122 results on '"F. Dezoteux"'
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2. Dyskératose congénitale compliquée d’une fibrose pulmonaire : 2 cas familiaux et mise au point
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M. Boileau, F. Dezoteux, É. Martin De Lassalle, S. Lejeune, N. Bautin, L. Mortier, and S. Darras
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Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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3. Efficacité et tolérance des inhibiteurs de Janus kinase dans le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère de l’adulte réfractaire à d’autres systémiques: expérience en vraie vie
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J. Vanlerberghe, F. Dezoteux, C. Martin, M. Jachiet, A. Soria, F. Tétart, A.B. Modeste-Duval, A.C. Bursztejn, L. Misery, F. Aubin, A. Lasek, C. Leleu, A. Du Thanh, J. Pasteur, P. Pralong, A. Nosbaum, C. Droitcourt, M. Viguier, M. Tauber, J. Seneschal, S. Barbarot, D. Staumont-Sallé, CHU Lille, Institute for Translational Research in Inflammation - U 1286 (INFINITE (Ex-Liric)), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Sénopole Hopital Saint Louis, Hopital Saint-Louis [AP-HP] (AP-HP), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Hôpital Tenon Clermond-Ferrand, Service de Dermatologie [Rouen], Hôpital Charles Nicolle [Rouen], CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), Service de Dermatologie et Allergologie [CHRU Nancy], Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy (CHRU Nancy), Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest (CHRU Brest), Interactions hôte-greffon-tumeur, ingénierie cellulaire et génique - UFC (UMR INSERM 1098) (RIGHT), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Etablissement français du sang [Bourgogne-Franche-Comté] (EFS BFC)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), Hôpital Saint-Vincent de Paul, CHU Dijon, Centre Hospitalier Universitaire de Dijon - Hôpital François Mitterrand (CHU Dijon), CHU de Montpellier, Montpellier, France, CHU Clermont-Ferrand, CHU Grenoble, Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-CHU Grenoble, INSERM U1111, International Center for Research in Infectiology, CHU Pontchaillou [Rennes], Centre Hospitalier Universitaire de Reims (CHU Reims), Institut Toulousain des Maladies Infectieuses et Inflammatoires (Infinity), Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Composantes innées de la réponse immunitaire et différenciation (CIRID), Université Bordeaux Segalen - Bordeaux 2-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Physiopathologie des Adaptations Nutritionnelles (PhAN), Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Nantes Université - UFR de Médecine et des Techniques Médicales (Nantes Univ - UFR MEDECINE), Nantes Université - pôle Santé, Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université - pôle Santé, and Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université (Nantes Univ)
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[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
International audience; IntroductionLes inhibiteurs des Janus kinases (JAKi) font partie des traitements dernièrement arrivés sur le marché pour traiter la dermatite atopique (DA) modérée à sévère. Leur efficacité et leur tolérance ont été prouvées dans des essais cliniques, mais il n’y a pas encore de données en vraie vie. Notre objectif était d’évaluer l’efficacité et la tolérance en vraie vie de l’upadacitinib (UPADA), inhibiteur sélectif de JAK-1 et du baricitinib (BARI), inhibant JAK 1 et 2.Matériel et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique, française. Tous les patients adultes recevant de l’UPADA ou du BARI entre mars 2021 et janvier 2022 pour une DA, non opposés au recueil de leurs données, ont été inclus. Le critère de jugement principal était le pourcentage de patients atteignant le score Investigator's Global Assessment (IGA) à 0, 1 ou - 2 points comparé au score initial, à 3 mois (M3, défini comme le score le plus élevé recueilli entre les 2e, 3e et 4e mois). Les critères de jugement secondaires étaient les variations des scores Scoring Atopic Dermatitis (SCORAD), Eczema Area and Severity Index (EASI), Pruritus Numerical Rating Scale (PNRS), DLQI (Dermatological Life Quality Index) à M3 et 6 mois (M6, défini comme le score recueilli le plus élevé entre les 5e, 6e et 7e mois) comparés aux scores initiaux. Tous les effets indésirables (EI) survenant sous JAKi étaient recueillis.RésultatsCent patients issus de 18 centres ont été inclus. Cinquante-quatre, 12 et 34 patients étaient traités par UPADA 15 mg/jour, UPADA 30 mg/jour et BARI 4 mg/jour respectivement. La plupart des patients présentait une DA sévère avant introduction du JAKi (IGA médian à 3, IQR 3 ; 4) et avaient reçu en moyenne 3 traitements systémiques dont du dupilumab et de la ciclosporine dans plus de 70 % des cas, arrêtés pour intolérance ou inefficacité. Parmi ces 100 patients, 33/54 (61,1 %), 11/12 (91,7 %) et 14/34 (41,2 %) dans les groupes UPADA 15 mg, UPADA 30 mg et BARI 4 mg respectivement atteignaient à M3 un score IGA 0, 1 ou - 2 points comparé à l’IGA initial. La diminution médiane du PNRS à M3 était de −3 (IQR −5,5 ; −1,5), −5 (IQR −7 ; −1) et −2 (IQR −3 ; 0), dans les groupes UPADA 15 mg, UPADA 30 mg et BARI 4 mg respectivement. La durée médiane de suivi était de 3 mois (IQR 3 ; 6). Soixante patients rapportaient au moins un EI, le plus souvent sans gravité. Les EI plus fréquents étaient l’élévation du cholestérol total ou LDL (23,2 % des cas), des triglycérides (18,2 %), les éruptions papuleuses du visage (12,9 %), les cytolyses (11,1 %) et les infections herpétiques (6,4 %). Aucun EI thromboembolique ni cardiovasculaire majeur n’était observé. Le traitement était arrêté chez 18 des 100 patients dans la période d’étude.DiscussionIl s’agit de résultats originaux sur l’utilisation des JAKi en vraie vie dans la DA. L’efficacité des JAKi semble confirmée dans une population de patients particulièrement sévère et difficile à traiter. Les données de tolérance sont rassurantes, sous réserve d’une période de suivi courte.
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- 2022
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4. DRESS and AGEP Reactions to Iodinated Contrast Media: A French Case Series
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Claire Bernier, Delphine Staumont-Sallé, Haudrey Assier, Angèle Soria, Annick Barbaud, Marie-Christine Ferrier Le Bouedec, C. Morice, Emmanuelle Amsler, Brigitte Milpied, Florence Tetart, and F. Dezoteux
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Adult ,medicine.medical_specialty ,medicine.drug_class ,Antibiotics ,Contrast Media ,Iodinated contrast media ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,medicine ,Humans ,Immunology and Allergy ,Eosinophilia ,030212 general & internal medicine ,Drug reaction ,Retrospective Studies ,Skin ,Adult patients ,business.industry ,Large series ,Patch test ,equipment and supplies ,Acute generalized exanthematous pustulosis ,medicine.disease ,Dermatology ,Acute Generalized Exanthematous Pustulosis ,030228 respiratory system ,Drug Hypersensitivity Syndrome ,embryonic structures ,medicine.symptom ,business - Abstract
Background Drug reactions with eosinophilia and systemic symptoms (DRESSs) and acute generalized exanthematous pustulosis (AGEP) are potentially severe cutaneous adverse drug reactions. Objective To describe the clinical findings and sensitization profiles of DRESS and AGEP patients who had been administered iodinated contrast media (ICM). Methods All adult patients in the dermatologist's French Investigators for Skin Adverse Reactions to Drugs (FISARD) network diagnosed with a DRESS or AGEP highly suspected to have been caused by an ICM were included retrospectively. Results Thirteen DRESS patients and 19 AGEP patients who had been administered ICM were included, and the median delay in DRESS and AGEP occurrence after ICM administration was short, 4 and 1 days, respectively. Five AGEP patients had systemic involvement. A high cosensitization rate (46%) was observed among the DRESS patients, mainly with beta-lactam antibiotics. Overall, 77% of our patients were sensitized to several ICM. Patch tests identified the suspected ICM for 21 cases (72%). The retrospective nature, the limited number of subjects, the absence of a control group of healthy individuals, and the lack of detailed information on previous exposure to sensitizing drugs are limitations of this study. Conclusions We report a large series of DRESSs and AGEPs related to ICM administration. Skin tests appear useful for diagnosis and potentially to identify alternative ICM.
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- 2021
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5. Vascular skin manifestations in patients with severe COVID-19 in intensive care units: a monocentric prospective study
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Alain Duhamel, F. Dezoteux, Baptiste Mille, Daniel Mathieu, Anne-Sophie Moreau, Charlotte Fievet, Julien Poissy, Elodie Drumez, Delphine Staumont-Sallé, and S. Buche
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medicine.medical_specialty ,Clinical Report ,SARS-CoV-2 ,business.industry ,coronavirus ,COVID-19 ,Dermatology ,Fibrinogen ,intensive care unit ,Intensive care unit ,Rash ,Pathophysiology ,law.invention ,vascular skin manifestations ,law ,Intensive care ,Internal medicine ,Ambulatory ,Medicine ,Observational study ,medicine.symptom ,business ,Prospective cohort study ,chilblain ,medicine.drug - Abstract
Background Various skin manifestations have been reported during the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic. Among these are acral vascular skin lesions in non-severe patients, but few studies have focused specifically on patients with severe COVID-19 admitted to the intensive care unit (ICU). Objectives We aimed to assess the frequency of acral vascular skin manifestations (AVSM) in patients admitted to the ICU based on systematic dermatological examination. Materials & Methods We conducted a clinical, observational and prospective study in the ICU of Lille University Hospital (France). All adult patients with RT-PCR-confirmed severe acute respiratory syndrome-related coronavirus-2 (SARS-CoV-2) infection were included on May 5th and 6th, 2020. Results A total of 39 patients with severe COVID-19 were examined (34 males and five females; median age: 61 [55–59]). We observed AVSM in 11/39 patients (28%) including five with acral necrotic lesions, three with haemorrhagic blisters, one with acral live-doid rash, and one with erosive distal lesions. Chilblain or chilblain-like lesions were not seen, unlike ambulatory or non-severe patients described in the literature. There was no difference regarding the median length of stay in the ICU, initial symptoms of COVID-19 or baseline characteristics, except for a lower BMI in patients with AVSM. All patients had biological coagulation abnormalities (e.g. higher levels of fibrinogen or D-dimers), but there was no difference between patients with and without AVSM. Conclusion AVSM are infrequent and heterogenous and seem to be non-specific to patients with severe SARS-CoV-2, and possibly unrelated to COVID-19. The pathophysiology of AVSM described during the COVID-19 pandemic is not fully elucidated.
- Published
- 2021
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6. Immunomodulatory and/or immunosuppressive drugs should not be stopped prior to skin tests for the assessment of drug allergy
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S El Mesbahi, Delphine Staumont-Sallé, J Grosjean, Damien Lannoy, C Nassar, Florence Tetart, B. Tedbirt, F. Dezoteux, Sophie Gautier, Département de Dermatologie [CHRU Lille], Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Institute for Translational Research in Inflammation - U 1286 (INFINITE (Ex-Liric)), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Service de Dermatologie [Rouen], Hôpital Charles Nicolle [Rouen], CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), Laboratoire d'Informatique Médicale et Ingénierie des Connaissances en e-Santé (LIMICS), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Sorbonne Université (SU)-Université Sorbonne Paris Nord, Département d'Informatique Médicale (D2IM), Centre Régional de PharmacoVigilance Nord-Pas-de-Calais [CHU Lille] (CRPV), Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille)-Faculté de Médecine Henri Warembourg - Université de Lille, CHU Lille, Institut de Pharmacie, Groupe de Recherche sur les formes Injectables et les Technologies Associées - ULR 7365 (GRITA), and Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille)
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Drug ,medicine.medical_specialty ,media_common.quotation_subject ,Drug allergy ,Dermatology ,Chronic inflammatory disease ,Drug Hypersensitivity ,030207 dermatology & venereal diseases ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,[SDV.SP.MED]Life Sciences [q-bio]/Pharmaceutical sciences/Medication ,medicine ,Humans ,In patient ,Skin Tests ,media_common ,business.industry ,[SDV.MHEP.HEG]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Hépatology and Gastroenterology ,Skin test ,medicine.disease ,3. Good health ,Skin reaction ,030228 respiratory system ,Underlying disease ,business ,Immunosuppressive Agents - Abstract
International audience; The use of immunomodulatory and/or immunosuppressive therapy (IT) is increasingly common in the management of chronic inflammatory disease. Skin reactions to any drug (IT or not) are not rare in these patients, justifying allergological investigations. The influence of IT on allergological tests for drugs is not clearly described. IT cannot be interrupted due to the underlying disease. The data assessing the benefit and the safety of allergological test for drug allergy in patients under IT are missing.
- Published
- 2022
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7. Prise en charge de la dermo-hypodermite aiguë non nécrosante bactérienne de l’adulte
- Author
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Delphine Staumont-Sallé and F. Dezoteux
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0301 basic medicine ,Cellulite ,medicine.medical_specialty ,Bursitis ,business.industry ,030106 microbiology ,Gastroenterology ,Clindamycin ,Amoxicillin ,medicine.disease ,Dermatology ,Erysipelas ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Cellulitis ,Eosinophilic cellulitis ,Internal Medicine ,medicine ,030212 general & internal medicine ,Arteritis ,business ,medicine.drug - Abstract
Erysipelas is defined by a sudden onset (with fever) preceding the appearance of a painful, infiltrated, erythematous plaque, accompanied by regional lymphadenopathy. It is usually localized on the lower limbs, but it can occur on the face. It is due to β-hemolytic streptococcus A and more rarely to staphylococcus aureus. It is important to establish the diagnosis and eliminate the non-bacterial causes of inflammatory edema. The other diagnoses frequently found are contact eczema, acute arthritis, bursitis, inflammatory flare-up of chronic dermohypodermitis of venous origin, flare-up of chronic multifactorial eczema (venous insufficiency, vitamin deficiencies, senile xerosis and/or contact eczema), rare familial periodic fevers, rare neutrophilic dermatoses or eosinophilic cellulitis. It is necessary to identify signs of severity that would justify hospitalization. In front of a typical acute bacterial dermohypodermitis and in the absence of comorbidity, no additional investigation is necessary. Systematic blood cultures have low profitability. Locoregional causes must be identified in order to limit the risk of recurrence which remains the most frequent complication. In uncomplicated erysipelas, amoxicillin is the gold standard; treatment with oral antibiotic therapy is possible if there is no sign of severity or co-morbidity (diabetes, arteritis, cirrhosis, immune deficiency) or an unfavorable social context. In case of allergy to penicillin, pristinamycin or clindamycin should be prescribed. Prophylactic antibiotic therapy with delayed penicillin is recommended in the event of recurrent erysipelas.
- Published
- 2021
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8. Mpox : épidémiologie et diagnostics différentiels lors de l'épidémie 2022
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E. Massip, I. Alcaraz, F. Vuotto, V. Baclet, N. Viget, S. Duflos, K. Faure, D. Staumont-Sallé, F. Dezoteux, and O. Robineau
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- 2023
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9. Hypersensibilités médicamenteuses médiées par l’éosinophile (DRESS syndrome) : de la physiopathologie à l’expression clinique
- Author
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F. Dezoteux
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Immunology and Allergy - Published
- 2023
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10. Increased risk of pellagra in an alcoholic patient treated with antiepileptic drugs
- Author
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M. Boileau, S. Azib, D. Staumont-Sallé, and F. Dezoteux
- Subjects
Dermatology - Published
- 2022
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11. Rémibrutinib dans l’urticaire chronique spontanée : délai d’atteinte du contrôle complet de la maladie
- Author
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F. Dezoteux, M. Maurer, P. Yamauchi, H. Kanavy, A. Giménez-Arnau, J. Reed, P. Staubach, K. Lheritier, P. Walsh, I. Nikolaev, S. Haemmerle, and M. Lebwohl
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Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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12. Tests allergologiques après suspicion d’hypersensibilité retardée aux anticorps monoclonaux : série descriptive de 7 cas
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E. Bulté, S. Azib, P.E. Bara, D. Lannoy, B. Palas, D. Staumont-Sallé, and F. Dezoteux
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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13. Modalités d’intensification de l’omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée, étude multicentrique en vraie vie : analyse intermédiaire
- Author
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G. Pierrard, F. Castelain, I. Boccon Gibod, C. Bara, A. Du Thanh, C. Bernier, D. Staumont-Sallé, and F. Dezoteux
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Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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14. Cutaneous manifestations following COVID‐19 vaccination: a multicentric descriptive cohort
- Author
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E. Massip, P. Marcant, G. Font, S. Faiz, S. Duvert‐Lehembre, I. Alcaraz, A. Vermersch‐Langlin, M. Véron, C. Macaire, K. Faure, F. Vuotto, D. Staumont‐Sallé, and F. Dezoteux
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COVID-19 Vaccines ,Infectious Diseases ,SARS-CoV-2 ,Vaccination ,COVID-19 ,Humans ,Dermatology ,Skin Diseases - Published
- 2022
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15. High frequency of eosinophilia and viral reactivation in drug hypersensitivity in patients with severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 infection
- Author
-
B, Mille, S, Ingen-Housz-Oro, N, De Prost, G, Voiriot, A, Soria, F, Tetart, C, Bernier, C, Morice, D, Staumont-Salle, and F, Dezoteux
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Drug Hypersensitivity ,Infectious Diseases ,Drug Hypersensitivity Syndrome ,Eosinophilia ,COVID-19 ,Humans ,Dermatology - Published
- 2021
16. Éruptions eczématiformes chroniques du sujet âgé : quelle imputabilité médicamenteuse ?
- Author
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Marie Jachiet, Claire Boulard, Delphine Staumont-Sallé, Catherine Droitcourt, Robin Guelimi, Florence Tetart, Julie Bouteiller, Haudrey Assier, Brigitte Milpied, Emilie Brenaut, Julien Grosjean, Manuelle Viguier, Marie-Christine Ferrier Le Bouedec, Pascal Joly, Audrey Nosbaum, Pauline Bouschon, Nadia Raison-Peyron, Corina Bara, A. Valois, J. Delaunay, Justine Pasteur, F. Dezoteux, Saskia Oro, C. Morice, Service de Dermatologie [Rouen], Hôpital Charles Nicolle [Rouen], CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), CHU de Rouen, Département d’informatique et d’information médicales, Laboratoire d'Informatique Médicale et Ingénierie des Connaissances en e-Santé (LIMICS), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Sorbonne Université (SU)-Université Sorbonne Paris Nord, Département de dermatologie [CHU Angers], Centre Hospitalier Universitaire d'Angers (CHU Angers), PRES Université Nantes Angers Le Mans (UNAM)-PRES Université Nantes Angers Le Mans (UNAM), Service de Dermatologie [AP-HP Hôpital Saint-Louis], Hopital Saint-Louis [AP-HP] (AP-HP), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Service de dermatologie [CH Le Mans], Centre Hospitalier Le Mans (CH Le Mans), Service d'allergologie et immunologie clinique, Centre hospitalier Lyon Sud, Hospices civils de Lyon, Service de Dermatologie, Centre Hospitalier Sud, Hospices Civils, Lyon, Service de dermatologie [Bordeaux], Université Bordeaux Segalen - Bordeaux 2-CHU Bordeaux [Bordeaux]-Hôpital Haut-Lévêque [CHU Bordeaux], CHU Bordeaux [Bordeaux], Dermatology Department [Créteil], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Hôpital Henri Mondor, Service de dermatologie, hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne, Toulon, Service de dermatologie (CHU de Reims), Centre Hospitalier Universitaire de Reims (CHU Reims), Institute for Translational Research in Inflammation - U 1286 (INFINITE (Ex-Liric)), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Service de dermatologie, hôpital Jacques-Monod, Le Havre, Service de dermatologie (Dermato - BREST), Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest (CHRU Brest), Service de Dermatologie [CHU Caen], Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-CHU Caen, Normandie Université (NU)-Tumorothèque de Caen Basse-Normandie (TCBN)-Tumorothèque de Caen Basse-Normandie (TCBN), Service de Dermatologie [Rennes] = Dermatology [Rennes], CHU Pontchaillou [Rennes], Service de Dermatologie et Oncologie Cutanée [CHU Clermont-Ferrand], CHU Estaing [Clermont-Ferrand], CHU Clermont-Ferrand-CHU Clermont-Ferrand, Service de Dermatologie [Montpellier], Centre Hospitalier Régional Universitaire [Montpellier] (CHRU Montpellier), Service de pneumologie, allergologie, mucoviscidose pédiatrique [Rouen], Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU), Hôpital Charles Nicolle [Rouen]-CHU Rouen, CHU Caen, and Normandie Université (NU)-Tumorothèque de Caen Basse-Normandie (TCBN)-Normandie Université (NU)-Tumorothèque de Caen Basse-Normandie (TCBN)-Université de Caen Normandie (UNICAEN)
- Subjects
Médicaments ,Ocean Engineering ,Eczéma ,MESH: Inhibiteurs des canaux calciques ,3. Good health ,MESH: Préparations pharmaceutiques ,030207 dermatology & venereal diseases ,03 medical and health sciences ,MESH: Eczéma ,0302 clinical medicine ,[SDV.SP.MED]Life Sciences [q-bio]/Pharmaceutical sciences/Medication ,Inhibiteurs calciques ,030220 oncology & carcinogenesis ,Personne âgée ,Safety, Risk, Reliability and Quality ,MESH: Sujet âgé ,[SDV.MHEP.DERM]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Dermatology - Abstract
Introduction Le role des medicaments dans la survenue d’eruptions eczematiformes du sujet âge (EESA) a ete suggere dans une etude cas-temoin francaise montrant une frequence de prise des inhibiteurs calciques de 26 % chez les patients ayant une EESA (OR de 2,5 par rapport aux temoins sans eczema). Ces resultats ont ensuite ete confirmes par une etude retrospective americaine. Des cas isoles d’EESA ont depuis ete rapportes avec le clopidogrel, les IEC, les ARAII et les diuretiques. Notre etude initiale ayant ete realisee il y a 15 ans, nous en avons realise une nouvelle pour reevaluer l’association entre les prises medicamenteuses et les EESA. Materiel et methodes Cette etude retrospective a ete conduite dans 16 centres du GREAT, FISARD ou DAG de 2018 a 2020. Nous avons compare la frequence des 10 classes medicamenteuses les plus prescrites entre la population etudiee (patients de plus de 65 ans developpant un eczema chronique sans cause identifiee) et la population generale de reference du meme âge dont les donnees ont ete obtenues grâce a l’Echantillon Generaliste des Beneficiaires (EGB) issu de la base informatique de la Securite Sociale, apres standardisation indirecte sur le sexe et l’âge. Tous les patients inclus avaient des lesions eczematiformes etendues (plus de 20 % de la surface corporelle), depuis plus de 3 mois. Une biopsie cutanee evocatrice d’eczema devait avoir ete realisee ainsi qu’une immunofluorescence directe negative ou des anticorps BPAG 1 et 2 negatifs afin d’eliminer une pemphigoide au stade pre-bulleux. Les patients n’avaient pas d’antecedent de dermatite atopique dans l’enfance. Resultats Cent quatre vingt cinq patients (120 H et 65 F) d’âge moyen 79,5 ± 7,5 ans ont ete inclus. L’hypertension arterielle representait la comorbidite la plus frequente (69,7 % des patients). Les patients prenaient en moyenne 5,0 ± 3,2 medicaments. Les medicaments les plus frequemment prescrits etaient les inhibiteurs calciques (39,5 %), les statines (36,8 %), les antiagregants plaquettaires (31,9 %), les betabloquants (30,8 %), les ARA2 (29,2 %), les diuretiques thiazidiques (23,8 %), les IEC (22,7 %), les IPP (21,6 %), les diuretiques de l’anse (17,8 %) et les benzodiazepines (15,1 %). Un ou plusieurs medicaments etaient arretes chez 60 (32,4 %) patients. Parmi eux, 31 (51,7 %) ne presentaient plus de lesion a 6 mois. L’analyse comparative par rapport a l’EGB est en cours. Discussion Les caracteristiques des patients concordent avec celles observees dans notre etude precedente, en particulier la predominance masculine et la polymedication. La frequence de prise des inhibiteurs calciques (39,5 %) est encore plus elevee (× 1,5) que dans notre etude initiale confirmant le tres fort risque lie a cette classe medicamenteuse. La comparaison avec les donnees de l’EGB (analyse en cours avec resultats prevus prochainement) permettra peut-etre de mettre en evidence une association avec d’autres classes medicamenteuses.
- Published
- 2021
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17. 039 Functional profile of circulating eosinophils in atopic dermatitis
- Author
-
F. Dezoteux, P. Marcant, S. Azib, A. Dendooven, G. Lefèvre, and D. Staumont-Sallé
- Subjects
Cell Biology ,Dermatology ,Molecular Biology ,Biochemistry - Published
- 2022
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18. Profil clinique des vascularites urticariennes anatomopathologiques : étude rétrospective
- Author
-
A. Chepy, S. Benarab, F. Dezoteux, S. Azib, D. Launay, S. Sanges, D. Staumont-Sallé, and M. Crinquette
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
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19. Réactions cutanées aux points d’injection des héparines : intérêt des tests allergologiques
- Author
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M. Rouai, S. Azib, P.E. Bara, D. Lannoy, B. Palas, D. Staumont-Sallé, and F. Dezoteux
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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20. Intérêt des tests cutanés dans le cadre des réactions retardées au cours des traitements du myélome multiple. Expérience autour de 4 cas
- Author
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M. Chaveron, M. Nudel, S. Manier, D. Lannoy, B. Palas, S. Azib-Meftah, D. Staumont-Sallé, and F. Dezoteux
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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21. Simulation en santé en dermatologie pour la formation des internes : état des lieux et perspectives à l’échelle interrégionale
- Author
-
F. Dezoteux, P. Joly, A. Dompmartin, G. Chaby, C. Lok, L. Mortier, and D. Staumont-Sallé
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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22. Profil clinique des vascularites urticariennes diagnostiquées en anatomie pathologique : étude rétrospective
- Author
-
S. Benarab, A. Chepy, F. Dezoteux, S. Azib-Meftah, M. Verhasselt-Crinquette, S. Sanges, and D. Staumont-Sallé
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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23. Étude de survie du traitement par omalizumab dans une cohorte multicentrique française de patients atteints d’urticaire chronique
- Author
-
J. Litovsky, M. Paryl, F. Hacard, F. Tétart, I. Boccon Gibod, F. Dezoteux, D. Staumont-Sallé, A.S. Darrigade, M.S. Doutre, B. Milpied, A. Soria, E. Amsler, C. Bernier, J.L. Perrot, N. Raison Peyron, T. Mura, J. Grosjean, and A. Du Thanh
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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24. Intérêt en pratique courante des prick-tests dans l’exploration d’hypersensibilités médicamenteuses retardées
- Author
-
J. Boo, S. Azib-Meftah, P.E. Bara, J. Boudray, D. Lannoy, D. Staumont-Sallé, and F. Dezoteux
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2022
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25. Outcome of early stage Merkel carcinoma treated by exclusive radiation: a study of 53 patients
- Author
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M. Dubois, Xavier Mirabel, Laurent Mortier, Véronique Dziwniel, Alexandre Escande, F. Dezoteux, Maeva Kyheng, Julien Labreuche, F. Darloy, Henry Abi Rached, and Anaïs Jouin
- Subjects
Oncology ,Male ,medicine.medical_specialty ,Skin Neoplasms ,medicine.medical_treatment ,R895-920 ,030207 dermatology & venereal diseases ,03 medical and health sciences ,Medical physics. Medical radiology. Nuclear medicine ,0302 clinical medicine ,Merkel cell carcinoma ,Internal medicine ,medicine ,Carcinoma ,Skin cancer ,Humans ,Radiology, Nuclear Medicine and imaging ,Stage (cooking) ,RC254-282 ,Aged ,Retrospective Studies ,Aged, 80 and over ,Proportional hazards model ,business.industry ,Research ,Neoplasms. Tumors. Oncology. Including cancer and carcinogens ,Retrospective cohort study ,medicine.disease ,Radiation therapy ,Carcinoma, Merkel Cell ,Survival Rate ,Treatment Outcome ,030220 oncology & carcinogenesis ,Exclusive radiation ,Female ,Radiotherapy, Adjuvant ,business ,Adjuvant - Abstract
Purpose Early stage Merkel cell carcinoma (MCC) is a rare and aggressive primary skin cancer. The standard of care for MCC is broad excision and adjuvant external beam radiation therapy (EBRT). However, for some patients, anesthesia is contraindicated, while others run the risk of serious aesthetic sequelae. In such cases, exclusive radiotherapy is an interesting alternative to surgery. Though limited data is available, this study evaluates exclusive radiotherapy for MCC, using data from the largest retrospective study to date. Methods All patients who were followed in our center between 1989 and 2019 for histologically proven early stage MCC were included in the study. They were treated either by surgery with a 2-cm clear margin followed by adjuvant radiotherapy (RT) or by exclusive RT. Survival rates with adjuvant and exclusive EBRT were analyzed using Cox model and Fine and Gray model depending on the type of survival. p value Results Eighty-four patients treated for MCC were included. Fifty-three of them (63.1%) were treated by exclusive RT, and 31 (36.9%) had surgical excision followed by adjuvant RT. Local relapse rate was 13.7% (95% CI 8.0–43.7) in the RT monotherapy group (group A) and 25.8% (95% CI 10.3–56.2) in the surgery + RT group (group B) (p = 0.42). No statistical difference was found for nodal relapse (p = 0.81), metastatic relapse (p = 0.10), disease free survival (p = 0.83) or overall survival (p = 0.98). Conclusion Our study suggests that exclusive radiotherapy for early Merkel cell carcinoma leads to a similar oncological outcome as combined treatment, with fewer aesthetic sequelae. The approach is interesting for elderly patients with comorbidities or patients for whom surgery would cause significant functional or aesthetic sequelae.
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- 2021
26. Erythème noueux : cohorte rétrospective de 170 patients au sein d’un CHU
- Author
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F. Dezoteux, Vincent Koether, Henry Abi Rached, Marion Douxami, Eric Hachulla, and Delphine Staumont-Sallé
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Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2021
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27. Zona après vaccination anti-COVID-19 : série descriptive de 10 cas
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F. Dezoteux, Edouard Massip, Fanny Vuotto, Guillaume Font, Pierre Marcant, Marie Véron, Sarah Faiz, Camille Macaire, Delphine Staumont-Sallé, and Karine Faure
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Vaccin ,P204 ,COVID-19 ,Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality ,Zona - Abstract
Introduction Les premières manifestations cutanées possiblement liées à la Coronavirus Disease-19 (COVID-19) ont été rapportées au printemps 2020. Des cas de zona post-COVID-19 ont fait l’objet de plusieurs publications, parfois considérés comme une manifestation cutanée prédictive de COVID-19, mais avec une signification diagnostique et pronostique débattue. La survenue d’un zona est un phénomène rare au cours de certains de type de vaccination (fièvre jaune, etc.) mais peu de données sont disponibles dans le cadre de la vaccination anti-COVID-19. Nous rapportons une série de 10 cas de zona survenus dans les suites d’une vaccination anti-COVID-19. Matériel et méthodes Il s’agit d’un recueil multicentrique prospectif anonyme, sur appel à cas auprès des dermatologues hospitaliers des départements du Nord et du Pas-de-Calais entre janvier et juin 2021, des cas de zona survenus après tout vaccin anti-COVID-19 réalisé au sein de structures accueillant des centres de vaccination. Sur le site du CHU de Lille, en plus du recueil prospectif, les fiches de suivi post-vaccinal ont été recueillies rétrospectivement de janvier à février 2021 afin d’en extraire les zonas n’ayant pas été signalés via l’appel à cas. Résultats Un total de 10 patients ont été inclus dont 6 femmes et 4 hommes. L’âge moyen était de 62 ans. Sept patients ont été examinés par un dermatologue sénior, trois patients ont été recontactés à partir des fiches de suivi post-vaccinal. Le vaccin le plus souvent réalisé était le vaccin Pfizer/BioNtech (n = 8/10, 80 %), suivi par le vaccin AstraZeneca (n = 2/10, 20 %). Un patient avait des ATCD d’infection COVID-19 (10 %). Ces zonas étaient survenus essentiellement après la première injection (n = 9/10, 90 %). Le délai médian de survenue après vaccination était de 3,5 jours (IIQ, 2–9 jours). Le zona était homolatéral à l’injection chez 4 patients (40 %). L’éruption était majoritairement localisée aux membres supérieurs (50 %), puis aux membres inférieurs (30 %), au visage (20 %) et au tronc (20 %). Seul un patient présentait un antécédent d’immunosuppression, et un patient avait un antécédent ancien de zona. La PCR VZV, réalisée sur les lésions de 2 patients, était positive. La prise en charge proposée était identique à celle des zonas en général. Discussion Notre série rapporte 10 cas de zona survenus après injection de vaccin anti-COVID-19, dont aucun cas grave. Les douleurs post-vaccinales ou les réactions au point d’injection sont fréquentes avec les vaccins anti-COVID-19, mais une extension de la localisation de la douleur, une sensation de brûlure, et une éruption vésiculeuse doivent faire suspecter un zona, quel que soit le délai entre l’injection du vaccin et la survenue de ces symptômes. Ces évènements ne contre-indiquent pas la réalisation de la seconde injection en cas de survenue lors de la première injection. Le service médical rendu de la vaccination contre la COVID-19 demeure important.
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- 2021
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28. Allergie aux dérivés de l’huile de ricin
- Author
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F. Dezoteux, Benjamin Adam, Pierre Marcant, Delphine Staumont-Sallé, and Julia Vanlerberghe
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Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
Introduction L’huile de ricin, utilisee dans de nombreux produits cosmetiques, est connue comme potentielle pourvoyeuse de reaction allergique. La presence de derives (forme hydrogenee et ethoxylee [PEG]) de l’huile de ricin et leur absence dans les batteries classiquement utilisees rendent le diagnostic difficile. Nous rapportons un cas d’eczema de contact a l’huile de ricin dans une forme derivee. Materiel et methodes Il s’agit d’une femme de 30 ans aux antecedents de dermatite atopique (DA) evoluant depuis 15 ans. Des patch-tests avaient ete realises dix ans auparavant et retrouvaient une sensibilisation au fragrance mix, au budesonide, ainsi qu’a la creme EMLA® (lidocaine). Elle presentait une poussee d’eczema du visage et du cou suite a l’utilisation de desodorisant pour voiture contenant du parfum et apres application d’une preparation magistrale emolliente a base de glycerole d’amidon et de Codexial Cold Cream Fluide®. De nouveaux tests epicutanes mettaient en evidence des sensibilisations pour le fragrance mix II (+), l’hydroperoxyde de linalol (+) et de limonene (+) et pour la preparation emolliente testee telle quelle (++). L’huile de ricin, composant commun a la preparation emolliente a la creme EMLA etait suspectee. En l’absence d’huile de ricin ou de ses derives dans les differentes batteries, un ROAT a l’huile de ricin pure a ete realise pendant 14 jours mais etait negatif. Apres avoir recupere les composants de la preparation magistrale, des tests ont ete realises et etaient positifs pour le PEG-2 (30 % pet.) et PEG-7 hydrogenated castor oil (10 % pet. et 30 % pet.). Les tests pour le polyethylene glycol seul etaient negatifs. Une liste de produits cosmetiques ne contenant ni parfum ni derives de l’huile de ricin a ete remise a la patiente afin de l’aider dans l’eviction de ces allergenes. Discussion L’huile de ricin est pourvoyeuse d’allergie dans sa forme pure et plus rarement dans sa forme hydrogenee. Le principal acide gras (AG) de l’huile de ricin pure est l’acide ricinoleique (allergene le plus souvent incrimine). L’utilisation de l’huile de ricin dans les cosmetiques necessite le passage a une forme insoluble dans l’eau et donc un processus d’hydrogenation. Dans sa forme hydrogenee, le principal AG est l’acide 12-hydroxystearique. Certains auteurs ont fait part de tests positifs pour ces deux allergenes chez un patient ayant reagi a un baume a levre contenant de l’huile de ricin hydrogenee, notre cas illustre le fait qu’il n’y a pas forcement de reaction croisee entre les formes pures et derivees. En l’absence de ces allergenes dans les differentes batteries utilisees, il existe probablement une sous-estimation de la frequence de l’allergie a l’huile de ricin hydrogenee. Conclusion Nous rapportons un cas d’eczema de contact a l’huile de ricin dans sa forme hydrogenee et ethoxylee contenue dans une preparation emolliente, illustrant l’absence de reaction croisee entre les derives de l’huile de ricin et la forme pure.
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- 2021
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29. Réactions cutanées aux vaccins anti-COVID-19 : cohorte prospective descriptive régionale
- Author
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Karine Faure, Isabelle Alcaraz, Pierre Marcant, Sophie Duvert-Lehembre, Sarah Faiz, Edouard Massip, Annie Vermersch, Delphine Staumont-Sallé, Fanny Vuotto, Guillaume Font, Camille Macaire, Marie Véron, and F. Dezoteux
- Subjects
COVID-19 ,Ocean Engineering ,Co065 ,Réactions cutanées post-vaccinales ,Vaccins ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
Introduction Les manifestations cutanees possiblement liees a la Coronavirus Disease 19 (COVID-19) ont ete rapportees des printemps 2020. Nous observons desormais des reactions cutanees aux vaccins anti-COVID-19, impliquant les dermatologues dans le processus de vaccination. L’objectif de cette etude etait de rapporter et caracteriser ces reactions cutanees aux vaccins anti-COVID-19 dans la region des Hauts-de-France. Materiel et methodes Il s’agit d’un recueil multicentrique prospectif anonyme, sur appel a cas aupres des dermatologues hospitaliers des departements du Nord et du Pas-de-Calais entre janvier et juin 2021, des reactions cutanees suite a tout vaccin anti-COVID-19 realise au sein de structures munies d’un centre de vaccination. Au CHU de Lille, en plus du recueil prospectif, les fiches de suivi inter-dose ont ete recueillies retrospectivement de janvier a fevrier 2021 afin d’identifier les effets indesirables cutanes. Resultats 143 patients ont ete inclus dont 108 femmes et 35 hommes. L’âge moyen etait de 53 ans. 60 patients ont ete examines par un dermatologue senior, tandis que 83 ont rempli un formulaire de suivi inter-dose au CHU de Lille. Le vaccin le plus souvent realise etait le vaccin Pfizer/BioNtech (n = 115/143, 80,4 %), suivi par le vaccin AstraZeneca (n = 23/143, 16,1 %), et le vaccin Moderna (n = 5/143, 3,5 %). Peu de patients avait ete infectes par la COVID-19 (n = 14/145, 9,8 %). L’essentiel des reactions recueillies est survenu apres la premiere injection (n = 135/143, 94,4 %). La reaction cutanee la plus frequente etait une reaction erythemateuse au point d’injection (n = 80/143, 55,9 %), un prurit (n = 13/143, 9,1 %), un zona (n = 10/143, 7 %), une poussee d’urticaire typique (n = 7/143, 9 %), des eruptions eczematiformes (n = 6/143, 4,2 %), des eruptions pseudo-urticariennes (n = 5/143, 3,5 %), des exanthemes (n = 4/143, 2,8 %). Nous rapportons aussi 2 eruptions purpuriques (1,4 %), un pityriasis rose de Gibert, et une poussee d’herpes labial. Le delai median de survenue apres vaccination etait de 2 jours (IIQ, 1–5,5 jours). Six patients (4,9 %) ont eu une poussee d’une dermatose preexistante, dont 5 (3,4 %) etaient des maladies bulleuses auto-immunes. Concernant les 60 patients (41,9 %) ayant ete evalues par un dermatologue senior, la prise en charge consistait principalement en une surveillance seule (n = 27/60, 45 %), une prescription d’emollient (n = 22/60, 36,1 %), ou d’antihistaminique (n = 21/60, 35,6 %). La seconde injection a toujours ete autorisee. Nous ignorons cependant la frequence de la recidive lors de la seconde injection. Discussion Notre serie rapporte diverses reactions aux vaccins anti-COVID-19, dont aucune grave, ne contre-indiquant pas la realisation de la seconde injection en cas de survenue lors de la premiere injection. Le service medical rendu de la vaccination anti-COVID-19 demeure important.
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- 2021
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30. Explorations allergologiques des nécrolyses épidermiques : étude multicentrique rétrospective
- Author
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Benoît Ben Said, G. Gener, A. Barbaud, Claire Bernier, Camille Roux, F. Dezoteux, Brigitte Milpied, Florence Tetart, Haudrey Assier, Saskia Oro, Angèle Soria, Emmanuelle Amsler, Bénédicte Lebrun-Vignes, N. Bellon, and Delphine Staumont
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
Introduction L’exploration allergologique des necrolyses epidermiques (NE, syndromes de Stevens-Johnson et Lyell) est peu rapportee dans la litterature, et concerne essentiellement les patch tests (PT). Les pric-tests (P) et les tests intradermiques (IDR) sont theoriquement contre-indiques. Le but de cette etude etait de rapporter l’experience francaise des tests allergologiques des NE. Materiel et methodes Cette etude retrospective multicentrique nationale a inclus les patients ayant eu des tests allergologiques pour explorer une NE entre 2010 et 2020. Les objectifs etaient de decrire les modalites des tests, leur taux de positivite et tolerance, les medicaments impliques et les facteurs associes aux tests positifs (âge, sexe, type de NE, delai des tests, centres). Resultats Cent-dix-sept patients ont ete inclus (67 F, âge median 38 ans). Les tests etaient faits en mediane 8 mois (IQR 5–15) apres la NE. Tous les patients avaient eu des PT (total 472 PT; en peau anterieurement lesee en plus du dos n = 15), 20 patients (17 %) des tests intradermiques a lecture retardee (P et/ou IDR ; total 52 IDR) et 35 des reintroductions ou provocations medicamenteuses (TPO) (30%, dont 26 dans un seul centre; total 57 TPO). Pour 98 % des PT et 41 % des P-IDR, les concentrations etaient celles utilises dans l’exploration des autres toxidermies (PT : 10 % de principe actif ou 30 % de produit fini), plus diluees dans les autres cas (PT 1 % principe actif, IDR : dilution jusqu’a 10−4). Aucun effet indesirable n’etait rapporte lors des tests. Les PT etaient positifs chez 22 patients (19 %), dont 2 uniquement en peau anterieurement lesee. Une seule IDR etait positive au bortezomib, chez un patient avec reactions au site d’injection du medicament par le passe. Aucun P n’etait positif. L’objectif des TPO etait de restreindre les contre-indications medicamenteuses. Deux patients declenchaient une eruption benigne apres TPO. Les analyses univariees n’ont pas mis en evidence de facteurs associes a la positivite des tests. Discussion L’exploration allergologique des NE en France repose essentiellement sur les PT, realises selon les modalites des autres toxidermies. Leur taux de positivite etait de 19%, proche des series de la litterature. Si le delai de realisation apres la NE ne semble pas influencer leur resultat, la pose en peau anterieurement lesee peut augmenter leur sensibilite. Dans notre etude, l’exploration par P-IDR chez 20 patients s’est averee peu rentable mais n’a pas reactive les NE explorees. L’experience des TPO, realises essentiellement dans un seul centre, est encourageante car a permis de lever des contre-indications sans effet secondaire grave. L’indication doit etre bien pesee par des equipes habituees (imputabilite intrinseque, extrinseque et besoins therapeutiques du patient). La prise en charge allergologique des NE doit etre homogeneisee.
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- 2021
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31. Expérience en vraie vie concernant le service rendu et la sécurité des tests allergologiques cutanés dans le cadre des toxidermies aux macrolides
- Author
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Marie Véron, F. Dezoteux, S. Azib, Damien Lannoy, Delphine Staumont-Sallé, and Sophie Gautier
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2021
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32. Œdèmes inflammatoires et scléreux des membres inférieurs sous pémétrexed
- Author
-
F. Dezoteux, M. Levavasseur, Delphine Staumont-Sallé, M. Sarrazin, A. Fadin, CHU Lille, Centre Hospitalier Annecy-Genevois [Saint-Julien-en-Genevois], Institute for Translational Research in Inflammation - U 1286 (INFINITE (Ex-Liric)), and Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille)
- Subjects
Gynecology ,medicine.medical_specialty ,Pémétrexed ,Sclerosis ,business.industry ,Œdèmes inflammatoires ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Dermatology ,Pemetrexed ,Sclérose ,Skin toxicity ,3. Good health ,030207 dermatology & venereal diseases ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Inflammatory edema ,medicine ,Toxicité cutanée ,business ,medicine.drug - Abstract
Resume Introduction Le pemetrexed est une chimiotherapie de la classe des antifolates frequemment prescrite en oncologie thoracique. Nous rapportons un cas de toxicite cutanee rare au pemetrexed a type d’œdemes inflammatoires et sclerodermiformes des membres inferieurs. Observation Un homme de 63 ans etait traite par pemetrexed pour un adenocarcinome pulmonaire metastatique. Quatorze mois apres l’initiation de la chimiotherapie, apparaissaient des œdemes inflammatoires et sclereux des membres inferieurs genant la flexion des genoux. Une origine cardiaque, renale, hepatique, thrombotique et infectieuse des œdemes etait ecartee. La responsabilite du pemetrexed etait alors evoquee et ce traitement suspendu. Un dermocorticoide de classe tres forte etait prescrit, permettant une remission partielle des symptomes. En accord avec les oncologues, un traitement par nivolumab etait introduit en relais du pemetrexed. Discussion Les œdemes inflammatoires et sclereux des membres inferieurs sont un effet secondaire rare du pemetrexed, mais classiquement decrit. La prise de dexamethasone la veille, le jour et le lendemain de la perfusion permettrait d’en limiter l’apparition. L’arret de la chimiotherapie n’est pas systematique et depend de la balance entre l’impact fonctionnel des lesions et les alternatives therapeutiques sur le plan oncologique.
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- 2020
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33. A real-life assessment of the management of chronic urticaria in primary care by general practitioners in the North of France
- Author
-
Delphine Staumont-Sallé, B Adam, F. Dezoteux, M Calafiore, E. Pape, and S. Azib-Meftah
- Subjects
medicine.medical_specialty ,Primary Health Care ,Urticaria ,business.industry ,MEDLINE ,Dermatology ,Primary care ,General Practitioners ,Life assessment ,Family medicine ,Chronic Disease ,Quality of Life ,Medicine ,Humans ,Chronic Urticaria ,France ,business ,Chronic urticaria - Published
- 2020
34. Real-life evaluation of the treatment of actinic keratoses by textile photodynamic therapy (FLUXMEDICARE® device)
- Author
-
F. Dezoteux, Serge Mordon, H. Abi Rached, Hélène Behal, Elise Thecua, M. Dubois, Laurent Mortier, Fabienne Lecomte, C. Maire, and C. Vicentini
- Subjects
medicine.medical_specialty ,Erythema ,medicine.medical_treatment ,Biophysics ,Photodynamic therapy ,Dermatology ,Clinical endpoint ,medicine ,Humans ,Pharmacology (medical) ,Retrospective Studies ,Photosensitizing Agents ,business.industry ,Textiles ,Actinic keratosis ,Retrospective cohort study ,Actinic keratoses ,Aminolevulinic Acid ,medicine.disease ,Keratosis, Actinic ,Life evaluation ,medicine.anatomical_structure ,Treatment Outcome ,Oncology ,Photochemotherapy ,Scalp ,medicine.symptom ,business - Abstract
Introduction Actinic keratoses (AK) are a common precancerous skin condition in dermatology practice. Photodynamic therapy (PDT) with ALA or MAL is an effective but painful treatment of fields of cancerization particularly when conventional illumination sources and irradiation rates are used. Two prior studies showed that illumination with textile PDT was not inferior to conventional PDT. FLUXMEDICARE® (FLX-PDT) is the first medical device marketed with textile based lighting . We performeda real-life study to evaluate efficacy and tolerance of this device. Methods We carried out a single-center retrospective study. We collected data from patients treated with FLX-PDT with MAL for AKs localized on scalp and temples between November 2018 and November 2019. The primary endpoint was complete clearance rate (CR) at 3 months-follow up. Results Data of 39 patients were reviewed in the study, with a total of 417 AKs. The CR rate was 72.6 % (95 %CI 67.9–77.0) at 3 months-follow up and 67.5 % (95 %CI 61.2–73.3) at 6 months-follow up. The median pain felt during the session was 0 and there wasn’t erythema after the session for 64.1 %. Conclusion Our real-life study confirms efficacy and safety of textile PDT by FLUXMEDICARE device in the treatment of scalp and temples AKs, with excellent tolerance and minimal pain reported.
- Published
- 2020
35. Omalizumab in chronic inducible urticaria: A retrospective, real-life study
- Author
-
E. Karimova, F. Dezoteux, Delphine Staumont-Sallé, A. Le Moing, N. Ramdane, E. Pape, M. Fialek, and S. Azib-Meftah
- Subjects
medicine.medical_specialty ,Urticaria ,business.industry ,Dermatology ,Omalizumab ,Cold urticaria ,medicine.disease ,Treatment Outcome ,Anti-Allergic Agents ,Chronic Disease ,medicine ,Humans ,Chronic Urticaria ,Life study ,business ,Cholinergic urticaria ,Delayed pressure urticaria ,medicine.drug ,Retrospective Studies - Published
- 2020
36. [Bacterial acute non necrosing cellulitis (erysipelas) in adult]
- Author
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F, Dezoteux and D, Staumont-Sallé
- Subjects
Adult ,Inflammation ,Erysipelas ,Humans ,Cellulitis ,Staphylococcal Infections ,Anti-Bacterial Agents - Abstract
Erysipelas is defined by a sudden onset (with fever) preceding the appearance of a painful, infiltrated, erythematous plaque, accompanied by regional lymphadenopathy. It is usually localized on the lower limbs, but it can occur on the face. It is due to β-hemolytic streptococcus A and more rarely to staphylococcus aureus. It is important to establish the diagnosis and eliminate the non-bacterial causes of inflammatory edema. The other diagnoses frequently found are contact eczema, acute arthritis, bursitis, inflammatory flare-up of chronic dermohypodermitis of venous origin, flare-up of chronic multifactorial eczema (venous insufficiency, vitamin deficiencies, senile xerosis and/or contact eczema), rare familial periodic fevers, rare neutrophilic dermatoses or eosinophilic cellulitis. It is necessary to identify signs of severity that would justify hospitalization. In front of a typical acute bacterial dermohypodermitis and in the absence of comorbidity, no additional investigation is necessary. Systematic blood cultures have low profitability. Locoregional causes must be identified in order to limit the risk of recurrence which remains the most frequent complication. In uncomplicated erysipelas, amoxicillin is the gold standard; treatment with oral antibiotic therapy is possible if there is no sign of severity or co-morbidity (diabetes, arteritis, cirrhosis, immune deficiency) or an unfavorable social context. In case of allergy to penicillin, pristinamycin or clindamycin should be prescribed. Prophylactic antibiotic therapy with delayed penicillin is recommended in the event of recurrent erysipelas.
- Published
- 2020
37. 'Idiopathic Eosinophilic Vasculitis': Another Side of Hypereosinophilic Syndrome? A Comprehensive Analysis of 117 Cases in Asthma-Free Patients
- Author
-
Marie-Christine Copin, Thierry Martin, Guillaume Lefèvre, Matthieu Groh, Jean-Baptiste Gibier, Marc Lambert, François Pontana, Pierre-Yves Hatron, Myriam Labalette, Jean-François Viallard, Delphine Staumont-Sallé, F. Dezoteux, Chafika Morati-Hafsaoui, Eric Hachulla, Benjamin Lopez, Pascal DeGroote, Thomas Quemeneur, Jean-Emmanuel Kahn, Mohamed Hamidou, Amélie Leurs, Louis Terriou, Nicolas Etienne, Cécile Chenivesse, David Launay, Nicolas Schleinitz, Centre de Référence National des Syndromes Hyperéosinophiliques (CEREO), CHU Lille, Institut d'Immunologie [CHRU Lille], Pôle de Biologie Pathologie Génétique [CHU Lille], Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille)-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Centre National de Référence des Maladies Auto-Immunes Systémiques Rares du Nord et Nord-Ouest de France (CeRAINO), Lille Inflammation Research International Center - U 995 (LIRIC), Institut Pasteur de Lille, Réseau International des Instituts Pasteur (RIIP)-Réseau International des Instituts Pasteur (RIIP)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Université de Lille, Facteurs de Risque et Déterminants Moléculaires des Maladies liées au Vieillissement - U 1167 (RID-AGE), Centre hospitalier [Valenciennes, Nord], Aix Marseille Université (AMU), Hôpital de la Timone [CHU - APHM] (TIMONE), Hôpital Haut-Lévêque [CHU Bordeaux], CHU Bordeaux [Bordeaux], Hôtel-Dieu de Nantes, Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg, Centre Hospitalier Annecy-Genevois [Saint-Julien-en-Genevois], Hôpital Foch [Suresnes], Hôpital Ambroise Paré [AP-HP], and univOAK, Archive ouverte
- Subjects
medicine.medical_specialty ,Eosinophilic disorder ,Aucun ,Hypereosinophilia ,Hypereosinophilic syndrome ,Gastroenterology ,[SDV.MHEP.PSR]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Pulmonology and respiratory tract ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Internal medicine ,Necrotizing Vasculitis ,medicine ,Immunology and Allergy ,030212 general & internal medicine ,Arteritis ,business.industry ,Eosinophilic granulomatosis with polyangiitis ,medicine.disease ,Eosinophilic vasculitis ,030228 respiratory system ,[SDV.MHEP.PSR] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Pulmonology and respiratory tract ,medicine.symptom ,Granulomatosis with polyangiitis ,business ,Vasculitis ,Cerebral vasculitis - Abstract
International audience; Background: The absence of asthma may rule out a diagnosis of eosinophilic granulomatosis with polyangiitis in patients with hypereosinophilic syndrome (HES) and features of vasculitis.Objective: To describe eosinophilic vasculitis (EoV) as a possible manifestation of HES in asthma-free patients.Methods: We screened our hospital database and the literature for patients with HES who met the following 4 criteria: (1) histopathological or clinical features of EoV (biopsy-proven vasculitis with predominant eosinophilic infiltration of the vessel wall and/or features of vasculitis with tissue and/or blood hypereosinophilia [absolute eosinophil count >1.5 G/L]); (2) no other obvious causes of reactive eosinophilia, organ damage, and vasculitis; (3) the absence of antineutrophil cytoplasmic antibodies; and (4) the absence of current asthma.Results: Ten of our 83 (12%) asthma-free patients with HES and 107 additional cases in the literature met the criteria for EoV. After a critical analysis of the patients' clinical and laboratory characteristics and outcomes, we identified 41 cases of single-organ EoV (coronary arteritis, n = 29; temporal arteritis, n = 8; cerebral vasculitis, n = 4). Of the remaining 76 patients with EoV, the most frequent manifestations (>10%) were cutaneous vasculitis (56%), peripheral neuropathy (24%), thromboangiitis obliterans-like disease (16%), fever (13%), central nervous system involvement (13%), deep venous thrombosis (12%), and nonasthma lung manifestations (12%). Blood hypereosinophilia more than 1.5 G/L was observed in 79% of patients, and necrotizing vasculitis was observed in 44%.Conclusions: Our results suggest that idiopathic EoV (HES-associated vasculitis) can be classified as an eosinophilic-rich, necrotizing, systemic form of vasculitis that affects vessels of various sizes in asthma-free patients.
- Published
- 2020
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38. Éruptions eczématiformes chroniques du sujet âgé : quelle imputabilité médicamenteuse ?
- Author
-
J. Bouteiller, J. Grosjean, J. Delaunay, M. Jachiet, C. Bara, A. Nosbaum, P. Bouschon, B. Milpied, S. Oro, H. Assier, R. Guelimi, A. Valois, M. Viguier, F. Dezoteux, D. Staumont-Sallé, C. Boulard, E. Brenaut, C. Morice, N. Raison Peyron, P. Joly, and F. Tetart
- Subjects
Immunology and Allergy - Published
- 2022
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39. Sclérœdème de Buschke traité efficacement par photophérèse extracorporelle
- Author
-
F. Dezoteux, M. Bourges, A. Lionet, and O. Carpentier
- Subjects
030203 arthritis & rheumatology ,030207 dermatology & venereal diseases ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Resume Introduction Le sclerœdeme de Buschke (SB) est une mucinose cutanee d’origine indeterminee dont la symptomatologie est invalidante, l’evolution chronique et pour laquelle le traitement n’est pas consensuel. Observation Une femme de 50 ans consultait pour un syndrome sclerodermiforme mediodorsal ancien mais d’aggravation recente. La patiente etait traitee par photopherese extracorporelle (PEC) et l’evolution apres deux seances mensuelles pendant deux mois etait marquee par une amelioration significative de sa symptomatologie (douleur, mobilite). Malgre le caractere suspensif de la PEC, l’espacement progressif des seances permettait de maintenir une capacite fonctionnelle et une qualite de vie satisfaisantes. Discussion D’autres alternatives therapeutiques n’avaient pas ete retenues ou n’avaient pas ete tolerees. En raison de son caractere moyennement invasif et des donnees obtenues dans le scleromyxœdeme, la PEC avait ete proposee. Son utilisation pourrait constituer une option a envisager pour le traitement des SB refractaires ou en impasse therapeutique.
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- 2018
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40. Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms (DRESS): Series of 49 French Pediatric Cases
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Claire Bernier, Juliette Mazereeuw-Hautier, Benoit Ben Said, Eve Bedouelle, F. Dezoteux, Florence Tetart, B. Catteau, Delphine Staumont-Sallé, Eve Puzenat, B. Sterling, Christine Chiaverini, A. Welfringer-Morin, Stéphanie Mallet, Claire Abasq, Evelyne Collet, J. Delaunay, Margot Raynal, Annabel Maruani, Brigitte Milpied, Immunologie de l'allergie cutanée et vaccination – Immunology of skin allergy and vaccination, Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Service de dermatologie [Rouen], CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU), Service de dermatologie Hôpital Saint-André Bordeaux, CHU Bordeaux [Bordeaux], MethodS in Patients-centered outcomes and HEalth ResEarch (SPHERE), Université de Tours (UT)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Nantes - UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques, Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN), Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours (CHRU Tours), Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Centre de Référence National des Syndromes Hyperéosinophiliques (CEREO), Service Dermatologie [CHU Toulouse], Pôle Clinique des Voies respiratoires [CHU Toulouse], Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU Toulouse)-Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU Toulouse), Centre International de Recherche en Infectiologie - UMR (CIRI), École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Tours-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Nantes - UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques, Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours (CHRU TOURS), Service de dermatologie (CHU de Toulouse), CHU Toulouse [Toulouse], Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), and Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
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Allergy ,medicine.medical_specialty ,Adolescent ,medicine.drug_class ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Antibiotics ,Culprit ,Drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms ,030207 dermatology & venereal diseases ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Eosinophilia ,medicine ,Humans ,Immunology and Allergy ,Child ,Adverse effect ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,Retrospective Studies ,business.industry ,Retrospective cohort study ,Exanthema ,medicine.disease ,Rash ,Dermatology ,Anti-Bacterial Agents ,3. Good health ,030220 oncology & carcinogenesis ,Drug Hypersensitivity Syndrome ,Corticosteroid ,medicine.symptom ,business - Abstract
Background Drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms (DRESS) is a rare and potentially fatal adverse reaction. It can be difficult to diagnose, even more so among children, because symptoms may mimic other commonly encountered pediatric conditions. Objective To describe clinical and laboratory features of DRESS syndrome in the pediatric population (age ≤18 years) and establish causative agents and treatment modalities. Methods This was a multicenter retrospective study of probable and definite DRESS cases (Registry of Sever Cutaneous Adverse Reaction score ≥ 4) in children hospitalized in 15 French university hospitals between 2000 and 2020. Results We included 49 cases. All children had fever and rash, 69.4% had lymphadenopathy, and 65.3% had facial edema. The most common organ affected was the liver (83.7%). Treatment consisted of topical corticosteroid in only 30.6% and systemic corticosteroid in 55.1%; 12.2% received intravenous immunoglobulin. Among probable and likely culprit drugs, 65% were antibiotics and 27.5% were antiepileptics, median time to DRESS symptom onset after initiation of 15 days (13 days with antibiotics and 21 days with antiepileptics). Twenty-seven children had allergy assessment for causative agents, 65.4% of whom had positive tests. Conclusions Culprit drugs are frequently antibiotics and antiepileptic drugs, and onset is often less than 2 weeks after treatment starts, especially with antibiotics. Treatment with topical corticosteroids appears to be sufficient in the least severe cases. Treatment by systemic corticosteroid therapy remains the reference treatment in case of severe organ damage.
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- 2022
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41. DRESS GRAVES : caractéristiques clinicobiologiques
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Vincent Descamps, Florence Tetart, Delphine Staumont-Sallé, F. Dezoteux, Clarisse Marcombes, Groupe Fisard, and Saskia Oro
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Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
Introduction Le DRESS est une toxidermie grave, avec 10 % de deces. Sa physiopathologie n’est pas entierement elucidee mais le role des reactivations virales est connu. Nous decrivons des cas graves, precisant les atteintes viscerales, les reactivations virales et le pronostic. Materiel et methodes Cette etude retrospective (4 centres) a inclus entre 2007 et 2020 des patients avec DRESS grave, defini par un deces, un transfert en reanimation ou une atteinte viscerale severe : transaminases > 15 N, TP 5 et des PCR virales realisees etaient egalement requis. Resultats Quarante-huit patients ont ete inclus (28 F, âge median 62 ans). Les 3 medicaments les plus frequents etaient : allopurinol (n = 20, 41 %), carbamazepine (n = 6, 12 %), sulfasalazine (n = 5, 10 %). Le delai median d’induction du DRESS etait de 28 j [5–88], le delai entre le debut du DRESS et l’hospitalisation de 7 j [0–32]. Huit (16 %) sont decedes et 13 autres (27%) admis en reanimation. Les patients decedes etaient plus âges (72 vs 58 ans, p = 0,017). Au total, 33 (69 %) avaient ≥ 2 organes atteints: foie (n = 45, 94 %, mediane 16 N a l’acme), rein (n = 26, 54 %, creatinine mediane 234 μmol/L a l’acme), hemophagocytose (n = 5, 10 %), poumon (n = 5, 10 %), pancreas (n = 3, 6 %), rhabdomyolyse (n = 3, 6 %), cœur (n = 2, 4 %), meningo-encephalite (n = 2, 4 %), gastro-enterologique (n = 2, 4 %), hypotension (n = 1, 2 %), cholangite (n = 1, 2 %). Vingt-sept patients (55 %) avaient une reactivation EBV, 25 (51 %) un HHV6, 11 (22 %) un CMV. Les DRESS a l’allopurinol etaient caracterises par une maladie renale preexistante et une atteinte renale specifique plus frequentes (respectivement 45 % vs 7 %, p Le traitement etait la corticotherapie generale (n = 33, 69 %), parfois avec bolus (n = 8, 17 %). Les autres patients ont evolue favorablement sous fortes doses de dermocorticoides. Certains patients ont recu egalement des IgIV (n = 5, 10 %), de la ciclosporine (n = 2, 4 %) ou des antiviraux (n = 4, 8 %, ganciclovir/valganciclovir n = 3, pour reactivation HHV6 + CMV et EBV + CMV, aciclovir n = 1 pour HSV buccal). Discussion Cette serie confirme la gravite potentielle du DRESS. L’allopurinol est le plus souvent responsable. Les reactivations a Herpes virus sont frequentes et multiples. La corticotherapie generale reste la base du traitement, mais pourrait aggraver la reactivation virale. Sa balance benefice/risque pourrait donc se discuter en cas de replication virale majeure, necessitant de mieux comprendre l’implication du virus dans la physiopathologie de la maladie. Une etude virologique avec recherche de micro-ARN dans les tissus atteints est en cours pour correler leur presence a l’evolution.
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- 2021
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42. Cohorte rétrospective descriptive de 10 ans des syndromes de nécrolyse épidermique pédiatriques pris en charge au sein du CHU de Lille
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Stephane Kandemir, B. Catteau, Stéphane Leteurtre, F. Dezoteux, Delphine Staumont-Sallé, and S. Buche
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Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
Introduction Les syndromes de necrolyse epidermiques regroupent diverses entites dont la semiologie en phase aigue representent un defi pour le clinicien entre l’erytheme polymorphe majeur (EPM), le syndrome de Stevens-Johnson/Lyell (SSJL), et l’epidermolyse aigue staphylococcique (EAS) dont la prise en charge et le pronostic sont tres differents. Peu de donnees pediatriques sont disponibles dans la litterature. Materiel et methodes Il s’agit d’une etude descriptive, retrospective, monocentrique, menee de 2010 a 2020 au CHU de Lille sur une population d’enfants pris en charge dans un service de pediatrie, avec un diagnostic identifie sur la base de la codification du DIM parmi 8 libelles afin de recueillir les caracteristiques demographiques, cliniques, histologiques, les donnees de prise en charge therapeutique et d’evolution. Resultats Parmi les 742 enfants repondant aux criteres, 40 ont ete inclus avec le diagnostic d’EPM (n = 19/40, 48 %), de SSJL (n = 9/40, 22 %) ou d’EAS (n = 12/40, 30 %). Aucun medecin liberal n’a evoque ces diagnostics. Le sexe ratio etait de 2,4 garcons pour 1 fille. L’âge median etait de 4,5 ans (2–9), plus tardif pour les EPM (9 ans). Le delai median entre le debut de la symptomatologie et l’hospitalisation etait de 5 jours (3–8). Pres de la moitie des enfants (n = 18/40, 45 %) ont ete hospitalises en reanimation. La duree mediane d’hospitalisation etait de 6 jours (4–12). L’EPM atteignait moins souvent le tronc (n = 8/19, 42 %) que l’EAS (n = 12/12, 100 %). Dans 22 % des cas (n = 2/9), les SSJL n’etaient pas medicamenteux et associes au Mycoplasme pneumoniae (M. pneumoniae). Les medicaments en cause dans les SSJL etaient les antibiotiques et les antiepileptiques. Le nombre median de muqueuse atteinte etait de 3 (2–4) avec une atteinte buccale systematique dans l’EPM et le SSJL et genitale systematique dans le SSJL. Toutes les biopsies realisees (n = 12/12) pour une suspicion de SSJL ou d’EAS confirmaient le diagnostic. Le profil immunologique etait en faveur d’une infection recente a M. pneumoniae et Herpes simplex virus respectivement dans 61 % (n = 11/19) et 18 % (n = 3/19) des EPM. La plupart des SSJL (n = 6/7, 86 %) ont presente des sequelles notamment cutanees et oculaires. Nous avons repertorie 2 deces dans les SSJL. Discussion Nous rapportons une serie descriptive de necrolyse epidermique. La prise en charge des EAS se fait plus souvent en reanimation que pour les EPM alors que l’hospitalisation d’une EAS est plus courte, cela suggere que le tableau plus bruyant de l’EAS surestime sa gravite. La biopsie etait un element important dans la demarche diagnostique mais avec un delai de resultat incompatible avec une prise de decision rapide. L’atteinte genitale apparait comme un element d’orientation important a la phase precoce, justifiant sa recherche systematique. L’interet de l’expertise dermatologique apparait comme necessaire devant tout decollement cutane pediatrique.
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- 2021
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43. Éruptions cutanées chez les patients allogreffés de cellules souches hématopoïétiques au cours de la 1re année de greffe
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Valérie Coiteux, F. Dezoteux, Benoit Catteau, Leonardo Magro, David Beauvais, Delphine Staumont-Sallé, Valentine Dambricourt, and Micha Srour
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Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
Introduction Les eruptions cutanees suite a une greffe de cellules hematopoietiques posent probleme de prise en charge et de diagnostic. En effet, la semiologie est souvent atypique et la biologie biaisee par l’immunodepression. Le diagnostic repose donc sur un faisceau d’arguments. Peu d’etudes se sont focalisees sur la caracterisation epidemiologique et semiologique des eruptions cutanees. Notre objectif etait d’etudier la frequence et decrire les eruptions cutanees au cours de la 1re annee de greffe. Materiel et methodes Nous avons realise une etude descriptive monocentrique retrospective dans le service de maladies du sang du CHU de Lille. Nous avons inclus l’ensemble des patients ayant beneficie d’une allogreffe entre le 1er janvier 2018 et le 31 decembre 2019. Un suivi d’un an etait realise apres la greffe sur la base de l’analyse du dossier medical informatise. Resultats Nous avons inclus 196 patients allogreffes dont les principales indications etaient : 41 syndromes myelodysplasiques (20,9 %) et 115 leucemies aigues (58,7 %). Au total, 89 patients (45,4 %) ont presente une eruption cutanee durant la premiere annee de greffe. Parmi ces patients, 70 (74,2 %) ont presente une GVH aigue, 6 (7 %) une toxicite a la chimiotherapie, 2 (2 %) une origine infectieuse, 4 (4 %) une GVH chronique et 1 (1 %) une toxidermie. Lors de l’eruption, la recherche d’une origine virale etait realisee chez 73 patients et 29 patients presentaient une PCR virale au moins positive (39,7 % des patients testes). La PCR EBV etait positive chez 10 patients (14,5 % des patients testes). Le traitement reposait surtout sur la corticotherapie systemique (n = 51, 58 %) ou sur les dermocorticoides (n = 45, 52 %). L’evolution etait generalement favorable sur le plan dermatologique (resolution des symptomes dans 66 cas (79,5 %). Un avis dermatologique etait sollicite pour 24 patients (27 %). Une biopsie etait realisee chez 11 patients (12,3 %) permettant de redresser le diagnostic vers une etiologie non evoquee dans 3 cas. Discussion Au total, pres de la moitie des patients vont presenter un episode d’eruption cutanee dans l’annee suivant la greffe (45,4 % de notre cohorte). Le diagnostic principalement retenu etait un episode de GVH aigue cutanee (74,2 %), comme decrit dans la litterature. Neanmoins, la frequence des toxidermies (1 %) et des infections (2 %) de notre cohorte apparait particulierement faible contrastant avec le taux de positivite des examens virologiques, particulierement concernant l’EBV. On notait une faible frequence des biopsies (12,3 %). Il y a donc un reel probleme diagnostique dans ces situations devant l’absence d’elements pathognomoniques. Cette etude a donc permis de mettre en evidence la frequence importante d’eruption cutanee chez les patients allogreffes justifiant la prise en charge pluridisciplinaire de ces patients fragiles avec une expertise dermatologique et hematologique conjointe.
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- 2021
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44. Étude observationnelle multicentrique française prospective de survenue d’effets indésirables ophtalmologiques chez les patients traités par dupilumab pour une dermatite atopique. Étude DUPI ŒIL
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Sébastien Barbarot, Françoise Giordano-Labadie, Florence Tetart, F. Dezoteux, Jean-Philippe Lacour, Marie Jachiet, Marie-Christine Ferrier-Le-Bouedec, Angèle Soria, Ingrid Costedoat, Great, Marie Lamiaux, Martin Wallaert, Audrey Nosbaum, Clelia Vanhaecke, Julien Seneschal, CHU Bordeaux [Bordeaux], Centre hospitalier universitaire de Nantes (CHU Nantes), Service de Dermatologie [Rouen], Hôpital Charles Nicolle [Rouen], CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-CHU Rouen, Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU), Service de pneumologie, allergologie, mucoviscidose pédiatrique [Rouen], Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU), Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU Toulouse), Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT), Institute for Translational Research in Inflammation - U 1286 (INFINITE (Ex-Liric)), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille), Service de Dermatologie, Hôpital Saint Louis, AP-HP, Paris, Service de Dermatologie et Oncologie Cutanée [CHU Clermont-Ferrand], CHU Estaing [Clermont-Ferrand], CHU Clermont-Ferrand-CHU Clermont-Ferrand, Unité de Glycobiologie Structurale et Fonctionnelle UMR 8576 (UGSF), Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre Hospitalier Universitaire de Reims (CHU Reims), Centre Hospitalier Universitaire de Nice (CHU Nice), Service d'allergologie et immunologie clinique, Centre hospitalier Lyon Sud, Hospices civils de Lyon, CHU Tenon [AP-HP], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU), Biothérapies des maladies génétiques et cancers, Université Bordeaux Segalen - Bordeaux 2-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Hôpital Saint-André, Physiopathologie des Adaptations Nutritionnelles (PhAN), Université de Nantes - UFR de Médecine et des Techniques Médicales (UFR MEDECINE), and Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)
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Dermatite atopique ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Conjonctivite ,Ocean Engineering ,Dupilumab ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
Introduction Le dupilumab est autorise dans le traitement de la dermatite atopique (DA) moderee a severe. Decrits au cours des etudes cliniques et confirmes en vie-reelle, des effets indesirables oculaires (EIO) ont ete rapportes chez les patients traites pour une DA. Bien que frequents, la caracterisation de ces EIO restent limitee en raison souvent du faible nombre de patients decrits/ou de l’absence d’examen ophtalmologique systematique. Notre etude a pour objectif de combiner une approche dermatologique et ophtalmologique afin de preciser l’incidence, les caracteristiques cliniques et les facteurs de risque de l’atteinte oculaire. Materiel et methodes Etude prospective, multicentrique, en vie reelle chez des patients adultes atteints de DA traites par dupilumab. Les caracteristiques demographiques et cliniques des patients atteints de DA etaient decrites. Une evaluation ophtalmologique initiale et a 4 mois (M4) etait systematique chez tous les patients inclus. Resultats Un total de 181 patients ont ete inclus. L’âge median etait de 36 ans, le SCORAD moyen a j0 etait de 46 et 43 % des patients avaient des antecedents de troubles ophtalmologiques atopiques. L’incidence des conjonctivites a M4 etait de 19 % (35 patients). Parmi eux, 20 patients ont developpe une conjonctivite de novo et 15 patients ont aggrave une conjonctivite deja presente. En analyse bivariee, a l’inclusion, un âge plus eleve (p = 0,028) la severite de la DA estimee par le SCORAD (p = 0,08) et une atteinte erythrodermique (p = 0,009) etaient associes au developpement d’une conjonctivite a M4. On notait une tendance a l’association entre une atteinte cervico-faciale objectivee a M4 et la survenue d’une conjonctivite (p = 0,07). Les antecedents personnels ou familiaux de comorbidites atopiques, les antecedents de conjonctivites a j0 ou un taux eleve d’IgE n’etaient pas associes a une conjonctivite. Discussion Nos resultats sur l’incidence sont concordants avec les donnees actuelles de la litterature. Concernant les facteurs de risque, les phenotypes cliniques des patients semblent particulierement interessants pour cibler les patients a risques d’EIO. Alors que la severite initiale avait deja ete mise en evidence dans deux etudes anterieures, l’erythrodermie initiale et l’atteinte « tete et cou » en cours de traitement sont evoques comme facteurs de risques pour la premiere fois. D’autres facteurs cliniques ne sont pas confirmes par notre etude. En conclusion, il s’agit de la plus large cohorte de patients traites par dupilumab pour une DA evalues systematiquement et prospectivement jusqu’a M4. La connaissance de l’incidence reelle des EIO et de leurs facteurs de risque permettra d’ameliorer la prise en charge des patients eligibles a ce traitement.
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- 2021
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45. Étude prospective monocentrique évaluant la fréquence, les caractéristiques cliniques et l’impact sur la qualité de vie de l’atteinte génitale de la dermatite atopique (étude GENIAD) : analyse intermédiaire à 6 mois
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S. Azib, F. Dezoteux, A.S. Moreau, Delphine Staumont-Sallé, and M. Sarrazin
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Dermatology - Abstract
Introduction L’atteinte genitale de la dermatite atopique (DA) est peu decrite dans la litterature et sa prevalence chez l’adulte est mal connue. Materiel et methodes Nous avons mene une etude observationnelle prospective au sein du service de Dermatologie du CHU de Lille, entre aout 2019 et aout 2020. Nous presentons une analyse intermediaire des resultats a 6 mois. Les patients inclus etaient majeurs et consultaient pour une DA extra-genitale. Les donnees sociodemographiques et anamnestiques, les scores de severite globale, la description clinique de l’atteinte genitale, les scores evaluant la qualite de vie et la fonction sexuelle (en cas d’atteinte genitale) etaient recueillis. L’objectif principal etait d’estimer la frequence de l’atteinte genitale de la DA. Resultats 34 patients etaient inclus, 18 hommes et 16 femmes, avec un âge median (q1;q3) de 39 ans (26;51). L’atteinte genitale etait trouvee chez 11 patients [32,4 %, IC95 (17,4–50,5)]. La region pileuse (63,6 %) et la region peri-genitale (54,5 %) etaient les plus atteintes. La xerose (90,9 %) et l’erytheme (63,6 %) etaient les caracteristiques semiologiques les plus evoquees, mais la lichenification (note mediane [min-max] 7,5/10]5–10]) et les excoriations (6,0/10 [2–8]) etaient les manifestations les plus severes quand elles sont presentes. La presence de lesions genitales etait associee de maniere significative a la severite de la pathologie selon le score EASI (p = 0,025). L’atteinte genitale semblait associee au sexe masculin, au jeune âge, a l’atteinte cutanee diffuse et a une atteinte cutanee plus severe selon le SCORAD (tendance statistique). La qualite de vie des patients, appreciee par le score DLQI, semblait plus alteree dans le groupe avec atteinte (DLQI median 11 versus 8, p = 0,3). Uniquement evaluee dans le groupe avec atteinte, 3 hommes (37,5 %) et 2 femmes (66,7 %) presentaient une alteration de la fonction sexuelle selon les scores IIEF et FSFI. Discussion Dans cette analyse intermediaire, la frequence de l’atteinte genitale de la DA est importante, et ce d’autant plus que la pathologie est severe. Celle-ci est plus frequente chez les hommes, mais quand elle est presente chez les femmes, elle est plus severe. La qualite de vie est egalement plus alteree dans le groupe avec atteinte genitale sans que la difference ne soit statistiquement significative. Les resultats finaux de cette etude sont prevus pour aout 2020 ce qui nous permettra de confirmer ces resultats preliminaires sur un effectif plus important et de mettre en evidence d’eventuels facteurs associes a l’atteinte genitale. Dans notre etude, seulement 25 % des patients declaraient avoir deja beneficie anterieurement d’un examen genital par un dermatologue. Cette atteinte merite pourtant d’etre connue des dermatologues afin d’optimiser la prise en charge de la DA.
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- 2020
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46. Évaluation du traitement par radiothérapie exclusive du carcinome de Merkel au stade localisé : étude rétrospective sur 53 patients
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Xavier Mirabel, H. Abi Rached, F. Darloy, F. Dezoteux, M. Dubois, Maeva Kyheng, A. Escande, Julien Labreuche, L. Mortier, and Anaïs Jouin
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Dermatology - Abstract
Introduction Le carcinome de Merkel (CM) est un carcinome cutane rare mais agressif atteignant une population souvent âgee. Les recommandations actuelles preconisent une exerese large de la lesion primitive, avec marges de 2 cm, suivie de radiotherapie (RT) adjuvante. En pratique, ces recommandations sont souvent difficilement applicables, en raison du prejudice esthetique et fonctionnel qu’induirait la chirurgie ou de contre-indications a l’anesthesie. Quelques etudes sur de petits effectifs suggerent une efficacite de la radiotherapie exclusive. Nous rapportons la plus grande cohorte de patients traites par RT exclusive. Materiel et methodes Tous les patients presentant un CM de stade localise traites au CHU de Lille entre 1989 et 2019 ont ete inclus. Ces patients ont ete repartis en 2 groupes de traitement : chirurgie avec marge > 2 cm et radiotherapie adjuvante ou radiotherapie exclusive sans chirurgie prealable. Les patients traites par chirurgie avec marge Resultats Les donnees de 175 patients atteints de CM de stade localise ont ete analysees. Parmi eux, 84 patients ont ete inclus, dont 53 patients traites par radiotherapie exclusive et 31 patients par chirurgie avec marge > 2 cm et radiotherapie adjuvante. Le diametre tumoral etait de 2,0 cm dans le groupe « RT exclusive » et de 2,5 cm dans le groupe « chirurgie + RT ». La tumeur primitive etait plus frequemment localisee en region cervico-cephalique dans le groupe « RT exclusive » (81,1 %) que dans le groupe « chirurgie + RT » (22,6 %). La dose mediane d’irradiation delivree sur la lesion etait de 60 Gy dans le groupe « RT exclusive » et de 50 Gy dans le groupe « chirurgie + RT ». 75,5 % des patients du groupe « RT exclusive » et 77,4 % des patients du groupe « chirurgie + RT » ont recu une irradiation ganglionnaire, avec une dose mediane de 50 Gy dans les 2 groupes. Le suivi median etait de 64 mois dans le groupe « RT exclusive » et de 95 mois dans le groupe « chirurgie + RT ». Il n’y avait pas de difference significative concernant la recidive locale entre les 2 groupes (respectivement 13,7 % et 25,8 % ; p = 0,42). De meme, aucune difference n’a ete mise en evidence entre les 2 groupes concernant la recidive ganglionnaire (p = 0,81) ou metastatique (p = 0,10). Il n’y avait pas de difference sur la survie sans progression a 5 ans (40,0 % vs 43,0 % ; HR = 0,95 (IC95 % : 0,55–1,65) ou sur la survie globale a 5 ans (50,8 % vs 51,0 % ; HR 1,05 (IC95 % : 0,44–2,5). Discussion Notre etude confirme la place de la radiotherapie exclusive sans chirurgie prealable dans le traitement du carcinome de Merkel, comme alternative au traitement de reference. Cette approche semble interessante pour les patients âges, atteints de comorbidites, ou sur les zones d’abord chirurgical difficile afin de limiter les sequelles fonctionnelles et esthetiques.
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- 2020
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47. Toxidermies sévères aux produits de contraste iodés : étude rétrospective française
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M.-C. Ferrier Le Bouëdec, Fisard Groupe Toxidermie de la Société française de dermatologie, B. Milpied Homsi, Emmanuelle Amsler, A. Barbaud, Florence Tetart, Angèle Soria, C. Morice, F. Dezoteux, Haudrey Assier, Delphine Staumont-Sallé, and C. Bernier
- Subjects
Dermatology - Abstract
Introduction Les produits de contraste iodes (PCI) sont peu rapportes au cours des toxidermies severes, et les explorations allergologiques pas toujours realisees. Une imagerie sans PCI n’est pas toujours realisable, en particulier au cours des coronarographies or les allergies croisees entre PCI sont frequentes. Nous rapportons une serie de toxidermies severes, drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms (DRESS) et pustulose exanthematique aigue generalisee (PEAG), aux PCI et detaillons leurs explorations allergologiques. Materiel et methodes Nous avons inclus dans cette etude multicentrique retrospective, tous les patients ayant eu un DRESS ou une PEAG avec test positif a 1 PCI vus entre 2010 et 2020 par les membres du FISARD (Groupe Toxidermie de la Societe francaise de dermatologie). Les donnees cliniques recueillies comprenaient : âge, sexe et detail de la toxidermie (score, delai d’apparition, atteinte d’organes). L’exploration allergologique comportait des patch-tests (PT) et/ou des tests intradermiques avec lectures tardives (IDRT) a differentes classes de PCI et dans certains cas des reintroductions. Resultats Trente et un patients (19 F, âge median 60) ont ete inclus, 19 PEAG et 12 DRESS. Tous ont ete hospitalises et des atteintes d’organes etaient presentes chez respectivement 6 et 11 d’entre eux. Le delai median entre l’administration de PCI et la toxidermie etait de 2 jours. Un patient avait fait plusieurs PEAG a des PCI avant qu’ils soient suspectes. Quatre PEAG avaient une re-administration d’un PCI teste negativement sans rechute. Pour 6 patients, les tests cutanes n’etaient positifs qu’au PCI incrimine, les autres patients etaient polysensibilises (par patient en moyenne 6 PCI positifs et 86 % des PCI testes positifs). Chez 26 patients, le PCI en cause etait en classe A ( Tableau 2 ). Quatorze patients n’avaient des tests positifs que dans une classe. Les reactions croisees entre PCI etaient plus frequentes au sein d’une meme classe qu’entre classes (82,9 %/42 %, p = 0,03). Les PT identifiaient le PCI responsable chez 72 % des patients et des allergies croisees chez 52 %. Les IDRT (realisees chez 6 DRESS et 16 PEAG) permettaient d’augmenter la sensibilite des tests (34 tests negatifs en PT mais positif en IDRT) tant pour les PCI responsables que pour des reactivites croisees, sans reactivation des toxidermies. Discussion Nous rapportons la plus grande serie de DRESS et de PEAG aux PCI avec exploration allergologique detaillee. Les PCI sont rarement suspectes aux cours des toxidermies severes, peut etre en raison du delai court, non classique pour le DRESS et de l’administration en injection unique pouvant les faire omettre de l’enquete etiologique. Les allergies croisees tant intra classes qu’entre les differentes classes etant frequentes, les explorations allergologiques sont donc indispensables pour choisir un PCI alternatif a utiliser en cas de necessite.
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- 2020
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48. Syndrome de Wells et cutis laxa acquise : une association atypique
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L. Dequidt, M.M. Bouquerel, J.-B. Gibier, Marie-Laure Jullie, Marie-Sylvie Doutre, F. Dezoteux, Fanny Morice-Picard, Guillaume Lefèvre, and A. Trimouille
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Dermatology - Abstract
Introduction Le syndrome de Wells est une dermatose eosinophilique rare associant des lesions cutanees inflammatoires, une hypereosinophilie sanguine inconstante et des images histologiques evocatrices. Le traitement est mal codifie et l’evolution se fait en general vers la regression sans sequelle. Nous en presentons une observation evoluant vers une cutis laxa acquise. Observations Une femme de 56 ans consultait pour des plaques erythemateuses, papuleuses, bien limitees, non prurigineuses, predominant sur le tronc, evoluant depuis quelques mois. La biopsie cutanee montrait un infiltrat inflammatoire dermique fait de tres nombreux polynucleaires eosinophiles (PNE), avec quelques images en flammeche. L’aspect clinique et histologique faisait porter le diagnostic de syndrome de Wells. Deux ans plus tard, la patiente presentait toujours par poussees une eruption pseudo-urticarienne mais egalement, au niveau des anciennes lesions, une peau flasque, plissee, dont l’examen histologique montrait une quasi-disparition des fibres elastiques sur toute la hauteur du derme. Le diagnostic retenu etait celui de cutis laxa acquise (CLA) secondaire a un syndrome de Wells. La corticotherapie generale (7,5 mg/j) permettait la disparition des lesions de syndrome de Wells et une stabilisation de la CLA. Discussion La CLA est caracterisee par une perte de l’elasticite cutanee, localisee ou generalisee, parfois associee a une atteinte systemique (poumons, cœur, tube digestif), secondaire a des alterations des fibres elastiques. La physiopathologie des CLA est mal comprise, la diversite des tableaux cliniques et des maladies associees suggerant differents mecanismes, parmi lesquels la synthese exageree d’elastase par les polynucleaires neutrophiles (PNN). Quelques observations de CLA secondaires a une dermatose neutrophilique sont rapportees dans la litterature mais il n’y a pas, a notre connaissance, de cas semblable apres une dermatose a eosinophiles. Une etude immuno-histochimique avec des anticorps anti MBP (Major Basic Protein) et ECP (Eosinophil Cationic Protein) a mis en evidence un marquage diffus intra cytoplasmique mais egalement des grains extra cellulaires demontrant la degranulation des PNE sur deux biopsies cutanees de lesions de syndrome de Wells mais pas sur celles de la CLA. Les PNE ne produisent pas d’elastase mais ils pourraient par un mecanisme indirect recruter des PNN et favoriser ainsi l’apparition d’une CLA, peut-etre favorisee par des anomalies genetiques sous-jacentes (sequencage de l’exome dans le sang et la peau par NGS en cours).
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- 2020
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49. An unexpected asymptomatic epiglottal site of Kimura disease
- Author
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O. Carpentier, J.P. Lecoutre, Guillaume Lefèvre, F. Dezoteux, R. Dubois, and Delphine Staumont-Sallé
- Subjects
Adult ,Male ,Epiglottis ,Pathology ,medicine.medical_specialty ,Laryngoscopy ,Asymptomatic ,Laryngeal Diseases ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Biopsy ,medicine ,Humans ,030223 otorhinolaryngology ,Lymph node ,medicine.diagnostic_test ,business.industry ,Angiolymphoid Hyperplasia with Eosinophilia ,Dysphagia ,medicine.anatomical_structure ,Otorhinolaryngology ,030220 oncology & carcinogenesis ,Asymptomatic Diseases ,Surgery ,Kimura Disease ,medicine.symptom ,Tomography, X-Ray Computed ,business ,Computed tomography of the head - Abstract
Introduction Kimura disease (KD) is a chronic lymphoproliferative disorder of unknown etiology that affects the skin and lymph nodes, mostly observed in males of Asian descent. The natural history of asymptomatic epiglottal KD remains unknown. This rare site of KD is often only diagnosed when tumor growth starts to obstruct the upper airways. Observation A 34-year-old North African male presented with fatigue and multiple, slowly progressive, fluctuating skin nodules in the right mandibular and retroauricular regions. Computed tomography of the head and neck revealed a large soft tissue tumor close to the right mandibular body and unexpected thickening of the epiglottis. Transnasal laryngoscopy confirmed the CT findings and showed thickening of the epiglottis. The diagnosis of KD was based on histological examination of biopsy specimens taken from the right mandibular tumor, a cervical lymph node, and the epiglottis. Discussion Most cases of KD with epiglottal involvement present with dysphonia and dysphagia. No consensus guidelines are available concerning the complementary investigations that should be performed. This case report raises the question of whether patients with suspected KD should be systematically screened for lesions in unusual and potentially dangerous anatomic sites.
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- 2019
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50. Une localisation épiglottique asymptomatique inattendue dans le cadre d’une maladie de Kimura
- Author
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Guillaume Lefèvre, R. Dubois, Delphine Staumont-Sallé, J.P. Lecoutre, F. Dezoteux, and O. Carpentier
- Subjects
030207 dermatology & venereal diseases ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Otorhinolaryngology ,Surgery ,030217 neurology & neurosurgery - Abstract
Resume Introduction La maladie de Kimura est un syndrome lymphoproliferatif chronique d’etiologie inconnue qui affecte la peau et les ganglions lymphatiques. Il survient principalement chez les jeunes hommes d’origine asiatique. L’histoire naturelle de l’atteinte epiglottique asymptomatique n’est pas connue. Cette atteinte rare n’est souvent diagnostiquee que lorsque la croissance de la tumeur commence a obstruer les voies respiratoires superieures. Observation Il s’agit d’un homme d’origine nord-africaine âge de 34 ans presentant un tableau associant fatigue et multiples nodules cutanes fluctuants lentement progressifs dans les regions mandibulaires et retroauriculaires droites. Un scanner cervical a confirme une tumeur des tissus mous du corps mandibulaire droit et a egalement revele un epaississement inattendu de l’epiglotte. La nasofibroscopie a confirme les resultats de la tomodensitometrie et a montre un epaississement de l’epiglotte. Notre diagnostic de maladie de Kimura etait base sur l’examen histologique d’echantillons de biopsie prelevees sur la tumeur mandibulaire droite, un ganglion lymphatique cervical et l’epiglotte. Discussion La plupart des cas de maladie de Kimura avec atteinte epiglottique sont reveles par dysphonie et dysphagie. Il n’y a pas de consensus sur les examens complementaires a effectuer. Cette observation souleve la question depistage systematique des lesions dans des sites anatomiques inhabituels et potentiellement dangereux au cours de cette affection.
- Published
- 2019
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