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Introduction Vaccination campaigns always go hand by hand with controversies about their safety and usefulness. The widespread perception of vaccines as dangerous induces a decrease in the population immunization coverage, which led The French Ministry of Health to add 8 new mandatory vaccines to the 3 existing ones. The objective of this study is to analyze the information conveyed by the media and received by the French population about this new legislation. Method The newspaper articles and television and radio programs were selected from the media with the highest audience rate from January 2016 to May 2018. They were analyzed according to the grounded theory, up to data saturation, with double coding. Results The qualitative analysis included 38 written press articles, 18 radio programs and 18 television programs. After coding, several themes emerged. Discussions about the usefulness of vaccination, trust in vaccines, vaccination coverage, and the cost of measure were controversial in the media. Questions about ethics were also mentioned. The description of anti-vaccines by journalists and some doctors conveyed a negative image while reminding their strong mobilization through social media. The law and its implementation details were frequently reminded across the different media. Discussion-Conclusion Traditional media give opposing views on immunization obligations. Vaccination is supported by a majority of doctors. Parents share their fears and concerns about vaccination and its adverse effects. An effort regarding public communication seems necessary in order to reassure the population. The study of other media, such as the Internet, could help to deepen this study.

Contexte : en 2020, la pandémie due au COVID19 mettait un coup de projecteur sur l’hésitation vaccinale en France. Dans le cadre d’une étude pilote marseillaise, 33 internes de médecine générale ont été formés à l’entretien motivationnel afin d’évaluer son efficacité lors de leurs consultations. But : évaluer l'impact d’une formation à l’entretien motivationnel sur la pratique. Méthode : Une étude mixte a été conduite sur 33 internes de médecine générale de la région PACA entre novembre 2021 et avril 2022. Une première partie qualitative exploratoire avec 6 entretiens semi-dirigés suivie d’une deuxième partie descriptive avec la réalisation d’un auto- questionnaire destiné à l’ensemble des internes formés. Résultats : la première partie qualitative a permis d’établir un modèle explicatif montrant que la formation à l’entretien motivationnel avait eu un impact global positif sur la pratique des internes. L’analyse des réponses au questionnaire corrobore les résultats des entretiens et permet de confirmer cet impact positif : ont pu être observés le sentiment d’une fréquence élevée d’utilisation de l’entretien motivationnel lors des consultations, un sentiment fort de modification de la pratique, une diversité des situations dans lesquelles l’entretien motivationnel était employé, un sentiment fort d’utilité de la formation et une importante recommandation aux pairs. Conclusion : l’entretien motivationnel semble avoir un impact positif sur la pratique des internes de médecine générale. Sa promotion pourrait sembler bénéfique afin d’évaluer au mieux son impact dans la pratique à l’aide d’études de plus grande ampleur.

Introduction : la consultation tripartite est une situation fréquente et fait partie des compétences spécifiques du médecin généraliste. La problématique du secret médical dans la consultation tripartite est peu étudiée dans la littérature. Méthodes : étude qualitative par entretiens personnels semi-dirigés auprès de médecins et de patients des Bouches-Du-Rhône. Résultats : les patients consultent accompagnés par praticité, recherche de soutien ou d’aide médicale. Le cas des patients dépendants est particulier, avec un accompagnement indispensable. Le choix de l’accompagnant est évident et répond à des critères pratiques. Les médecins mettent en évidence des associations habituelles, les patients évoquent des situations particulières qui orientent leur choix. La consultation tripartite est jugée positivement dans la majorité des cas. Ses principaux avantages sont l’accès à une meilleure information, une aide à l’efficience médicale et un soutien en cas de désaccord médecin-patient. Les risques principaux sont l’effacement du patient derrière son accompagnant, et un comportement parfois envahissant. Les sujets secrets vis-à-vis de l’accompagnant sont les évènements de la vie, les maladies graves et la sexualité. Les stratégies principalement mises en place pour respecter le secret sont la consultation seule et la communication cryptée, verbale ou non verbale. Le secret peut être partagé, après accord du patient, dans l’intérêt de sa prise en charge, ou pour permettre à l’accompagnant d’anticiper des changements. L’anxiété possible de leur accompagnant incite les patients à garder le secret, quand elle invite les médecins à le partager. Discussion : les résultats de l’étude sont en cohérence avec les données de la littérature, principalement menées auprès d’une patientèle spécifique (atteints de cancer). Les principales forces de l’étude sont sa rigueur méthodologique et la nouveauté du thème. La principale faiblesse est l’inexpérience des chercheurs. Conclusion : l’enjeu du secret médical en consultation tripartite est exacerbé par l’évolution de la médecine générale en France.

Contexte : la pandémie de Covid-19 a engendré une véritable crise sanitaire et un confinement obligatoire, impactant les soins primaires. Elle a bousculé les habitudes et les comportements des patients en matière de santé. Dans cette étude, il s’agissait d’entendre la parole des patients dans ce contexte inédit. Objectif : explorer et analyser le vécu, la perception des soins et les comportements de santé des patients résidant en région PACA, au cours de la pandémie de Covid-19, afin de proposer des perspectives d’amélioration de la prise en charge. Méthode : une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de patients recrutés dans des cabinets de médecine générale de la région PACA, de mai 2020 à février 2021. Les données ont été analysées sur le principe de la théorisation ancrée. Résultats : 20 patients ont été interrogés. L’arrivée de la pandémie de Covid-19 et sa médiatisation ont été particulièrement angoissantes, conduisant à une forme de méfiance envers les médias et les autorités. Lors de la première vague, certains patients ont renoncé aux soins, notamment en raison du risque de contamination. Dans le même temps, des patients ont dû faire face à des annulations de soins, avec la crainte d’un retard de prise en charge. Dans ce contexte, beaucoup ont eu recours à la téléconsultation. Lors de la deuxième vague, les patients avaient moins de réticences à consulter. Cette crise sanitaire inédite a par ailleurs fait naître une forme d’empathie envers les professionnels de santé. Dans ce climat anxiogène, les patients soulignent l’importance d’une relation de confiance avec leur médecin généraliste et du rôle de la médecine de proximité.Conclusion : la pandémie de Covid-19 pourrait marquer un changement profond dans les comportements de santé de la population. La télémédecine pourrait s’installer durablement dans ses habitudes. Cette crise sanitaire, très anxiogène, a soulevé l’importance des soins primaires pour assurer la continuité des soins, et de la relation médecin-patient.

Introduction : malgré l’extension de l’obligation vaccinale en 2018, les objectifs de couverture vaccinale de certaines pathologies ne sont pas atteints (ROR Hépatite Méningite C). Le médecin généraliste(MG), principal acteur de l’acceptation vaccinale, a besoin d’outils pour expliquer la vaccination et rassurer ses patients. L’objectif est de recueillir l’avis et les attentes de MG exerçant en libéral sur les outils d’aide à l’explication de la vaccination. Méthodes Un état des lieux des outils d’aide à l’explication de la vaccination a été réalisé par l’ORS PACA entre 2011 et 2017. Parmi 98 outils répertoriés, 12 ont été sélectionnés et présentés à des MG libéraux des Bouches du Rhône au cours de focus groups. Résultats : 2 focus groups ont été réalisés, respectivement composés de 6 et 7 MG. La variété des supports de l’outil est un élément primordial. Ainsi plusieurs supports sont évoqués : TV, radio, affiche, publicité, media papier, dessin animé, sites internet. Pour que l’outil soit efficace, il faut que le message soit simple. Il faut privilégier une information courte, claire, évitant le jargon médical et une mise en page de petits paragraphes. Une illustration par schéma simple ou dessin humanisé semble préférable au graphique ou histogramme trop scientifiques. Néanmoins des références scientifiques devraient être intégrées dans l’outil pour apporter la preuve de l’argument. Le contenu de ces outils doit avoir pour objectif de rassurer les patients sur les principes de la vaccination et le peu d’effet secondaire tout en manipulant avec précaution les arguments anti-vaccins. Il faudrait aborder en priorité les maladies à polémique (le ROR, l’hépatite B) et le papillomavirus. Conclusion : le manque d’outils existant, la complexité de ces outils ou des difficultés d’accès, freinent actuellement l’explication de la vaccination en consultation de médecine générale. Un développement d’outils simples et compréhensibles par tous les patients est nécessaire afin d’avoir une communication efficace. Plusieurs types de support pourraient être à disposition du MG qui resterait seul décisionnaire sur la sélection de l’outil le plus adapté à son patient.

Thèse présentée sous la forme d'une "Thèse Article"; Introduction : depuis le 1er janvier 2018, tous les nouveau-nés sont soumis à la vaccination obligatoire par 11 vaccins. Cette loi ayant suscité beaucoup de réactions et de débats, cette étude a pour objectif connaître et d’évaluer la perception des parents de jeunes enfants sur l’obligation vaccinale et sur la vaccination en général.Méthodes : une étude quantitative descriptive transversale a été menée auprès de 180 parents d’enfants de 0 à 6 ans dans la région de Montpellier durant la période de Septembre 2018 à septembre 2019.Résultats : 86% des parents vont vacciner leur enfant. Seul 1,7% vont jusqu’à vouloir déscolariser leur enfant. Quant à la confiance vaccinale, on retrouve une moyenne de 13/20 sur une échelle de confiance allant de 0 à 20 ainsi que près de 71% des parents qui sont tout à fait et/ou plutôt d’accord sur l’efficacité des vaccins. Le caractère obligatoire n’est pas entièrement accepté (53% d’opinion très ou plutôt favorable) et plus de la moitié (52%) pense que cela représente une atteinte à la liberté des citoyens. Il persiste des inquiétudes sur les adjuvants (45% des parents) ainsi que sur les vaccins ayant fait l’objet de diverses polémiques comme l’hépatite B (60% d’opinion favorable). Enfin, l’on retrouve une faible connaissance globale sur la vaccination (75% des parents).Conclusion : Les résultats montrent que la loi sera bien suivie par les parents malgré le caractère obligatoire moins accepté entrainant une vaccination par contrainte et non par adhésion. La perception des parents des jeunes enfants sur l’obligation vaccinale revêt un caractère complexe qui mêlent à la fois des à priori, un faible niveau de connaissance, un manque d’information mais aussi un ressentiment propre selon l’histoire et l’expérience personnelle de chacun envers les vaccins. C’est pourquoi le médecin généraliste ainsi que le pédiatre sont les premiers acteurs dans la prévention car ils sont à la fois les interlocuteurs privilégiés, les prescripteurs et les acteurs.

Thèse en Binôme; En 2019, en France, il n’existe pas de consensus sur le moyen d’annoncer à une patiente le caractère pathologique d’un frottis cervico-vaginal (FCV) de dépistage. Différents personnels médicaux ou paramédicaux interviennent dans ce processus, qui se fait par voie postale, téléphonique ou en consultation. Dans la littérature elle apparait indéniablement anxiogène. Il semble licite d’harmoniser ces pratiques selon les préférences des patientes. Cette présente étude s’intéresse à l’avis des femmes concernées quant à ces modalités d’annonce.Méthode : cette étude a été réalisée selon une méthode mixte qualitative et quantitative. Une première partie qualitative a eu pour but de recueillir le vécu de l’annonce du frottis pathologique, permettant de créer un questionnaire précis, base d’une seconde partie quantitative.Résultats : la réception d’un FCV pathologique est une source d’anxiété majeure, qui peut être modulée par certaines qualités d’annonce. Les patientes veulent que le temps nécessaire soit pris. Que les résultats soient envoyés au médecin ayant réalisé le frottis (91,5% des femmes), puis que celui-ci les recontacte (69,2% préféraient une annonce par téléphone), qu’il s’enquière de ne pas les déranger et leur propose de les rappeler à un moment plus opportun si nécessaire. Sinon qu’il annonce les résultats, les explique, et propose un rendez-vous en consultation pour un complément d’information si elles le souhaitent. Elles veulent être réorientées avec des noms et adresses clairs de structures de soins adaptées aux examens complémentaires demandés (94,7%, souhaitaient des explications à propos de la colposcopie). Ce contact ne doit pas avoir lieu la veille ou lors d’un jour férié ou un week-end et ne doit pas presser la re-convocation.Conclusion : l’information doit être efficience avant, pendant et à la suite de la réalisation du frottis. Demander aux femmes leurs préférences de contact en cas de résultat pathologique serait le moyen le plus adapté. Si ce n’est pas fait, le contact par téléphone est à privilégier. La communication verbale apparait primordiale, et pourrait être aidée par des schémas.

Thèse présentée sous la forme d'une "Thèse Article"; Introduction: The development of research in general medicine became an essential point with the creation of the DES in general medicine in 2004. The valorization of studies and publications related to primary care becomes a necessity. Moreover, the academic work produced by the interns remains quite heterogeneous. The objective of this study was to analyze the content of general medical theses produced in Marseille between 2009 and 2016.Material and method: A longitudinal descriptive study was conducted. Any thesis in general medical practice defended at the Faculty of Marseille between 01/01/2009 and 31/12/2016 were included. From the reading of the abstracts or even the whole these, four variables were encoded: the speciality of the director of these, the affiliation or not to the disciplinary field of general medicine, the research themes through the international classification of primary care (CISP-2) ant the methodology used.Results: 1054 general medicine theses in Marseille were analysed with 92 military medical theses excluded. 962 theses were included in the study. Most of the theses were supervised by general practitioners (59.31%) and were related to the field of general medicine (74.53%). The most studied chapters of the CISP-2 were general (35.48%), social (9.93%), cardiovascular (8.77%) psychological (8.31%), pregnancy (6.61%), metabolic (6.67%) and respiratory (5.69%). The quantitative method was most often used (75.16 %). Conclusion: The concordance of general medical theses with the discipline is improving and the production of theses articles is developing. However, research themes would require a certain homogeteinisation and quantitative studies remain the majority. It would be interesting to conduct similar work in more than one UFR in a consistent manner and to compare these results while promoting the training of general practitioners in thesis management and the awareness of interns in primary care research.; Introduction : Le développement de la recherche en médecine générale devient un point essentiel avec la création du DES de médecine générale en 2004. La valorisation des études et des publications en rapport avec le soin primaire devient une nécessité. De plus, les travaux académiques produits par les internes restent assez hétérogènes. L’objectif de cette étude était d’analyser le contenu des thèses de médecine générale produites sur Marseille entre 2009 et 2016.Matériel et méthode : Une étude descriptive longitudinale a été réalisée. Étaient incluses : toute thèse d’exercice en médecine générale soutenue à la faculté de Marseille entre le 01/01/2009 et le 31/12/2016. A partir de la lecture des résumés voir de la thèse entière, quatre variables étaient encodées : la spécialité du directeur de thèse, l’appartenance ou non au champ disciplinaire de la médecine générale, les thématiques de recherche par l’intermédiaire de la classification international des soins primaires (CISP-2) et la méthodologie utilisée.Résultats : 1054 thèses de médecine générale à Marseille ont été analysées avec 92 thèses de médecine militaire exclues. 962 thèses ont été incluses dans l’étude. La plupart des thèses étaient encadrées par des médecins généralistes (59,31%) et étaient liées au champ de la médecine générale (74,53 %). Les chapitres de la CISP-2 les plus étudiés étaient : générale (35.48%), social (9,93%), cardio-vasculaire (8,77%) psychologique (8,31%), grossesse (6,61%), métabolique (6.67%) et respiratoire (5,69%). La méthode quantitative était la plus souvent utilisée (75.16 %).Conclusion : la concordance des thèses de médecine générale avec la discipline s’améliore. Cependant, les thématiques de recherche nécessiteraient une certaine homogénéisation et les études quantitatives restent majoritaires. Il serait intéressant de réaliser des travaux similaires dans plus d’UFR de façon concordante et de comparer ces résultats tout en promouvant la formation des généralistes à la direction des thèses et la sensibilisation des internes à la recherche en soins primaires.

Thèse présentée sous la forme d'une "Thèse Article"Thèse en Binôme; Introduction: Vaccination campaigns always go hand by hand with controversies about their safety and usefulness. The widespread perception of vaccines as dangerous induces a decrease in the population immunisation coverage, which led The French Ministry of Health to add 8 new mandatory vaccines to the 3 existing ones. The objective of this study is to analyse the information conveyed by the media and received by the French population about this new legislation.Method: The newspaper articles and television and radio programmes were selected from the media with the highest audience rate from January 2016 to May 2018. They were analysed according to the grounded theory, up to data saturation, with double coding. Results: The qualitative analysis included 38 written press articles, 18 radio programmes and 18 television programmes.After coding, several themes emerged. Discussions about the usefulness of vaccination, trust in vaccines, vaccination coverage, and the cost of measure were controversial in the media. Questions about ethics were also mentioned. The description of anti-vaccines by journalists and some doctors conveyed a negative image while reminding their strong mobilisation through social media. The law and its implementation details were frequently reminded across the different media.Discussion-Conclusion: Traditional media give opposing views on immunisation obligations. Vaccination is supported by a majority of doctors. Parents share their fears and concerns about vaccination and its adverse effects. An effort regarding public communication seems necessary in order to reassure the population. The study of other media, such as the Internet, could help to deepen this study.; Introduction : la vaccination a toujours été de pair avec de nombreuses polémique tels que les campagnes contre l’hépatite B ou contre la grippe H1N1. Les vaccins sont perçus comme dangereux par une forte partie de la population, ce qui a mené à une diminution de la couverture vaccinale. Le ministère de la santé a donc décidé de rendre obligatoire 8 nouveaux vaccins aux 3 déjà existants. L’objectif de cette étude est d’analyser les informations véhiculées par les médias et reçues par la population française au sujet de la nouvelle obligation vaccinaleMéthode : les articles et émissions de télévision et radio ont été sectionnés dans les médias avec le plus fort taux d’audience de janvier 2016 à mai 2018. Ils ont été analysés selon la méthode de théorisation ancré, jusqu’à saturation des données, avec un double codage.Résultats : l’analyse qualitative comprenait 38 articles de presse écrite, 18 émissions de radio et 18 émissions de télévision. Après codage, plusieurs thèmes sont ressortis. Des discussions autour de l’utilité de la vaccination, de la confiance dans les vaccins, du taux de couverture vaccinale et du coût de la mesure ont été sujet à controverse dans les médias. Des questionnements sur l’éthique sont aussi évoqués. Une description des anti-vaccins faite par les journalistes et certains médecins leur donnaient une image négative tout en rappelant leur forte mobilisation grâce aux réseaux sociaux. La loi et ces détails d’application ont fréquemment été rappelés dans les différents médias.Discussion- Conclusion : les médias traditionnels donnent des points de vue opposé sur l’obligation vaccinale. La vaccination est soutenue par une majorité des médecins. Les parents font part de leur crainte et inquiétudes face à la vaccination et ses effets indésirables.Le manque de transparence de la part de l’État ressort. Un effort du point de vue de la communication publique semble nécessaire afin de rassurer la population.L’étude d’autres médias, tels que internet, pourraient permettre d’approfondir cette étude.

Thèse présentée sous la forme d'une "Thèse Article"; Background: Emergency department (ED) overcrowding would be due to the unavailability of hospital beds and the increase of number of patients « non–urgent », seeking care in ED. Seasonal influenza epidemics have aggravated the situation. Few studies have considered the role of general practitioner as a way to limit ED overcrowding, with health care providers and care coordination. Objective: The main objective of this study was to describe and compare patients with influenza-like illness ( ILI), referred by the general practitioner to those consulting immediately to ED, during the 2017-2018 Influenza season.Method: A comparative cross-sectional study was conducted during the Influenza season, from 11 December 2017 to 11 March 2018, at the Hospital Center in Avignon, France. All patients aged 18 years and older which have ILI and who came to ED have been included. ILI had defined as an acute and sudden respiratory syndrome, combinating general and respiratory or digestive signs during seasonal influenza epidemic. Demographic, environmental, clinical, paraclinical characteristics, complications, vaccination status and type of consultation have been collected. Results: The study included 444 participants: 82 patients were referred by the general practitioner and 362 patients had consulted immediately to ED. Mean age was 66.3 years (+/- 20.4). Patients who consulted immediatly had less severity risk factors (73% versus 88%, p = 0.0060), less complications (44% versus 63%, p = 0.0012) and required less hospitalizations (50% versus 80%, p = 0.0001) than patients who referred by the general practitioner. Conclusion: During seasonal influenza epidemics, the use of general practitioner would seem to be one of the solutions to limit "non-urgent" consultations to ED.; Contexte : la surcharge des services d’accueil d’urgences (SAU) hospitaliers serait attribuable au manque de disponibilité de lits hospitaliers et au recours croissant des patients aux SAU pour des consultations dites « non urgentes ». Les épidémies de grippe saisonnière ont aggravé la situation. Peu d’études ont pris en compte le rôle du médecin généraliste, comme moyen de limiter le surcroît d’activité des SAU assurant son rôle d’éducation des patients et d’orientation dans le parcours de soins coordonnés.Objectif : l’objectif principal de cette étude était de décrire et comparer les patients présentant un syndrome grippal adressés par le médecin généraliste à ceux consultant aux urgences spontanément pendant la période d’épidémie 2017-2018 de grippe saisonnière.Méthode : une étude transversale comparative a été menée en période épidémique, du 11 décembre 2017 au 11 mars 2018, au Centre Hospitalier d’Avignon. Tous les patients âgés de 18 ans et plus, qui se présentaient au SAU d’Avignon pour un syndrome grippal, étaient inclus. Le syndrome grippal a été défini comme un syndrome respiratoire aigue à début brutal associant des signes généraux et respiratoires ou digestifs, en période épidémique. Les caractéristiques démographiques, environnementales, cliniques, para-cliniques, les complications, le statut vaccinal et le type de consultation ont été recueillis.Résultats : 444 participants ont été inclus : 82 étaient adressés par le médecin généraliste et 362 consultaient spontanément. L’âge moyen était de 66.3 ans (+/- 20.4). Les patients ayant consultés spontanément présentaient moins de facteurs de risques de gravité (73% contre 88%, p=0,0060), de complications (44% contre 63%, p=0,0012) et nécessitaient moins d’hospitalisations (50 % contre 80%, p=0,0001) que ceux adressés par le médecin généraliste.Conclusion : durant les épidémies de grippe saisonnière, le recours au médecin généraliste semblerait être une des solutions afin de limiter les consultations dites « non urgentes » aux SAU.

Introduction : les benzodiazépines sont des substances psychoactives nécessitant une rigueur de prescription et de suivi. Elles sont majoritairement prescrites par les médecins généralistes dans l’anxiété et l’insomnie, la France se classant 2e pays consommateur européen. Les centres médicaux à horaires élargis (CMHE) sont des structures de soins en pleine expansion, proposant des consultations sans rendez-vous tous les jours de la semaine y compris le week-end. Face à la démographie médicale actuelle, ces structures sont de plus en plus confrontées à des patients pratiquant le nomadisme médical et consommateurs de benzodiazépines. L’objectif de l’étude est d’analyser les facteurs influençant la prescription des benzodiazépines dans les CMHE.Méthodes : nous avons mené une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 12 médecins généralistes exerçant en CMHE dans Marseille et sa région proche. L’échantillonnage a été mené en variation maximale. Les critères d’exclusion étaient les médecins faisant partie de la sphère amicale de l’interviewer. Les entretiens ont été menés jusqu’à saturation des données. L’analyse s’est faite sur un logiciel d’analyse qualitative N’Vivo permettant un codage par la méthode de la théorisation ancrée dans les données.Résultat : le rapport à la médecine et la représentation des benzodiazépines par le médecin et le patient sont déterminantes. La contrainte et la fatalité de prescription ressenties par le médecin sont dues à la souffrance des patients. Les CMHE sont définis par le travail en groupe, le turnover des médecins, la difficulté de suivi des patients, et par le rôle que le médecin pense avoir en son sein. Le temps disponible est un des freins majeurs à la qualité de consultation. La relation de confiance entre le médecin et le patient influe sur la décision thérapeutique. Les médecins sont sensibilisés aux indications, règles de prescriptions et mésusage des benzodiazépines, et déplorent le manque d’alternatives thérapeutiques malgré l’efficacité des traitements.Discussion Conclusion : la prescription des benzodiazépines dans ce type de structure de soins est déterminée par de multiples facteurs inhérents à la médecine générale. Les spécificités aux CMHE sont la relation de confiance et le suivi, indispensables mais difficiles à instaurer à cause des nombreuses consultations ponctuelles et du changement quotidien de l’équipe médicale.