical metrics are computed for each segment instead of pixels. The two approaches yield similar classification accuracy (approx. 90%). However, pixel-based maps appear noisier which may hinder the use by practitioners. Moreover, this approach seems more prone to errors in shadow areas. This work showed the applicability of UAV remote sensing for species classification in riparian environments. Research perspectives are to further take advantage of the very high spatial resolution of UAV data to detect signs of decay in poplar trees affected by beavers and monitor its temporal evolution.

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International audience; The Mareau-aux-Prés islands, along the Loire river are characterized by a multiple channel pattern, where natural limestone riffles influence the morphology and spatial distribution of vegetated islands and secondary channels. Within these islands, in september 2012, fluvial management operations (FMO) were launched. The vegetation of the central sandy-gravelly bar (3 ha area) was uprooted and the bar level lowered in order to maintain the flow capacity of the river. The FMO are equivalent to a natural important flood : a new bare mineral substrate has appeared and since spring 2013 followed the succession of geomorphic, pioneer and biogeomorphic phases in interactions between hydro-morphodynamics and Salicaceae vegetation.This sandy-gravelly bar is an ideal field support for studying long-term ecological issues. A multi-disciplinary research programme ('BioMareau' project) is currently being conducted from 2012 to 2019, focusing on interactions and feedbacks between biotic and abiotic components and, since 2017, on landscape evolution and perception.

International audience; Depuis 2008, chaque lundi, de 12 h à 14 h, les personnels du domaine des Barres (Irstea, IGN, Legta, ONF-Arboretum) se retrouvent pour participer à l'Atelier botanique des Barres (ABB). Prévu pour s'initier et se perfectionner à l'identification de la flore, ce rendez-vous hebdomadaire relève à la fois de la découverte de la nature, de la formation continue, des sciences participatives et de l'entretien des bonnes relations entre organismes d'un même campus. Botanistes professionnels ou d'un jour, chefs ou simples opérateurs, permanents ou temporaires, tout le monde se retrouve sous le soleil ou la pluie mais toujours dans la bonne humeur pour aller herboriser sur les communes environnantes. Au bout de huit années de fonctionnement, à raison de six ou sept en moyenne par séance, ce sont 160 personnes qui ont participé à l'ABB, prospecté 94 communes, identifié 1 085 espèces et transmis 30 700 données pour alimenter la base de données Flora du Conservatoire botanique national du Bassin parisien. Cependant, l'ABB a aujourd'hui besoin d'être redynamisé pour perdurer.

National audience; Lien vers les présentations et les enregistrements audio des intervenants aux 8èmes Rencontres botaniques : http://cbnbp.mnhn.fr/cbnbp/actualites/evenement.jsp

National audience; Lien vers les présentations et les enregistrements audio des intervenants aux 8èmes Rencontres botaniques : http://cbnbp.mnhn.fr/cbnbp/actualites/evenement.jsp

National audience

National audience; Problématique : les travaux ont complètement détruit leur principale source d'alimentation (sur îlot central / 2058). Les individus doivent trouver d'autres sources d'alimentation sur les autres îlots et la berge. Quels impacts sur la végétation ligneuse ? Et sur le Peuplier noir, emblématique des paysages de Loire ? Mais présence de l'Erable negundo, un arbre invasif est perturbateur de l'équilibre Castor x Peuplier noir. Les jeunes rejets sur souche de peuplier noir, ne recevant plus la lumière nécessaire à son développement vont alors mourir en quelques années.

National audience

National audience; Objectifs : - acquérir des données jusqu'à 6 ans après travaux (en incluant les résultats du 1erprojet BioMareau2012-2015), permettant une modélisation écologique de l'impact de ces travaux - acquérir des données sur d'autres sites en Loire Moyenne, afin d'évaluer la généricité de nos premiers résultats - étudier l'impact de l'envahissement des peupleraies/saulaies par l'Erable negundo sur la flore et la faune locale - développer l'ingénierie environnementale par drone - intégrer une approche paysagère (impact des travaux).

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