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This study describes the deteriorating conditions of hosting refugees at three camps (Ifo, Hagadera, and Dagahaley, popularly known as the Dadaab complex) that have been hosting refugees in the semi-arid northeastern part of Kenya since 1991. Local people generally perceive refugees in negative terms for various reasons. First, they feel that refugees are more economically advantaged due to the assistance they receive from aid agencies and their ownership of various businesses at the three camps, which enables them to lead better lives. Competition for the scarce resources in the impoverished semi-arid area between the two groups has also fuelled the locals' dislike for the refugees. Socially, hosting fatigue has developed due to the protracted refugee situation at Dadaab, which is compounded by a large refugee population that is commonly associated with public insecurity. I conclude that in order to foster coexistence between the two groups, humanitarian agencies must incorporate locals more in direct aid programs such as provision of food rations, as well as reduce the high numbers of refugees in order to minimize insecurity and support the meager local resources.

Atterrir. Dadaab, ensemble de cités-refuge dans le désert kenyan. Une seule route de terre mène à la première ville, Garissa, cent kilomètres plus loin. La pluie, c'est la disparition de cette route. Le drône et son réseau, par abandon de la contrainte terrestre, deviennent un salut humanitaire, alimentaire et médical. Atterrir. Pour tenir sa promesse, le projet trouve sa mesure dans le territoire et regarde le désert non comme le “rien” mais comme une confrontation entre les types de sol qui le composent et le paysage propre que ces derniers engendrent, parce que la terre y est riche et verte, puis pauvre et rouge, ou encore argileuse et innondable. A Hagadera, c'est le sol innondable qui sera l'accroche de la zone d'atterrissage: une surface évitée, au sein de la ville. Soudain une pluie: bientôt une oasis. Atterrir. Le projet révèle son épaisseur en ce qu'il convoque ensemble le drône et le camp de réfugiés. Ce sera une place publique, un espace où se rencontrent une technologie de pointe et le pragmatisme de la pauvreté sociale et matérielle. Atterrir au centre de la place, se promener au bord d'un bassin et sentir que l'architecture qui la flanque est légère, temporaire et qu'elle résonne avec le possible local, vernaculaire. Ce qui alimente ces bâtiments, leur mère, c'est leur structure. Tous appartiennent à une collection et tous sont singuliers. Certains s'orientent, d'autres sont fluides, l'un répond au vent, un dernier voit au loin. Paré au décollage.

Le projet est inspiré par le programme éducatif "seconde chance" mené par le Swiss International Humanitarian Organisation, dont le but est de faciliter l'accès à des programmes éducatifs online et aux nouvelles technologies pour les habitants des camps de réfugiés. La démarche est d'imaginer un cadre architectural accueillant un tel programme, sous la forme d'un pavillon itinérant. Afin de permettre une adaptation rapide et simple du pavillon en cas de besoin, les utilisateurs doivent pouvoir monter et démonter le pavillon rapidement. Pour cela, il est nécessaire: que les éléments de construction soient légers, manipulables par la seule force humaine; que le système constructif soit simple et intuitif et composé d'éléments répétitifs, qui ne demandent pas de connaissances particulières en matière de construction. Un des principaux défis constructifs de ce projet a donc été de répondre à ces critères tout en garantissant que le matériel informatique soit abrité des intempéries et du vol. Afin d'optimiser le confort des utilisateurs, l'espace intérieur doit être ergonomique, ouvert sur le contexte, tout en permettant de se concentrer sur une tâche spécifique. Pour atteindre cet objectif, un soin particulier est porté à l'étude de la transmission lumineuse à l'intérieur de la salle de classe, qui vise à obtenir un éclairage naturel homogène, sans éblouissement.