Mamadou Dioulde Balde, Anne Marie Soumah, Aissatou Diallo, Alpha Oumar Sall, Vernon Mochache, Wisal Ahmed, Amadou Oury Toure, Ramata Diallo, Sadan Camara, Sarah O’Neill, and Christina C. Pallitto
Despite efforts to reduce the burden of female genital mutilation (FGM) in Guinea, the practice remains prevalent, and health care providers are increasingly being implicated in its medicalization. This formative study was conducted to understand the factors that facilitate or impede the health sector in providing FGM prevention and care services to inform the development of health sector-based interventions.Between April and May 2018, a mixed methods formative study was carried out using a rapid assessment methodology in three regions of Guinea-Faranah, Labe and Conakry. A structured questionnaire was completed by one hundred and fifty health care providers of different cadres and 37 semi-structured interviews were conducted with health care providers, women seeking services at public health clinics and key stakeholders, including health systems managers, heads of professional associations and schools of nursing, midwifery, and medicine as well as representatives of the Ministry of Health. Eleven focus group discussions were conducted with female and male community members.This study revealed health systems factors, attitudinal factors held by health care providers, and other factors, that may not only promote FGM medicalization but also impede a comprehensive health sector response. Our findings confirm that there is currently no standardized pre-service training on how to assess, document and manage complications of FGM nor are there interventions to promote the prevention of the practice within the health sector. This research also demonstrates the deeply held beliefs of health care providers and community members that perpetuate this practice, and which need to be addressed as part of a health sector approach to FGM prevention.As integral members of FGM practicing communities, health care providers understand community beliefs and norms, making them potential change agents. The health sector can support them by incorporating FGM content into their clinical training, ensuring accountability to legal and policy standards, and promoting FGM abandonment as part of a multi-sectoral approach. The findings from this formative research have informed the development of a health sector intervention that is being field tested as part of a multi-country implementation research study in Guinea, Kenya, and Somalia.RéSUMé: CONTEXTE: Malgré les efforts déployés pour réduire le fardeau des mutilations génitales féminines (MGF) en Guinée, cette pratique reste répandue et les prestataires de soins de santé sont de plus en plus impliqués dans sa médicalisation. Cette étude formative a été menée pour comprendre les facteurs qui facilitent ou empêchent le secteur de la santé de fournir des services de prévention et de soins des MGF afin de promouvoir le développement d'interventions basées sur le secteur de la santé. MéTHODES: Entre avril et mai 2018, une étude formative à méthodes mixtes a été réalisée en utilisant une méthodologie d'évaluation dans trois régions de la Guinée: Faranah, Labe et Conakry. Un questionnaire structuré a été rempli par cent cinquante prestataires de soins de santé de différentes structures de santé et 37 entretiens semi-structurés ont été menés avec des prestataires de soins de santé, des femmes sollicitant des services dans des structures de santé publique et des parties prenantes clés, notamment des gestionnaires de systèmes de santé, des responsables d'associations professionnelles et d'écoles d'infirmières, de sages-femmes et de médecine, ainsi que des représentants du ministère de la Santé. Onze discussions de groupe ont été menées avec des membres féminins et masculins de la communauté. RéSULTATS: Cette étude a révélé des facteurs liés aux systèmes de santé, des facteurs liés aux attitudes des prestataires de soins de santé, et d'autres facteurs, qui peuvent non seulement promouvoir la médicalisation des MGF mais aussi empêcher une réponse globale du secteur de la santé. Nos résultats confirment qu'il n'existe actuellement aucune formation initiale standardisée sur la manière d'évaluer, de documenter et de gérer les complications des MGF, ni aucune intervention visant à promouvoir la prévention de cette pratique dans le secteur de la santé. Cette recherche démontre également les croyances profondes des prestataires de soins de santé et des membres de la communauté qui perpétuent cette pratique, et qui doivent être abordées dans le cadre d'une approche du secteur de la santé pour la prévention des MGF. CONCLUSION: En tant que membres à part entière des communautés pratiquant les MGF, les prestataires de soins de santé comprennent les croyances et les normes de la communauté, ce qui fait d'eux des agents de changement potentiels. Le secteur de la santé peut les soutenir en intégrant le contenu des MGF dans leur formation sanitaire, en veillant à ce qu'ils respectent les normes juridiques et politiques et en promouvant l'abandon des MGF dans le cadre d'une approche multisectorielle. Les résultats de cette recherche formative ont permis de développer une intervention du secteur de la santé qui sera testée sur le terrain dans le cadre d'une étude de mise en œuvre multi-pays en Guinée, au Kenya et en Somalie.Despite the implementation of various interventions to prevent female genital mutilation (FGM), it is still widely practiced in Guinea, and health care providers are increasingly being implicated in the practice. We conducted research in three regions of Guinea, namely, Faranah, Labe and Conakry, to understand factors that might be addressed to strengthen the role of the health sector in prevention and care of women and girls who have undergone FGM. Our findings highlight the need to strengthen the capacity of health care providers to be able to identify cases of FGM and manage complications. The study also highlights the importance of engaging health care providers in efforts to prevent FGM, which will require that any trainings include an opportunity to discuss their own values and beliefs around FGM so that they are better equipped to communicate with their clients and patients in a sensitive and non-judgmental manner, whether during consultation visits or community health outreach activities. The results of this research have informed the development of a health system strengthening intervention package for the prevention and care of FGM, which is being tested in Kenya, Somalia, and Guinea.