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International audience; This work presents a novel transportation mode detection algorithm that handles the recognition of kick-scooters. In 2015, 10 minutes of data from a kick-scooter were considered in a transportation mode detection study, yielding a 56% F1-score. Since then, kick-scooters were not given much attention. Yet, kick-scooters are now very present in the urban transportation ecosystem, and their consideration in transportation studies has become a must. To fill this gap, 4 hours of kick-scooter signals were collected by 18 participants, with a set of 6 different kick-scooters, using 3 body-worn inertial measurement units. Obviously, kick-scooter patterns are classified in contrast with other modes of transportation. Two classification scenarios are considered in order to gradually increase the classification model complexity. The first scenario includes walking, biking, and kick-scooter, while the second considers public transport (tramway and bus) in addition to the former transportation modes. Results show that kick-scooters can be detected with an F1-score of 80% in the first scenario. Walking and public transport samples were still accurately classified in the second scenario, with an F1-score above 80% for both classes. However, bike and kick-scooter samples were both classified with lower F1-scores, equal to 59% and 64% respectively. Therefore, the main focus of future works should be directed toward the separability of kick-scooters and bikes when public transport is considered. The findings also suggest to place preferably the sensors in the trouser’s pocket, allowing for leg motion to be finely captured.

Introduction Les rhumatismes inflammatoires chroniques et notamment la polyarthrite rhumatoïde (PR), nécessitent une attention particulière au cours de la pandémie COVID-19 (CV-19). L’objectif de notre étude était de détecter une infection CV-19 chez des patientes suivies pour PR, d’évaluer l’impact de cette infection sur leur maladie et leur volonté de se faire vacciner. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude transversale incluant 51 patientes atteintes de PR au sein d’un service de Rhumatologie sur une période de 2 mois (juillet et août 2021). À travers un questionnaire-patient, nous avons cherché à évaluer l’impact de la pandémie sur les patientes présentant une PR, notamment concernant l’activité de la maladie, le maintien du suivi médical et du traitement, l’application des mesures de prévention et la vaccination. Résultats L’âge moyen était de 54,2 ± 10,4 ans. La durée moyenne d’évolution de la maladie était 10,2 ± 6,9 ans. Quarante patientes avaient une PR séropositive. Toutes les patientes étaient sous traitement de fond parmi lesquelles 33 % étaient sous biothérapie. Onze patientes avaient attrapé l’infection à CV-19 dont une est décédée. Quatre-vingt-deux % avaient une forme légère, 9 % une forme modérée et 9 % une forme grave. Vingt-deux patientes avaient au moins un sujet atteint par le CV-19 dans la famille. Un test PCR était le moyen de confirmation pour 7 patientes. Les signes cliniques présentés par ces patientes étaient : fièvre, céphalées, vertiges, asthénie, toux, anosmie, agueusie, diarrhées, épigastralgies, douleur thoracique et dyspnée. Soixante-trois % d’entre eux gardant des séquelles type d’arthralgies, radiculalgies, orteil Covid, hypoacousie, hyposmie, toux, asthénie. Concernant l’activité de leur PR au cours de l’infection, 36 % avaient une aggravation ;18 % présentaient une poussée et 27 % gardaient un état stationnaire. Au cours de la période pandémique, 12 patientes ont arrêté leur traitement de fond ;12 patientes ont raté leur rendez-vous de consultation et 9 patientes ont déclaré la survenue de poussées plus fréquentes. Concernant la vaccination, 14 patientes ne voulaient pas faire le vaccin pour plusieurs raisons : peur d’effets indésirables dans 50 % des cas, peur d’aggravation de la PR (50 %), inefficacité du vaccin (28 %), peur d’interaction avec leur traitement (28 %), peur des vaccins en général (28 %), non recommandé par un médecin (14 %), manque de confiance envers les labos pharmaceutiques (14 %), croyances religieuses (7 %). Parmi les sujets vaccinés, 21 patientes ont déjà reçu une dose complète. Seize % des patientes ont présenté une poussée après le vaccin et 53 % des patientes ont déclarées la survenue d’effets indésirables type : douleur au niveau du site d’injection, asthénie, fièvre, céphalées, vertiges, arthralgies. Pour les mesures de prévention, 88 % portaient leur masque dans les lieux publics, 92 % lavaient leurs mains régulièrement, 90 % gardaient une distance de sécurité et 74 % évitaient les espaces encombrés. Conclusion Les sujets atteints de PR ne sont pas épargnés de l’infection COVID-19. Cette pandémie a influencé la qualité de leur prise en charge. Un certain nombre de patients ne sont pas encore convaincu par la vaccination et ne prennent pas les mesures de précaution nécessaires. C’est pourquoi, il faut les sensibiliser.

Introduction Depuis plus d’un siecle, les biphosphonates (BP) ont revolutionne le traitement de l’osteoporose. Consideres comme un pilier des medicaments anti-resorptifs, leur prescription s’est etendue a de nombreuses maladies caracterisees par un remodelage osseux accelere. Nous nous sommes propose de decrire les indications de ces molecules par voie intraveineuse (IV) au cours de l’osteoporose, la maladie de Paget, le myelome multiple, les metastases osseuses et l’hyperparathyroidie primitive. Materiels et methodes Etude retrospective descriptive ayant collige les patients traites par les BP par voie IV, dans notre service, durant une periode de 15 ans [2002–2017]. Resultats Il s’agit de 74 patients : 47 hommes et 27 femmes (sex-ratio1,7). L’âge moyen etait de 67,4 ans [34–94]. Les indications des BP etaient comme suit : 8 cas d’osteoporose, 29cas de maladie de Paget,13 cas de myelome multiple, 22 cas de metastases osseuses et 2 cas d’hyperparathyroidie primitive. Le zoledronate etait le BP le plus prescrit (66,2 %) suivi par le pamidronate (32,4 %). Chez les patients osteoporotiques, le T-score moyen du rachis etait de −3,8[−3,2–4,9] et le T score moyen du femur etait de −3,02 [−2,1–3,7]. Trois cas avaient une fracture severe (col femur, rachis). Tous les patients ont recu 5 mg de zoledronate par an. 75 % des patients ont recu 3 cures. Aucune fracture n’est survenue sous traitement. Pour les patients suivis pour une maladie de Paget, les BP etaient instaures devant la forte activite de la maladie (taux moyen de PAL 763 UI/L) ou la survenue d’une complication neurologique (compression medullaire, hypoacousie). Le pamidronate (60 mg pendant 3 jours) a ete prescrite chez 23 patients. Six malades ont recu le zoledronate (5 mg). L’evolution apres recul de 2 ans etait favorable (baisse de la PAL de 60 %) chez 10 patients, 9 cas etaient perdus de vue, 6 cas sont encore en observation et 4patients ont presente une surdite de perception. Parmi les 13 cas de myelome multiple, 84 % etaient classes stade IIIA. Ils ont tous beneficie d’une cure mensuelle de zoledronate. Trois cas avaient une insuffisance renale. Huit patients ont recu douze cures. L’evolution etait comme suit : 3 cas de remission clinique et biologique, 3 cas de rechutes, un cas de deces, 5 perdus de vue et un cas adresse au service d’hematologie pour autogreffe. Les cancers primitifs des metastases osseuses etaient dans 41 % des cas la prostate, 23 % poumon,14 % sein, 9 % rein,4 % pancreas,4 % estomac. Tous les patients etaient mis sous une cure mensuelle de zoledronate. Les 2 patients ayant une hyperparathyroidie ont presente hypercalcemie maligne (> 3,1 mmol/L) et ont recu une seule dose de zoledronate de (4 mg). La calcemie s’est corrigee apres la cure. Conclusion L’interet des BP en IV dans ces pathologies a ete bien demontre. La forme injectable offre une meilleure biodisponibilite et une bonne tolerance.

Introduction L’arthrite juvenile idiopathique (AJI) est le plus frequent des rhumatismes inflammatoires infantiles. La destruction cartilagineuse, bien qu’elle soit insidieuse, reste un phenomene inevitable. L’objectif de ce travail est de decrire les differents aspects epidemiologiques, cliniques et radiologiques de l’atteinte de la hanche au cours des AJI. Materiels et methodes Il s’agit d’une etude retrospective portant sur 67 cas d’AJI colliges dans notre service de rhumatologie sur une periode de 23 ans. Resultats Trente pour cent des patients avaient une coxite (n = 20). Il s’agissait de 13 femmes et 7 hommes. Le sex-ratio etait de 1,85. L’âge moyen de debut de la maladie etait de 10 ans avec des extremes de 3 ans et 15 ans. Selon la classification de l’AJI, la forme polyarticulaire etait predominante (65 %) dont 55 % FR seronegatif. Tous les patients decrivaient une douleur de la hanche avec un indice de Lequesne moyen de 16,8. L’examen clinique a revele une douleur avec une limitation de l’amplitude articulaire de la hanche dans tous les cas et un flessum dans 30 % des cas. A la biologie, le syndrome inflammatoire biologique etait note chez 11 patients (55 %). La coxite etait bilaterale chez 16 patients (76 %). L’analyse de la semiologie radiologique a montre : 6 cas (30 %) de pincement minime a modere, 9 cas (45 %) de pincement severe et 5 cas (25 %) d’ankylose. 2 patients avaient aussi une protrusion acetabulaire. Tous les patients ont beneficie d’un traitement medical a base des anti-inflammatoires non steroidiens et de traitement physique. Une synoviorthese a l’acide osmique a ete pratiquee chez 9 patients (42 %). La chirurgie prothetique (PTH) a ete indiquee uniquement chez cinq patients (23,8 %). Conclusion La coxite au cours de l’AJI est une complication a ne pas negliger. Elle greve lourdement l’avenir fonctionnel des jeunes patients et constitue de ce fait un tournant evolutif de la maladie rhumatismale. Son depistage et sa prise en charge precoce s’avere indispensable afin de limiter la destruction articulaire.

Introduction La prevalence de la goutte augmente a cause du vieillissement de la population mais aussi a cause des changements des habitudes alimentaires, avec notamment une augmentation de la consommation de boissons sucrees, riches en fructose. C’est dans ce cadre s’inscrit ce travail qui vise a identifier les connaissances et les croyances des patients concernant la goutte et sa gestion. Patients et methodes Il s’agit d’une etude descriptive transversale ayant pour objectif d’etudier les connaissances et les croyances des patients envers la goutte. Nous avons inclus les patients hospitalises dans notre service pour goutte de 2009 jusqu’au 2020. Nous avons recueilli les donnees demographiques, les antecedents personnels, les comorbidites, les caracteristiques cliniques et les traitements a partir des dossiers medicaux archives. Pour atteindre notre objectif, nous avons utilise un questionnaire telephonique adresse aux patients goutteux a propos des connaissances de la goutte, son traitement et son regime alimentaire. Resultats Durant la periode de l’etude, 79 patients ont ete inclus. Il s’agissait de 73 % d’hommes et de 27 % de femmes (sex-ratio = 3,2). La moyenne d’âge etait de 65,7 ± 13,42 ans. La tranche d’âge la plus touche par la goutte etait : 60–69 ans (34 %). Soixante-cinq pour cent des patients etaient d’origine « urbaine » par contre (35 %) d’origine « rurale ». Trente-six patients (45,5 %) avaient un niveau d’etude secondaire, vingt patients (25,4 %) avaient un niveau primaire, quatorze patients (17,7 %) avaient un niveau universitaire et neuf patients (11,4 %) des analphabetes. Trente-deux patients (40,5 %) avaient des comorbidites. La maladie renale chronique et l’arteriopathie des membres inferieurs etaient les comorbidites les plus frequentes (9 %) chacune, puis l’HTA dans (8 %) des cas suivis par l’obesite dans 5 % des cas et le diabete dans 4 % des cas. Parmi les 79 patients, quarante-huit (62 %) prenaient un traitement hypouricemiant. Soixante-dix-sept patients connaissaient la goutte (97,5 %). Vingt-sept patients (34,2 %) connaissaient les methodes de diagnostic de la goutte et seulement 6,3 % connaissaient le taux normal d’acide urique. Aussi quarante et un patients (52 %) connaissaient le traitement de crise alors que seulement 27,8 % connaissaient qu’il existe un traitement hypouricemiant. La cause de la goutte etait connue par 67 % des patients. Quarante-sept pour cent des patients croyaient que les medecins ne consacrent pas suffisamment de temps pour les informer. Quatre-vingts pour cent des patients souhaitent en savoir plus les causes de la goutte et l’alimentation. Alors que 100 % des professionnel de la sante ne donnaient aucune explication concernant la modalite de prise de medicaments et ses effets indesirables. Conclusion On estime que l’amelioration des connaissance et croyances des patients envers la goutte passe par une plus grande attention pour le temps consacre a l’information des patients et leur expliquer le traitement et ses effets indesirables.

Introduction La maladie des os fantomes ou « maladie de Gorham–Stout (MGS) » est une maladie rarissime caracterisee par une proliferation des vaisseaux lymphatiques intra-osseux conduisant a une osteolyse massive donnant un aspect d’os fantome. Elle peut concerner tout le squelette et toucher un ou plusieurs os de facon contigue comme les vertebres dorsales. L’enjeu est le risque de chylothorax ainsi que le risque fracturaire et ses consequences. Nous rapportons un cas de MGS revelee par une detresse respiratoire. Observation Une patiente de 10 ans sans antecedents s’est presentee aux urgences pediatriques pour une dyspnee aigue d’aggravation rapidement progressive. L’examen revelait une polypnee (56 c/min), une tachycardie (160 bpm) avec desaturation a l’air ambiant (78 %) et presence de signes de lutte respiratoire. L’auscultation cardiopulmonaire objectivait un silence auscultatoire aux deux champs pulmonaires. La patiente a ete stabilisee en reanimation pediatrique. Le bilan biologique etait sans anomalies. La radiographie thoracique montrait une pleuresie bilaterale de grande abondance. L’echographie transthoracique revelait un pericarde sec avec une pleuresie bilaterale de grande abondance. Le scanner thoracique montrait un epanchement pleural bilateral de grande abondance compressif et une atteinte lytique des vertebres thoraciques (D6 a D9). L’IRM medullaire montrait des anomalies de signal des vertebres thoraciques (D5 a D10) et des arcs posterieurs des cotes en regard avec infiltration des parties molles peri vertebrales dont le canal thoracique. La patiente a beneficie d’un drainage thoracique avec recidive de l’epanchement pleural a chaque tentative de de-drainage. L’analyse du liquide pleural montrait un exsudat (protides a 70 g/L) a predominance lymphocytaire (95 % de lymphocytes) avec absence de cellules malignes. Les triglycerides pleuraux etaient eleves en faveur d’un chylothorax. L’examen bacteriologique etait negatif. La biopsie pleurale revelait un aspect de pleurite chronique moderee non specifique sans signes de malignite. Le diagnostic de MGS a ete pose devant l’association de lesions vertebrales osteolytiques a un chylothorax par envahissement du canal thoracique. La patiente a eu une ligature du canal thoracique avec des suites operatoires simples et regression des signes respiratoires. Trois ans plus tard elle a developpe une cyphose dorsale associee a une paraparesie pour laquelle elle a beneficie d’une arthrodese vertebrale. L’enfant a garde une faiblesse musculaire des deux membres inferieurs traitee par reeducation. Des cures de bisphosphonates biannuelles ont ete realisees sur 3 ans avec stabilisation de la maladie. Conclusion La MGS est une affection rare idiopathique qu’on doit savoir evoquer devant un chylothorax inaugural comme dans le cas sus-decrit. Elle donne un profil radiographique osteolytique en l’absence de cause infectieuse, inflammatoire ou tumorale. Il n’existe pas a l’heure actuelle de consensus therapeutique. Son pronostic depend du siege de l’atteinte osseuse et de la severite de la maladie.

Background:Ankylosing spondylitis (AS) is an inflammatory disease, with new bone formation and ossification of the ligamentous apparatus as the primary pathological changes. The osteoporosis is coexisting with new bone formation. It is well known a common complication of this chronic disease. Hip involvement is common in AS [1].Objectives:The objective of this work is to assess the impact of chronic inflammation of the hip (coxitis) on the bone density at this site.Methods:This is a cross-sectional study of patients who fulfil the modified New York criteria for AS. These patients had not medical history of osteoporosis or other condition that may affect bone metabolism. Hip involvement was appreciated by physical examination and pelvic x-ray. The functional hip gene was assessed by Lequesne Algofunctional Index (LFI). Bone mineral density at the femoral site was measured using Lunar Prodigy dual-energy X-ray absorptiometry. Osteoporosis is defined when T score is ≤ -2.5 DS (standards deviations). Osteopenia is defined when T score is ≤ -1 DS but more than -2.5 DS. A p value Results:Forty-seven AS patients were collected, 12 women and 35 men with a mean age of 43.8 ± 13.4 years. Smoking was noted in 25% of cases. AS clinical form was axial in 33 cases (70.2%) and mixed (axial and peripheral) in 14 cases (29.8%). The mean duration of AS was 15 ± 10.9 years. Nineteen patients (40.4%) were on DMARD at the time of the study. Coxitis was present in 31 patients (66%). It was bilateral in 13 cases (42.5%). The mean of the LFI was 7.1 ± 6.5 with extremes of 0 to 18. Coxitis form was early in 18 cases (40.9%), synostosis in 15 cases (34.1%) and destructive in 11 cases (25%). Twenty-nine patients (61.7%) had normal femoral bone densitometry, 13 patients (27.7%) had osteopenia and 4 patients (8.5%) had osteoporosis. The mean T-score value at femoral neck site was -0.5 SD ± 1.303 [-3– -2]. Patients with coxitis had a significantly lower T score at the femoral site compared to those without coxitis (-0.77 ± 1.31 DS versus 0.07 ± 1.11 DS respectively with p = 0.036).Conclusion:Our study confirms the role of chronic inflammation in the genesis of bone loss in AS. Given the risks of developing secondary complications as a result of low bone density, early management of AS should be recommended in order to control the inflammatory process and prevent the onset of osteoporosis.References:[1]Toussirot E, Wendling D. Bone mass in ankylosing spondylitis. Clin Exp Rheumatol 2000:16–20.Disclosure of Interests:None declared.

Background:The challenge posed by the COVID-19 pandemic may represent an overwhelmingly stressful event for ankylosing spondylitis (SpA) patients and impact their treatment adherence. In response to the COVID-19 pandemic, Tunisia,have adopted community containment to manage the spread of the virus. However, COVID-19 restrictions can alter psychological wellbeing and limit access to treatment for SpA patients.Objectives:This study aimed to evaluate the impact of COVID-19 pandemic on psychological health and treatment adherence on Tunisian SpA patients.Methods:This is a cross sectional study including patients with SpA (ASAS criteria). A survey comprising questions about adherence to stay home warnings; the obligation to go outside for work; satisfaction with the medical support or information received for COVID-19; showing up to medical check-ups, proper use of the medications; medications that the patient stopped taking.Anxious and depressive symptoms were assessed using the Arabic version of Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) questionnaire.Results:We included thirty patients. the average age was: 39,7 years-old and the sex ratio was: 13,3. 75 % of patients were married. The SpA was axial in 25%, peripheral in 20%, and both in 55 %. Most patients had a moderate activity and the mean activity scores were: BASDAI = 2.60, ASDAScrp:2.6538% of patients were on biologics, 36 % on sulfasalazine and NSAIDs and 26 % on NSAIDs only.It seemed that significant number of patients strictly adhered to stay home warnings (> 89%) only 11% were obliged to go out for work during general lockdown while only 24 % adhered to it after general lockdown.Most of the patient 78 % were not satisfied with the medical support or information about COVID 19. 88% of patients requested information from TV while 10 % requested it from social media and 2 % from relatives and friends working in health care field.After the outbreak, 23% of the patients who had a scheduled chek-up visit attended the appointment as it was before.The remaining either ‘did not want to come’ (43%), wanted to come but could not contact anyone in the hospital (11%), was advised to postpone their visits (10%), or couldn’t find means of transport (13%).A significant number of patients decreased or skipped their dose (69%), while only 13% continued their medications and 16%stopped taking NSAIDs.Biological DMARDs(anti-TNF agents) were the most frequent drugs which patients decreased their dose, skipped or stopped taking 33%. sulfasalazine and NSAIDs were least likely 17% to be skipped or stopped.43% of patients Had a HADS anxiety level more than or equal to 11: 87 % women and 13 % men. The highest anxiety scores were found among patients aged less than 45 years old (87%) married with children .32% of patients had a HADS depression level more than or equal to 11: 54 % women and 44 % men. the highest depression scores were found among patients aged less than 45 years old married with children.No significant relationship was found between anxiety and depression levels regarding biologic treatment.Conclusion:Our results suggest that patients with SpA were less likely to comply strictly to ‘stay home’ restrictions, most probably due to the male predominance and relatively younger age. Additionally, we noticed that SpA patients treated with anti-TNF agents were the patients that regular drug use had been considerably disrupted.COVID 19 pandemic has heightened the need to care for patients with SpA in an increasingly virtual environment.Additionally, we found that being female, having a lower level of education, having a child, living in a crowded family is correlated to higher levels of anxiety and depression.References:[1]Smarr KL, Keefer AL. Measures of depression and depressive symptoms: Beck Depression Inventory-II (BDI-II),Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS), and Patient Health Questionnaire-9 (PHQ-9) Arthritis care.Acknowledgements:I would like to express my special thanks of gratitude to Rheumatology department of Hedi Chaker Hospital Sfax.Disclosure of Interests:None declared

Background:Spondylodiscitis is an infective process of the disc and the two adjacent vertebrae. It is quite a rare disease accounting for 2–7% of all cases of septic osteomyelitis. These spinal infections touch commonly a single level, the lumbar spine being the most affected. Non-contiguous spine level involvement is seldom reported in the literature. This last group is for the most part imputable to granulomatous organisms [1,2].Objectives:Study the clinical, microbiological, radiological, therapeutic and evolutional characteristics of non-contiguous multi-levels spondylodiscitis.Methods:We conducted a retrospective descriptive study over twenty-one years in the Department of Rheumatology. The diagnosis of spondylodiscitis was based on combination of clinical, biological and radiological arguments.Results:Eight patients had non-contiguous multi-levels infectious spondylodiscitis. There were 6 men and 2 women. The mean age was 53.3±26.2 years. The mean delay from onset of symptoms to diagnosis was 134.6±77.6 days. Back pain was the most common symptom. All patients had spinal syndrome. The Signs of spinal cord compression were observed in 3 patients. C-reactive protein levels were elevated in 6 patients (mean: 56 ± 30.8 mg/L). Plain radiography, performed in all cases, showed pathological pictures in 7 patients. Magnetic resonance imaging was performed in 6 patients. Vertebral levels affected were thoracic / lumbar in 6 cases, cervical/thoracic in 1 case and cervical/lumbar in 1 case. The paravertebral abscess was associated to the disc involvement in 3 cases. Epiduritis was associated in 3 cases. Pathogens were isolated in all cases. Tuberculosis was the most common cause. The leading causative agents in non-tuberculosis spondylodiscitis were staphylococcus aureus, brucella and streptococcus B. Two microorganisms combined were found in two cases (mycobacterium tuberculosis associated to Escherichia coli in one case and mycobacterium tuberculosis associated to Brucella in another). Medical treatment was adapted to the microbial culture and the sensitivity profile of the etiological agent. After therapy, 7 patients had regression of symptoms and 1 patient had a permanent neurological impairment.Conclusion:Multilevel spondylodiscitis involving non-contiguous spine segments is rare. Although atypical organisms are generally held to be responsible, the common bacteria such as Streptococcus B or Staphylococcus aureus should not be overlooked.References:[1]Zimmerli W. Clinical practice.Vertebral osteomyelitis. N Engl J Med 2010 Mar;362(11):1022–9.[2]Cottle L, Riordan T. Infectious spondylodiscitis. J Infect 2008; 56(June (6)):401–12.Disclosure of Interests:None declared

Background:Due to their serious consequences affecting quality of life, prevention of osteoporosis is considered a priority. Thus, identifying the level of knowledge is useful in developing effective interventions and in guiding public health programs to prevent osteoporosis.Objectives:The aim of this study is to describe beliefs and practices of menopaused Tunisian women related to health and osteoporosis in order to develop effective and targeted interventions for the prevention of this disease.Methods:A descriptive cross-sectional study was conducted among menopaused Tunisian women who consult the basic health center in the area of Sfax region in Tunisia. Data collection include socio-demographic characteristics, the “osteoporosis health belief scale” developed by Kim and his colleagues and the daily calcium intake which was calculated by a questionnaire developed by Patrice Fardellone.Results:We have included 170 women. The mean age was 58.92 ± 9.07 years. Seventy-seven percent of women were housewives, 14.7% were active and 8.3% were retired. Seventy-five percent were married. Forty-two women (24.7%) were illiterate, sixty-three (37.1%) were at primary level and 33.5% were at secondary level. One hundred twelve women (65.3%) live in an urban environment, against 34.7% who belong to a rural environment.The level of perception of osteoporosis was very altered in 22.9%, altered in 32.4% and moderately altered in 31.8% of women. Women’s perceptions of the benefits of physical exercise and calcium intake were moderately altered in 42.4% and 51.2%, respectively. For obstacles to the practice of physical exercise, the level of perception was altered in 43.5% of women. Regarding the obstacles to calcium intake, the perceptions of our population were altered in 32.9% of cases.The daily intakes of calcium vary from 215 to 1444 mg per day with an average of 620.20 ± 204.523 mg / day. Only eight women (4.7%) had sufficient daily intake.Conclusion:Our study showed that all subscale of the “osteoporosis health belief scale” were altered. Promotion programs should aim at creating a supportive physical and social environment for the adoption of safer behaviors and especially education must be targeted.References:[1]Belgacem, A. Nouira, et S. Soussi, « Les perceptions des femmes tunisiennes selon le modèle des croyances liées à la santé et leurs pratiques relativement à l’ostéoporose », Pan Afr Med J, vol. 23, 2016.[2]H. Ahmadieh, A. Basho, A. Chehade, A. Al Mallah, et A. Dakour, « Perception of peri-menopausal and postmenopausal Lebanese women on osteoporosis: A cross-sectional study », Journal of Clinical & Translational Endocrinology, vol. 14, p. 19-24, déc. 2018.Disclosure of Interests:None declared.

Background:Infertility is a disease of the reproductive system defined by the failure to achieve clinical pregnancy after 12 months or more of regular unprotected sexual intercourse. Although rheumatoid arthritis (RA) tends to have a late onset, the disease also occurs during child-bearing years and may interfere with procreation.Objectives:The aim of this study was to compare fertility rates in women with RA with birth-year-matched references from the general population.Methods:This is a case-control study. Menopausal married women who were diagnosed in the department of Rheumatology at Hedi Chaker Hospital before the age of forty were recruited into this study as cases and apparently healthy age matched married women were recruited as controls. Demographic, clinical, immunological, radiological and therapeutic data were collected from each case using the medical record of patient. Data obtained included age, age of RA onset, duration of RA, extra-articular manifestations, Rheumatoid factor (RF), anti-cyclic citrullinated peptide antibody (ACPA), the presence of erosions on radiographs of hands and feet and the therapy.Rheumatoid arthritis and controls women were asked to state their menstrual regularity, age at menarche, age at menopause, gestity, parity, number of living children, time to first pregnancy, presence of primary or secondary infertility, the interpregnancy interval, presence of miscarriage or in utero foetal death (IUFD) or preterm delivery and their number.Results:The mean ages of the cases and controls was 54 ± 8,11 years [39, 69]. The median duration since onset of RA in the patients was 22,5 ± 10,53 years [1, 47]. The mean age of onset of the disease was 31,4 ± 6,3 [18, 39] years. Forty-nine percent (49%) of patient had extra-articular manifestations: ocular sicca syndrome in 43,8% of cases, pulmonary fibrosis in 5,3% of cases and rheumatoid nodules in 1,8 % of cases. Rheumatoid factor (RF) was present in 61,4% of cases while anti-CCP anti-body was present in 59,6% of cases.Erosive polyarthritis was found in 80,7% of patients. The mean rate of RF was 319,7 ± 462,4 UI/ml and the mean rate of anti-CCP was 185,8 ± 264.Women with RA had a statistically significant mean time to pregnancy longer than the control group. Primary infertility was seen in 15 (26,3%) patients and 2 (3,5%) controls, whereas secondary infertility was seen in 31 (54,5%) patients and 2 (3,5 %) controls. The patients were significantly more likely to have primary and secondary infertility. There were no significant differences in the age at menarche, the number of children, the gestity and the parity between the two groups. The age at menopause was statistically significant lower in the group patients than controls.Conclusion:Our study showed that RA women are more likely to have reduced fertility than general population. Although this study cannot definitively address the issue of impaired fertility among women with RA, the results are suggestive enough to warrant further research into the link between RA and fertility that takes women’s childbearing choices into account.References:[1]Clowse ME, Chakravarty E, Costenbader KH, Chambers C, Michaud K. Effects of infertility, pregnancy loss, and patient concerns on family size of women with rheumatoid arthritis and systemic lupus erythematosus. Arthritis Care Res 2012; 64: 668-74.[2]Brouwer J, Hazes JM, Laven JS, Dolhain RJ. Fertility in women with rheumatoid arthritis: influence of disease activity and medication. Ann Rheum Dis 2015; 74: 1836-41.[3]Pope JE, Bellamy N, Stevens A. The lack of associations between rheumatoid arthritis and both nulliparity and infertility. Semin Arthritis Rheum 1999; 28:34250.[4]Akintayo RO, Aworinde O, Ojo O, Akintayo FC, Akinlade OM, Awodun RO, Isa SO. Is rheumatoid arthritis an innocent bystander in female reproductive problems? A comparative study of fertility in Nigerian women with and without rheumatoid arthritis. Eur J Rheumatol 2018; 5(3): 179-83.Disclosure of Interests:None declared

As part of an ongoing search for genes associated with type 1 diabetes (T1D), a common autoimmune disease, we tested the candidate genes; IL2RA (CD25), which encodes a subunit (IL2Rα) of the high-affinity interleukin-2 (IL2) receptor complex and IL2RB , encodes a subunit (IL-2Rβ). In order to underline the role of these genes involved in control of T-cell immune responses and autoimmunity, we investigated, using the Sequenom MassARRAY platform, thirty five variants from two genes: 25 SNPs from IL2RA gene and ten SNPs from IL2RB gene in 59 T1D Tunisian families. Using the Family-based association test (FBAT), which uses generalized score statistics to perform a variety of transmission disequilibrium tests (TDT), we performed a statistical analysis under the default model (additive) in order to evaluate allelic and genotypic transmission from parent to affect offspring. We observed an overtransmission of alleles from parents to affected child at tow variants of IL2RA : (rs2104286, allele T, P = 0.027; z = 2.209; rs791589, allele G, P = 0.043; z = 2.021). When haplotypes were constructed, we also identified an overtransmission of TTCCA haplotype ( P = 0.017) derived from the haplotype analysis across the five IL2RA markers (rs706778 rs2104286/rs7072793/rs7073236/rs11597367), while CCTTA haplotype was undertransmitted to affect children ( P = 0.0124). These findings confirm the role of IL2RA involved in the T cell regulation pathway in the development of T1D in Tunisian families. The association of IL2RA/CD25 with a fifth autoimmune disease suggests that this gene appears to play a vital role in immune regulation and function as well as predisposition to autoimmunity in general. Further investigation of the gene using both genetic and functional approaches is required.

Resume Introduction Le syndrome d’emphyseme des sommets et fibrose pulmonaire des bases combines (SEF) est une entite rare survenant le plus souvent dans un contexte de tabagisme et/ou de connectivites. En revanche, l’association avec les vascularites demeure encore anecdotique. Observation Il est rapporte le cas d’un SEF chez un homme âge de 44 ans, petit fumeur et sans autre antecedent significatif. Le patient se presentait pour fievre, toux trainante avec dyspnee d’effort aboutissant progressivement a un tableau d’insuffisance respiratoire aigue. La tomodensitometrie thoracique montrait l’association d’un emphyseme avec des opacites pulmonaires en verre depoli bilaterales. Trois ans apres, se developpaient une fibrose pulmonaire en rayon de miel avec une micropolyangeite se manifestant par une glomerulonephrite extra-capillaire et justifiant l’instauration d’un traitement immunosuppresseur associe a une corticotherapie systemique. Apres une periode de stabilisation de 6 annees, le patient a developpe une insuffisance respiratoire chronique avec hypertension pulmonaire moderee imposant une oxygenotherapie de longue duree avec une ventilation non invasive a domicile. Conclusion Ce type d’association suggere que les maladies auto-immunes, dont la micropolyangeite, pourraient jouer un role pathogenique commun dans le developpement des lesions du SEF.

Introduction Les spondylodiscites infectieuses (SI) restent encore frequentes en Tunisie. Le principal probleme de cette infection reside dans la difficulte de la diagnostiquer precocement malgre l’amelioration des techniques d’imagerie. L’objectif de cette etude est de decrire les caracteristiques cliniques et paracliniques ainsi que le profil etiologique des spondylodiscites infectieuses. Patients et methodes Etude retrospective colligeant 71 cas de SI diagnostiquees dans un service de rhumatologie sur une periode de 25 ans (1995–2020). Resultats Ils s’agissaient de 40 hommes et 31 femmes. L’âge moyen etait de 50,7 ans (18–83). Le delai moyen de diagnostic etait de 4 mois. Les symptomes cliniques etaient domines par les rachialgies inflammatoires (99 % des cas) puis les signes generaux (82 %) et les radiculalgies (57 %). Un deficit neurologique etait present chez 6 patients. Un syndrome inflammatoire biologique etait retrouve dans 78,7 % des cas. Les radiographies standards etaient pathologiques dans 84,8 % des cas alors que l’imagerie par resonance magnetique montrait des lesions de SI dans tous les cas. La localisation etait lombaire chez 52 patients (73,2 %) et multifocale chez 10 patients (14 %). La tuberculose etait l’etiologie la plus frequente (33 patients, 46,5 %) avec une confirmation histologique et/ou bacteriologique chez 23 patients. La SI etait a germe pyogene chez 17 patients (24 %) avec un Staphylococcus aureus isole dans 53,3 % des cas. L’origine etait brucellienne dans 8 cas (11,2 %) confirmee par une serologie de Wright positive (> 100 UI). Tous les patients ont recu une antibiotherapie adaptee (duree moyenne : 9 mois) avec immobilisation rachidienne. Une intervention chirurgicale etait indiquee chez 3 patients porteurs de complications neurologiques. Deux patients ont developpe des complications infectieuses immediates (septicemie, etat de choc septique, endocardite infectieuse). Deux patients ont garde des sequelles neurologiques. L’evolution etait favorable pour le reste des patients. Conclusion La tuberculose represente la principale cause de SI en Tunisie. Le delai de diagnostic reste encore long. Une prise en charge precoce et adaptee permet de prevenir les complications et les sequelles de cette pathologie.

Introduction La brucellose est une anthropo-zoonose qui reste repandue dans plusieurs pays mediterraneens dont la Tunisie en particulier pour les sujets en contact avec les animaux ou leurs dejections. La localisation osteoarticulaire est frequente interessant 20 a 40 % des cas. L’objectif de cette etude est de determiner les caracteristiques epidemiologiques, cliniques et paracliniques ainsi que les modalites evolutives des cas de brucellose osteoarticulaire dans un service de rhumatologie. Patients et methodes Etude retrospective colligeant 12 patients suivis pour brucellose osteoarticulaire dans un service de rhumatologie sur une periode de 19 ans (2000–2019). Resultats Dix hommes et 2 femmes ont ete inclus. L’âge moyen etait de 48,6 ans (17–76). L’origine rurale et le contact avec les animaux etaient presents chez tous les patients. Une consommation du lait cru etait reportee chez 10 patients. Le mode de revelation etait une rachialgie inflammatoire chez 9 patients et une fessialgie aigue chez 2 patients. La fievre, les signes generaux ainsi que le syndrome inflammatoire biologique etaient presents chez tous les cas. La localisation etait une spondylodiscite chez 9 patients, une sacroiliite chez 2 patients et une arthrite du genou chez 1 patient. La confirmation bacteriologique s’est basee sur la serologie de Wright chez 11 cas, le serodiagnostic Rose Bengale chez 6 cas et les hemocultures chez 1 seul cas. Tous les patients ont recu une antibiotherapie adaptee (a base de rifampicine et de doxycycline) pendant une duree moyenne de 9 mois avec immobilisation. Une chirurgie etait indiquee seulement pour le cas de mono-arthrite brucellienne (lavage articulaire + synovectomie). Trois patients ont garde des lombalgies chroniques sequellaires. L’evolution etait favorable sans sequelles pour le reste des malades. Conclusion La localisation osteoarticulaire de la brucellose est frequente. Elle touche par ordre de frequence le rachis, les sacro-iliaques puis les articulations peripheriques. Cette pathologie doit etre evoquee devant des signes articulaires chez des sujets a risque, issus d’une zone d’endemie.

Introduction Le myelome multiple (MM) est le deuxieme cancer du sang le plus courant apres le lymphome non hodgkinien. Il represente environ 1 % de tous les cancers et 2 % de la mortalite par cancer. L’âge moyen de survenue est de 65 a 70 ans. Cependant, il peut se voir chez le sujet jeune d’âge inferieur a 65 ans et dans 1 a 3 % des cas il touche le sujet d’âge inferieur a 40 ans. Le but de ce travail est de comparer les caracteristiques du MM du sujet jeune avec celui du sujet âge. Materiels et methodes Il s’agit d’une etude retrospective incluant des patients atteints de MM colliges dans un service de rhumatologie sur une periode de 20 ans. Les caracteristiques epidemiologiques, cliniques, biologiques ont ete evaluees. Les patients ont ete regroupes en fonction de leur âge superieur ou inferieur a 65 ans. Resultats Cent huit patients atteints de MM ont ete colliges. Cinquante-un pourcent parmi eux avaient un âge superieur ou egal a 65 ans (groupe 1). Le reste des patients etait classe dans le groupe du MM du sujet jeune (groupe2). L’âge moyen dans le groupe 1 etait 74,53 ± 6,41 ans et dans le groupe 2 etait de 55,21 ± 7,8 ans. Une predominance masculine a ete notee dans le groupe1 mais non objectivee dans le groupe 2 avec un sex ratio (H/F) significativement plus eleve dans le groupe 1(1,11 VS 0,96, p = 0,000). Une alteration de l’etat general etait plus frequente dans le groupe 1(76,4 % VS 58,5 %, p = 0,000). Les douleurs osseuses d’horaire inflammatoire avaient domine la symptomatologie chez les2 groupes mais elles etaient plus frequentes dans le groupe 1(94,5 % VS 90,6 %, p = 0,000). Une fievre a ete constatee uniquement dans le groupe 1 (5,5 % des cas). Des tumefactions au niveau des parties molles et les fractures pathologiques ont ete plus retrouvees dans le groupe2 (13,2 % VS 10,9 %, p = 0,000). Les signes neurologiques ont ete objective dans le groupe 1plus que dans le groupe 2 (25,5 VS 22,6 %, p = 0,000). Une hypercalcemie etait plus frequente dans le groupe2 (44,5 % VS 41 % p = 0,034) de meme que l’anemie (56,3 % VS 43,7 %, p = 0,000). La vitesse de sedimentation etait plus elevee dans le groupe1 mais sans difference significative (104,38 ± 44,14 VS 93,76 ± 55 mm a H1, p = 0,273). L’insuffisance renale etait plus frequente dans le groupe 2 (17 %VS 16,4 % p = 0,000). Le taux moyen des plasmocytes tumoraux dans le myelogramme etait plus eleve dans le groupe 2 mais cette difference n’etait pas significative. L’immunoglobuline monoclonale etait majoritairement de type IgG ou Ig A et ceci dans les 2 groupes et la chaine legere de type kappa etait predominante. Les MM a chaines legeres etaient plus frequents dans le groupe 2(18,9 % VS 5,4 %, p = 0,000). Conclusion Le MM est plus frequent chez le sujet âge mais aussi plus grave que chez le sujet jeune avec une frequence plus elevee d’alteration de l’etat general, de complications neurologiques et infectieuses.

Introduction Les syndromes paraneoplasiques sont definis par des signes relies a une tumeur occulte ou deja reconnue, le plus souvent maligne. Ces signes n’ont aucun rapport anatomique direct avec la tumeur causale, non dus a la compression ni l’envahissement de structures anatomiques par la tumeur et ils disparaissant typiquement apres le traitement efficace de celle-ci. L’objectif de notre etude est de determiner la prevalence et les caracteristiques des syndromes paraneoplasiques dans un milieu de rhumatologie. Patients et methodes Sur 255 dossiers de neoplasies revelees par des metastases osseuses sur une periode de 20 ans (2000–juillet 2020), tout syndrome rhumatologique paraneoplasique (SRP) associe a ete recherche. Resultats Parmi les 255 patients, sept ont presente un SRP. Ils s’agissaient de 6 hommes et 1 femme. L’âge moyen etait 57,3 ans (26–79 ans). Une intoxication tabagique etait presente dans 4 cas. Deux patients etaient deja suivis pour un neoplasie primitif de type UCNT du cavum. Le type du SRP etait defini dans tous les cas. Il s’agissait d’une osteoarthropathie hypertrophiante de Pierre-Marie chez 3 patients avec sur le plan clinique, une fievre, une hypersudation, des polyarthralgies inflammatoires evoluant ensuite vers un tableau de polyarthrite et un hippocratisme digital. Sur le plan biologique, on a note un syndrome inflammatoire biologique avec negativite du bilan immunologique et sur le plan radiologique, on n’a pas trouve ni de carpite ni de tarsite mais une periostose engainante, bilaterale, symetrique au niveau des mais, des pieds et des os longs. Le cancer primitif etait bronchopulmonaire dans 2 cas et un UCNT du cavum dans 1 cas. Pour les 4 autres cas de SRP, il s’agissait d’une polyarthrite paraneoplasique isolee dans 3 cas et d’un syndrome de Pancost–Tobias dans l’autre cas. Pour la polyarthrite paraneoplasique, il s’agissait de polyarthrite asymetrique non deformante des poignets et des mains avec un syndrome inflammatoire biologique franc et un bilan immunologique negatif, non erosive radiologiquement. Le cancer primitif etait un cancer pulmonaire pour 1 cas, un lymphome B ganglionnaire a grandes cellules pour 1 cas et un cancer du cavum deja suivi pour le 3e cas. Pour le cas du syndrome de Pancost–Tobias, le tableau clinique etait fait d’une nevralgie cervicobrachiale C8-D1 droite inflammatoire associe a un hippocratisme digital, un syndrome de Claude-Bernard-Horner et un ganglion de Troisier. Il n’y avait pas de syndrome inflammatoire biologique avec un NSE positif. Les radiographies standards et la TDM objectivaient une opacite pulmonaire apicale droite suspecte avec lesions lytiques de la 1re cote. Le cancer causal etait un adenocarcinome pulmonaire. Sur le plan therapeutique en plus du traitement du cancer primitif (poly-chimiotherapie) et des metastases osseuses (perfusion d’acide zoledronique avec des antalgiques paliers 2 a 3), une corticotherapie a la dose de 10 a 20 mg d’equivalent de prednisone a ete instauree pour gerer l’atteinte articulaire paraneoplasique. Conclusion Les syndromes paraneoplasiques rhumatologiques sont a la fois divers et rares. Dans notre serie, la polyarthrite paraneoplasiquen non destructrice etait le SPR le plus frequent suivie d’osteoarthropathie hypertrophiante de Pierre-Marie.

Introduction Les troubles musculosquelettiques (TMS) sont des troubles de l’appareil locomoteur pour lesquels l’activite professionnelle joue un role dans la genese, le maintien et l’aggravation. Ils representent les maladies professionnelles reconnues les plus frequentes. Leurs repercussions sont multiples, aussi bien pour l’individu, l’entreprise et la societe. Notre etude vise a depister les TMS chez des sujets travaillant dans le secteur agroalimentaire, et a determiner la relation entre ces TMS et les contraintes professionnelles. Materiels et methodes Nous avons mene une etude transversale descriptive et analytique exhaustive aupres d’une population de travailleurs dans une entreprise de pâtisserie. Le recueil des donnees etait realise a l’aide d’une fiche comportant les donnees sociodemographiques, les antecedents medicaux, et les caracteristiques du poste de travail completee par le Questionnaire Nordique valide des TMS. Resultats Nous avons interroge 134 travailleurs d’un âge moyen de 33,9 ans, a majorite feminine (79,9 %) et ayant une anciennete moyenne de 8,53 ans. Des antecedents d’hypertension arterielle et de diabete etaient notes dans 6 % et 4,5 % des cas respectivement. Les sujets suivis pour TMS representaient 37,3 % de l’ensemble de la population. Les pathologies les plus rapportees etaient notamment l’hernie rachidienne (22,4 %), le syndrome du canal carpien (8,2 %), la lombosciatique (6 %) et la tendinopathie de l’epaule (3,7 %). Les contraintes du poste de travail etaient essentiellement la posture contraignante (91,8 %), les mouvements repetitifs (63,4 %), la posture debout prolongee (61,2 %) et le port de charges lourdes (56,7 %). Les genes ressenties durant les 12 derniers mois etaient localisees au niveau de la nuque (32,1 %), du bas du dos (33,6 %) et de l’epaule droite (23,9 %). Les genes ressenties au cours des 7 derniers jours du moment de l’entretien etaient essentiellement au niveau du bas du dos (31,3 %) et de la nuque (26,9 %). La moyenne de douleur ressentie au moment de l’entrevue etait de 6,73/10. Une posture contraignante etait significativement correlee aux douleurs cervicales (p = 0,003), aux douleurs lombaires basses (p = 0,048) et aux gonalgies (p = 0,042). Le port de charges lourdes etait correle aux douleurs de l’epaule (p = 0,044) et aux gonalgies (p = 0,007). Conclusion Les TMS representent un probleme majeur de sante au travail. Ils affectent de plus en plus la population jeune. Les hypersollicitations osteoarticulaires au travail, en particulier dans l’industrie agroalimentaire, favorisent leur apparition et leur aggravation. Le depistage et la prise en charge de ces pathologies doivent etre multidisciplinaires afin de garantir une qualite de vie socioprofessionnelle satisfaisante.

Introduction Les marqueurs biologiques de l’inflammation telle que la proteine C-reactive (CRP) font partie des parametres evalues lors du suivi des patients traites pour spondyloarthrite ankylosante (SA). Par ailleurs, l’association de valeurs elevees de la CRP a l’obesite a ete observee dans plusieurs etudes. L’objectif de notre etude est d’evaluer l’influence de l’IMC sur la CRP independamment de l’activite de la maladie. Materiels et methodes Etude transversale portant sur 47 patients suivis pour SA repondant aux criteres de New York modifies. L’objectif de cette etude etait d’evaluer la valeur de la CRP selon l’indice de masse corporelle (IMC) dans une population de malades traites pour SA. La valeur limite de la CRP etait consideree a 6 mg/L selon la technique utilisee dans le laboratoire d’analyse medicale de notre centre hospitalo-universitaire. Resultats L’âge moyen des patients etait de 43,81 ± 13,47 ans, avec un genre ratio (H/F) de 2,9. Ils etaient suivis pour SA depuis 15,07 ± 10,9 annees en moyenne, avec une activite de la maladie evaluee par BASDAI a 3,4 ± 1,6. La SA etait en forte activite dans 44,5 % des cas au moment de l’etude. La valeur moyenne de la CRP etait de 12,5 ± 17,7 mg/L et celle de l’IMC de 25,5 ± 6,1 kg/m2. Une CRP elevee etait notee chez 66,3 % des patients et une obesite (IMC > 30 kg/m2) etait observee dans 8,6 % des cas. Une correlation negative mais non significative entre la CRP et l’IMC a ete retrouvee dans notre serie (r = −1,7 ; p = 0,102). Chez les patients en forte activite de leur maladie, 70,6 %de ceux ayant une CRP elevee se presentaient avec un IMC normal ou bas alors qu’un etat d’obesite etait retrouve chez 62 % de ceux ayant une CRP normale. Conclusion Dans notre etude, l’IMC n’etait pas correlee a la CRP. Cela peut etre explique par la taille reduite de notre echantillon. Une etude plus large incluant un nombre plus important de patients serait necessaire pour mieux mettre en œuvre la relation la relation entre ces 2 parametres.

Introduction L’epidurite infectieuse resulte de la diffusion hematogene de l’agent infectieux dans l’espace epidural. Le diagnostic est difficile a etablir rapidement car les signes neurologiques sont peu marques au debut. L’imagerie vertebrale par resonance magnetique (IRM) est actuellement l’examen le plus sensible et le plus specifique pour le diagnostic des pathologies de l’espace epidural. Patients et methodes Il s’agit d’une etude retrospective etalee depuis 1990 jusqu’a 2017, comportant 74 patients hospitalises dans notre service pour spondylodiscite infectieuse (SDI). Resultats Il s’agissait de 40 hommes et 34 femmes (sex-ratio = 1,17). La moyenne d’âge etait de 55 ans [18–86 ans]. Le delai moyen entre les symptomes et le diagnostic etait de 4 mois et demi. L’epidurite etait presente dans 30 % des cas (n = 18) dont 8 hommes et 10 femmes avec un âge moyen de 51,5 ans ± 14,2. Deux patients etaient diabetiques et un patient etait sous corticotherapie au long cours pour une rectocolite ulcero-hemorragique. Soixante-douze pour cent des patients avaient une SDI a l’etage lombaire, 22 % a l’etage dorsal et 6 % a l’etage cervical. Une compression medullaire etait presente chez 16,7 % des cas. Une elevation de la VS a ete retrouvee chez 84 % des cas avec une moyenne de 74 mm a la premiere heure. Une elevation de la CRP a ete retrouvee chez 89 % des cas avec une moyenne de 49 mg/L. Le diagnostic d’epidurite reposait sur l’IRM dans tous les cas. Une ponction biopsie discovertebrale a ete faite chez 84 % des cas et a ete contributive dans 50 % des cas. Il s’agissait d’une SPD tuberculeuse dans 55,6 % des cas et a germes banals dans le reste des cas. Conclusion L’epidurite infectieuse dans notre serie survient chez des sujets de sexe masculin d’âge moyen de 51,5 ans. Elle est d’origine tuberculeuse dans plus de la moitie des cas et touche le rachis lombaire dans plus des 2/3 des cas.

Introduction La douleur de l’epaule est un motif de consultation couramment rencontre en rhumatologie. Le conflit sous acromial en est la cause la plus frequente. De nos jours, l’echographie est l’examen de choix pour l’evaluation des tendinopathies. Pour les pathologies de la coiffe des rotateurs, a l’exception des ruptures partielles pour lesquelles l’arthro-IRM reste le gold standard, l’echographie et l’IRM ont une performance comparable. Les buts de ce travail sont d’etudier les aspects echographiques des affections degeneratives de la coiffe des rotateurs et de deduire la sensibilite de l’echographie par rapport aux radiographies standards. Materiels et methodes Il s’agit d’une etude transversale menee dans un service de rhumatologie, en collaboration avec un service de radiologie du meme centre hospitalo-universitaire, sur des patients ayant une douleur de l’epaule dans un contexte atraumatique et ayant beneficie d’une radiographie de l’epaule completee par une echographie Doppler. Resultats Nous avons inclus 29 patients d’âge moyen 65,14 ans. Le sex-ratio H/F etait 8/21. Une douleur d’horaire mecanique de l’epaule etait presente chez tous les patients, unilaterale dans 41,37 % des cas. Le delai moyen de consultation etait de 38,9 mois. La douleur etait anterieure dans 82,76 % des cas irradiant au bras dans 27,6 % des cas. Les tests de conflit (Neer/Hawkins/Yocum) etaient positifs chez tous les patients. Les tests tendineux etaient positifs dans la majorite des cas : palm-up (31 %), Jobe (93,1 %), Patte (55,2 %), Gerber (37,9 %). Les resultats des radiographies standards etaient repartis comme suit : normal (14,8 %), condensation du trochiter (55,6 %), ascension de la tete humerale (29,6 %), rupture du cintre scapulo-humeral (7,4 %) et omarthrose (37 %). L’echographie de l’epaule etait faite des 2 cotes objectivant les aspects suivants : une tendinopathie du long biceps dans 24,13 % des cas (aspect hypoechogene 28,6 %, hyperechogene 14,3 %, heterogene 28,6 %, epaissie 42,8 %), une tendinopathie du supra-epineux dans 51,7 % des cas (aspect epaissi 66,7 %, hyperechogene 53,3 %, hypoechogene 73,3 %, rupture partielle 40 %, rupture transfixante avec aspect de tete decoiffee 33,3 %, calcification tendineuse 20 %), une tendinopathie de l’infra-epineux dans 13,8 % des cas (rupture partielle 50 %, rupture transfixiante 25 %, calcification 25 %), une tendinopathie du subscapulaire dans 13,8 % des cas (rupture partielle) avec une zone hypoechogene qui remplace le tendon au contact du trochin, en dedans du tendon du long biceps 50 %, calcification tendineuse 25 %, epanchement dans la bourse sous acromio-deltoidienne (BSAD) 37,9 %, bursite avec signal doppler de la BSAD 6,9 %, rupture transfixiante de la coiffe 6,9 % (presence simultanee d’un epanchement intra-articulaire et d’un epanchement dans la BSAD appele « signe du double contour »). Une evaluation des muscles des tendons de la coiffe etait faite en cas de rupture de la coiffe objectivant une amyotrophie et involution graisseuse dans 17,24 % des cas. Une arthropathie acromio-claviculaire etait objectivee dans 20,69 % des cas. L’echographie etait plus sensible que les radiographies standards dans 24,1 % des cas en confirmant le conflit et les tendinites de la coiffe alors que les radiographies standards etaient normales. Conclusion L’echographie est plus performante que les radiographies standards dans l’etude des pathologies degeneratives de la coiffe des rotateurs et semble completer l’examen clinique. Cependant, elle reste operateur dependante necessitant une maitrise technique et une excellente connaissance de l’anatomie de la coiffe et de ses differentes pathologies.

Introduction La SVN est une affection rare et benigne qui appartient au groupe de dystrophie synoviale. Elle peut etre localisee ou diffuse et toucher toutes les articulations avec une forte predilection pour le genou. Elle est caracterisee par une symptomatologie souvent non specifique. L’examen par l’IRM permet desormais une bonne approche diagnostique et la confirmation se fait a l’examen anatomopathologique. Le but de notre etude est de decrire les particularites epidemiologiques, cliniques et therapeutiques de la SVN. Patients et methodes Etude retrospective de 11 cas de SVN colliges dans un service de rhumatologie sur une periode de 24 ans. Resultats L’âge moyen de nos patients etait de 31,3 ans avec des extremes (17–70). Le sex-ratio F/H = 1,2. La SVN est revelee par une monoarthrite chronique dans la totalite des cas et a siege exclusivement au niveau du genou. Une tumefaction avec raideur de l’articulation etaient objectivees chez tous les patients. Cinq patients ont signale des gonalgies de type mecanique. Le liquide de ponction articulaire realisee dans la moitie des cas a montre un aspect sero-hematique sans notion de traumatisme ni anomalie du bilan d’hemostase. Une radiographie standard du genou pratiquee chez tous les patients a montre une augmentation du volume des parties molles sans calcification decelable. Le diagnostic de SVN dans sa forme diffuse etait evoque a l’IRM pour 8 patients et a l’arthroscopie pour les autres. Le diagnostic de certitude etait histologique dans tous les cas. La biopsie synoviale diagnostique etait arthroscopique dans 3 cas et chirurgicale dans les autres cas. Le delai moyen entre le debut des symptomes et le diagnostic histologique etait de 3 ans. La synovite etait agressive dans 1 cas avec erosion osseuse faisant evoquer un synovialo-sarcome. Le traitement consistait en une synovectomie chirurgicale subtotale dans tous les cas. L’evolution etait favorable dans 5 cas, decevante dans 5 cas avec recidive clinique et sur l’IRM de controle apres une periode de remission moyenne de 11 mois. Ainsi le recours a un deuxieme geste chirurgical s’est avere necessaire dans 4 cas complete par synoviorthese dans 3 cas (l’une isotopique et l’autre a l’acide osmique). Un patient est encore en cours d’evaluation et de suivi post chirurgical. Discussion L’incidence annuelle de la SVN est estimee a 1,8 cas par million. Elle se caracterise par une proliferation cellulaire pseudo tumorale se developpant aux depens de la membrane synoviale d’une articulation. Le genou est atteint dans plus de deux tiers des cas suivi par la hanche, la cheville, le poignet, l’epaule et le coude. Elle est presque toujours mono articulaire. Dans notre serie le genou est atteint dans 100 % des cas. Conclusion La SVN est une tumeur benigne rare qui merite d’etre connue compte tenu de son agressivite locale. La clinique, la biologie et l’imagerie ne sont pas specifiques et seule l’histologie permet un diagnostic de certitude. Ce manque de specificite et la rarete de la maladie expliquent le frequent retard diagnostique et la difficulte therapeutique. En effet, le traitement de la SVN reste mal codifie en particulier dans les formes diffuses ou les recidives sont frequentes.

Introduction La fluorose osseuse(FO) est une maladie rare caracterisee par une fixation osseuse massive du fluor. Elle est souvent d’origine hydrotellurique et plus rarement industrielle ou alimentaire. Le but de notre etude est de decrire les particularites epidemiologiques, cliniques, biologiques, radiologiques de la FO. Patients et methodes Etude retrospective de 24 cas de fluorose osseuse colliges sur une periode de 28 ans (1990–2017). Resultats L’âge des patients etait compris entre 46 et 84 ans avec une moyenne de 68,6 ans. Une predominance masculine a ete constatee avec un sex-ratio H/F = 7. L’intoxication fluoree etait hydrotellurique dans 21 cas et professionnelle dans 3 cas. La presentation clinique de la FO etait variee : 2 patients etaient asymptomatiques, des lombalgies etaient constatees chez 19 patients, 6 ont presente des cervicalgies et 2 des dorsalgies, avec 7 cas de douleurs articulaires (coudes, hanches, genoux). Une ankylose du squelette axial etait rapportee dans 4 cas et des deformations articulaires dans 6 cas. Les anomalies radiologiques observees etaient une condensation du squelette axial dans 91,66 % et des os longs dans 16,66 % des cas. L’ossification des insertions tendineuses (ischion, genoux et coudes) a ete rapportee dans 37,5 % des cas. Une ossification des de la membrane interosseuse de l’avant-bras a ete observee dans 66,66 % des cas et celle de la jambe dans 50 % des cas. Le bilan phosphocalcique etait normal chez 20 patients et une hypocalcemie a ete retrouvee chez 4. Une insuffisance renale etait retrouvee chez 8 patients. La maladie s’est compliquee de compression radiculaire chez 13 patients et d’une compression medullaire cervicale dans 2 cas. Conclusion La gravite de la fluorose osseuse reside dans les complications d’ordre neurologique avec dans ce cas un pronostic qui reste reserve malgre une chirurgie decompressive. Cela incite a un diagnostic et une prise en charge precoces de cette maladie. Jusqu’a nos jours, aucun traitement de la fluorose n’a pu etre propose, si ce n’est l’arret du facteur etiologique responsable. C’est pour cela, qu’on insiste sur l’interet des mesures preventives.

Background:Bone metastases (BM) are tumor cells that originate in a primary malignant tumor and are localized remotely in bone tissue. They more or less faithfully reproduce the morphological and biological characteristics of the primary tumor. Histological analysisis essential to confirm the diagnosis of BM and to identify the primary tumor if possible and sometimes to help in the selection of treatment.Objectives:The aim of this work is to study the contribution of bone biopsy during revealing BM in diagnostic strategy and therapeutic decision.Methods:We retrospectively studied the files of 105 patients hospitalized in a Rheumatology department of for BM revealing from January 2000 until December 2015. For each patient we collected epidemioclinical and anatomopathological data to arrive at the diagnosis of primary neoplasm and histological type.Results:The patients were divided into 86 men (81.9%) and 19 women (18.1%) with a sex ratio (M / F) of 4.52. The average age of our patients was 64.91 ± 13.29 years. Pain was the most frequent reason for consultation found in 97.1%. This pain was either of bone site (61.9%) or of radicular topography (41.9%). Bone swelling or a pathological fracture revealed BM in 4.8% and 8.6% of the cases, respectively. The onset of neurological damage was noted in 13.3% of the cases.Histologically, the bone biopsy performed in 64 patients made it possible to specify the histological type (carcinoma, adenocarcinoma) in 64% of the cases and to lead to primary cancer in 57.8%. A non-radio-guided percutaneous bone biopsy was performed in 44 patients (68.75%) including 41 osteo-medullary biopsy in iliac crest (BOM) and 3 in the sternum, a bone biopsy directed under scanner in 16 cases (25%) and a surgical bone biopsy in 4 cases.The BOM was positive in 21 cases (51.2%) showing a poorly or moderately differentiated adenocarcinoma or carcinoma. It allowed referral to a primitive in 20 cases: a prostatic origin in 11 cases, a pulmonary origin in 5 cases, a digestive origin in 2 cases, a mammary origin in one case and a neuroblastoma in one case.Conclusion:Thanks to improved sampling and immunohistochemistry techniques, the precise histological type and location of the primary tumor could be identified, there by improving the quality of care for patients with increased life expectancy.Disclosure of Interests:None declared

Objectifs (1) Connaitre les caracteristiques en IRM de la meningite tuberculeuse. (2) Illustrer les differents aspects en IRM de la meningite tuberculeuse. (3) Preciser l’apport de l’IRM dans la detection des complications et la surveillance au cours du traitement de la tuberculose neuro-meningee. Materiels et methodes Etude retrospective de patients ayant presente une meningite tuberculeuse entre 1996 et 2019. Tous nos patients ont beneficie d’une IRM cerebrale et/ou medullaire dans le bilan initial de leur pathologie. L’origine tuberculeuse de la meningite a ete retenue sur des criteres biologiques, bacteriologiques et/ou anatomopathologiques. En l’absence de ces criteres, l’association d’un faisceau d’arguments radio-cliniques et l’evolution favorable sous traitement antituberculeux etaient suffisantes pour retenir l’origine tuberculeuse. Une IRM de controle a ete realisee si complication ou apres la fin du traitement. Resultats Nous avons collige 46 patients âges entre 6 mois et 89 ans, avec une predominance feminine. L’IRM a montre une atteinte meningee dans tous les cas, un tuberculome (20 cas), une encephalite (3 cas) et une myelite (3 cas). L’atteinte meningee a ete sous forme de : leptomeningite seule (38 cas), pachymeningite seule (3 cas) et association lepto- et pachymeningite (5 cas). La leptomeningite a ete diffuse uniquement dans un cas et focale ou multifocale dans 37 cas. Elle etait predominante au niveau des citernes de la base. La pachymeningite etait focale dans tous les cas. Des complications ont ete retrouvees : hydrocephalie (12 cas), lesion ischemique (4 cas) et atteinte des nerfs crâniens (3 cas). Conclusion La meningite tuberculeuse constitue la forme la plus grave de l’infection par le Mycobacterium tuberculosis. L’IRM constitue le gold standard dans le diagnostic precoce, la detection des complications et le suivi des meningites tuberculeuses ( Fig. 1 , Fig. 2 ).

Objectifs (1) Connaitre les caracteristiques en IRM des infections cerebrales communes chez les individus VIH. (2) Illustrer les aspects typiques de la toxoplasmose, la leuco-encephalopathie multifocale progressive (LEMP), le lymphome, l’encephalite a VIH et la cryptococcose du systeme nerveux central (SNC) chez les patients VIH-positifs. (3) Preciser l’apport de l’IRM dans l’orientation etiologique de ces infections. Message a retenir Une analyse methodique des anomalies en IRM, en confrontation avec les donnees clinicobiologiques et notamment le taux de CD4, rend plus facile le diagnostic etiologique d’une infection opportuniste cerebral chez le VIH. Resume La frequence des atteintes neurologiques au cours de l’infection par le VIH et leur gravite imposent de les envisager frequemment dans les hypotheses diagnostiques. L’IRM est la modalite d’imagerie la plus sensible et le gold standard pour differencier ces manifestations. Ainsi, toute image d’abces cerebral doit faire evoquer en premier une toxoplasmose cerebrale et debuter le traitement d’epreuve. L’absence d’amelioration radio-clinique a j10 doit faire redresser le diagnostic vers le lymphome cerebral primitif, qui presente parfois des aspects non specifiques en imagerie. Devant une atteinte de la substance blanche, l’extension vers les fibres en U permet de distinguer la LEMP de l’encephalite a VIH. La dilatation kystique des espaces de Virchow Robin est pathognomonique de la cryptococcose neuro-meningee. Toutefois, certaines infections opportunistes ne presentent pas d’aspect specifique en imagerie. Conclusion Les infections cerebrales sont frequentes et precoces chez le VIH. Malgre un tableau clinique non specifique, l’aspect IRM en confrontation avec le taux de CD4 permet d’evoquer le diagnostic etiologique afin de commencer le traitement adequat dans les brefs delais ( Fig. 1 , Fig. 2 ).

Background Spondylodiscitis is an infection of a disc and the two adjacent vertebrae due to the introduction of a pyogenic, usually by the haematogenous route. It9s quite a rare disease accounting for 2–7% of all cases of septic osteomyelitis [1, 2]. Objectives To study the clinical, microbiological, radiological, therapeutic and evolving of infectious spondylodiscitis Methods A retrospective descriptive study conducted over years in the department of rheumatology, including all patients with infectious spondylodiscitis. Clinical given were collected from paper patients records. Results We included 67 patients. There were 38 men and 29women. The mean age was 55 years. The male to female ratio was 38:29.Risk factors of spondylodiscitis were observed in 19 patients. The approximate time from onset of symptoms to diagnosis was from 3 to 365 days (median, 132 days). Back pain was the most common symptom. Spinal syndrome was found in all patients. The most frequent location of spondylodiscitis was lumbar spine. Signs of spinal cord compression including paraplegia or paraparesis of the lower limbs were observed in 31 patients. Pachymeningitis was associated in 1 case. The paravertebral abscess was associated to the disc involvement in 23 cases. Epiduritis was associated in 21 cases. Plain radiography, performed in in the majority of cases (63 cases, 94%), demonstrated pathological pictures in 56 (83.5%) patients. MRI, performed in 60 (89.5%) patients, disease was in all patients. Pathogens were isolated in 43 (64.1%) cases. Tuberculosis was the most common cause. The leading causative agents in non tuberculousspondylodiscitis were: Staphylococcus aureus (8 isolates, 11.9%), brucella (7 isolates, 10.4%), Escherichia coli (2 isolates, 2.9%) and streptococcus B (1 isolates, 1.4%).Two microorganisms combined (mycobacterium tuberculosis and a pyogenic) was found in one case. Medical treatment was adapted to the prescribed seed. Surgical treatment was performed in 6 patients. After therapy, 59 (88%) patients had regression of symptoms, two patients had a permanent neurological impairment (paraplegia), one patient had recurrence of infection and one patient was dead. Conclusions Infectious spondylodiscitis has been diagnosed with increasing frequency. It should be taken into consideration in differential diagnosis in patients with significant back pain and laboratory evidence of an acute inflammatory process, especially metastatic spinal disease or inflammatory spondyloarthritis References Zimmerli W. Clinical practice.Vertebralosteomyelitis. N Engl J Med 2010 Mar;362(11):1022–9. Cottle L, Riordan T. Infectious spondylodiscitis. J Infect 2008 June;56(6):401–12. Disclosure of Interest None declared

Background ankylosing spondylitis (AS), like the other chronic inflammatory rheumatic diseases, is considered to have higher cardiovascular (CV) risk (1). The Etiopathogenesis is not clearly defined. Objectives assess the early biological markers of atherosclerosis in Tunisian patients with AS compared with healthy controls and evaluate the relationship between Systematic Coronary Risk Evaluation (SCORE) for CV-related mortality and biological markers (2). Methods This was a cross-sectional study conducted since June 2015 until October 2016 including patients with AS in the South of Tunisia and matched controls with sex, age, body mass index (BMI) and smoking. Patients diagnosed with AS should fulfill the modified New York criteria. For patients and controls, we measured total cholesterol (TC), high density lipoprotein (HDL) cholesterol, triglycerides, apolipoprotein (Apo) AI, ApoB, lipoprotein (a) [Lp(a)] and C-Reactive Protein (CRP). Low-density lipoprotein (LDL) cholesterol was calculated with the Friedewald formula. SCORE was calculated through the use of sex, age, systolic pressure, smoking and TC. Comparisons were performed using two sample t-tests for parametric values and Wilcoxon Mann-Whitney Test for non-parametric values. Correlation analyses were performed with Spearman rank. Results Overall 79 patients with AS and 79 controls were included. The mean age was (43.81±14.29 vs 44,27±14 years). The sex ratio (M/F) was 2/1 and the mean BMI was (25.9±5.3 vs 25.76±3.5 kg/m2). AS patients had significantly lower levels of HDL and TC and a higher level of CRP and atherogenic index (TC/HDL, ApoB/ApoA). AS patients had higher CV mortality than controls (1.1±1.8 vs 0,51±1.13%, p=0.01). The frequency of high cardiovascular risk was higher in AS patients (5 vs 2, p=0.4). The correlation between SCORE9s risk and biological markers were positive with TC, LDL, Lp (a), TC/HDL ratio and LDL/HDL ratio. Conclusions AS patients are at a greater cardiovascular risk due to a higher CRP rate, atherogenic index and 10-year risk SCOREs of CV mortality. So, the dyslipidaemia and inflammation could be the aetiology of cardiovascular risk. References Mathieu S, Soubrier M. Le risque cardiovasculaire dans la spondyloarthrite axiale. Presse Med. 2015;44(9):907–11. Conroy RM, Pyorala K, Fitzgerald AP, Sans S, Menotti A, De Backer G, et al. Estimation of ten-year risk of fatal cardiovascular disease in Europe: the SCORE project. Eur Heart J. 2003 Jun;24(11):987–1003. Disclosure of Interest None declared

Inflammatory bowel diseases (IBDs), consisting of ulcerative colitis (UC) and Crohn's disease (CD), are complex disorders with multiple genes contributing to disease pathogenesis. We aimed to identify the associations of genetic variations in the ZAP70, PTPN6, BANK1, and CLEC2D genes encoding for intracellular signaling molecules with IBDs. One hundred seven patients (39 CD and 68 UC) with IBD and 162 healthy control subjects from the Southern Tunisia were recruited. We genotyped 4 single-nucleotide polymorphisms (SNPs) in ZAP70 (rs1020396, rs11686881, rs13420683, and rs17695937), 2 SNPs in PTPN6 (rs7310161 and rs759052), 3 SNPs in BANK1 (rs10516487, rs17266594, and rs3733197), and 1 SNP in CLEC2D (rs3764021). ZAP70 displayed a strong genetic association with CD for rs13420683 [allele C, p=0.003, P(corr)=0.006, odds ratio (OR)=2.25 (1.32; 3.85); genotype CC, p=0.016, P(corr)=0.048, OR=2.57 (1.22; 5.41)]. However, in UC, a weak association with PTPN6 was observed [TT (p=0.01; P(corr)=0.03; OR=2.11 (1.18; 3.76)]. No significant association in the BANK1 and CLEC2D genes was observed. These results suggest the involvement of the ZAP70 and PTPN6 genes in the genetic component conferring a general susceptibility to CD and UC, respectively. This work provides motivation for studies aiming to replicate these findings in larger populations.

Traditional surveying methods of soil properties over landscapes are dramatically cost and time-consuming. Thus, remote sensing is a proper choice for monitoring environmental problem. This research aims to study the effect of environmental factors on soil salinity and to map the spatial distribution of this salinity over the southern east part of Tunisia by means of remote sensing and geostatistical techniques. For this purpose, we used Advanced Spaceborne Thermal Emission and Reflection Radiometer data to depict geomorphological parameters: elevation, slope, plan curvature (PLC), profile curvature (PRC), and aspect. Pearson correlation between these parameters and soil electrical conductivity (ECsoil) showed that mainly slope and elevation affect the concentration of salt in soil. Moreover, spectral analysis illustrated the high potential of short-wave infrared (SWIR) bands to identify saline soils. To map soil salinity in southern Tunisia, ordinary kriging (OK), minimum distance (MD) classification, and simple regression (SR) were used. The findings showed that ordinary kriging technique provides the most reliable performances to identify and classify saline soils over the study area with a root mean square error of 1.83 and mean error of 0.018.

Autoimmune Polyglandular Syndrome Type II (APSII) is characterized by the co-occurrence of clinical insufficiency of at least two endocrine glands. Although, HLA determinants of APSII predisposition have been identified, little attention has been paid to non-HLA genes. Here, we used SNP genotyping in a Sequenom platform and genetic association tests to study a cohort of 60 APSII Tunisian patients presenting highly frequent co-occurrence of Autoimmune Thyroid Disease (AITD) and Type 1 Diabetes (T1D) and lower frequency of Addison’s disease (AD). We tested the high a priori possibility that well-established non-HLA autoimmunity loci were involved in APSII and confirmed five association signals to APSII, namely: (1) two T1D-associated SNPs, in CTLA4 and IL2RA, suggest their involvement in T1D pathogenesis in this cohort; (2) two SNPs in STAT4 and IL15 not previously associated to endocrinopathies, are possibly involved in co-occurrence of organ autoimmunity in APSII, and; (3) one SNP in TNF alpha showed association to APSII irrespective of AD. While this work was performed in a relatively small cohort, these results support the notion that the non-HLA genetic component of APSII include genetic factors specific of particular autoimmune manifestations as well as genetic factors that promote the co-occurrence of multiple autoimmune endocrinopathies.

The identification of susceptibility genes for inflammatory bowel disease (IBD) is key to understanding pathogenic mechanisms. Recently, the results of genetic association studies have highlighted many loci that are shared among several autoimmune diseases. We aimed to study the genetic epidemiology of polymorphisms in specific genes previously associated with other autoimmune diseases, namely the CREM, STAT4, STAT5a, Stat5b, and IRF5 genes. Twelve polymorphisms in the CREM, STAT4, STAT5a, Stat5b, and IRF5 genes were genotyped in a cohort of 107 IBD patients (39 Crohn's disease [CD] and 68 ulcerative colitis [UC]) and 162 controls from southern Tunisia. One CREM single nucleotide polymorphism (SNP) displayed evidence for genetic association with IBD ( p = 8.7 × 10 −4 , odds ratio [OR] = 2.84 [1.58; 5.09]). One STAT4 SNP ( p = 0.026; OR = 1.65 [1.06; 2.58]) exhibited a marginal association with UC but not with CD. No significant association was observed with the SNPs in STAT5a , IRF5, and STAT5b . These results suggest that common variants of the CREM gene are involved in the genetic component conferring general susceptibility to IBD, whereas STAT4 appears to be more specifically associated with UC. This work provides motivation for studies aiming to replicate these findings in larger populations.