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Sous son apparence facile, le texte de Pline l'Ancien cité dans le titre renferme une indication qui demande réflexion : les Aquitains qui, dans les mines de la péninsule Ibérique travaillent à évacuer l'eau des mines, travaillent debout (Aquitani stantes). Pline ne pense-t-il pas ici à la position des « moteurs humains » (les esclaves) utilisés pour faire tourner les machines d'évacuation des eaux, en particulier dans les installations d'exhaure des mines du sud-ouest de la péninsule Ibérique ? C'est ce qu'on examine ici, en montrant à quel point ce texte est, à la fois, suggestif et concis. Underneath its easy surface, Pliny the Elder’s text quoted in the title contains an indication which begs reflection : the Aquitani who in the mines, of the Iberian peninsula worked at pumping out the water from the mines did it standing (Aquitani stantes). Does not Pliny think here of the position of the ≪ human engines ≫ (the slaves) used for keeping in motion the exhausting machinery, in particular in the pumping installations of the mines in the south-west of the Iberian peninsula ? This is what is examined here, showing the extent to which this text is at once suggestive and terse.

International audience; Ce livre fait suite à Martys 1, paru en 1993. Il concerne les débuts (Ier s. a.C.) du grand centre sidérurgique romain situé dans le domaine des Forges (Les Martys, Aude), au cœur de la Montagne Noire. La première partie présente les résultats des dernières fouilles archéologiques (1988-1995) exécutées dans deux sites majeurs du domaine : d'une part, Monrouch, un secteur en grande partie conservé intact depuis l'Antiquité, et dont la fouille a mis au jour une batterie de six bas fourneaux de réduction du type classique des Martys, encore pourvus, au moins partiellement, de leur système de ventilation, ainsi qu'une construction annexe, en bois et en terre ; d'autre part, le Grand Ferrier, qui, progressivement détruit par l'exploitation moderne des scories, n'offrait plus à la fouille que de rares lambeaux de terrain encore en place : on y a découvert, outre plusieurs foyers d'épuration, un ensemble désordonné de bas fourneaux, parmi lesquels un unique exemplaire de petit module, dont on a essayé de comprendre la signification face à plusieurs autres du type classique. L'étude des mobiliers (céramiques, amphores, monnaies) a permis de distinguer les phases successives de ces premiers moments du site et montré l'enracinement de la communauté des sidérurgistes dans la culture italique. Enfin les prospections effectuées autour des Martys ont révélé une forte densité d'ateliers sidérurgiques, dont l'organisation et la production font l'objet d'hypothèses. La deuxième partie est consacrée à l'archéométrie. Recueillis au cours des fouilles, quelques objets en fer et de nombreux échantillons (minerais, scories, déchets divers, éléments de bas fourneaux, sols d'ateliers, etc.) ont été examinés en laboratoire, à l'aide de techniques souvent de pointe. En particulier la caractérisation chimique du fer des Martys a conduit les archéomètres à identifier la présence de ce fer dans les cargaisons de plusieurs épaves (Ier s. a.C. et Ier s. p.C.) au large des Saintes-Maries-de-la-Mer, apportant ainsi de solides arguments à la réalité de sa diffusion. La troisième partie constitue le compte rendu des expérimentations, dont l'objectif était de comprendre par la pratique comment fonctionnaient ateliers et bas fourneaux, afin de pouvoir un jour fabriquer du fer dans les conditions d'il y a 2 000 ans, et justifier ainsi une production évaluée à 110 000 tonnes pendant trois siècles.

En 1978-1979, dans le lit de la Garonne, à Golfech (Tarn-et-Garonne) furent découverts les restes d’une embarcation chargée de lingots de cuivre romains, dont cinq au moins furent sauvés et publiés un plus tard (Aquitania, 1993), mais la question de leur origine restait sans réponse précise. Au vu de leur forme, ils semblaient venir d’Espagne, mais on ne pouvait en dire plus. Récemment, un de ces lingots a été retrouvé et échantillonné. L’analyse isotopique du plomb indique que, selon toute probabilité, le lingot provient des mines de la ceinture pyriteuse, qui s’étend dans le Sud-Ouest de la péninsule Ibérique et qui comprend les grands sites de Riotinto, Tharsis, São Domingos, Aljustrel, etc. Il est vraisemblable que la cargaison de lingots était arrivée en Gaule par Narbonne et que, chargée sur une barque fluviale, elle a pris la direction de Bordeaux, qu’elle n’a pas atteint., En los años1978-1979, en el cauce del río Garona, en Golfech (Tarn-et-Garonne), se descubrieron los restos de un barco y de su cargamento de lingotes de cobre romanos, de los cuales por lo menos cinco fueron conservados y publicados un poco más tarde (Aquitania, 1993). Sin embargo se planteaba el problema de su origen. Claro, dada su forma, debían proceder de España, sin embargo no se podía decir mucho más. Recientemente, uno de esos lingotes reapareció. El análisis isotópica del plomo indica que, según la mayor probabilidad, el lingote procede de las minas del cinturón pirítico del suroeste de la península Ibérica, entre las cuales se encuentran Riotinto, Tharsis, São Domingos, Aljustrel, etc. Al parecer, el cargamento de lingotes llegó a la Galia por Narbona y, después de ser trasladada en un barco fluvial, tomó la dirección de Burdeus, donde no consiguió llegar., Klein Sabine, Domergue Claude, Rico Christian, Garnier J.-F. Sur la signature isotopique du plomb des lingots de cuivre romains découverts il y a trente ans dans le lit de la Garonne, à Golfech (Tarn-et-Garonne). In: Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, tome 25, 2009. pp. 345-352.

In the article, we present 13 sawn-off cones roman copper ingots after their submarine discovery in july 2004. Lead isotope analysis indicate they originate from the mines of the area of los pedroches, in Sierra Monera (south Spain). Most of the ingots have the same stamp, which is the abridged name of the productor (soc. amat) and still unidentified. To enlarge our knowledge of origines and trading routes of metal during antiquity, we must enrich lead isotope databases. these information must be compared with the ones given by history and archeology on the same subject., L'article présente 13 lingots de cuivre romains découverts en mer (juillet 2004) au large de Maguelone (Hérault). Ils sont du type tronconique plat. L'analyse des isotopes du plomb indique qu'ils sont très probablement originaires de mines du district de Los Pedroches, dans la Sierra Morena (Espagne du sud). Un même timbre est visible sur la plupart des lingots ; il renferme en abrégé le nom de l'entreprise qui les a produits (soc. amat) mais qu'il n'est actuellement pas possible d'identifier. Il est indispensable d'enrichir les banques de données d'isotopes du plomb si l'on veut mieux connaître les sources et les itinéraires commerciaux des métaux en usage dans l'Antiquité. Mais l'utilisateur de ces bases de données doit aussi tenir compte des informations que, sur ces questions, fournissent l'archéologie et l'histoire., Rico Christian, Domergue Claude, Rauzier M., Klein S., Lahaye Y., Brey G., Von Kaenel H.-M. La provenance des lingots de cuivre romains de Maguelone (Hérault, France). Étude archéologique et archéométrique. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 38-39, 2005. pp. 459-472.

Knowledge of the iron trade in ancient times rests on determining the source of the objects recovered during archaeological excavations. Unfortunately, attributing the origin is not always possible using archaeological tools alone. Trace element data of the ore and the archaeological material (reduction and reheating slags, entrapped slag inclusions from the bloom, bar iron and iron blades) from two Gallo-Roman iron-making centres, Les Martys (Montagne Noire) and Les Ferrys (Loiret), were determined using ICP–AES/MS and LA–ICP–MS. The results highlight a continuity of composition that makes it possible to establish a link between the initial ore and the semi-finished iron products.

The lead isotope compositions of many different samples from lead ingots of Roman age from two relicts (from Cabrera, and from Saintes-Maries-de-la-Mer) of the Western Mediterranean have been measured. Other lead isotope analyses of ores, metals or lead ingots from mines of Sierra Morena and from Cartagena and Sardinia have been accomplished. All the lead isotope measurements have been performed at the Joint Research Centre of the European Union, Ispra (Va), Italy. The samples have been prepared in a class 100 clean room, using only ultrapure reagents and FEP materials. In view of the archaeological arguments, it was possible to believe that the Roman lead ingots of the Saintes-Maries-de-la-Mer 1 wreck came from Spanish lodes, as well as those of the Cabrera 5 wreck. In fact, while the comparison between the first group of ingots (Cabrera 5) and the lead from Sierra Morena is consistent, the correspondence between the second group of ingots (Saintes-Maries-de-la-Mer 1) and the Cevennes ores (southern France) gives rise to several problems concerning the archaeological and physical origins. These problems are discussed.

Les ferriers romains du domaine des Forges (Les Martys, Aude) sont aujourd'hui assez bien connus : chronologie (de 60/50 avant J.-C. a 260 environ apres J.-C.), volume de scories, production minimale de fer assuree (37 000 t), bas fourneaux et ateliers du Ier s. avant J.-C., etc. En 1998, une prospection menee au voisinage du domaine, dans le bassin superieur de la Dure, a eu pour but de situer ces vestiges dans leur contexte siderurgique. Elle a permis de reperer 33 ferriers, qui s'ajoutent aux 11 deja connus. La plupart d'entre eux sont surement d'epoque romaine, comme le montre le materiel qu'ils renferment (amphores Dressel 1 principalement et/ou sigillee). On remarque que l'activite du secteur s'est concentree, sans doute a partir de la fin du Ier s. avant J.-C., sur deux sites principaux, le Grand Ferrier des Forges et le ferrier de Laprade-Basse. Enfin, une estimation calculee du volume de tous ces ferriers represente un total de pres de 300 000 m3, ce qui correspond a une production d'environ 80 000 t de fer pendant un peu plus de trois siecles. Il est difficile d'interpreter historiquement ces donnees archeologiques. Peut-etre au Ier s. avant J.-C. le secteur etait-il aux mains d'une societe de publicains, comme invite a le penser une comparaison avec les mines de la haute vallee de l'Orb (Herault). Par la suite, cette concentration s'est maintenue, mais on ignore tout de son organisation.

Domergue Claude, Leroy Marc. L'etat de la recherche sur les mines et les metallurgies en Gaule, de l'epoque gauloise au haut Moyen Âge. In: Gallia, tome 57, 2000. pp. 3-10.

Roman rotary millstones are commonly reported in ancient mines and iron-making centres around the Mediterranean basin. The millstones from the iron-making site of Les Martys have been found in slag heaps dated at the first century B.C. They are mainly of two types: Pompeian-style mills made of tephritic leucite-phonolite imported from Orvieto (Vulsini, central Italy), and cylindrical handmills made of basalt imported from Agde (southern France). The Pompeian-style mills were presumably used for the crushing of slag residues in order to re-use them as a flux in the reduction of iron.

The article describes three stages in ancient iron-making researches which have been carried out since 1989 on the Roman site of the domaine des Forges (Les Martys, Aude) : the discovery of the first furnaces (1989-1991), the experimentation works in situ (1991), laboratory studies and new discoveries (1991-1993) leading to a new series of experiments (June 1999)., L'article présente les trois étapes des recherches paléosidérurgiques menées depuis 1989 sur le site romain du domaine des Forges (Les Martys, Aude) : découverte des premiers fourneaux (1989-1991), campagne d'expérimentations in situ (1991), études en laboratoire et nouvelles découvertes (1991-1993) qui conduisent à une deuxième série d'expériences (juin 1999)., Domergue Claude, Jarrier Catherine, Tollon Francis. La métallurgie extractive du fer dans la Montagne Noire (France) à l'époque romaine. Nouveaux documents. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 32, 1999. pp. 147-156.

Sur le site siderurgique romain des Martys (Aude, France), d’antiques fourneaux de reduction directe du fer ont ete remis en fonctionnement en 1991. Apres avoir brievement mentionne les conditions de l’experimentation, l’article presente les resultats de l’etude chimique et metallographique des produits obtenus – scories coulees, scories de paroi, metal des massiaux –, en insistant plus particulierement sur les caracteres de ce dernier et sur sa forgeabilite. Il les compare ensuite aux materiaux antiques correspondants et souligne l’interet de ces experiences a la fois pour mieux connaitre les techniques siderurgiques antiques et pour ameliorer les conditions d’une nouvelle campagne d’essais.

Durante el año 2001 se realizaron varios trabajos de prospección arqueológica subacuática y sondeos en el yacimiento del Grau Vell de Sagunto, motivados por los planes, hoy una realidad, de ampliación del puerto comercial. Aquellos trabajos, como una continuación de anteriores campañas, permitieron un primer cartografiado de los restos de estructuras sumergidas en unas aguas de escasa visibilidad.

Luc Long et Claude Domergue, Le «véritable plomb de L. Flavivs Vervcla» et autres lingots. L'épave 1 des Saintes-Maries-de-la-Mer, p. 801-867. En 1989, au large des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône), une équipe de plongeurs du DRASM a fouillé une épauve, dont ils ont remonté à la surface un lot de 99 lingots de plomb. Les tessons d'amphores recueillis (en particulier une anse de Dressel 20) suggèrent une origine bétique. Le stock est divisé en deux séries : les huit exemplaires qui constituent la première sont de forme tronco-pyramidale. Ils portent une estampille moulée au nom d'un certain [.] Flauius Verucla. Les lingots de la deuxième série, de section globalement parabolique, sont dépourvus d'estampille moulée. Des chiffres (indications de poids) ont été incisés et des timbres imprimés après démoulage : IMP.CAES, présent dans les deux séries, L. FL.VERV (ou L. FL. VE) et EROTIS exclusivement dans la seconde. (v. au verso) Ces timbres et ces chiffres sont les témoins des avatars commerciaux des lingots, que les A.A. s'efforcent de retracer. Les lingots doivent provenir des mines d'Hispanie et dater, ainsi que l'épave, de l'époque flavienne., Long Luc, Domergue Claude. Le «véritable plomb de L. Flavivs Vervcla» et autres lingots. L'épave 1 des Saintes-Maries-de-la-Mer. In: Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, tome 107, n°2. 1995. pp. 801-867.

The paper presents eleven Roman copper ingots found during an underwater archaeological survey in late summer 2009 off Sète (Hérault). The typological and epigraphic study and the lead isotopes analyses made on the ingots point out the Iberian south-west mines as their origin. Thus, the Plage de la Corniche 6 site has to be added to the about ten shipwrecks and other underwater sites off Languedoc-Roussillon coasts which have given Roman copper ingots. The whole group of these ingots, which are also Spanish and come from different mining zones of southern Spain, is presented at the end of the paper., L’article présente onze lingots de cuivre romains découverts en mer à la fin de l’été 2009 au large de Sète (Hérault). L’étude typologique et épigraphique ainsi que les analyses isotopiques du plomb effectuées sur ces lingots permettent de les attribuer aux mines du Sud-Ouest de la péninsule Ibérique. Le site de Plage de la Corniche 6 vient s’ajouter à la dizaine d’épaves et de gisements sous-marins ayant livré des lingots de cuivre romains au large des côtes de Languedoc-Roussillon. L’ensemble de ces lingots, qui sont eux aussi d’origine hispanique et proviennent de diverses régions minières du sud de la Péninsule, est présenté à la fin de l’article., Jézégou Marie-Pierre, Klein Sabine, Rico Christian, Domergue Claude. Les lingots de cuivre de l’épave romaine Plage de la Corniche 6 à Sète et le commerce du cuivre hispanique en Méditerranée occidentale. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 44, 2011. pp. 57-69.

Le régime juridique des metalla publica à Rome a fait couler beaucoup d’encre. Dans un livre récent, A. Mateo reprend le problème à la base et en donne une vision précise et cohérente. Ici sont soulignés et discutés les points forts de son argumentation, en particulier sur le rôle des publicains et sur le régime instauré par les lois de Vipasca. El régimen jurídico de las metalla publica en Roma ha hecho correr ríos de tinta. En un libro reciente, A. Mateo retoma la cuestión desde la base, aportando una visión precisa y coherente. En este trabajo se destacan y se discuten las líneas maestras de su argumentación, especialmente en lo que se refiere al papel de los publicanos y al régimen instaurado por la leyes de Vipasca. The legal regime of the metalla publica in Rome has produced rivers of ink. In a recent book, A. Mateo addresses the root of the problem anew and produces a precise and coherent viewpoint. This article highlights and discusses the strong points of the argumentation, particularly regarding the role of the publicani and the regime introduced by the laws of Vipasca.

The great Roman slag-heap at the «domaine des Forges» (Les Martys, Aude, France) is famous in the opinion of scolars because of its size and volume. It would be worth knowing the mass of slags it contained, to be able to estimate the amount of iron produced during about three centuries on the site. Unfortunately today it is almost completely destroyed. Nevertheless, with the help of ancient documents, fieldwork and computer program, we could estimate its volume. We also calculate that of the second slag heap still remaining in the estate (Montrouch). So, in view of the mass of the real slag in the heaps and of the evidence from the experiments carried out in 1991 at les Martys using ancient shaft furnaces, we can reckon the minimal quantity of iron produced in reference to these slag heaps., Le Grand Ferrier romain du domaine des Forges (Les Martys, Aude, France) est célèbre auprès des paléosidérurgistes par ses dimensions et son volume. Il vaudrait la peine de connaître avec précision la masse de scories qu'il contenait pour pouvoir estimer la quantité de fer produite au cours des quelque trois siècles qu'il représente. Malheureusement il a aujourd'hui presque totalement disparu. Cependant, à l'aide de documents divers, de travaux de terrain et de calculs informatiques, on a pu estimer son volume. On a aussi calculé celui de l'autre ferrier du domaine (Montrouch), toujours existant. Alors, le nombre de kilogrammes de scories par mètre cube de ferrier étant connu et grâce aux données fournies par les expériences effectuées en 1991 aux Martys avec des fourneaux antiques, on peut évaluer la production minimale de fer à laquelle correspondent ces deux ferriers., Decombeix Pierre-Michel, Fabre Jean-Marc, Tollon Francis, Domergue Claude. Évaluation du volume des ferriers romains du domaine des Forges (Les Martys, Aude), de la masse de scories qu'ils renferment et de la production de fer correspondante. In: Revue d'Archéométrie, n°22, 1998. pp. 77-90.

Date de l'operation : 1990 (SU) ; 1991 (SU) Inventeur(s) : Domergue Claude ; Sillieres Pierre La reprise des recherches sur le site du Rouge est liee a un projet d’amenagement, mais aussi a la mise en place d’une structure de chantier-ecole par l’universite de Toulouse - Le-Mirail 1. Le Rouge (P. 891) En fait, ce terrain qui couvre plus d’un hectare est la seule partie du gisement encore libre de toute occupation moderne et cette reserve archeologique constituee en 1983 a l’initiative de la...

The study of Roman lead ingots from Hispanic mines suggests that by the end of the Republic and under the High Empire, when sea trade knew an unprecedented development, there existed a standard reference weight (100 pounds) in possible connection with fiscal norms ; deviations from the value of that reference weight cannot be easily accounted for. There is no such problem with amphorae : the capacity of the Dressel 1 used in the transportation of Italian wine in the first century before our era shows that their makers endeavoured to have the amphora's volume coincide with the capacity unit of the same name, the amphora (or quadrantal : 26.26 1.) although they could not always manage to be successful. As for the Dressel 20 amphorae that were used in the oil trade from Betica, the weight of their contentes steadily increased until by the time of the An to nines it approximated 216 pounds, a figure, as Rodriguez Almeida convincingly demonstrated, made commercial reckoning easier., L'étude des lingots de plomb romains issus des mines d'Hispanie suggère qu'à la fin de la République et sous le Haut-Empire, alors que le commerce maritime connaît un développement sans précédent, il existe un poids standard de référence (100 livres), peut-être lié à des normes fiscales ; les entorses faites à la valeur de ce poids de référence ne se justifient pas facilement. Pour les amphores, il en va autrement : la contenance des Dressel 1 , utilisées pour le transport du vin italien au 1er siècle avant notre ère, montre que leurs fabricants se sont efforcés de faire coïncider le volume de l'amphore avec l'unité de capacité de même nom, l'amphora (ou quadrantal : 26, 26 1), mais sans pouvoir toujours y parvenir. Quant aux amphores Dressel 20, qui servaient à commercialiser l'huile de Bétique, le poids de leur contenu a crû constamment, jusqu'à l'époque antonine où il tend vers 216 livres, un chiffre dont Rodriguez Almeida a bien montré qu'il facilitait les comptes commerciaux., Domergue Claude, Liou Bernard. L'apparition de normes dans le commerce maritime romain : le cas des métaux et des denrées transportées en amphores. In: Pallas, 46/1997. Mélanges Claude Domergue 1. pp. 11-30.

During the last excavations (1988-1993) of the huge roman slag heap at Les Martys (Aude, France), important remains of shaft furnaces and smithing heartheswere discovered. Many pieces of wastes produced by iron smelting and smithing are characterized on one hand by their macroscopic features (specially useful during field work), on the other hand by its mineralogy and geochimistry. These evidences allow us to understand better the working order of the shaft furnaces and smithing operations. By the use of oak and beech charcoal, the ancient iron makers could reach easily 1350 degrees centigrade, as we can deduce from the equilibrium of silicates, oxides and spinelles of tap slags. The bloom was hammered under heat (microdrops of slag and microfragments of metal) in order to remove impurities and to obtain iron/stell ingots for sale., Le grand crassier sidérurgique romain des Martys (Aude) a livré au cours des dernières campagnes de fouilles (1988-1993) des bas-fourneaux de réduction directe et des forges d'épuration du fer produit. Les très nombreux résidus de ces opérations sidérurgiques ont été caractérisés d'une part par leurs aspects macroscopiques être permettait d'atteindre facilement 1350°C, température déduite de l'équilibre silicates, oxydes spinelles des scories qui étaient évacuées hors du fourneau. Le massiau était débarrassé par martelage à chaud (microbilles de scories et de métal) de ses impuretés pour obtenir des lingots de fer (acier) commercialisables., Jarrier Catherine, Domergue Claude, Pieraggi Bernard, Ploquin Alain, Tollon Francis. Caractérisation minéralogique, géochimique et métallurgique des résidus de réduction directe, d'épuration et de forge du centre sidérurgique romain des Martys (Aude, France). In: Revue d'Archéométrie, n°19, 1995. pp. 49-61.

Colls Dali, Domergue Claude, Guerrero Ayuso Victor. Les lingots de plomb de l'épave Cabrera 5 (île de Cabrera, Baléares). In: Archaeonautica, 6, 1986. pp. 31-80.

Res_por:O presente estudo divide-se em duas partes. A primeira, consagrada a mina antiga de Aljustrel, reune tudo o que se conseguiu averiguar sobre a sua exploracao. Examinam-se as condicoes da jazida, a natureza dos minerios que na Antiguidade se exploraram, os trabalhos de mineracao, os metais que se produziram, a cronologia. Na segunda parte estudam-se as duas tabuas de bronze encontradas em Aljustrel (antiga Vipasca), respectivamente em 1876 e 1906. Os dois textos (Vip. I e Vip. II) sao traduzidos e comentados. Ambos se apresentam como fragmentos de regulamentos locais das minas; algumas disposicoes sao de caracter geral; outras tem alcance mais reduzido ; algumas parece mesmo limitarem-se a mina de Vipasca.

Domergue Claude. Un envoi de lampes du potier Caius Clodius. In: Mélanges de la Casa de Velázquez, tome 2, 1966. pp. 5-50.

Domergue Claude, Laubenheimer-Leenhardt Fanette, Liou Bernard. Les lingots de plomb de L. Carulius Hispallus. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 7, 1974. pp. 119-137.

Domergue Claude, Étienvre Jean-Pierre. A propos d'une inscription des «Días Géniales» de Rodrigo Caro : mystification ou fantaisie d'humaniste ?. In: Mélanges de la Casa de Velázquez, tome 7, 1971. pp. 381-395.

Nony Daniel, Domergue Claude, Gérard Nicolini, Bourgeois Ariane. Les fouilles franco-espagnoles de la Casa de Velázquez à Belo (Cadix), campagnes de 1966-1969. In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 115ᵉ année, N. 1, 1971. pp. 213-233.

Colls Dali, Domergue Claude, Laubenheimer Fanette, Liou Bernard. Les lingots d'étain de l'épave Port-Vendres II. In: Gallia, tome 33, fascicule 1, 1975. pp. 61-94.

Domergue Claude, Hérail Gérard. Une méthode pour l' étude des mines antiques en alluvion: l' exemple des mines d'or romaines de la Valduerna (León, Espagne). In: Mélanges de la Casa de Velázquez, tome 13, 1977. pp. 9-30.

Domergue Claude. La notion d'espace minier dans l'Antiquité gréco-romaine. In: Pallas, 28/1981. pp. 89-99.

Fernandez Chicarro y de dios Concepción, Domergue Claude, Nicolini Gérard, Pellicer Manuel, Nony Daniel. Réouverture d'un chantier de fouilles à Bolonia-Baelo (Cadiz). In: Mélanges de la Casa de Velázquez, tome 3, 1967. pp. 507-510.

Domergue Claude. La mine antique de Diogenes (Province de Ciudad Real). In: Melanges de la Casa de Velazquez, tome 3, 1967. pp. 29-91.

Domergue Claude. Les Planii et leur activité industrielle en Espagne sous la République. In: Mélanges de la Casa de Velázquez, tome 1, 1965. pp. 9-27.

Domergue Claude. Un envoi de lampes du potier Caius Clodius. Note complémentaire. In: Mélanges de la Casa de Velázquez, tome 4, 1968. pp. 391-392.