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Intercropping pea (Pisum sativum) with cereals stabilizes the yield and overall quality of the products in the context of low-input cropping conditions thanks to a more efficient use of resources through interspecific competitive interactions [1] . In order to develop this cropping system which increases the sustainability of agroecosystems, we have launched a survey of pea genetic variability for intercropping ability. Field experiments were carried out over two years using 11 phenotypically diverse pea genotypes associated with two contrasted wheat varieties (height, precocity). We characterized several functional architecture and phenology traits potentially impacting the interactions among the two partners and with the environment. Indicators of the competition between the two partners for the light (interception of the incident radiation and periodic measurements of heights and closing velocity) and the soil resources (root biomass, nitrogen budget) were measured throughout the cropping cycle. We identified the most determining traits in terms of success of the association. Success was mainly evaluated by the yield components and the quality of the seeds, but also by lodging, biomass of weeds and impact on microbial diversity. The most critical traits for the success of pea/wheat association will be investigated by a genome wide association study (GWAS) in a collection of 170 pea accessions genotyped using 13K to 2M SNP markers from recent pea genomic resources [2] and cultivated in association with the same two contrasted wheat varieties. References: [1] Hauggard-Nielsen, H. et al., (2001). Evaluating pea and barley cultivars for

International audience; Ma thèse en 180 secondes" (finale régionale), Montbéliard, France, 12 mars 2019A qui ne connaîtrait pas le principe de l’exercice, « Ma thèse en 180 secondes » consiste à expliquer le sujet de sa thèse en termes accessibles à un public profane. Clarté, concision et -si possible- humour sont indispensables pour faire la différence. Thibault, qui est rattaché au département scientifique « Biologie et amélioration des plantes (BAP) de l’Inra, explique les enjeux de son travail intitulé « Diversité et déterminisme génétique de l'aptitude à la culture associée du pois protéagineux, Pisum sativum avec le blé, Triticum aestivum ».Pour cet étudiant inscrit à l’UBFC qui étudie la génétique du petit pois, l’objectif de recherche est de trouver, pour une variété de blé donnée, le partenaire pois idéal qui favorise sa croissance. Quoi de mieux, dès lors, que de filer la métaphore matrimoniale et de prendre l’exemple de l’émission « L’Amour est dans le pré » pour parler au plus grand nombre des associations bénéfiques entre céréales et légumineuses ?« Je trouve que la vulgarisation scientifique est quelque chose de passionnant et d’extrêmement valorisant ! Quoi de plus beau que de pouvoir expliquer ses travaux de recherches à des néophytes et s'apercevoir en plus que ça les intéresse », explique Thibault Guégan.Le « thésard » est ressorti de sa présentation « éreinté mais content ». Compte tenu de la très bonne qualité des prestations des autres concurrents, il se dit « surpris et flatté » d’avoir été récompensé du prix du public.Rendez-vous à Paris du 4 au 6 avril 2019 pour la demi-finale nationale ! Là-bas, Thibault espère faire la différence en s’appuyant sur son bagout, ses petites blagues, et son clin d’œil à l’émission de Karine Le Marchand.

Dix thésards ont trois minutes pour convaincre !Ludique, intelligent, éloquent, drôle, tous les styles s'affrontent pour rendre accessible le travail des chercheurs de la région. Psychologie, PME, Big data, les champs de la recherche sont vastes.Prix du jury : Delphine Vennat, Devenir mère et défaut d'étayage familial dans le post-partum immédiat. Étude clinique, longitudinale et comparative à domicile, des 2 semaines aux 18 mois du bébé.Prix du public : Thibault Guegan, Diversité et déterminisme de l'aptitude à l'association chez le pois protéagineuxPrix des lycéens : Abdo Khoury, Marqueurs pronostiques et facteurs de régulations des pathologies cardiaques et vasculairesUne soirée à réécouter :- Les pitchs des candidats (21'28 > 1'15'00)- Le débrief avec les candidats Aliénor, Thibault, Nastasya, Abdo et Franck (1'18'38 >1'44'00), avant les résultats!Animation : Cécile / Réalisation Chloéwww.campusbesancon.fr

National audience; Les cultures en association avec des légumineuses sont aujourd’hui une des voies privilégiées pour développer une agriculture plus respectueuse de l’environnement. En effet, stabilisation de la qualité et de la productivité de la parcelle, diminution des apports azotés, meilleure gestion des adventices et pathogènes, meilleure nutrition des deux partenaires et augmentation de la diversité microbienne du sol sont autant de services éco-systémiques attendus vis-à-vis de ce type de culture. Cependant, peu de travaux ont porté sur l’aptitude génétique à l’association du pois avec d’autres espèces et notamment le blé, alors que nous disposons désormais d’outils de phénotypage performants et d’une bonne connaissance du génome du pois. Quelles sont les combinaisons pois‐blé les plus prometteuses? Quels traits les caractérisent? L’objectif de cette thèse est de (i) déterminer les traits phénotypiques du pois permettant de quantifier son aptitude à la culture associée, (ii) identifier les traits potentiellement impliqués dans cette aptitude, (iii) évaluer leur variabilité génétique et identifier les régions génomiques sous-jacentes. Les recherches proposées doivent permettre in fine d’améliorer nos connaissances des mécanismes responsables de l’aptitude du pois à la culture associée avec le blé ainsi que de proposer des idéotypes de pois présentant déjà des caractéristiques permettant l’optimisation du rendement et de la qualité globale de la parcelle en condition de bas intrants.