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https://www.nakala.fr/data/11280/8d5ff3f9; Ce rapport est un document administratif destiné à rendre compte des actions réalisées au cours de l’année 2019 dans le cadre du Projet Collectif de Recherche consacré à la confluence Saône-Doubs à l’âge du Fer, coordonné par Emilie Dubreucq et Matthieu Thivet

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La fouille de Port Sec sud a porté sur 12 hectares situés dans la périphérie nord-est du complexe princier de Bourges (VIe-Ve s.). Elle a mis au jour 260 fosses creusées dans un sous-sol calcaire et un unique bâtiment sur poteaux. La morphologie de ces excavations permet d’identifier de nombreux ateliers et des structures de stockage. Leur comblement détritique, très riche, comprend essentiellement des ossements, de la céramique, des objets métalliques et des parures diverses. L’artisanat des métaux est l’activité prépondérante, particulièrement la fabrication de fibules à timbale. Ce mobilier est caractéristique de La Tène A, l’occupation principale se développe du début au troisième quart du Ve siècle. Les vestiges d’une occupation domestique et les ateliers pour le travail des alliages cuivreux, du fer, et du lignite, sont répartis sur toute la zone fouillée, comme les fragments d’amphores et de vases à boire massaliètes et attiques. Dès le IVe siècle, un groupe de silos est creusé dans la partie sud du gisement ; il abrite, après abandon, de nombreux squelettes humains. Le complexe princier de Bourges a ainsi été entouré d’une vaste zone artisanale qui a été abandonnée dès le IV' siècle au profit d’une occupation rurale typique du Bassin parisien à La Tène B et C., Augier Laurence, Buchsenschutz Olivier, Durand Raphaël et al. Un complexe princier à l’âge du Fer : Le quartier artisanal de Port Sec Sud à Bourges (Cher). Volume 2 : Description des structures. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2012. 456 p. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 41)

Augier Laurence, Buchsenschutz Olivier, Durand Raphaël et al. Un complexe princier à l’âge du Fer : Le quartier artisanal de Port Sec Sud à Bourges (Cher). Volume 1 : Analyse des structures et du mobilier. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2012. 232 p. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 41)

The recent increase in the archaeological evaluations around the village of Bonnée has enabled the discovery of a final Bronze Age IIIb settlement (circa 900-750 BP) on about a hectare of the Terres à l’Est du Bourg. The limits inherent in this type of work restrict the interpretation of structures and all spatial approaches to this likely dwelling. The joint study of the different furnishings, in particular ceramics and metal, but also the cob and fauna, attests to its material culture and its interest. The slag could be amongst the oldest iron metallurgy remains from the Centre region. Some activities of post-forging are proven and certain operations are guessed at. The discovery of this settlement in this sector of the major bed of the Loire, has produced new data concerning the occupation of the land and its evolutionary problems in the valley of Orleans over these periods of transition in the early Hallstatt., La multiplication récente des diagnostics archéologiques autour du petit bourg actuel de Bonnée a permis la détection d’une occupation du Bronze final IIIb (circa 900-750 av. n.-e.) sur environ un hectare aux Terres à l’Est du Bourg. Les limites inhérentes à ce type d’intervention réduisent l’interprétation des structures et toute approche spatiale de ce probable habitat repéré. L’étude conjointe des différents mobiliers en particulier céramique et métallurgique, mais aussi le torchis et la faune, atteste de sa culture matérielle et de son intérêt. Ces scories pourraient être parmi les plus anciennes traces en région Centre d’activité métallurgique du fer. Des activités de post-réduction sont avérées et certaines opérations de forgeage sont supposées.La découverte de cet habitat dans ce secteur du lit majeur de la Loire, apporte de nouvelles données concernant l’occupation du sol et ses problématiques évolutives dans le Val d’Orléans sur ces périodes de transition avec le Hallstatt ancien.

Excavations at Bourges over the last 25 years have revealed numerous traces of craft activities in the form of structures, artefacts and waste products. Discoveries have been made in a sector which extends over some 4 km on the east, south-east and south of the princely centre, as well as on the central promontory itself The structures interpreted as workshops are flat-bottomed negative features. These are known from Port Sec Sud, where they occur at a very low density ; contrastingly, at Saint-Martin des Champs they seem to be more tightly-packed and apparently occur on a fairly-regular grid. The presence of a range of crafts is recognized primarily from the artefacts and the production waste recovered from the back-fills of features. In situ occupation horizons have yet to be found. A catalogue of the best-attested specialized activities is presented : these include ceramic production, the working of animal bone and horn and of «lignite », and metallurgy (both copper alloys and iron). Distributional evidence does not allow the identification of specialised quarters for particular industries, although significant variations are noted between different sites around Bourges. Analyses of production and exchange of both manufactured goods and primary materials set the Bourges evidence into a time frame during which other important sites (e.g. Bragny-sur-Saône and Vaise at Lyon) also show evidence for the emergence of specialist activities and the development of both local and long distance trade networks. This allows us to consider the status of craftworkers in the late sixth and fifth centuries BC in the context of the princely centres., Les fouilles archéologiques de ces vingt-cinq dernières années réalisées sur le site de Bourges ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges d’activités artisanales sous la forme de structures, de mobilier et de déchets. Ces données ont été recueillies dans une zone de 4 km en périphérie est et sud/sud-est du centre «princier », et des indices témoignent également d’une production sur l’éperon central. Les structures interprétées comme des ateliers sont des fosses à fond plat. À Port Sec Sud la répartition des structures révèle une faible densité. À Saint-Martin des Champs les fosses apparaissent peut-être plus denses et organisées selon une trame régulière. L’identification des activités artisanales repose principalement à ce jour sur l’analyse du mobilier et des déchets de production découverts dans le remblai détritique qui comble les fosses après leur désaffection. Aucun niveau d’occupation n’a été conservé. Nous présentons un catalogue des indices matériels des activités artisanales spécialisées les mieux attestées, témoignant d’une activité potière, du travail des matières dures animales, du «lignite », de la métallurgie du fer et des alliages cuivreux. La répartition des vestiges ne permet pas d’identifier des «quartiers » spécialisés, mais nous pouvons relever des variations importantes selon les gisements. L’analyse de la production et de la diffusion des produits manufacturés et des matières premières s’inscrit dans une période où d’autres sites majeurs (Bragny-sur-Saône, Vaise en périphérie de Lyon) témoignent également de l’émergence d’activités spécialisées et d’un réseau commercial à courte et longue distance, et nous permet d’appréhender le statut des artisans de la fin du VIe et du Ve siècles av. J.-C. dans le contexte des centres «princiers »., Augier Laurence, Baron Anne, Filippini Anne, Milcent Pierre-Yves, Pescher Benoît, Salin Marilyne. Les activités artisanales de la fin du VIe et du Ve s. av. J.-C. attestées sur le site de Bourges (Cher) / Craft industries at Bourges (Cher ) in the late sixth and fifth centuries BC. In: L’âge du Fer dans la boucle de la Loire. Les Gaulois sont dans la ville. Actes du XXXIIe Colloque de l'Association française pour l'étude de l'âge du fer, Bourges, 1er-4 mai 2008. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2009. pp. 39-66. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 35)

Excavations at Bourges over the last 25 years have revealed numerous traces of craft activities in the form of structures, artefacts and waste products. Discoveries have been made in a sector which extends over some 4 km on the east, south-east and south of the princely centre, as well as on the central promontory itself The structures interpreted as workshops are flat-bottomed negative features. These are known from Port Sec Sud, where they occur at a very low density; contrastingly, at Saint-Martin des Champs they seem to be more tightly-packed and apparently occur on a fairly-regular grid. The presence of a range of crafts is recognized primarily from the artefacts and the production waste recovered from the back-fills of features. In situ occupation horizons have yet to be found. A catalogue of the best-attested specialized activities is presented: these include ceramic production, the working of animal bone and horn and of «lignite », and metallurgy (both copper alloys and iron). Distributional evidence does not allow the identification of specialised quarters for particular industries, although significant variations are noted between different sites around Bourges. Analyses of production and exchange of both manufactured goods and primary materials set the Bourges evidence into a time frame during which other important sites (e.g. Bragny-sur-Saône and Vaise at Lyon) also show evidence for the emergence of specialist activities and the development of both local and long distance trade networks. This allows us to consider the status of craftworkers in the late 6th and 5th centuries BC in the context of the princely centres., Les fouilles archéologiques de ces vingt-cinq dernières années réalisées sur le site de Bourges ont permis de mettre au jour de nombreux vestiges d’activités artisanales sous la forme de structures, de mobilier et de déchets. Ces données ont été recueillies dans une zone de 4 km en périphérie est et sud/sud-est du centre « princier », et des indices témoignent également d’une production sur l’éperon central. Les structures interprétées comme des ateliers sont des fosses à fond plat. À Port Sec Sud la répartition des structures révèle une faible densité. À Saint-Martin des Champs les fosses apparaissent peut-être plus denses et organisées selon une trame régulière. L’identification des activités artisanales repose principalement à ce jour sur l’analyse du mobilier et des déchets de production découverts dans le remblai détritique qui comble les fosses après leur désaffection. Aucun niveau d’occupation n’a été conservé. Nous présentons un catalogue des indices matériels des activités artisanales spécialisées les mieux attestées, témoignant d’une activité potière, du travail des matières dures animales, du « lignite », de la métallurgie du fer et des alliages cuivreux. La répartition des vestiges ne permet pas d’identifier des «quartiers » spécialisés, mais nous pouvons relever des variations importantes selon les gisements. L’analyse de la production et de la diffusion des produits manufacturés et des matières premières s’inscrit dans une période où d’autres sites majeurs (Bragny-sur-Saône, Vaise en périphérie de Lyon) témoignent également de l’émergence d’activités spécialisées et d’un réseau commercial à courte et longue distance, et nous permet d’appréhender le statut des artisans de la fin du VIe et du Ve siècles av. J.-C. dans le contexte des centres « princiers ».

This study is based on an inventory of iron knives dated from the 8th to the 5th centuries BC and discovered in funerary and settlement sites in the South-West of France. The corpus consists of 608 artefacts. We established a typology allowing us to present a chronological and spatial distribution of each type. We then tried to determine the functions of the knives according to their type and their length. For those discovered in graves other objects in the grave assemblage were used as an additional criterion. When the funerary context was very clearly defined, we tried to determine the function, in the grave itself, of the knives., Cette étude est fondée sur un inventaire des couteaux en fer du VIIIe au Ve s. a.C. provenant de sites funéraires et d’habitats situés dans un large quart sud-ouest de la France. Le corpus est constitué de 608 objets. Nous avons établi une typologie, puis une distribution chronologique et spatiale des différents types proposés. Puis nous avons voulu déterminer quelles pouvaient être leurs fonctions, selon leur type, leur taille et, pour ceux retrouvés dans des sépultures, selon le mobilier qui leur était associé. Nous avons enfin essayé de déterminer la fonction, au sein même de la sépulture, des couteaux provenant de milieux funéraires bien caractérisés.