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Background and AimsConcerns about climate change and carbon economy have prompted the promotion of alternative energy sources, including forest-based bioenergy. An evaluation of the environmental consequences of intensive harvests (stumps and roots, and also branches and foliage) for energy wood supply, and use of wood-ash recycling as a compensatory practice, helps in the evaluation of the use of forest biomass for energy production.MethodsWe made use of records from a split-plot experimental site crossing four different intensities of biomass harvesting (Stem-Only Harvest [SOH], Aboveground Additional Harvest [AAH], Belowground Additional Harvest [BAH], and Whole-Tree Harvest [WTH]) and three compensation methods (control [C], wood ash application [A] and phosphorus fertilisation [P]) to evaluate, in the 11-years-old stand (maritime pine: Pinus pinaster) that followed the biomass exports of the former stand, their effects on nutrient budgets, tree growth, soil fertility, chemical properties and soil carbon. This site is located in a forest on a poor soil, under a warm temperate climate (SW France).Key resultsDespite their low additional biomass exports (+10% for AAH to +34% for WTH), the non-conventional harvest practices exported much higher quantities of nutrients than the conventional SOH technique (for example +145% for N and K in WTH). Consequently, these treatments had negative effects on the soil nutritive status. Additional biomass harvests impacted the soil organic matter content, with negative effects on P-organic, soil cation exchange capacity, exchangeable Ca, and most extractible nutrients. However, data suggested that tree growth and foliage nutrient content had not yet been significantly impacted by harvest treatments, whereas tree nutritional status was improved by P-fertiliser or wood ash. As expected, we observed a positive effect of wood ash application on soil pH and nutrient content but, like additional harvests, wood ash application decreased the pool of soil organic carbon (~10% of the initial stock with ~7% of N-total losses).ConclusionsOverall, this factorial experiment showed that exporting more forest biomass due to the additional harvesting of tree canopies, stumps and roots had negative consequences on the ecosystem biogeochemistry. Additional harvests have aggravated the poverty of the already oligotrophic soil, and decreased the soil organic carbon content. Importantly, applying nutrients as fertiliser or wood ash did not compensate for all the negative impacts of biomass exports and the method of wood ash recycling in forests could even decrease the soil organic carbon.

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Diffusion du document : INRA Unité Mixte de Recherche LEF Laboratoire d'Economie forestière ENGREF 14 rue Girardet CS 4216 54042 Nancy Cedex (FRA); En 2002, une analyse statistique descriptive multivariée, menée sur les données du Recensement Agricole (RA) 2000, a permis d'identifier et de caractériser deux niveaux d'une typologie des systèmes d'exploitation produisant des porcs, en quatre types d'exploitation et huit systèmes productifs. L'application de la nomenclature en quatre types au RA de 1988 souligne leur évolution récente et tout particulièrement le développement des exploitations spécialisées.

L'étude vise à élaborer une typologie des exploitations agricoles ayant des porcs, basée sur les informations individuelles recueillies lors du recensement agricole 2000. Le champ retenu par cette étude concerne 19 600 exploitations détenant un total d'au moins 5 truies ou 20 porcs, soit 99% du cheptel français. Les critères de référence de l'étude caractérisent l'exploitation agricole, son environnement, les ateliers de production animale et les ressources humaines. Les premiers résultats de l'étude amènent à proposer une typologie en quatre classes des exploitations ayant des porcs : spécialisées ; mixtes céréalières ; mixtes bovins-lait ; en zone défavorisée.

Cahiers de l'Ovifal; Souvent considérée comme "hors sol", la production porcine française est en règle générale insérée au sein d'une exploitation agricole. Ainsi, les autres productions et la surface de l'exploitation jouent un rôle important dans le développement et le fonctionnement de l'atelier porcin. L'étude propose une typologie des exploitations ayant des porcs prenant en compte l'ensemble des caractéristiques de l'exploitation. Cette typologie est élaborée à partir de l'analyse statistique multidimensionnelle des données du recensement agricole 2000.

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En France comme dans d'autres pays, les abattages bovins et les prix à la production de la viande bovine connaissent des évolutions cycliques. De 1953 à 1998, ces cycles subissent des changements sous l'influence de plusieurs facteurs. Les abattages de veau, cycliques jusqu'en 1989, décroissent ensuite selon une tendance linéaire. La diminution de la consommation de viande de veau, perceptible dès le début des années 80, aurait ainsi contribué à la réduction, puis à la disparition du cycle. Pour les gros bovins, en revanche, les abattages demeurent cycliques de 1953 à 1998. Toutefois, à partir de 1993, la réforme de la Politique agricole commune contribue à réduire l'amplitude du cycle. Contrairement aux abattages, les prix à la production de la viande bovine ne suivent pas d'évolution cyclique avant le milieu des années 80. La tendance des abattages est influencée par le niveau du cheptel bovin. Les cycles, quant à eux, sont largement imputables aux anticipations de prix réalisées par les producteurs et les mesures de politique sectorielle sur leur amplitude.

La production et les prix de la viande bovine suivent des évolutions cycliques dans plusieurs pays. L'objet de ce travail est d'identifier les cycles des abattages bovins et de prix en France et d'en déterminer les caractéristiques : longueur, périodicité. Les abattages de veaux ont suivi des cycles d'une durée proche de 6 ans de 1953 à 1972, puis d'une durée d'environ 9 ans jusqu'en 1989. Depuis 1990, l'évolution des abattages de veaux n'est plus cyclique. En revanche, sur l'ensemble de la période 1953-1998, les abattages de gros bovins suivent huit cycles d'une durée comprise entre 5 et 7 ans, sauf celui de 1964 à 1973. Contrairement aux abattages, les prix à la production des gros bovins et des veaux ne connaissent pas d'évolution cyclique avant le milieu des années 80. Enfin, l'amplitude des cycles des abattages de veaux et de gros bovins est influencée par les anticipations sur les variations des prix réalisées par les producteurs.