Search

L’éducation, droit fondamental pour chaque enfant, a un impact durable à l’échelle collective dans de nombreux domaines, notamment sur le plan sanitaire. La santé visuelle influe à l’inverse sur les performances scolaires, et est un déterminant des inégalités sociales de santé. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la précarité socioéconomique sur le retard scolaire d’une part, les troubles visuels non traités d’autre part.La précarité socioéconomique a été étudiée par l’Index de mesure du niveau de précarité chez les enfants à l’échelle individuelle FrenChILD. Le retard scolaire et les troubles visuels ont été étudiés sur la base des déclarations parentales. Des analyses statistiques incluant des caractéristiques démographiques et les réponses au questionnaire sur la précarité socioéconomique FrenChILD ont été menées pour rechercher cette association. Cette étude a porté sur 811 enfants dont 3,6% étaient déscolarisés, 9,6% avaient un retard scolaire et 4,1% souffraient de troubles visuels non traités. Les enfants déscolarisés avaient tous un niveau de précarité modéré ou sévère. L’âge, le type de couverture maladie, le besoin d’aide sociale et le niveau de précarité étaient des facteurs de risque indépendants de retard scolaire. Le risque de troubles visuels non traités était aussi associé à un niveau de précarité plus élevé.Conclusions : Les conditions de vie défavorisées sont associées à une altération des performances scolaires et à des troubles visuels non traités. Cette observation illustre la validité de l’Index FrenChILD pour documenter l’impact à l’échelle individuelle de la précarité socioéconomique sur des inégalités sociales de santé. Cet outil permettant un repérage des vulnérabilités peut aussi permettre de proposer des interventions en promotion de la santé visuelle ainsi que pour la réussite scolaire.

The effects of exposure to traumatic events on children and young children have long been underestimated. The consequences of post-traumatic stress disorder (PTSD) have mainly been studied from a psychiatric point of view; they therefore remain poorly documented with respect to language and communication development. We hypothesize that post-traumatic stress disorder in children causes oral language difficulties. Using calibrated oral language tests, we assessed the different components of oral language in 6 children, currently aged between 5 and 6 years 11 months, who developed PTSD following the attack on the Promenade des Anglais in Nice. We then compared each child's scores on each test with their risk factors. Our results showed pathological scores for 2 children, particularly in receptive lexicon (-3, 07σ and -2.45σ), expressive lexicon (-0.95σ and -1.96 σ) and morphosyntactic production (< -1 σ). In the norm for 3 children but with 1 child in the at-risk zone in receptive lexicon (-1.09 σ) and then 1 last slightly above average in expressive lexicon (> + 1 σ) but in the average for the rest of the tests. We also find a correlation between the presence or not of risk factors for each child and their scores on the tests performed. PTSD thus seems to have an impact on the appearance of difficulties in oral language, more particularly in the development of lexicon and syntax. The risk factors concerning the child's sex, the level of maternal education and prematurity are verified in children with oral language difficulties following a PTSD.; Les effets de l’exposition des enfants et jeunes enfants à des événements traumatiques ont longtemps été sous-estimés. Les conséquences du trouble de stress post-traumatique (TSPT) ont principalement été étudiées d’un point de vue psychiatrique ; elles demeurent donc peu documentées concernant le développement du langage et de la communication. Nous émettons l’hypothèse que le trouble de stress post-traumatique chez l’enfant engendre de difficultés de langage oral. À l’aide d’épreuves étalonnées de langage oral nous avons évalué les différentes composantes du langage oral de 6 enfants actuellement âgés de 5 ans à 6 ans 11 mois et ayant développé un TSPT à la suite de l’attentat de la Promenade des Anglais à Nice. Puis nous avons comparé les scores de chaque enfant à chaque épreuve avec leurs facteurs de risque. Nos résultats ont montré des scores pathologiques pour 2 enfants, particulièrement en lexique réceptif (-3, 07σ et -2.45σ), en lexique expressif (-0.95σ et -1.96 σ) et en production morphosyntaxique (< -1 σ). Dans la norme pour 3 enfants mais avec 1 enfant dans la zone à risque en lexique réceptif (-1.09 σ) puis un dernier légèrement au-dessus de la moyenne en lexique expressif (> +1 σ) mais dans la moyenne pour le reste des épreuves. Nous trouvons également une corrélation entre les facteurs de risque présents ou non chez chaque enfant et leurs scores aux épreuves effectuées. Le TSPT semble ainsi avoir un impact sur l’apparition de difficultés en langage oral, plus particulièrement dans le développement du lexique et de la syntaxe. Les facteurs de risque concernant le sexe de l’enfant, le niveau d’éducation maternelle et la prématurité se vérifient chez les enfants présentant des difficultés de langage oral à la suite d’un TSPT.

Alongside classical determinants of education, there is a growing literature of social interactions in education which seems to be particularly concentrated in developed countries. This seems paradoxical as norms, culture and social capital appear to play a more important role in everyday life in Africa. We use a rich data set collected in Niakhar in rural Senegal, between 2001 and 2008 to study whether the school attendance of a child depends on the school attendance of other children in the same social group. Social groups are defined using geographical proximity and caste groups. While it is particularly difficult to empirically identify the impact of social group behavior, we take advantage of the temporal structure of the data to deal with a number of endogeneity issues. We rely moreover on different empirical strategies and placebo tests to argue that our results are not subject to confounding interpretations. Results show evidence of a strong and positive effect of social interactions on school attendance and the impact is greater for members of the highest caste.

The geographical locations of care services for disabled children (called by the acronym Sessad in French) in the region Provence-Alpes-Côte d'Azur seem to be in agreement with the need for support: 93 % of accompanied children live within 30 minutes of a specialized service. However, only 69 % of the children are followed by a service situated less than 30 minutes away from their town of residence. The analysis of the travel, using GIS modelling, allowed offering an optimization of the relationship children - Sessad, using several scenarios. This geographical approach allowed new affectations for those children, according to their town of residence, and new locations for zones with low rates of specialized care services (Sessad) to be proposed. Improving access to those specialized services is possible, while releasing time for therapy or education., L’implantation géographique des services à domicile pour enfants et adolescents handicapés (Sessad) en région Provence-Alpes-Côte d’Azur semble en accord avec les besoins d’accompagnement : 93% des enfants accompagnés vivent à moins de 30 minutes d’un Sessad. Cependant seuls 69% des enfants sont accompagnés par un service implanté à moins de 30 minutes de leur domicile. L’analyse des déplacements, au moyen d’une modélisation par SIG, a permis de proposer une optimisation des relations enfants – Sessad, au moyen de plusieurs scénarios. De nouvelles affectations ont été proposées pour les enfants en fonction de leurs lieux de résidence et de nouvelles implantations pour les zones repérées comme dépourvues de service. Il est possible alors d’améliorer l’accès aux services, afin de dégager plus de temps éducatif ou thérapeutique.

Cette etude porte sur la mobilisation de ressources familiales en cas de suspicion d’acces palustre (fievre) chez les enfants de moins de 10 ans et sur ses consequences sur le recours aux soins. A partir d’observations et d’entretiens semi-directifs menes aupres de vingt familles en pays Sereer au Senegal, cet article met en evidence que toutes les ressources dont dispose une famille ne sont pas mobilisables pour soigner les fievres des enfants. Le manque de liquidite monetaire est un frein certain au recours aux soins. Les activites annexes a celles que pratiquent traditionnellement les habitants de la zone etudiee aident mieux a faire face a une fievre. La prise en charge financiere de la sante des enfants releve a la fois du pere et de la mere de famille. Mais le comportement des meres de famille les plus « demunies » rend celles-ci plus a meme de traiter rapidement avec des medicaments pharmaceutiques la fievre de leurs enfants. Toutefois, la fievre des enfants demeure un symptome banal aux yeux des parents. Ceux-ci ne mobilisent notamment pas les solidarites communautaires pour financer son traitement. Neanmoins, les actions de la biomedecine ainsi que les campagnes de sensibilisation contre le paludisme contribuent au changement progressif des perceptions populaires. Ces differents facteurs doivent etre pris en compte pour lutter efficacement contre le paludisme, un des problemes de sante publique majeurs en Afrique.

Undernutrition causes long-term damages on the physical and cognitive development and half of deaths among children under 5 y. Most of the current interventions are concentrated on improving nutrition among young children and mothers. However, malnutrition is also prevalent among older children and adolescents, especially in Africa and in South-East Asia. It has adverse effects on their global development because of the high requirements in energy, protein and micronutrients resulting from growth and brain development spurts occurring these periods of life. Our research evaluated the prevalence of malnutrition and their determinants factors among school-aged children and adolescents in Senegal and Cambodia, as well as the effectiveness of micronutrient fortified food in schools in Cambodia. A cross-sectional study was conducted on a representative sample of ~ 600 children aged from 5 to 17 years from primary state schools of Dakar area, selected through a two-stage random cluster sample (30 schools × 20 children). Elevated rates of thinness (19%) and micronutrient deficiencies (iron 39%, iodine 33%, zinc 26%) were showed. The food consumption survey revealed insufficient micronutrients and energy intake, as well as contribution to total energy intake insufficient in proteins and excessive in lipids, which reveals poor conditions among school children in Senegal. In Cambodia, a cluster-randomized placebo-controlled double-blind trial was conducted among 2400 children aged 6-16 y to measure the impact of fortified rice consumed during 6 months within the school feeding program of WFP on their micronutrient status and cognitive performance. Before the intervention, poor cognitive performance was associated to stunting, iron deficiency and parasite infestation. The growth was positively associated to zinc status, which was negatively associated to parasite infestation. Rice fortified with vitamin A improved vitamin A status and rice with the highest iron concentration had a positive impact on cognitive performance. Data from Senegal and Cambodia were analyzed to study indicators of malnutrition among school-aged children and adolescents. According to the WHO recommendations, we suggested mid-upper-arm circumference (MUAC) cut-offs to screen for acute malnutrition among children above 5 years in Cambodia (15.5 cm, 16.4 cm and 18.2cm in boys and 15.4 cm, 16.6 cm and 17.9 cm in girls aged 5-7.9y, 8-11.9 y, and 11-13.9 y). We confirmed the need to correct plasma concentrations of retinol-binding-protein and ferritin according to inflammatory status, and showed the interest of a similar correction for transferrin receptor, these corrections improving the estimation of prevalence of vitamin A and iron deficiencies in populations where inflammation is endemic. Undernutrition remains a public health issue among school-aged children and adolescents in Senegal and Cambodia. Determination of malnutrition in this age range could be improved by research on indicators taking into account intra variability populations, environmental factors and specific needs of these populations. School-based interventions like the one in Cambodia have positive effects on nutrition and development of children, advocating for extension of school feeding, including in disadvantaged urban areas. Distribution fortified food in existing school canteens is a cost-effective strategy to improve nutrition and health. More research and efforts should be shifted to the nutritional status of adolescent girls because of the risk of early childbearing, still commonly practiced in developing countries, and the importance of adequate nutrition during pregnancy. Investing in nutrition in this age range is an opportunity to consolidate the progress achieved in pregnant women and young children through a life-cycle approach and to optimize the development of next generations in developing countries.; La dénutrition est responsable de dommages à long terme sur le développement physique et cognitif et de la moitié des décès chez les enfants de moins de 5 ans. La majorité des interventions est concentrée sur la nutrition des jeunes enfants et des mères. Cependant, la malnutrition, également prévalente chez les enfants plus âgés et les adolescents, notamment en Afrique et en Asie du Sud-Est, a des conséquences sur leur développement global, en raison des besoins élevés en énergie, protéines et micronutriments induits par les pics de croissance et de développement cérébral durant ces périodes de la vie. Nos travaux ont évalué la prévalence des malnutritions et leurs facteurs déterminants chez des enfants d’âge scolaire et des adolescents au Sénégal et au Cambodge, ainsi que l’efficacité d’une intervention avec une alimentation enrichie en micronutriments en milieu scolaire au Cambodge. Une étude transversale fut conduite sur un échantillon représentatif de 600 enfants des écoles primaires publiques de la région de Dakar sélectionnés par un échantillonnage aléatoire en grappes. Des taux élevés de maigreur (19%) et de carences en micronutriments (fer 39%, iode 33%, zinc 26%) ont été démontrés. L’enquête de consommation alimentaire a révélé des apports en micronutriments et en énergie insuffisants, ainsi qu’une contribution à l’apport énergétique déficitaire pour les protéines et en excédent pour les lipides, révélant des conditions précaires de ces scolaires en milieu urbain au Sénégal. Au Cambodge, un essai contrôlé randomisé en grappes en double aveugle conduit sur 2400 enfants a permis de mesurer l’impact de riz enrichis en micronutriments consommés pendant 6 mois, dans le cadre du programme d’alimentation scolaire du PAM, sur leurs statuts en micronutriments et leurs performances cognitives. Avant l’intervention, les faibles performances cognitives étaient associées au retard de croissance, à la carence en fer et aux infections parasitaires. La croissance était positivement associée au statut en zinc, lui-même négativement associé à l’infection parasitaire. Les riz enrichis en vitamine A ont amélioré le statut en vitamine A et le riz avec la concentration en fer la plus élevée a eu un impact positif sur les performances cognitives. Les données du Sénégal et du Cambodge ont été analysées pour étudier les indicateurs de malnutrition chez ces enfants d’âge scolaire et adolescents. Comme recommandé par l’OMS, nous avons déterminé les valeurs seuils du périmètre brachial pour détecter la malnutrition aigüe chez les enfants de plus de 5 ans au Cambodge. Nous avons confirmé la nécessité de corriger les concentrations plasmatiques de RBP et de ferritine en fonction du statut inflammatoire et démontré l’intérêt d’une telle correction pour les récepteurs de la transferrine pour améliorer l’estimation de la prévalence des carences en vitamine A et en fer dans ces populations ou l’inflammation est endémique. La dénutrition reste un problème de santé publique chez les enfants d’âge scolaire et les adolescents au Sénégal et Cambodge. La détermination des malnutritions dans cette tranche d’âge pourrait être améliorée par des recherches sur les indicateurs prenant en compte la variabilité intra populations, les facteurs environnementaux et les besoins spécifiques de ces populations. Des interventions scolaires comme au Cambodge ont des effets positifs sur la nutrition et le développement, plaidant en faveur d’une extension des programmes d’alimentation scolaire y compris dans les zones urbaines défavorisées. La distribution d’aliments fortifiés dans les cantines scolaires existantes est une stratégie peu couteuse d’amélioration de la nutrition et de la santé. La nutrition des adolescentes requiert une attention particulière en raison du risque de grossesse précoce élevé dans de nombreux pays du Sud.

Nous présentons une recherche sur les représentations de l’écosystème marin côtier, issues de dessins d’enfants d’écoles élémentaires de communautés vivant dans des différents contextes environnementaux, socio-économiques et culturels : Perpignan (France) et Tuléar (Madagascar). La méthodologie est basée sur une approche interdisciplinaire en écologie et en anthropologie, comprenant une étude ethnographique du contexte et l'utilisation d’une mallette pédagogique sur les récifs coralliens en vue de sensibiliser les enfants à la conservation de la biodiversité et au développement durable. Les résultats suggèrent que les représentations des enfants malgaches sont construites autour des ressources exploitées et des pratiques liées aux ressources marines tandis que celles des français sont plutôt reliées à des activités de loisirs.

Studies with animal models have suggested the possibility of interactions between parasites during concurrent infections and have raised the question of a similar phenomenon in humans. The present survey was undertaken to assess the impact of urinary schistosomiasis on the susceptibility of children to malaria. It was carried out in Senegal between September 2001 and March 2002 among 523 children 3-15 years of age. We tested the association between Plasmodium falciparum densities and the load of Schistosoma haematobium egg excretion using a linear mixed model because data were not independent. After controlling for age, sex, and season, we showed that children lightly infected with S. haematobium (1-9 eggs/10 mL of urine) had lower P. falciparum densities than those not infected (beta = -0.34, 95% confidence interval = -0.85, -0.10), suggesting a negative interaction between both parasites.

The possibility that positive or negative associations occur between the filarial nematode Onchocerca volvulus and the gastrointestinal nematodes Ascaris lumbricoides and Trichuris trichiura was investigated in 205 children attending three schools in central Cameroon. Despite the closeness of their locations, marked differences between the schools were detected with respect to the number of species carried, the prevalence of O. volvulus and T. trichiura and the interaction between the prevalence of these two species. The number of species carried and these same prevalences varied significantly across the narrow age range of the study group. In addition, we observed an interaction between the prevalences of O. volvulus and A. lumbricoides that was dependent upon school but independent of host age and sex. Quantitative analyses revealed that the abundances of O. volvulus, A. lumbricoides and T. trichiura were affected by both school and age whereas host sex was significant only for O. volvulus. Finally, we observed significant positive interactions between the intensities of A. lumbricoides and T. trichiura and between O. volvulus and T. trichiura, that were school, age and sex independent. Our data suggest that associations do occur between filarial and gastrointestinal nematodes and that certain individuals are prone to multiple and high-level infections.

Contrairement à la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie qui sont des collectivités territoriales d’outre-mer de la France, la Guyane est un département français d’outre-mer dans lequel s’appliquent les lois françaises. La situation sociolinguistique guyanaise présente quelques similitudes avec celle de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie, mais surtout beaucoup de différences. Comme les deux autres territoires ultramarins, la population guyanaise est caractérisée par une multitude de groupes humains aux origines, cultures et langues très diverses. Sur le plan linguistique, la Guyane offre une grande diversité en termes de langues présentes sur son territoire et de situations d’utilisation de ces langues et de composition des répertoires linguistiques (pour une description des langues, voir Renault-Lescure et Goury, 2009; pour les répertoires linguistiques et les pratiques linguistiques des enfants, voir Alby et Léglise dans cet ouvrage). Toutefois, si l’on excepte les familles métropolitaines (estimées à moins de 10 % de la population) et les familles créoles, traditionnellement bilingues (français-créole), la Guyane constitue dans le contexte français, un cas particulier : les populations amérindiennes, autochtones, et businenge (les Marrons) et les populations migrantes sont majoritairement non francophones et leurs langues premières continuent à jouer un rôle important dans la vie quotidienne guyanaise. ECOLPOM (ANR)

To investigate the relationship between parasite prevalence and malaria-related morbidity, we carried out a comparative study among cohorts of school children from two villages, Dienga, Gabon, and Pouma, Cameroon, both located in malaria-endemic areas. Seven to 17 year-old children attending primary schools were similarly followed-up at each site to evaluate the frequency of malaria attacks. Follow-up involved daily temperature recording (and blood smears in the case of fever) and preparation of blood smears every two weeks. In Pouma, 186 children were followed-up for six months. In Dienga, 228 children were followed-up for nine months. The mean prevalence rate of #Plasmodium falciparum$ infections (as assessed by the blood smears) was twice as high in Pouma compared with Dienga (45.2% versus 26.8% ; P is less than 0.0001), whereas the monthly malaria attack rate (as assessed by the daily surveillance) was twice as high in Dienga compared with Pouma (21.5% versus 41.4% ; P = 0.003). The possible implication of several parameters that may differ between the two areas, such as the malaria transmission level, the economical and social status of the inhabitants, the characteristics of infecting parasite strains, and the genetic background of the population, is discussed. (Résumé d'auteur)

International audience; Cette recherche exploratoire vise à évaluer les représentations de la situation thérapeutique des enfants et de les comparer aux prédictions des adultes (psychologues et parents) sur celles-ci. Nous faisons l’hypothèse que les représentations évaluées avec le Psyrep devraient différer entre les acteurs (enfants, parents, psychologues). Les résultats de notre évaluation de 134 participants «tous-venants» mettent en avant l’existence de décalages entre certaines représentations de la situation thérapeutique selon les acteurs, selon le niveau de développement des enfants et selon certaines variables cliniques des thérapeutes. Cette étude s’inscrit au sein du concept de triple alliance et ouvre de nouvelles perspectives de recherche pour améliorer l’alliance thérapeutique chez l’enfant.

Background Dental caries is the most common multifactorial disease in children and has substantial negative impact on daily life. In sub-Saharan Africa, few data are available on the relationship between dental caries and the social and family environment of children. The objectives of the present study were firstly to assess the level of prevalence and severity of dental caries of children in Ouagadougou, the capital city of Burkina Faso and secondly to determine whether or not individual factors, family and living conditions are linked with dental health disparities within the population. Methods Interview and clinical data were obtained from a household-based cross-sectional survey. A two-stage stratified sampling technique was applied in four areas of Ouagadougou representing different stages of urbanization. Results The final study population included 1606 children aged 6–12 years. For the overall group the total caries prevalence rate was 48.2%. Results showed that the dental health status of the mother, social integration of the householder and socioeconomic level of the household were associated with the dental health of children. Disparities in dental health were prominent; poor dental health was relatively frequent in children from households poorly integrated into social networks with rather acceptable standard in terms of material wealth. Conclusion Our study showed that individual factors as well as family-related and environmental factors had an influence on their caries experience. The rapidly changing lifestyle affects oral health and the burden of oral diseases is expected to increase initially in people of upper classes and later in disadvantaged people. Disease prevention focussing on common risk factors of chronic diseases should be enhanced. In addition, the accessibility of quality fluoride products (e.g. toothpaste, salt, water) should be facilitated as soon as possible.

Au regard des performances récentes du système éducatif, et notamment de la forte progression des taux de scolarisation primaire, il paraît raisonnable de penser que Madagascar pourrait atteindre en 2015 la scolarisation primaire universelle (SPU). Grâce à un formidable effort de scolarisation réalisé après l’indépendance, la Grande île a longtemps fait figure d’exception en matière éducative parmi les pays d’Afrique subsaharienne avec, d’une part, des taux de scolarisation élevés et, d’autre...

This study examines the effects of chronic malnutrition on the functional capacities and physical activity patterns of a group of 100 healthy Senegalese children between the ages of 10 and 13 years. Anthropometric measurements, a sub-maximal step test, spirometric tests and testing of four motor skills (foot races, jumping, throwing, gripping) were conducted and their physical activity was monitored by recording of heart rate every minute for 6 hours. The weights of two-thirds of these children fell below -1 SD from the WHO/NCHS* norm for their ages, their test results were inferior to those of Western children, and the level of their physical activity appeared also to be low. When these children are divided on the basis of weight deficits for age into well nourished and malnourished groups, malnourished children register poorer functional performances than well nourished children, but no difference exists with respect to the intensity of physical activity. These results highlight the negative effect of malnutrition on children's physical performance. The consequences are disturbing as the subsistence in the Sahelian Region depends on substantial physical labour.

A new analysis of large-sample surveys in five comparable Sub-Saharan African countries allows measuring for the first time inequality of opportunity in Africa, aside inequality of resources and of living standards. We confirm the prevalence of high levels of inequality among the region’s countries. Yet we also find considerable differences in the structures of this inequality. Furthermore, intergenerational educational and occupational mobility and the equality of opportunity for income between social origins are quite definitely greater in countries where income inequality is lower, such as Ghana and Uganda, than in higher-inequality countries such as Côte d’Ivoire, Guinea and Madagascar.

Background: The IgG1 and IgG3 antibodies are considered cytophilic and protective against Plasmodium falciparum, whereas IgG2 and IgG4 are thought to block protective mechanisms. Objectives: The main objective was to measure antibodies directed against erythrocyte binding antigen-175 (EBA-175) peptide 4 and analyze the relationship between such antibodies and clinical malaria attack. Methods: Using an enzyme-linked immunosorbent assay, a retrospective analysis of naturally acquired antibodies to synthetic peptide from EBA-175 peptide 4 has been carried out in 158 school children from the village of Dienga in Gabon. Results: The overall prevalence rates of antibodies to EBA-175 peptide 4 were 85.2%, 66.8%, 52.6%, 71.6% and 64.0% for total IgG, IgG1, IgG2, IgG3 and IgG4, respectively. Protection from clinical malaria, determined after a prospective 1-year study, was associated with the levels of IgG and IgG1 antibodies that increased with age. Conclusion: Together, these data suggest that age/exposure-related acquisition of anti-EBA-175 antibodies may contribute to the development of clinically protective immunity and could be taken into account in malaria control strategies when they are confirmed.

Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

To assess the relationships between variations of Plasmodium falciparum transmission and those of peripheral parasitaemia prevalence or malaria attack incidence rates in regions with limited fluctuations of transmission, we conducted a follow-up in two Gabonese populations. Entomological surveys were carried out from May 1995 to April 1996 in Dienga, and from May 1998 to April 1999 in Benguia. In Dienga, malaria transmission was seasonal, being not detected during two 3-month periods. Mean entomological inoculation rate (EIR) was 0.28 infective bite/person/night. In Benguia, malaria transmission was perennial with seasonal fluctuations, mean EIR being 0.76 infective bite/person/night. In Dienga, 301 schoolchildren were followed from October 1995 to March 1996. Clinical malaria attack was defined as fever associated with5000 parasites/microl of blood. P. falciparum prevalence varied from 28 to 42%, and monthly malaria attack incidence from 30 to 169 per thousand. In Benguia, the entire population (122 persons) was followed from November 1998 to April 1999. Prevalence varied from 22 to 50%, and monthly malaria attack incidence from 52 to 179 per thousand. In each area, entomological variations were not related to parasite prevalence, but preceded malaria attack incidence with 1- or 2-month time lag, corresponding to the pre-patency period that differs in the two populations, possibly according to differences in immunity related to parasite transmission.