Increasing temperatures, precipitation extremes, and other anthropogenic influences (pollutant deposition, increasing carbon dioxide) will influence future forest composition and productivity in the northeastern United States and eastern Canada. This synthesis of empirical and modeling studies includes tree DNA evidence suggesting tree migrations since the last glaciation were much slower, at least under postglacial conditions, than is needed to keep up with current and future climate warming. Exceedances of US and Canadian ozone air quality standards are apparent and offset C[O.sub.2]-induced gains in biomass and predispose trees to other stresses. The deposition of nitrogen and sulfate in the northeastern United States changes forest nutrient availability and retention, reduces reproductive success and frost hardiness, causes physical damage to leaf surfaces, and alters performance of forest pests and diseases. These interacting stresses may increase future tree declines and ecosystem disturbances during transition to a warmer climate. Recent modeling work predicts warmer climates will increase suitable habitat (not necessarily actual distribution) for most tree species in the northeastern United States. Species whose habitat is declining in the northeastern United States currently occur in Canadian forests and may expand northward with warming. Paleoecological studies suggest local factors may interact with, even overwhelm, climatic effects, causing lags and thresholds leading to sudden large shifts in vegetation. L'augmentation des temperatures, les extremes de precipitation et d'autres facteurs anthropogeniques (les depots d'agents polluants, l'augmentation du dioxyde de carbone) influenceront la composition et la productivity future des forets du nord-est des Etats-Unis et de Pest du Canada. Cette synthese d'etudes empiriques et de modelisation inclut des preuves basees sur l'ADN des arbres qui indiquent que les migrations d'arbres depuis la derniere glaciation ont ete beaucoup plus lentes, du moms dans les conditions qui ont suivi la glaciation, qu'elles devraient l'etre pour suivre le rythme du rechauffement actual et futur du climat. Les depassements des normes de quality de l' air des Etats-Unis et du Canada pour l'ozone sont apparents; ils annulent les gains de biomasse dus au C[O.sub.2] et predisposent les arbres a d'autres stress. Les depots d'azote et de sulfates dans le nord-est modifient la disponibilite et la retention des nutriments dans les forets, reduisent le succes de reproduction et la resistance au gel, causent des dommages physiques a la surface des feuilles et modifient la performance des organismes nuisibles et des maladies des arbres. Ces stress qui interagissent les uns avec les autres pourraient accentuer le deperissement des arbres et la perturbation des ecosystemes durant la periode de transition vers un climat plus chaud. Des travaux recents de modelisation predisent que des conditions climatiques plus chaudes augmenteront les habitats (pas necessairement faire de repartition actuelle) qui conviennent a la plupart des especes d'arbres dans le nord-est des Etats-Unis. Des especes dont l'habitat est en declin aux Etats-Unis sont presentes dans les forets canadiennes aujourd'hui et pourraient s'etendre vers le nord avec le rechauffement. Des etudes paleoecologiques indiquent que des facteurs locaux pourraient interagir avec les effets du climat, voir meme les eclipser, causant des decalages et des seuils entrainant des changements soudains et importants dans la vegetation. [Traduit par la Redaction], Introduction Climate change will restructure forests of northeastern North America over the coming century, although the details of this restructuring remain uncertain. This paper synthesizes recent empirical and modeling work [...]