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Les auteurs présentent un ensemble d'indicateurs zootechniques, d'échange économique et financiers permettant de comparer les performances des troupeaux de petits ruminants et d'établir un diagnostic sur le fonctionnement des systèmes d'élevage. les indicateurs zootechniques retenus sont les tauxde fertilité, de fécondité, de mortalité avant 3 mois et le poids à 90j. Les paramètres d'échanges économiques sont la variation de l'effectifdes femelles reproductrices, le taux d'introduction d'animaux, d'achat,d'exploitation et de vente. Les taux utilisés sont des taux vrais. les indicateurs financiers sont calculés sur une base annuelle : ce sont les produits économiques, les produits monétaires, les charges économiques et les charges monétaires. Ils peuvent être ramenés en unités monétaires par tête ou servir en l'état au calcul du compte d'exploitation. Un exemple est présenté sur un jeu de données recueillies de juillet 1995 à juin 1996 dans la région de Kaolack (Sénégal central). L'ensemble d'indicateurs et les modes de calculs proposés ont été choisis afin d'être utilisables dans une large gamme d'enquêtes et de situations zoo-économiques.

Les résultats d'une enquête réalisée dans 107 fermes d'élevage moderne de poulets de chair ont révélé une proportion élevée d'unités de petite taille (moins de 700 têtes par bande). Les exploitations, surtout celles de grande capacité sont majoritairement détenues par des gens qui font de la production de poulets de chair une activité secondaire. Une proportion importante des poulaillers sont mal orientés (plus de 50%) et ont des ouvertures insuffisantes pour une bonne ventilation des locaux. L'analyse des performances zootechniques a montré une faible vitesse de croissance et un poids vif à 7 semaines d'âge de 1240 g. Le taux de mortalité est de 9 % pendant la phase de démarrage et de 6 % pendant la croissance-finition , soit un total de 15 %. Le coefficient de variation de la vitesse de croissance et du taux de mortalité est élevé ce qui témoigné d'une grande hétérogénéité des résultats techniques obtenus dans les différentes exploitations.

Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales 65 rue de Saint-Brieuc 35042 Rennes Cedex (FRA); De 1985 à 1991, l'emploi dans l'industrie laitière de l'Ouest a été une des victimes de l'arrêt porté à l'essor de la production laitière et des restructurations industrielles. Les établissements de dimension moyenne et les fonctions de production ont plutôt été épargnés tandis que se poursuivait la mise en place de nouvelles formes d'organisation du travail permettant des gains de productivité.

Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales 65 rue de Saint-Brieuc 35042 Rennes Cedex (FRA); La mise en place des quotas laitiers n'a pas provoqué de bouleversements profonds des structures des établissements du Grand-Ouest. Faisant suite à une phase de restructuration intense dans les années 70 et 80 et à la mise en place d'un outil industriel moderne et efficace, la période 1985-1991 a surtout été marquée par la poursuite des tendances passées, les fermetures des sites industriels les plus petits et les réorientations régionales en matière de fabrication que le contexte des quotas a favorisé.