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Les attaques de mouches des fruits sont la cause, chaque année, de nombreux dégâts sur les cultures fruitières et légumières dans les îles de l'océan Indien, et l'introduction non intentionnelle de nouvelles espèces représente toujours une menace supplémentaire de pertes importantes de récoltes. L'amélioration des méthodes de lutte contre les ravageurs passe notamment par une meilleure connaissance de ceux-ci et de leurs foyers potentiels de multiplication. Ce guide présente l'ensemble des plantes-hôtes des différentes espèces de mouches des fruits (Tephritidae), qui ont été recensées aux Comores, à Madagascar, à Maurice, à Mayotte, à La Réunion et aux Seychelles. Chaque plante-hôte est illustrée par des photos (fleurs, fruits, feuillage) et fait l'objet d'une brève description botanique ; les noms vernaculaires de ces plantes sont signalés dans les différentes langues et créoles de la zone. Les différentes espèces de mouches sont mentionnées pour chacune des plantes-hôtes et pour chacune des différentes îles. Sont présentées également des indications sur la qualité et l'importance du fruit vis-à-vis des mouches. De plus, des données sont proposées sur la répartition géographique, l'abondance et les périodes de fructification des plantes-hôtes. Enfin, sont présentés quelques éléments de taxonomie des espèces de mouches les plus communes dans les îles du Sud-Ouest de l'océan Indien.

Qu'ils soient constitués de plantes potagères ou ornementales, les jardins abritent une faune diversifiée composée d'insectes, d'acariens, d'araignées, de batraciens, de reptiles, d'oiseaux, de petits mammifères, etc. Si certains organismes représentent un danger pour les jardins (les ravageurs), ils ne tardent pas à être dévorés ou parasités par d'autres, appelés ennemis naturels ou auxiliaires. Comment reconnaître et favoriser les auxiliaires (les amis de nos jardins) qui régulent les ravageurs (les ennemis de nos jardins) ? Cet ouvrage passe en revue les principaux groupes d'auxiliaires présents dans les jardins à La Réunion. Son originalité est de s'appuyer sur des photos de grande qualité qui permettent de reconnaître facilement les principaux auxiliaires des jardins. En apportant des informations concrètes sur ces auxiliaires, l'ouvrage est destiné aux jardiniers amateurs qui prennent soin de leur jardin au quotidien. Mais c'est aussi un support pédagogique et de formation auprès des enfants et des jeunes générations. L'ouvrage apporte également des recommandations concrètes pour favoriser l'apparition, le maintien et le développement des auxiliaires dans les jardins ou leur environnement.

Comment reconnaître et favoriser les auxiliaires qui s'attaquent aux ravageurs des cultures ? Ce guide passe en revue les principaux groupes d'auxiliaires présentes dans les cultures à La Réunion. Son originalité est de s'appuyer sur des photos de grande qualité pour la reconnaissance des auxiliaires. En apportant des réponses rapides sur le terrain, ce guide est un outil destiné en priorité aux praticiens et aux professionnels (agriculteurs, techniciens, formateurs...) qui sont confrontés au quotidien à des difficultés de reconnaissance des auxiliaires dans les champs. Mais c'est aussi un outil de formation et d'enseignement auprès des étudiants et des chercheurs. Le guide apporte également des recommandations concrètes pour favoriser l'apparition, le maintien et le développement des auxiliaires dans les cultures ou leur environnement. Ce guide a été conçu et élaboré par des spécialistes des auxiliaires des cultures, appartenant au Cirad et à la Chambre d'Agriculture de la Réunion, ayant des profils et des compétences complémentaires (entomologie, agronomie, écologie, photographie).

Comment reconnaître facilement les espèces de mouches qui attaquent les fruits et les légumes à la Réunion ? Comment protéger les cultures sans utiliser d'insecticide ? Avec des illustration de grande qualité, ce guide apporte des réponses concrètes à l'attention de l'agriculteur, du technicien agricole et du jardinier amateur

Comment reconnaître facilement les espèces de mouches qui attaquent les fruits et les légumes à la Réunion ? Comment protéger les cultures sans utiliser d'insecticide ? Avec ses illustration de grande qualité, ce guide apporte des réponses concrètes à l'attention de l'agriculteur et du technicien agricole.

Contexte : Classées depuis de nombreuses années comme des ravageurs mineurs en vergers de manguiers à la Réunion. Les cochenilles à sécrétions cireuses posent actuellement problème. - Etude : Le ClRAD a initié une étude sur ce groupe de bio-agresseurs afin de préciser les espèces présentes dans les vergers, leurs plantes hôtes alternatives et leur importance relative sur manguier. -Résultats : On a décelé la présence dans les vergers de trois espèces polyphages: Maconellicoccus hirsutus, Phenacoccus solenopsis et lcerya seychellarum. Cette dernière, à ce jour la seule présente sur manguier, est actuellement classée comme un bio-agresseur important. Elle se nourrit la sève ce qui affaiblit tes arbres et peut conduire à des baisses de rendement. La forte augmentation de ses populations depuis 2011 est très probablement due à un déséquilibre au sein de son cortège d'ennemis naturels. En effet son principal prédateur, la coccinelle Rodolia chermesina voit ses populations très affectées du fait d'un parasitisme accru, notamment par l'arrivée récente de I'Encyrtidae Homalotylus eytelweinii.

The Natal fruit fly, Ceratitis rosa (Diptera: Tephritidae), is a major pest of fruit crops in Reunion island. The sterile insect technique (SIT), which has frequently been used against some fruit fly species, could also contribute to the control of this pest. However, mass-rearing procedures and irradiation can strongly reduce the mating competitiveness of males. In this study, we investigated the influence of two essential oils [ginger root oil (GRO) and orange oil (OO)] on the males of C. rosa, in terms of attractiveness and effect on mating success. The influence of adult food regime on mating success of the males was also studied. During tests in choice situation between the two oils, mature males were more attracted to GRO compared with OO. This was not the case when males had not reached their sexual maturity, which indicates that this attractiveness is age-dependent. The addition of proteins to the adult diet increased the mating competitiveness of the males, compared with males fed with sugar only. Males fed with a 'full' diet (sugar and hydrolysed yeast) accounted for 85% of all matings compared with 15% for those fed with a sugar-only diet. Results were similar for wild males and for males from a laboratory-reared colony. Exposure of the males to both types of oils significantly increased the mating competitiveness of sugar-fed males, while only the exposure to GRO was able to increase that of males previously fed with a 'full' diet. This study provides promising results for the improvement of male competitiveness in the perspective of SIT programmes against C. rosa in the future.

The study of tri-trophic interactions is a vast field of basic ecological studies which are also of paramount importance for the development of environment-friendly methods of pest management. Within the Diptera, the Tephritidae family represents an interesting model for such studies because of the variable host-specificity of species in this group, and the important role that some natural enemies may play in the regulation of their populations. Furthermore, the great economic importance of many species in this family offers a large array of applications to research results. La Réunion, a French island situated in the south-west of the Indian Ocean, is a favourable area for studying such interactions, because of the number of tephritid species present in the island, and the great variability of its climatic conditions. On fruit crops, a complex of three polyphagous species of tephritids cause considerable damage: the Mediterranean fruit fly, Ceratitis capitata, the Natal fruit fly, Ceratitis rosa, and the Peach fruit fly, Bactrocera zonata. In addition, another complex of Dacini is harmful to cucurbit crops: the Melon fly, Bactrocera cucurbitae, the Ethiopian cucurbit fly, Dacus ciliatus, and the Indian Ocean cucurbit fly, Dacus demmerezi. Conversely, on Solanaceous crops such as tomato, the Tomato fruit fly Neoceratitis cyanescens, is the only species of economic importance. Over the last twenty years, many field studies allowed us to specify the host-range and relative importance of the different species on cultivated crops. Of particular interest are some host preferences observed in the field in some otherwise very polyphagous species, such as C. capitata. Detailed studies (lab, wind tunnel and field cages) were also devoted to the host location behaviour of stenophagous species, taking as a model the tomato fruit fly, N. cyanescens. Other behavioural studies also highlighted the preferences of the different species for particular host-plants during foraging or egg-laying behaviour. More recently, studies were focused on the quality of various host or non-host fruits for the pre-imaginal development of the different species, and its influence on their fitness. Though some indigenous parasitoids of the Mediterranean fruit fly have been recorded in the island, most of the natural regulation by parasitoids is due to exotic species imported through classical biological control programmes. This is particularly the case with two species imported from Hawaii, in collaboration with USDA Hawaii and the University of Hawaii: Psyttalia fletcheri, a larvo-pupal parasitoid of the Melon fly, and, more recently, Fopius arisanus, an egg-pupal parasitoid of some Bactrocera spp. Following the acclimatization of these two species, field studies allowed us to evaluate their host range, favourite habitats, and impact on host species populations. In addition, laboratory, field-cage and wind tunnel studies improved our knowledge of the stimuli involved in host habitat and host selection behaviours. Results of these studies are summarized and discussed in relation to the current state of knowledge of insect-plant and host-parasitoid interactions in tephritids, and to their possible applications in pest management. (Texte intégral)

Le projet LIFE+COREXERUN dont la finalité est d'améliorer l'état de conservation des hatbitats semi-xérophiles du massif de la Montagne prévoit de reconstituer 9 hectares de ce milieu et d'en restaurer 30 autres. La synthèse bibliographique réalisée dès le début du projet met en évidence le manque connaissances sur la compostion floristique et la fonctionnalité de ce milieu. Auss, une étude précise l'état de conservation de chaque zone retenue pour le projet est nécessaire

First reports of 5 species of scale insects are given for the Comoros (Prococcus acutissimus, Pulvinaria psidii, Paracoccus burnerae, Planococcus minor, Unaspis citri,) and 8 species for the Seychelles (Protopulvinaria pyriformis, Nipaecoccus viridis, Phenacoccus madeireinis, Phenacoccus parvus, Pseudococcus jackbeardsleyi, Saccharucoccus sacchari, Conchaspi angraeci, Aulacaspis tubercularis)

Rappelons que seuls les insectes au stade adulte sont identifiables au niveau de l'espèce. Les jeunes des espèces hétérométaboles, les larves et nymphes des holométaboles ne peuvent, en grande majorité, pas être déterminés au ce stade. Une des exceptions à cette règle s'observe chez les aleurodes, où la détermination nécessite l'examen du puparium, c'est à dire de l'exuvie du dernier stade larvaire. Une identification d'insectes ne se fait jamais sur un seul spécimen. Il faut récolter le maximum d'individus, une dizaine semble être minimum. De nombreux critères sont difficiles à observer sans certaines dissections délicates. Il est souvent indispensable d'observer plusieurs spécimens pour prendre une décision. Parfois, la détermination est effectuée sur l'un des deux sexes. Les techniques de prélèvement décrites dans ce document doivent permettre dans tous les cas la récolte d'insectes ou d'acariens en bon état et propres. L'élevage des formes immatures peut être nécessaire pour obtenir une identification ultérieure de l'adulte.

Cette mission, prévue dans le cadre du PRPV (DP4), a été axée sur 2 objectifs de formation auprès du personnel technique du Plant protection section basé dans la station d'Union Vale à Victoria (Mahé) : une formation à la base de donnée PRPV sur les organismes nuisibles (PRPV-DB) assurée par Delphine Coster (CIRAD Reunion, URR) de manière à engager le service dans la saisie et la validation des observations ; une formation à la collecte et à la reconnaissance des organismes nuisibles assurée par Antoine Franck (CIRAD Réunion, entomologiste) et Bruno Hostachy (SPV Réunion, phytopathologiste). Basée sur une alternance de visites sur le terrain et de travaux pratiques en salle et au laboratoire, la formation est conçue pour aider au diagnostic au champ, savoir collecter, conditionner et décider des analyses à mettre en oeuvre. Par ailleurs, les 156 échantillons prélevés sur le terrain permettront de contribuer à la mise à jour de l'inventaire des organismes nuisibles aux Seychelles. Enfin forts des activités pratiques développés durant les formations et à la demande du Point Focal National, nous apportons des recommandations sur l'installation et le fonctionnement du laboratoire notamment dans la perspective des nouveaux équipements prévus dans le cadre du PRPV.

Rappelons que seuls sont identifiables au niveau de l'espèce les insectes au stade adulte. Les jeunes des espèces hétérométaboles, les larves et nymphes des holométaboles ne peuvent, en grande majorité, pas être déterminés à ce stade. Une des exceptions à cette règle s'observe chez les aleurodes, où la détermination nécessite l'examen du puparium, c'est à dire de l'exuvie du dernier stade larvaire. Une identification d'insectes ne se fait jamais sur un seul spécimen. Il faut récolter le maximum d'individus, une dizaine semble être un minimum. De nombreux critères sont difficiles à observer sans certaines dissections délicates. Il est souvent indispensable d'observer plusieurs spécimens pour prendre une décision. Parfois, la détermination sera effectuée sur l'un des deux sexes. Les techniques de prélèvement décrites ci-dessous doivent permettre dans tous les cas la récolte d'insectes ou d'acariens en bon état et propres. L'élevage des formes immatures peut être nécessaire pour obtenir une identification ultérieure de l'adulte.

La mouche de la pêche Bactrocera zonata, connue sur l'Île de la Réunion depuis 1991, s'y comporte en ravageur depuis 2000 notamment sur manguier, goyavier, goyavier de Chine et badamier(1). Que sait-on de cette mouche ? Comment cohabite-t-elle avec les autres mouches téphritides présentes avant elle sur l'île? Ou verra que la compétition entre espèces, mais aussi le besoin de chaleur et l'indifférence à l'humidité, expliquent sa distribution à la Réunion. Celle-ci connue, comment peut-on maîtriser B. zonata ? Une part de la réponse réside probablement dans la lutte biologique par acclimatation d'auxiliaire: un travail avec le parasitoïde Fopius arisanus est en cours. Il y a aussi la lutte intégrée en vergers, déjà menée contre les autres espèces mais à adapter en présence de B. zonata.

In 2004, preliminary experiments have been initiated in CIRAD Réunion on the influence of the parapheromone methyleugenol (ME) on mating success of males of the Peach fruit fly, Bactrocera zonata. This study aimed at determining if males exposed to ME show an increased mating success, compared with untreated males, as has been demonstrated for instance in Bactrocera dorsalis in previous research conducted by USDA Hawaii. Preliminary tests were conducted in order to precise the methodology. For the first set of experiments, cohorts of 25 males were provided 100µl methyleugenol (ME) during a period of two hours. In a first study on the persistence of ME effect, ME treated males showed a better mating success than untreated males, when tested the day of the treatment or two days later. One week after the treatment, this effect became unclear. In a second study, the effect of repeated exposure of males to ME was examined. When males were submitted to two or four exposures on different days, treated males showed less mating success than untreated ones, indicating an adverse effect of repeated exposures to ME. Current studies examine the influence of reduced volumes of ME on male cohorts. When using volumes of 100, 50 or 20 µl, males show an increased mating success but toxic side-effects are observed. Interestingly, the use of volumes as low as 0,5 or 0,2 µl appears sufficient to demonstrate an effect on B. zonata male mating success. (Texte intégral)

We investigated the effect of food regime, mating status and ovarian maturation on the response to visual and olfactory stimuli of Ceratitis capitata females. The relative attractiveness of various colours has been assessed with flat rectangular coloured devices. Among the eight colours tested, a strong preference was observed for yellow rectangles, followed by green ones white the physiological parameters studied had no noticeable influence on female choice. The interaction of visual and olfactory stimuli was evaluated using coloured spheres of attractive (yellow) or unattractive (blue) colour, combined or not with two types of olfactory stimuli. In our experimental conditions, visual stimuli strongly dominated olfactory stimuli. While mating status didn't affect female choice, food regime and ovarian development did influence female responses.

The Citrus leaf-miner, Phyllocnistis citrella (Stainton) (Lepidoptera: Gracillariidae), first detected in La Reunion in 1995, rapidly spread to the whole island within a few months. During the following years, studies on the natural enemies complex of the leaf-miner showed the presence of five species of indigenous parasitoids (Hymenoptera: Eulophidae), with two species generally dominating : Neochrysocaris sp. and Sympiesis sp. However; during the following years, surveys on parasitism rates showed that indigenous parasitoids could not, in most cases, effectively control the leaf-miner populations. So, a biocontrol programme was initiated in 1998, in collaboration with INRA Antibes, in order to acclimatize the exotic ovo-pupal parasitoid Ageniaspis citricola Logvinovskaia (Hym. : Encyrtidae). A small-scale rearing was set up and releases made in a few suitable orchards in 1998-1999. A study on the evolution of leaf-miner populations and status of parasitism was carried out in 1999-2000. The seasonal variations of the leaf-miner populations were linked with vegetative flushes and the occurrence of other pests occupying a similar ecological niche (aphids, whiteflies). In 2000, A. citricola was detected in various localities, which confirmed the success of the acclimatisation programme. During recent years, damage caused the leaf-miner has been limited which is probably due to an improved biological equilibrium between the pest and its natural enemies. Future studies should focus on a better quantification of the impact of A. citricola.

On désigne couramment sous le nom d'auxiliaires un ensemble d'organismes (arthropodes, nématodes, microorganismes...) qui contribuent à limiter les pullulations des ravageurs des cultures. Sur les cultures fruitières de la Réunion, ces auxiliaires, notamment les insectes et acariens, commencent à être mieux connus du fait des recherches menées par le CIRAD au cours des 30 dernières années. Il n'existait toutefois aucun ouvrage permettant au grand public d'appréhender la diversité et le mode de vie de ces organismes utiles, indispensables à la bonne santé d'une agriculture durable. Ce petit ouvrage, synthèse de la littérature existante et de nombreuses données non publiées, s'est donc fixé pour objectif de présenter un état des lieux de nos connaissances sur ces organismes. Il fournit, lorsqu'elles sont disponibles, des clés pour une première reconnaissance des auxiliaires et présente leur distribution, leur biologie, leur régime alimentaire et leur comportement. Il s'adresse à un large public: praticiens de la défense des cultures et techniciens agricoles, mais aussi agriculteurs, enseignants, et simples amateurs, curieux de l'extraordinaire diversité biologique du monde qui nous entoure. Qu'il s'agisse de prédateurs (coccinelles, chrysopes, syrphes, acariens prédateurs, araignées...) qui capturent leur proie avant de la dévorer, ou de parasitoïdes (hyménoptères, diptères) qui déposent leurs oeufs dans ou sur leur proie, la biologie et le comportement de ces organismes restent en effet pour l'observateur curieux un sujet permanent de surprise et d'émerveillement.

The Melon fly Bactrocera cucurbitae, the Tomato fruit fly Neoceratitis cyanescens, and the Natal fruit fly, Ceratitis rosa are major pests in Reunion island, on cucurbits, Solanaceae and fruit crops, respectively. Following the conclusions of the First Co-ordinated Meeting of the FAO/IAEA TCP on "Development of improved attractants and their integration into fruit fly SIT management programmes", held in Sao Paulo, Brazil (August 28 - September 1, 2000), the purpose of our work during this first phase of the programme was to study the relative attractiveness of various trapping systems on both sexes of each of the 3 species, in order to develop or improve monitoring (Tomato fruit fly) or control methods (Melon fly and Natal fruit fly) for these species.

Since the last 15 years, varlous experiments have been conducted in CIRAD Réunion, ni order to progressively improve the trapping systems for males and females of the Ceratitis spp. (C. rosa, C. capitata and C. catoirii) present in the island. Various types of traps, attractants, dispensers have been evaluated in order to improve male monitoring systems. A standard trapping system was defined some ten years ago, Le. a Nadel dry trap (model " Addis "), baited with a Magnet (Agrisense) dispenser of trimedlure, and a DDVP strip. This system was found much convenient and recommended to the growers who largely adopted it for monitoring fruit fly populations in citrus or mango orchards. Other experiments were conducted in order to improve the trapping systems for fernales, for monitoring or control purposes. Varlous food attractants, synthetic lures, trap types were evaluated during these studies. For fernales Ceratitis spp., the best performances were obtained with Tephri-trap, deviced by J.P. Ros (INIA, Madrid), used with a DDVP strip, and the " Mures " fernale attractant obtained from R. Heath (USDA). In recent experiments, various food attractants are compared in traps, in order to define the most effective ones to attract the fernales of the melon fly, Bactrocera cucurbitae, and the tomato fruit fly, Neoceratitis cyanescens. Our objective in these trapping experiments is to adapt optimal bait spray techniques against these flies damaging vegetables, whose control is largely based on cover sprays with non-selective pesticides.

Le psylle asiatique, Diaphorina citri, est particulièrement nuisible aux plantations d'agrumes car il est l'un des deux psylles vecteurs de la grave maladie du " greening ". Cette maladie qui limite la longévité des arbres est due à une bactérie intracellulaire qui affecte principalement le phloème. A la Réunion cette maladie, détectée en 1967, constituait l'obstacle principal au développement de l'agrumiculture. La lutte contre le vecteur D. citri par introduction en provenance de l'Inde et multiplication sur place du parasitoïde spécifique T. radiata a été réalisée au cours de l'année 1978 ou près de 4 600 adultes de parasitoïdes ont été libérés. Le succès de l'acclimatation de T. radiata associé à la diffusion de matériel végétal sain a été à l'origine de la relance de l'agrumiculture réunionnaise. En Guadeloupe D. citri a été signalé en janvier 1998. Aucune trace de parasitisme par insecte n'a pu être mise en évidence et seul un champignon, Hirsutella citriformis, s'est avéré, dans certaines conditions, capable de réguler les populations de ce psylle. Compte tenu de l'expérience acquise à la Réunion et bien que la maladie du " greening " n'ait pas encore été mise en évidence en Guadeloupe, l'introduction de T. radiata en provenance de la Réunion a été concrétisée en janvier 1999. Au total environ 1000 T. radiata ont été répartis dans toute l'île. Actuellement, un peu plus d'un an après les derniers lâchers, le parasitoïde est implanté et est présent pratiquement dans tous les vergers d'agrumes où les populations du psylle ont régressé considérablement. Des études conduites au laboratoire ont permis de compléter nos connaissances sur la biologie du parasitoïde (influence de la température sur la durée du développement pré-imaginal, potentiel biotique, sexratio... ). Des caractéristiques biologiques très favorables contribuent à expliquer l'excellente efficacité de T. radiata dans les progranu-nes de lutte biologique contre D. citri.

Comparative studies were conducted in Reunion island on the courtship behaviour of the mediterranean fruit fly, #Ceratitis capitata# (Wiedemann) and the natal fruit fly, #Ceratitis rosa# (Karsch). Preliminary observations were also made on another Ceratitis, endemic from the Mascarenes, #Ceratitis catoirii# Guérin-Mèneville. Preliminary experiments in field cages allowed us to precise the optimal age for mating in local wild populations of #C. capitata# (9 days-old adults) and #C. rosa# (13 days-old males, and 13-15 days-old females). Video recordings of close interactions between wild males and females #C. capitata# showed no significant differences between the durations of male or female activities and mating success. Some video recordings of lab #C. rosa# and #C. catoirii# allowed us to precise close interactions between sexes during courtship behaviour in these species. In #C. rosa#, male courtship display involves fanning but no buzzing or head-rocking. Close interactions are very brief and before assault male throws its mid-legs in the direction of the female. In #C. catoirii# male courtship appears more similar to medfly's male behaviour, including fanning, buzzing, but no headrocking. Circadian rythm of #C. caloirii# male calling was studied in lab cages, showing that most activities occur in the morning in this species. The study of circadian rythm of activities of both sexes of #C. rosa# in field-cages and in a citrus orchard shows that the peak of courtship activities in the end of the afternoon coincides with a peak in egg-laying activity of females. The spatial distribution and structure of leks in #C. rosa# were studied in a citrus plot at preharvest period. In these conditions, male calling was shown to occur mostly on the underside of fruits.

Field cage studies were conducted in Reunion Island in order to determine the optimal age for mating in the local wild #Ceratitis capitata# and #Ceratitis rosa# strains. A standard methodology, as defined during the second Research Coordination Meeting, was used during these studies. In #C. capitata#, we recorded a higher proportion of 9 days-old (45 %), then 7 days-old males in the observed pairs. We also observed a higher proportion of 9 days-old females in the formed pairs (58%), followed by 7 days-old females (34%). Female choice did't seem to be much afiected by its age : 9 or 7 days-old females showed a slight preference for 9 days-old males, followed by 7 days-old males. The relative proportion of the various ages confirm that, in the conditions of our experiment, males require a shorter maturation period before they are able to mate successully. In our climatic conditions, the higher number of pairs was collected in the morning at 8 and 9.00 a.m. With #C. rosa#, a first experiment with individuals of the same ages as #C. capitata# (3, 5, 7 and 9 days) gave negative results. A second experiment was done using flies of 11, 13, 15 and 17 days. We recorded a higher proportion of 13 days-old males (37 %,), then 17 days-old (25%), 15 days-old (20 %) and 11 days-old (18%) in the formed pairs. For females, we recorded a higher proportion of 15 days-old (35%) and 13 days-old (33 %) individuals. Females of the fist three age classes showed the same préférence for 15 days-old males. In this species, the great majority of the pairs was observed at the end of the afternoon, at 6.30 and 7.00 p.m. These results will be helpful for video recordings of the mating behaviour that are currently in progress.

The Citrus .leaf-miner, #Phyllocnistis citrella# (Stainton) (Lepidoptera : Gracillariidae) was first detected, in La Reunion in -February 1995. A survey engaged in March-April, showed that the pest was already present in most of the citrus growing areas of the island, from sea-level up to an altitude of 1250 m. Though its native area is asiatic and it is already present in many African countries, this pest showed a clear trend in extending its geographic range in recent years (North and Ceutral America, North Africa and Mediterranean Basin). The large distribution of the pest in La Reunion and its detection in Mauritius soon after indicates that the Mascarenes have probably been contaminated nearly at the same time, by wind-borne insects coming from Asia.The first studies in La Reunion showed the presence of native parasitoids whose impact seemed to increase very quickly and is currently under evaluation. The possibility of using biological control against this pest has been examined. Preliminary studies have also been conducted on integrated control and a first series of selected insecticides has been tested against the pest. Samples of pheromones obtained from Japan showed no attractancy to the males of the strain present in La Reunion.

The citrus leafminer, #Phyllocnistis citrella# (Stainton) (Lepidoptera, Gracillariidae) was first detected in La Reunion in February 1995, and rapidly spread to all citrus growing areas of the island. Soon after, we recorded the presence of various species of indigenous parasitoids attacking the leafminer. During June and July 1996, a preliminary study was conducted in order to collect and identify the indigenous parasitoids present in the island, and to obtain a first assessment of their relative importance during the austral winter season. Samples of attacked flushes were collected on various citrus species and varieties, in 19 site representing various ecological conditions. Five species, belonging to the family Eulophidae, were collected during this study: #Cirrospilus cinctiventris# (Ferriere), #Sympiesis# sp., #Notanisomorphella borborica# (Giard), #Zagrammosoma crowei# (Kerrich) (Eulophinae), and #Neochrysocaris# sp. (Entedoninae). The most important species were #Neochrysocaris# sp., # Sympiesis# sp., or in a few cases, #C. cinctiventris#. Rates of parasitism appeared much variable, depending on the orchard characteristics, reaching a maximum of 78 % in one case. Another leafminer, common on coffee in the island, appears to be an alternative host for some of the leafminer parasitoids.

Les mouches des fruits sont responsables des dégâts majeurs sur les cultures fruitières et maraîchères à la Réunion, à Maurice, aux Seychelles et dans d'autres pays de l'Océan indien. Devant l'ampleur des ravages, des programmes nationaux de lutte ont été engagés sur l'acclimatation des parasitoïdes et le lâcher des mâles stériles. Mais l'arrêt des opérations entraîne une recrudescence des mouches. A la Réunion, une stratégie de lutte est développée par le CIRAD-FLHOR sur le principal ravageur (Ceratitis rosa) : piégeage sexuel, inventaire des ravageurs et des parasitoïdes et essais d'insecticides, en coopération avec d'autres centres de recherche locaux et nationaux

Phyllocnistis citrella a été découvert pour la première fois en 1995 à la Réunion. Les enquêtes menées en mars-avril 1995 ont montré que cette mineuse de feuilles d'agrumes est localisée entre 0 et 1250 m d'altitude. Originaire d'Asie, P. citrella est présente dans plusieurs pays d'Afrique, dans le bassin méditerranéen et en Amérique centrale. Son existence à Maurice et dans l'île Mascareigne indique que la contamination est récente et d'origine asiatique. Les premières études ont montré la présence des parasitoïdes; les possibilités du contrôle biologique sont examinées. Parallèlement des insecticides sont testés pour le contrôle chimique ou intégré. Les phéromones obtenues au Japon n'attirent pas les mâles à la Réunion

La mineuse des feuilles d'agrumes #Phyllocnistis citrella# a été observée pour la première fois sur l'Ile de la Réunion en février 1994. Cet article fait le point des techniques de repérage et d'identification ainsi que des méthodes de lutte chimique et biologique à son égard