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Il est exposé dans un premier temps, l’avenir des docteurs du Laboratoire d’Études Romanes (LER) de l’Université Paris 8 en pointant la situation précaire dans laquelle une partie d’entre eux se trouvent trois ans après l’obtention de leur diplôme. L’article analyse et décortique ensuite le nouvel arrêté de mai 2016 qui régit la formation doctorale. Il met en évidence comment la mise en place d’une convention de formation, d’un portfolio du doctorant et d’un comité de suivi ne feront qu’alourdir le travail des enseignants-chercheurs qui, par ailleurs, sont considérés par le Ministère de tutelle comme des non-professionnels. Les étudiants hispanistes sont initiés à la recherche en Master et mènent en doctorat une véritable investigation, qui doit mener à un apport scientifique original, valable parfois au-delà de nos disciplines. First of all, the future of the PhDs of the Roman Studies Research Group at the Université Paris 8 is discussed. The precarious situation in which some of them are living three years after graduation is pointed out. The article then analyzes the new decree of May 2016 which governs doctoral training. It highlights how the setting up of training agreement, a PhD student portfolio and a monitoring committee will only increase the Professors’ work. In addition to that, these Professors and Researchers are considered by the Ministry as non-professionals. Students of Latin America and Spanish Studies are introduced to research through the Master’s curricula and conduct veritable PhD research, which should lead to an original scientific contribution, at times valid beyond our disciplines.

International audience; "Au tournant des XVe et XVIe siècles, dans les pays de la Méditerranée occidentale, l'attention humaniste portée aux passés lointains de l'Antiquité confère une forme d'autonomie à l'actualité. Cette force nouvelle du présent construit un rapport inédit entre les strates de l'ancien et du nouveau." (Présentation de l'éditeur)

Au début du xviie siècle, la décision des Cortes de Castille de désigner sainte Thérèse comme co-patronne de l’Espagne, en association avec saint Jacques, déchaîne une « guerre de plumes » posant de façon conflictuelle et variée la question de la temporalité des cultes. Cette bataille interroge, sur le temps long, l’adaptabilité et l’actualisation des dévotions, et oppose, dans une perspective politique et religieuse, des « cultes du passé » à des cultes identifiables au présent… et à l’avenir.

Este libro quiere ser una aportación novedosa a la historia española del proceso secularizador. Su propósito es demostrar que se puede hablar de secularización en España antes de que la noción tenga efectiva productividad jurídica y constitucional. El periodo elegido (1700-1845) es precisamente época clave de las interrogaciones sobre secularización de lo político; pero tales interrogaciones son heterogéneas, ya que la propia idea de secularización se pone a debate y está sometida a múltiples bloqueos. Parece empezar a funcionar entonces un proceso de secularización social y cultural antes que político. En efecto, la influencia secularizadora de las ideas de la Ilustración conlleva cambios sociales y nuevas prácticas culturales, científicas y artísticas, que transforman, hasta en el seno de la Iglesia, la percepción de lo sagrado. Tales cambios ocasionan, a principios del siglo xix, la ruptura de la convención entre la Monarquía, la Iglesia y la Nación. Est-il possible de parler de sécularisation en Espagne avant que cette notion n'ait une existence juridique et constitutionnelle effective ? Durant la période traitée par l'ouvrage, 1700-1845, le principe de sécularisation du politique fait l'objet de multiples blocages, et l'idée même de sécularisation est débattue. Cependant, un processus de sécularisation sociale et culturelle semble être à l'oeuvre en parallèle : l'influence sécularisatrice des idées des Lumières entraîne des changements sociaux et de nouvelles pratiques culturelles, scientifiques et artistiques, même au sein de l'Église.

[ES] Este volumen nace del IX Coloquio de la SIERS (Sociedad Inter­nacional para el Estudio de las Relaciones de Sucesos) que con el tema general de Metamorfosis y memoria del evento. El acontecimiento en las rela­ciones de sucesos europeas de los siglos XVI y XVII se celebró en la Universidad de Rennes 2 del 19 al 21 de septiembre de 2019. La SIERS como asociación de investigadores especializada en el estudio, en la Edad moderna, de relaciones, pliegos sueltos, avisos o gacetas de ámbito o interés hispánico, en prosa y verso, tiene como finalidad el desbroce del acontecimiento considerado como excepcional y relevante, a ojos de lo que no se llamaba aún la opinión pública y no era todavía el pueblo, pero simple y llanamente, dado el poco coste del impreso, buena parte de la población que podía leer y escribir y se interesaba por lo español en general. El evento “relacionado” ofrece varias facetas ; la que hemos querido poner de realce en nuestro Coloquio ha sido la de su mutabilidad a través de los textos conservados y de su memoria siempre aleatoria y tergiversada por el tiempo (siglos XVI a XVIII), el espacio (la Monarquía Hispánica, Europa, América, Asia), los autores (anónimos o escritores confirmados), los lectores (de habla hispana o no), los soportes (manuscrito, impreso), el contexto (público o privado), las formas (poesía y prosa), los fines ansiados (propaganda o mera información). Bajo estos diferentes prismas, de Verdadera, Verídica o Verísima, como reza el título de muchas de estas producciones, la relación pierde su relativa objetividad con respecto a la historia oficial, se vuelve cada vez más subjetiva, incierta, aunque la relación “histórica” pueda ser exacta con memorias inciertas, como dijo atina­damente el sabio canciller Francis Bacon.

En España, desde las últimas décadas del siglo xvii, las evoluciones intelectuales vinculadas con el desarrollo del movimiento europeo de la Ilustración llegaron a influir, más allá de los terrenos científicos y críticos, en el campo de la historia religiosa, de las prácticas devotas, y muy directamente en el propio modo de pensar de los eclesiásticos. Los debates teológicos de la época, las puestas en tela de juicio de parte de la historia nacional y eclesiástica antigua, tanto como los proy...

En la España de los siglos XVI y XVII, la relación de milagro parece ser un micro-género omnipresente para quien se interesa en la literatura religiosa. Elemento imprescindible de la literatura hagiográfica, se difunde desde los orígenes del género y la literatura cristiana primitiva en las Vitae, miracula y otras Legenda aurea ; esta literatura hagiográfica continúa con enorme vitalidad durante el período moderno, lo que se evidencia a través de numerosas ediciones, partes y reediciones de l...

Les saints au Moyen Âge et au Siècle d’Or espagnols font partie de la vie quotidienne et même de l’actualité littéraire, lorsque se trouvent à l’affiche des comedias de Lope, ou lorsque sont publiées sous forme de roman-fleuve des versions en prose des Vies de saints anciennement ou récemment canonisés. La lecture des Flos Sanctorum, depuis le Moyen Âge, accompagnait toutes les étapes de la vie : les enfants apprenaient à lire sur les Vies des saints, et c’était la lecture la plus pratiquée dans l’univers des femmes, sans parler de l’abondant lectorat appartenant au monde de religion. Ces lectures ont forgé tout un imaginaire qu’il importe de ne pas laisser dans l’ombre. Le lecteur moderne est surpris de découvrir combien les Pratiques hagiographiques auxquelles se livrent les auteurs du Siècle d’Or révèlent une grande liberté de plume, malgré les contraintes de la tradition. C’est ce qu’ont voulu mettre en lumière les contributions d’un groupe de recherche, l’équipe 5 (LEMSO) de FRAMESPA, qui a travaillé pendant sept ans sur les « représentations de la figure du saint ».

L’Espagne des XVIe et XVIIe siècles est le théâtre d’une véritable prolifération miraculeuse. Nouveaux sanctuaires, nouveaux intercesseurs et donc nouveaux miracles s’y multiplient ; les Papes de la période lui accordent un grand nombre de sanctifications, toutes s’appuyant sur leur lot de nouveaux récits hagiographiques et donc de nouveaux miracles. L’Église espagnole après le Concile de Trente est en parfait accord avec le catholicisme militant des décrets tridentins, et réaffirme la validi...

L’avènement de l’époque moderne marque, selon de nombreux critiques et historiens, l’élaboration et la mise en place de normes, règles et institutions qui structurent et encadrent la société, la littérature et les arts. Cependant, la norme apparaît comme un concept fluctuant à l’aube de la modernité : elle entraîne dans son sillage la présence de l’autre, et chemine, entre héritage, bouleversement et transgression, vers une difficile définition. Faut-il, dès lors, penser la norme dans sa singularité ou la concevoir d’emblée comme un ensemble de normes ? Pré-existe-t-elle à sa codification ou est-elle le produit d’une institution, d’une idéologie ? Incarne-t-elle un carcan, une contrainte ou un vecteur de progression ? Est-elle une cristallisation idéale et permanente ou, au contraire, en perpétuel devenir ? Cette publication s’attache à mener une réflexion sur les pratiques, discours et représentations de la norme et de la transgression en Europe à cette époque charnière, et répondre à ces interrogations, au gré des vingt contributions d’enseignants-chercheurs issus de différents domaines des sciences humaines et sociales (histoire, littérature, philosophie et musicologie).

Au tournant des XVe et XVIe siècles, dans les pays de la Méditerranée occidentale, l’attention humaniste portée au passé lointain de l’Antiquité confère une forme d’autonomie à l’actualité. Cette force nouvelle du présent entraîne la construction d’un rapport inédit entre l’ancien et le nouveau., At the turn of the sixteenth century, throughout the countries of the western Mediterranean, humanist attention paid to the distant past of antiquity conferred a form of autonomy upon current events. This new force of the present entails the construction of an unprecedented relationship between the old and the new.

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Il s'agit, à partir d'un corpus de récits de miracles manuscrits du XVIe siècle conservés au monastère espagnol de Guadalupe, de montrer comment malgré le contrôle du récit exercé par médiation ecclésiastique des formes de récits de soi y apparaissent, et même des expressions de l'intime.

ISBN 978-2-87775-491-0; Ière partie — Racines d'empire ; IIe partie — Pratiques imperiales, pratiques royales ; IIIe partie — Empire spirituel, Empire temporel

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International audience; La conception du temps chez Campanella s'appuie sur une priorité conférée au présent en tant qu'il est le plus immédiat des temps donc le plus manifeste, le plus proche de la Création, sans nécessité d'une médiation humaine pour le saisir. Son évidence le rend indiscutable, malgré l'importance des questions de l'origine et de la prophétie car tout ce qui fut comme tout ce qui sera est constitutif d'une exigence d'intervention dans le présent et n'existe que pour conditionner ce dernier.

International audience; Chaque société a sa façon de mettre en scène le temps, son écoulement, et sa façon de s’efforcer de le suspendre par l’instauration de rites répétitifs. Le repas fait partie de ces pratiques ritualisées. En Espagne, les temporalités alimentaires évoluent largement à partir du XVIe siècle et s’inscrivent pleinement dans le renouvellement auxquelles sont alors soumises les différentes formes de sociabilité structurant l’espace social. Le temps, tout d’abord, fait son entrée dans les livres de cuisine : l’horloge y entre et s’y impose. Par ailleurs, se mettre à table, c’est d’abord et avant tout découper du temps et il importe de faire primer un horaire social sur un rythme désordonné où pourrait poindre un reste d’animalité malvenu. Le temps du repas, plus que jamais, doit devenir un temps contrôlé : depuis sa réalisation, sa mise en place, sa consommation, l’instant alimentaire doit être bridé. Le temps alimentaire, dès lors, est la mise en scène d’un obstacle qui va être perpétuellement imposé entre l’appétit et l’aliment.

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Existe una serie de cuatro textos publicados en 'La Prensa' de Buenos Aires, en los que Galdós comenta las Exposiciones Nacionales de Bellas Artes de 1884, 1897 y 1890. En estos artículos podemos observar que Galdós evoluciona desde una conformidad con la temática preferida por los jurados de las exposiciones de bellas artes y por el público en general hacia un anhelo de pintura de temática contemporánea aunque el adjetivo « realista » sólo se utiliza una vez en su crónica de 1890. Estimaba en los artistas la originalidad y la personalidad pero no a costa de la verdad. Daba por supuesto el conocimiento, incluso el virtuosismo del color en los pintores españoles y exigía además el dominio de la composición coherente y del dibujo; esto significa que para él, el arte no es únicamente fruto de la inspiración sino también del estudio y de largos años de ejercicio. Esto no significa que no estuviera dispuesto a acoger positivamente cuadros que no estuviesen cuidadosamente delineados, cuando soplara por ellos la energía, el movimiento, el aire de libertad. Aprecia los pintores que consiguen conmover al espectador, creando una atmósfera poética. El tono no se hace polémico en ningún momento, ya que nuestro crítico consideraba contraproducente la intolerancia. Aprecia un movimiento de mejora cualitativa en la producción artística española entre 1860 y 1890, cuando se produce un momento de crisis en que parece afirmarse la pintura de temática contemporánea preferida por Galdós. ispartof: pages:29-35 ispartof: Nuevos caminos del hispanismo: actas del XVI Congreso de la Asociación Internacional de Hispanistas vol:6 pages:29-35 ispartof: Congreso de la Asociación Internacional de Hispanistas location:Centre Malesherbes (Universidad Paris-Sorbonne Paris IV), Francia date:9 Jul - 13 Jul 2007 status: published

Comment penser l'Empire dans un monde d'États souverains? Comment penser ensemble la raison d'État et l'Empire? On interprète généralement l'émergence contemporaine des deux concepts politiques modernes de "souveraineté" en France et de "ragion di Stato" en Italie à la fin du XVIe siècle comme la marque d'un dépassement radical et durable de l'espoir impérial en Europe, un dépassement qui serait lui-même l'un des signes de la modernité politique. Or que devient l'idée d'Empire chez ceux qui acceptent sans réserves la réalité du jeu concurrentiel de l'équilibre des États souverains Giovanni Botero, dont les Relazioni universali affirment nettement l'idée d'une Europe régie par l'"équilibre des forces", ne cache en aucun cas sa préférence inconditionnelle pour l'Espagne catholique tout en ne faisant pas le dessein d'un Empire universel. Qu'en est-il, dans ce cadre, de l'idée d'Empire? Question qui en contient deux autres: quel statut accorder à l'Empire dans le cadre d'un système international d'États en équilibre? Y a-t-il une raison d'État spécifique à l'Empire? C'est à de telles questions que Botero répond par sa formule d'une monarchie "presque" universelle.