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Resume Objectifs : Les etudes sur l’efficacite des bDMARD (biological Disease-Modifying Anti-Rheumatic Drugs) en fonction du statut des anticorps anti-peptides cycliques citrullines (ACPA) dans la polyarthrite rhumatoide (PR) trouvent de nombreuses discordances. Dans le but de contribuer a lever l’equivoque, notre etude visait a evaluer l’association entre le statut des ACPA et la reponse therapeutique aux biomedicaments chez les patients PR issus d’un registre national de vraie vie. Methodes : Il s’agissait d’une etude de cohorte historico-prospective multicentrique ayant inclus des patients PR traites par bDMARD. Apres leur inclusion, les patients etaient suivis tous les 6 mois et les donnees d’efficacite et de tolerance etaient recueillies. Dans notre etude, nous avons evalue la reponse therapeutique aux bDMARD a 12 mois (M12) de suivi en fonction du statut des ACPA avec comme critere de jugement principal un DAS28-CRP ≤ 3,2 a M12. Resultats : 225 patients dont 28 hommes ont ete inclus. Les ACPA etaient positifs dans 67,1 % des cas. Les bDMARD utilises etaient le rituximab (60 %), le tocilizumab (23,6 %) et les anti TNF α (Tumor Necrosis Factor alpha) (16,4 %). Le DAS28-CRP avait significativement diminue de 4,8 ± 1 a 2,8 ± 1,2 chez les patients de l’inclusion a M12 (p Conclusions : L’association entre l’efficacite des bDMARD et le statut des ACPA chez les patients PR n’a pas ete retrouvee dans notre etude.

Introduction:This study aims at reporting the RA male frequency while undergoing biotherapy and describing the epidemiological characteristics (clinical, biological and radiological) in relation to female RA. It also evaluates its impact on the response to biological treatments. Materials and methods: There are 224 patients followed for rheumatoid arthritis, responding to ACR/EULAR 2010 criteria during their biotherapy. They were included in the national RBSMR registry. The patients were divided into two groups and were compared at the basis of their gender in terms of the socio-demographic, clinical, biological, radiological parameters, and response to the treatement. Results: The average age of the patients under study is 51.94 ans±11.36 years old [20-80]. The presence of male rheumatoid arthritis under biotherapy is 12.4%. The mean age of RA male is 55.96+9 years old. The estimated duration of progression of male RA is 542 weeks with an average diagnostic deadline of 562.61 weeks. As a description of the case study, 28,6% of men are diagnosed with cormobidities (mainly tuberculosis 21.4%) while 10,7% of men are smokers. There is an average sedimentation rate (1st hour) at 52.6mm. Rheumatoid serology is found to be positive in 96.4% of cases. Radiological abnormalities are observed in 90.5% of the cases. Male rheumatoid arthritis is related to a shorter duration of progression (542 versus 768 weeks in females, p=0.01), liberal profession (p=0.00), study level (p=0.003), duration between diagnosis and the starting of biotherapy (p=0.021), EVA pain patient and physician (p=0.003, p=0.01) Tobacco (p=0.006), and pulmonary tuberculosis (p=0.029). On the other hand, it was not associated with the following parameters: age, duration of diagnosis, disease intensity, rheumatoid serology, structural damage nor with the DAS 28vs response during one year. Conclusion: The male RA rate in RBSMR study is 12.4% in that there is no significant difference between the sexes in clinical presentation, disease activity, disease severity, rheumatoid serology and response to the biotherapy. However, male RA was related to smoking, liberal profession, and history or occurrence of pulmonary tuberculosis.

Resume Introduction La biotherapie permet un controle sur l’activite des spondyloarthrites et une reduction ou un arret des traitements symptomatiques est espere. Il y a peu d’etudes qui se sont interessees a l’utilisation concomitante des AINS et des antalgiques avec les biologiques. A partir des donnees du registre de biotherapie de la Societe Marocaine de Rhumatologie, on a evalue la consommation concomitante des traitements symptomatiques avec les biologiques dans les spondyloarthrites et on a determine les habitudes de prescription des cliniciens. Methodes Il s’agit de 194 patients ayant une SpA sous biotherapie inclus dans le registre de biotherapie de la Societe Marocaine de Rhumatologie. Les malades ont ete scindes en 2 groupes : ceux qui ont arrete les AINS et les antalgiques et ceux qui continuent a les consommer. La frequence des prises a ete determinee (chaque jour, ≥ 5 jours par semaine, 3 a 5 jours par semaine, 1 a 3 jours par semaine ou 12 mois. Les comparaisons ont ete realisees par le test Khi-2 ou le test de Fisher exact pour les variables qualitatives et par le test de Student ou Mann-Whitney pour les variables quantitatives. Une regression logistique a ete effectuee a la recherche des facteurs associes a la consommation des traitements symptomatiques sous biotherapie. Resultats Durant les 3 mois qui ont precede l’inclusion, la moitie des patients (52,4 %) garde un traitement symptomatique, dont 58,5 % ont une prise journaliere. Les AINS representent 82,9 % des prescriptions, le paracetamol 9,7 % et les antalgiques pallier II representent 7,3 %. Les AINS les plus prescrits sont l’Indometacine (24,3 %) et le Diclofenac sodique (23 %). Trente-huit pour cent des patients sous biotherapie depuis plus d’un an gardent un traitement symptomatique contre 65,8 % de ceux sous biologique depuis moins de 3 mois. Quarante-huit pour cent des malades en remission selon le BASDAI et 36,5 % selon l’ASDAS gardent, malgre tout, un traitement symptomatique. La comparaison statistique entre les groupes a objective que la consommation des traitements symptomatiques est liee a la duree d’exposition au biologique et a l’activite de la maladie evaluee par le BASDAI et l’ASDAS. La regression a revele qu’en ajustant sur les autres facteurs, seule la remission selon l’ASDAS-CRP est significativement associee a la consommation des traitements symptomatiques. Conclusion Les AINS et les antalgiques continuent a etre utilises chez la moitie de nos patients sous biotherapie, surtout si la SpA est active et recemment mise sous biologique. La consommation des AINS pourrait etre un moyen efficace pour evaluer la reponse therapeutique et la remission chez les patients sous biotherapie. Toutefois cette consommation persiste meme chez certains patients en remission et malgre une duree suffisante de traitement biologique.

Introduction Dans les pays Nord-Africains, ayant un contexte infectieux different des pays occidentaux, peu de donnees sont disponibles sur le risque infectieux sous anti-TNFα. A travers les donnees du registre de biotherapie de la Societe marocaine de rhumatologie (RBSMR), on va evaluer le risque infectieux (hors tuberculose) sous anti-TNFα dans la polyarthrite rhumatoide et la spondyloarthrite. Patients et methodes Ce travail, issu du RBSMR, a ete realise a partir des donnees de l’inclusion et apres 1 an de suivi. Il concerne 194 patients ayant une SpA et 224 patients ayant une PR. L’etude a ete initialement descriptive, de la frequence, du type et de la gravite des incidents infectieux. Ensuite nous avons determine par une regression logistique univariee puis multivariee, les facteurs associes aux infections et aux infections graves chez les patients sous anti-TNFα. Resultats Au total, 226 patients sont sous anti-TNFα, dont 189 ont une SpA et 37 une PR. Durant la premiere annee de suivi, l’incidence des infections sous anti-TNFα est de 20,79 par 100 patients-annee, l’incidence des infections graves est de 3,09 par 100 patients-annee. L’âge moyen de ces patients est de 46,17 ± 14,28 ans, 50,5 % sont des femmes, 31 malades ont une SpA et 11 une PR. La duree mediane de la maladie est de 600 [404–845] jours. Concernant les infections, 18 ont touches la sphere ORL, 9 etaient respiratoires communes, 6 urinaires, 12 cutaneomuqueuses, une arthrite septique et un cas de meningite. 7 patients ont fait une infection grave. Aucun cas de deces n’a ete enregistre. Dans l’analyse multivariee, la duree de l’anti-TNFα, une duree de la biotherapie inferieur a 6 mois et l’adalimumab ont ete associees a la survenue des infections. Concernant les infections graves, dans le modele univarie, l’âge et la prise actuelle de corticoides ont ete associes au risque infectieux, dans l’analyse multivariee seule la lymphopenie a ete associee aux infections graves. En ajustant sur les autres facteurs et en prenant l’etanercept comme molecule de reference, le golimumab a un odds ratio de 0,24 (IC95 % [0,029–2,142]), 0,240 (IC95 % [0,029–2,011]) pour le remsima, 1,040 (IC95 % [0,308–3,504]) pour le remicade et 2,359 (IC95 % [1,013–5,492]) pour l’adalimumab. Conclusion Les infections rapportees sous anti-TNFα, dans le registre marocain des biotherapies, restent dans la plupart des cas benignes.

Before the initiation of biotherapy in the treatment of rheumatic diseases, it is highly recommended for the patients to be screened for latent tuberculosis infection (LTBI). The objective of this study is to identify the prevalence of LTBI among patients with rheumatoid arthritis (RA) and spondyloarthritis (SpA) before the initiation of biologic therapy in the Moroccan biotherapy registry (RBSMR). A cross sectional study was conducted using the baseline data of the Moroccan biotherapy registry. Tuberculin skin test or IGRA test or both tests were done before starting anti-TNF treatment for screening LTBI. The comparisons between positive and negative LTBI patients according to rheumatic disease were examined using categorical comparisons. 259 patients were included in this study.94 patients had RA and 165 had SpA. The mean age of the RA patients was 50.49 ± 11.82 years with a majority of females (84%). The mean age for the SpA patients was 36 ± 13.7 years with a majority of males (67.3%). The prevalence of LTBI in the RBSMR was 21.6%. This prevalence was at 24.8% in SpA patients, while it was at 15.9% for RA patients. After the comparison between positive and negative LTBI patients according to rheumatic disease, no demographic, clinical, or therapeutic characteristics were statistically associated with LTBI. This study found that in an endemic TB country like Morocco, a high prevalence of patients with SpA and RA had LTBI, and that RA patients had a lower prevalence than SpA patients.

To describe and analyse the prevalence of extra-articular manifestations (EAMs) including acute anterior uveitis (AAU), psoriasis and inflammatory bowel disease (IBD) in patients with ankylosing spondylitis (AS) in the Moroccan registry of biological therapies in rheumatic diseases RBSMR (Registre des Biothérapies de la Société Marocaine de Rhumatologie).A cross-sectional, multicentre and analytical study based on the RBSMR database, which included 170 AS. Incidence rates for the development of AAU, psoriasis and IBD were calculated, and risk factors were analysed.Prevalence of EAMs in AS was 13.5%, 4.7% and 11.2% for AAU, psoriasis and IBD respectively. No significant differences were found while establishing a comparison of the prevalence of these EAMs between AS patients with and without peripheral arthritis. Interestingly, AAU was the most common EAM, and was positively associated in multivariable regression with family history of spondyloarthritis (OR= 7.21, CI 95%: 2.23-23.24).AAU was the leading EAM in patients with AS included in the Moroccan biotherapy registry (RBSMR) and it was associated with family history of spondyloarthritis.

Background: The aim of our study is to determine, from data of the Moroccan register of biotherapies, the factors influencing the choice of the first prescribed biological treatment.Methods: Cross-sectional multicenter study including rheumatoid arthritis patients who were initiated the first biological treatment either: Rituximab, an anti-TNF, or Tocilizumab. The determinants related to the patient and disease have been gathered. A univariate and then multivariate analysis to determine the factors associated with the choice of the first bDMARDs was realized.Results: A total of 225 rheumatoid arthritis patients were included in the Moroccan registry. The mean age was 52 ± 11 years, with female predominance 88% (n = 197). The first prescribed biological treatment was Rituximab 74% (n = 166), the second one was Tocilizumab, 13.6% (n = 31) then comes the anti-TNF in 3rd position with 12.4% (n = 28). The factors associated with the choice of Rituximab as the first line bDMARDs prescribed in univariate analysis were: the insurance type, the positivity of the rheumatoid factor. In multivariate analysis, only the insurance type that remains associated with the choice of Rituximab as the first biological drugs. The Tocilizumab was associated with shorter disease duration and was more prescribed as mono-therapy compared to non Tocilizumab group. TNFi was associated with the insurance type.Conclusion: Our study suggests that Rituximab and TNFi are associated with the type of insurance and Tocilizumab is the most prescribed biologic mono-therapy in RA patients. Further studies are needed to confirm these results.

The aim of the study was to estimate the annual direct costs of biological therapies in rheumatoid arthritis (RA), and to establish possible factors associated with those costs. The main data source was the Moroccan registry of biological therapies in rheumatic diseases (RBSMR Registry). We included patients with available 1-year data. Variables related to socio-economic status, disease and biological therapy were collected. Direct costs included prices of biologics, costs of infusions, and subcutaneous injections. Differences in costs across groups were tested by Mann–Whitney and Kruskal–Wallis tests. Correlations analysis was performed in search of factors associated with high costs. We included 197 rheumatoid arthritis patients. The mean age was 52.3 ± 11 years, with female predominance 86.8%. Receiving one of the following therapies: rituximab (n = 132), tocilizumab (n = 37), or TNF-blockers (n = 28). Median one-year direct costs per patient were €1665 [€1472–€9879]. The total annual direct costs were € 978,494. Rituximab, constituted 25.7% of the total annual budget. TNF-blockers and tocilizumab represented 27.3% and 47% of this overall budget, respectively. Although the costs were not significantly different in terms of gender or level of study, the insurance type significantly affected the cost estimation. A positive correlation was found between the annual direct cost and body mass index (r = 0.15, p = 0.04). In Morocco, a developing country, the annual direct costs of biological therapy are high. Our results may contribute to the development of strategies for better governance of these costs.

The aim of this study was to determine the therapeutic maintenance level of methotrexate for rheumatoid arthritis patients enrolled in the Moroccan biotherapy registry and to identify predictive factors for discontinuing MTX treatment.A cross-sectional study was conducted using the baseline data of the Moroccan biotherapy registry for RBSMR (a multicentric study that aims to evaluate tolerance of biological therapy on patients affected with rheumatic diseases). Demographics and disease features were compared using descriptive statistics. Therapeutic maintenance levels were determined according to a Kaplan-Meier survival curve and a univariate Cox proportional hazards regression model was used to compare the strength of potential factors, followed by a multivariate Cox model to identify significant predictors of MTX discontinuation. Statistically significant results were considered for224 patients with rheumatoid arthritis were included in this study. The mean age of patients was 51.83±11.26 years with a majority of females (87.50%). The median duration of disease was 12 [1.66-41.02] years. The therapeutic maintenance level of MTX was 91.1% at 1 year, 87.1% at 2 years, and 68.3% at 5 years. The median of treatment duration was 2, 02 [0, 46-27,76] years. Causes of treatment interruption were side effects (66/88=75%), inefficiency (12/88=13.63%), and other reasons (10/88=11.36%). Predictive factors for stopping MTX were presence of rheumatoid factor (HR 2.24; 95% CI 1.14-5.15;The therapeutic maintenance level of MTX in our study was satisfactory and comparable to other series, and influenced by many factors such as the occurrence of a side effect. It is necessary to sensitise medical practitioners on symptomatic prevention and management of side effects.

Introduction Le switch d’un anti-TNF au rituximab a prouve son efficacite et sa bonne tolerance chez les malades ayant une polyarthrite rhumatoide. Or, dans un pays comme le notre ou le rituximab est frequemment prescrit autant que premier biologique, on est amene a switcher vers une autre biotherapie (souvent un anti-TNF) sans avoir assez de recul documente ou de donnees de litterature prouvant l’efficacite et la tolerance de ce switch. L’objectif de notre etude est d’evaluer l’efficacite et la tolerance des traitements biologiques recus apres un premier traitement par rituximab. Materiels et methodes Des 224 patients PR recrutes dans le registre RBSMR, 165 malades ont recu du rituximab comme premier biologique et ont ete inclus dans notre etude transversale multicentrique. Les donnees sociodemographiques, cliniques et paracliniques ont ete recueillies. Un switcher etait tout malade ayant change de biologique au moins une fois. L’efficacite du switch a ete evaluee par le DAS28 et le ΔDAS28 a l’inclusion, a 6 et 12 mois de suivi. La tolerance a ete evaluee par la survenue d’effets indesirables. La raison du switch a ete precisee ainsi que le type du nouveau biologique. Des comparaisons ont ete effectuees entre les 2 groupes switchers/non-switchers. Le seuil de significativite a ete fixe a p Resultats Cent soixante-cinq malades PR ont recu le rituximab comme premier biologique avec une predominance feminine (87,9 %). L’âge moyen etait de 51,79 ± 11,27 ans et la duree d’evolution de 13,84 ± 9,07 ans. Cent quarante-trois (93 %) patients avaient une forme seropositive, 156 (94,5 %) recevaient de la corticotherapie et 156 (97,5) etaient sous MTX. Trente-six (22 %) patients ont beneficie d’au moins un switch dont la cause etait l’inefficacite chez 72,2 % des cas. Le ΔDAS28 VS est plus important chez les switchers versus les non-switchers apres 1 an de suivi (−0,31 ± 2,22 et −0,17 ± 1,72 respectivement). Parmi les switchers, 53,6 % etaient en remission/LDA a 1 an de suivi versus 43,8 % des non-switchers. Parmi les switchers, 44,4 % ont presente des effets indesirables a la biotherapie versus 31 % des non-switchers avec predominance des infections dans les deux groupes (22,2 % et 13,2 % respectivement), des reactions a la perfusion dans le groupe des non-switchers (13,2 %), et absence des neoplasies dans les deux groupes. Conclusion Les switchs apres rituximab chez les patients PR pourraient etre aussi bien efficaces et tolerables que le switch apres anti-TNF.

Introduction La polyarthrite rhumatoide (PR) est le plus frequent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Il s’agit d’une maladie auto-immune systemique avec un etat inflammatoire chronique et un traitement a base de corticotherapie,qui peuvent induire une perte osseuse, ce qui rend le depistage de l’osteoporose indispensable [1] , [2] . Plusieurs etudes ont montre des actions favorables des therapies biologiques sur la protection osseuse [3] . Le traitement avec des anti-TNF est associe a l’amelioration du rapport marqueur de formation/resorption, suggere une diminution de la perte osseuse chez les patients atteints de PR [4] . Objectif Etudier la prevalence de l’osteoporose chez les patients atteints de la polyarthrite rhumatoide (PR) a l’inclusion et apres 12 mois de biotherapie, et de comparer l’effet des differentes biotherapies et la relation avec les parametres d’activite et le retentissement fonctionnel de la maladie. Patients et methodes Etude prospective analytique multicentrique basee sur les donnees du registre marocain de biotherapie portant sur 225 patients suivis pour PR repondant aux criteres ACR-EULAR;L’etat osseux (osteoporose) a ete accueillie a l’inclusion (M0) et apres 12 mois de biotherapie (M12). Resultats Parmi 225 patients ayant une PR inclus dans le RBSMR, l’osteoporose etait presente chez 51 patients (29,31 %) a l’inclusion (M0) et chez 8 patients (3,68 %) apres 12 mois de biotherapie (M12) avec une difference statistiquement significative p Conclusion Notre etude met en evidence un effet protecteur du DMARD biologique sur la perte osseuse au cours de la premiere annee de traitement. Vu la suppression des effets liee a l’activite inflammatoire et pathologique de la PR sur le tissu osseux, soulignant l’importance de controler l’inflammation, mais des etudes complementaires sont necessaires pour confirmer ou infirmer cette tendance.

Introduction Le CT-P13 (Remsima®) est un biosimilaire du produit de reference de l’infliximab INX (Remicade®) et est prescrit, la plupart du temps pour les memes indications que l’infliximab. Notre objectif etait de comparer l’efficacite et la tolerance du CT-P13 versus INX chez les patients atteints de spondyloarthrite (SpA) inclus dans le registre marocain des biotherapies (RBSMR). Patients et methodes Il s’agit d’une etude prospective multicentrique incluant 194 patients atteints de SpA recrutes dans le RBSMR (un registre historicoprospectif multicentrique de 419 patients ayant une polyarthrite rhumatoide (PR) ou une SpA, traites par des medicaments biologiques dans les 10 services universitaires de rhumatologie du Maroc). Les patients sont evalues tous les six mois et chaque fois qu’ils subissent un evenement indesirable ou un changement de traitement. La duree de suivi prevue est de 3 ans. Les donnees disponibles a ce stade portent sur les observations a l’inclusion, a la visite a 6 mois et a la visite a 12 mois. Parmi les 194 patients SpA, 48 etaient sous INX ou son biosimilaire (23 sous INX et 25 sous CT-P13). Les donnees sociodemographiques relatives aux patients ainsi que les donnees cliniques et paracliniques relatives a la maladie ont ete analysees avec une comparaison entre les deux groupes par le test t Student pour les variables quantitatives et le Chi2 pour les variables qualitatifs. L’efficacite a ete evaluee a travers l’evolution du BASDAI, ASDAS (CRP) et BASFI. La tolerance a ete evaluee, en termes de survenue d’effet secondaire entre l’inclusion et la visite de 12 mois. Le seuil de significativite est fixe a p Resultats Nos resultats ont montre que l’amelioration des scores d’evaluation de l’activite entre l’inclusion et la visite a 12 mois etaient similaires entre les deux groupes de traitement [BASDAI (INX : −2,52 contre CT-P13 : −2,98, p : 0,69), BASFI (INX : −2,11 contre CT-P13 : −1,95, p : 0,89), et ASDAS CRP (INX : −1,85 contre CT-P13 : −1,67, p : 0,36)]. Sur le plan de la tolerance, il n’y a pas eu de difference entre les deux groupes concernant l’incidence globale des evenements indesirables (INX : 30,4 % ; CT-P13 : 40 %, p : 0,55). Par type d’effets secondaires, les groupes INX et CT-P13 n’ont pas presente un ecart significatif en termes d’incidence de reactions a la perfusion (INX : 8,7 % ; CT-P13 8 % ; p : 0,93) et de tuberculose maladie (INX : 4,3 % ; CT-P13 : 8 % ; p : 0,6). En revanche une difference significative a ete relevee sur le plan d’apparition des infections (INX : 26,1 % ; CT-P13 : 4 % ; p : 0,04). D’autres effets secondaires ont ete egalement releves a savoir un cas de psoriasis paradoxal et un autre de diverticulite sous INX et un cancer des cordes vocales dans le groupe CT-P13. Conclusion Notre etude suggere l’absence de difference entre l’INX et son biosimilaire, en termes d’efficacite ce qui rejoint les resultats des etudes ulterieurs. Sur le plan de la tolerance l’INX a montre une frequence significativement plus elevee des infections.

Objectives:The aim of this study was to calculate direct costs amount in rheumatoid arthritis (R.A) patients in the Moroccan register of biologicals RBSMR registry.Methods:Patients in the Moroccan register of biologicals RBSMR registry with available 1-year data were included. Variables related to socio-economic status, disease and biological therapy were collected. Direct costs included prices of biologics, costs of infusions, and subcutaneous injections. Biologic use and costs were compared.Results:197 patients data (female sex (86,8%), mean age (52,3± 11 years), illiteraty (45,7%)) were analyzed. The median annual direct costs per patient were €1,665 [€1,472 - €9,879]. For all patients, the mean annual direct costs per treated patient for each biological agent is presented in Figure 1.The total annual direct costs of biological agents in the RBSMR registry were 978 494 €. Rituximab was given to 67% of patients and constituted 25.7% of the total annual budget. TNF-blockers and Tocilizumab were prescribed in 14.2% and 18.8% of cases and represented respectively 27.3% and 47% of this overall budget.Conclusion:This study presents a global overview of the direct costs of biological therapy associated with RA patients, taking as a source the Moroccan registry of biological therapies in rheumatic diseases. Those results show that overall cost of biological agents according to the Moroccan register is very high. There is a real need for development of strategies for better governance of those costs.Disclosure of Interests:None declared

Background:Objectives:The aim of this study was to estimate the annual direct cost of biologics in rheumatoid arthritis and to evaluate the impact of social factors on biological use and costs.Methods:Patients in the Moroccan register of biologicals (RBSMR) with available 1-year data were included. Variables related to socio-economic status, disease and biological were collected. Direct costs included prices of biologics, costs of infusions, and subcutaneous injections. Biological use and costs were compared based on social factors.Results:Our study included 197 patients (female sex of 86.8%, mean age of 52.3 ± 11 years). Patients were on one of the following therapies: Rituximab (n=132), Tocilizumab (n=37) or TNF-blockers (n=28). 44.2% of included patients have the RAMED medical assistance (health insurance scheme for the economically underprivileged). Illiteracy was noted in 45.7% of cases. Median one-year direct costs per patient were €1,665 [€1,472 - €9,879].There was no statistically significant difference in costs between men and women (p>0.05), between illiterate and literate (p>0.05). There was a statistically significant difference in costs between patients with the RAMED medical assistance scheme and other health insurances (pConclusion:This study showed that Moroccan RA patients had equal access to biologics regardless of their gender or level of education. Indeed, the insurance system influence the costs of biologics. Accessibility of those expensive treatments in a developing country seems be explained by efforts of the Moroccan ministry of health who has allocated a substantial budget for biologic DMARDs for patients with RAMED in the tertiary structures in our country.Disclosure of Interests:None declared

Background:In rheumatoid arthritis, studies have shown that the response to a second TNF inhibitor is better if the first TNF inhibitor was stopped for a secondary failure or adverse event compared to a primary failure [1,2]. However, few studies have provided evidence regarding the response to a second TNF inhibitor based on the reason for discontinuation of the first TNF inhibitor in patients with a diagnostic of spondyloarthritis (SpA).Objectives:To evaluate the efficacy of the 2nd TNF inhibitor in real life from a cohort of patients with SpA from the Moroccan registry of biological therapies in rheumatic diseases (RBSMR Registry), according to the reason for discontinuation of the 1st TNF inhibitor.Methods:We have included from the RBSMR Registry any patient with a diagnosis of SpA starting a 2nd TNF inhibitor on inclusion in the registry or during the 1st year of follow-up. A descriptive study was conducted by measuring the therapeutic maintenance of the 2nd TNF inhibitor as well as the disease activity in different groups of patients according to the reason for stopping the first TNF inhibitor: stopping for ineffectiveness, side effect or non-availability of the drug.Results:Of the total 194 patients with SpA included in the RBSMR registry, 40 patients were on their 2nd TNF inhibitor at one year follow-up. The mean age of the patients was 43.6 ± 15.1 with a male predominance (57.5%) and a mean of disease duration of 13.75±6.95 years. At 1 year, treatment was maintained in 72.5% of all patients: 100% after ineffectiveness, 82% after discontinuation for side effects and 52.9% for unavailability of the first TNF inhibitor. Moderate disease activity as defined by an Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score using ASDAS-CRP Conclusion:This pilot study gives us a small insight into the fate and efficacy of the 2nd TNF inhibitor based on the reason for discontinuation of the first. The follow-up data at 2 and 3 years will allow us to include more patients and thus be able to do a real statistical study with a comparison between the different groups.References:[1]Remy A, Avouac J, Gossec L, Combe B. Clinical relevance of switching to a second tumour necrosis factor-α inhibitor after discontinuation of a first tumour necrosis factor-α inhibitor in rheumatoid arthritis: a systematic literature review and meta-analysis. Clin Exp Rheumatol. 2011;29:96–103.[2]Chatzidionysiou K, Askling J, Eriksson J, Kristensen LE, van Vollenhoven R, ARTIS group. Effectiveness of TNF inhibitor switch in RA: results from the national Swedish register. Ann Rheum Dis. 2015;74:890–6.Disclosure of Interests:None declared.

Objectives:The aims of our study are to determine the new comorbidities appearing under biologic therapy, their prevalence, and the factors implicated in their appearance.Methods:It’s a multicentric historical-prospective cohort including 10 rheumatology departments of Moroccan University Hospitals. The data were collected from the national register of patients under biologic therapy supervised by the Moroccan Society of Rheumatology. An electronic follow-up questionnaire is completed every 6 months by the investigator.Results:The study included 418 patients: 224 with Rheumatoid Arthritis (RA) who represented 53.6% and 194 with spondyloarthropathy (SP) who represented 46.4%.The prevalence rate of comorbidities appearing after one year of treatment with biologic therapy was 15.7% in RA and 8.4% in SP. The rate of cardiovascular diseases was 12.9% (arterial hypertension, myocardial infarction and/or ischemic stroke), 6.4% was the same value of hypercholesterolemia and depression, diabetes 3.3%, ulcer 3.2%, and osteoporosis 9.7%. The sedentary rate was 54.8% and smoking was about 3.3%.No patient had developed hypertriglyceridemia or chronic obstructive pulmonary disease.In the group of patients with RA, the average age of the patients who had developed a new comorbidity was 51,8 ± 11,3 years, women represented 87.5%, the average of Body Mass Index (BMI) was 27,6 ± 5,9 and the average duration of the disease was 14,1 ± 9,2 years. The disease activity score (DAS28) had an average of 3,15 ± 1,47.59.6% of patients used Rituximab, 23.8% Tociluzimab, 8.1% Etanercept, 5.8% Adalimumab, 0.18% Infliximab, and 0.9% Golimumab.In the group of patients with SP, the average age of the patients who had developed a new comobidity was 40,2 ± 13,7 years, men represented 63.4%, and the average of BMI was 24,3 ± 4,94.The activity of the desease, had an average Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI) of 2,62 ± 1,79 and ankylosing Spondylitis Disease Activity Score (ASDAS) of 1,93 ± 1,09.Regarding the type of biologic therapy, 33.2% of patients used Etanercept, 30.1% Adalimumab, 24.9% Infliximab, 9.8% Golimumab, 1.6% Secukinumab, and 0.5% Tociluzimab.Conclusion:Our study showed a high prevalence of cardiovascular disease in patients under biologic therapy. This can be explained by the sedentary lifestyle secondary to rheumatic disease.Disclosure of Interests:None declared

Background:NAObjectives:To estimate the annual direct costs of biological therapies in Spondyloarthropathies (SpA) and to establish possible factors associated with those costs.Methods:The main data source was the Moroccan registry of biological therapies in rheumatic diseases (RBSMR). We included SpA patients with available 1-year data. Variables related to socioeconomic status, disease and biological therapy were collected. Differences in costs across groups were tested by Mann–Whitney and Kruskal–Wallis tests. Correlations analysis was performed in search of factors associated with high costs.Results:We included 89 SpA patients. The mean age was 40.6± 13.6 years, with male predominance 68.9 %. Patients received one of the following therapies: TNF-blockers (n =79), Biosimilar of TNF-blockers (n =8) and Il17-blockers (n =2). Median one-year biologic costs per patient were 9 569, 39 €. The total annual of biotherapies in AS patients was 851 675, 98 €.Figure 1Annual mean drug costs per treated patient (€: Euro)The costs are presented in Euro using an exchange rate of (1 Moroccan Dirham = 0.091Euro).TNF-blockers constituted 95 % of the total annual budget. Biosimilar of TNF-blockers and Il17-blockers represented 3 % and 2 % of this overall budget, respectively.Although the costs were not significantly different in terms of gender or level of study, the insurance type significantly affected the cost estimation.No correlation was found between the annual direct costs of biotherapies and body mass index nor with BASFI or BASDAI.Conclusion:In Morocco, a developing country, the annual direct costs of biological therapies are high in AS patients. Our results may contribute to the development of strategies for better governance of these costs.Disclosure of Interests:None declared.

Introduction Le tocilizumab, anticorps monoclonal humanise specifique de la sous-unite alpha du recepteur de l’interleukine 6 (IL-6), occupe une place importante dans l’arsenal therapeutique de la polyarthrite rhumatoide active, moderee a severe, en cas de reponse inadequate ou intolerance a un ou plusieurs traitements de fond. L’objectif de notre travail est d’evaluer l’efficacite et la tolerance du tocilizumab dans le traitement des patients atteints de polyarthrite rhumatoide inclus dans le registre marocain des biotherapies (RBSMR). Patients et methodes Il s’agit d’une etude longitudinale, multicentrique, basee sur l’evaluation des donnees du registre marocain de biotherapies (RBSMR) incluant 224 patients atteints de polyarthrite rhumatoide. L’efficacite du tocilizumab par rapport aux autres biologiques est evaluee a 6 mois et a 12 mois par l’echelle visuelle analogique (EVA) douleur, le bilan inflammatoire (VS et CRP), le DAS 28 VS, le delta DAS 28 VS. La tolerance est evaluee par la survenue d’effets indesirables. Les variables qualitatives seront recueillies et exprimees par leur effectif et leur pourcentage. Quant aux variables quantitatives, elles seront decrites par leur moyenne et ecart-type. Une valeur p Resultats Sur les 224 patients suivis pour PR sous biologiques, 53 (23 %) etaient sous tocilizumab. Il a ete prescrit en premiere intention chez 51 % des patients, en deuxieme intention apres une biotherapie anterieure chez 30 % des patients et prescrit en monotherapie chez 19 % des patients. La PR etait seropositive chez 86 % des sujets sous tocilizumab et erosive chez 43 %. Les valeurs du bilan inflammatoire a 6 mois et a 12 mois : VS (mmH1) (p = 0,001 a M6 et M12), CRP (mg/L) (p = 0,000 a M6 et M12) ainsi que le score d’activite DAS 28 VS (p = 0,41 a M6 et p = 0,000 M12) etaient plus bas chez les patients sous tocilizumab par rapport aux autres biologiques. A 6 mois et a 12 mois, une amelioration statistiquement significative du delta VS a ete obtenue (p = 0,001). A 12 mois du traitement, 61 % des patients sous tocilizumab etaient en remission clinicobiologique avec un DAS 28 1,2 versus 30 % pour les patients sous autres biologiques. La corticotherapie a ete arretee chez 55 % des patients sous tocilizumab par rapport a 19 % des patients sous autres biologiques. Par ailleurs, une assez bonne tolerance clinicobiologique a ete rapportee : 4 infections (une infection urinaire, deux infections non specifiques et une infection ORL) ont ete enregistrees a 6 mois du traitement et une infection non specifique a 12 mois. En outre, 4 patients ont presente une neutropenie sous tocilizumab, un patient a presente une reaction a la perfusion a 6 mois et une hypercholesterolemie a ete retrouvee chez 14 patients soit 26 %. Aucun effet secondaire grave n’a ete note. Conclusion Notre etude confirme que le tocilizumab represente une alternative therapeutique de choix au vu de son efficacite et sa bonne tolerance chez nos patients marocains atteints de polyarthrite rhumatoide.

Introduction Le diabete et la polyarthrite rhumatoide (PR) sont deux maladies chroniques et frequentes. La glycemie a jeun elevee est associee a une inflammation et une synthese des produits terminaux de glycation avancee et un stress oxydatif qui pourraient etre responsables de degradations articulaires. Le but de cette etude est d’evaluer l’impact du diabete sur l’activite et la reponse des biotherapies chez les patients atteints de PR inclus dans le registre RBSMR. Patients et methodes Etude transversale analytique et multicentrique basee sur les donnees du registre RBSMR incluant tous les patients suivis pour PR repondant aux criteres d’ACR/EULAR 2010 ont ete inclus. Repartis en deux groupes : diabetique et non-diabetique. Resultats Au total, 224 patients atteints de PR etaient inclus. L’âge moyen etait 51,83 ans ± 11,262. Le sex-ratio (H/F) : 0,14. La duree moyenne d’evolution etait 738,55 semaines ± 459,50, 20,5 % etait diabetique, le FR etait positif dans 90,5 % des cas. La VS moyenne etait 41,75 mm/H ± 24,87 et la CRP moyenne etait 29,30 mg/L ± 39,90. La mediane des scores DAS28VS et HAQ etait respectivement 3,95 ± 1,53 et 1,22 ± 0,74. Parmi les 225 patients, 46 (20,5 %) presentaient un diabete associe a leur PR. L’analyse bivariee a revele qu’il existe une association significative entre le score DAS28VS (p = 0,012) et la presence de diabete. En revanche, les patients non diabetiques avaient un taux de reponse therapeutique a 12 mois plus eleve (p = 0,023). En analyse multivariee, le diabete est un facteur de mauvaise reponse therapeutique (OR : 2,633, IC95 % : [1,123–6,173]). Conclusion Dans le RBSMR, le diabete a un impact sur l’activite de la maladie et la reponse therapeutique qui pourraient etre responsable d’une morbi-mortalite surajoutee.

Introduction Le statut socioeconomique constitue un element determinant l’activite de la polyarthrite rhumatoide (PR) a plusieurs egards. Le niveau educationnel des patients atteints de PR, un des parametres les plus important du statut socioeconomique, pourrait avoir une influence sur l’evolution et le pronostic de la maladie. L’objectif de notre travail etait d’evaluer l’impact du niveau educationnel sur la reponse therapeutique chez les patients atteints de PR apres 1 an de suivi dans le Registre marocains des biotherapies (RBSMR). Patients et methodes Il s’agit d’une etude prospective multicentrique incluant 224 patients atteints de PR recrute dans le RBSMR. Les patients inclus dans l’etude sont evalues tous les 6 mois. Les donnees dont nous disposant a ce stade portent sur les visites a V0, V6 et V12. Les patients ont ete classes selon leur niveau d’instruction en deux categories : analphabete, non analphabete. L’evaluation de la reponse therapeutique a M12 a ete base sur les scores d’activites a l’inclusion (DAS28 VS a V0, VS a V0, EVA p a V0) et apres 1 an de suivi (DAS28 a V12, VS a V12, EVAp a V12). Les tests statistiques ont ete effectues en utilisant Test non parametrique de Mann–Whitney, le t Student et le Chi2 (p Resultats Deux cent vingt-quatre PR ont ete inclus dans l’etude, 46 % etait analphabete, 53,7 % etait non analphabete. La moyenne d’âge a V0 etait de 51,83 ± 11,26 avec une duree d’evolution moyenne de 14 ± 8,9 ans. Le groupe de PR analphabete a presente plus de comorbidites a V12 par rapport aux non analphabetes (17,2 % vs 15,8 %, p : 0,786). Parmi les PR non analphabetes, 62,5 % etaient en remission a V12 contre 37,5 % chez les PR analphabetes (p : 0,261). Aucune difference statistiquement significative n’a ete observe dans le Delta DAS 28 (p : 0,43). Il n’y avait pas de difference statistiquement significative concernant les parametres clinique et biologique a V0 et a V12 entre les 2 groupes de patients (NAS, NAD, EVA p VS, CRP) mais les parametres de mesures objectifs (NAS, VS et CRP) etaient plus eleve dans le groupe analphabete par rapport a celui avec niveau d’instruction eleve [NAS a V0 (3 vs 2), VS a V0 (33 vs 25), CRP a V0 (11,65 vs 11,17), NAS a V12 (0 vs 0), VS a V12 (23 vs 20), CRP a V12 (7 vs 5,87)]. Discussion Nos resultats suggerent que l’efficacite therapeutique est influencee par le niveau educationnel du patient PR puisque 62,5 % des patient instruits ont pu atteindre la remission contre seulement 37,5 % chez les patients analphabetes. Nos resultats vont de pair avec ceux des autres etudes qui confirment la forte correlation entre le niveau socioeconomique y compris le niveau educationnel et le profil de l’activite de la maladie. Conclusion Notre etude suggere que le niveau educationnel du patient PR influence le profil d’activite de la maladie et par consequent l’efficacite therapeutique. D’autres etudes sont necessaires pour confirmer ces resultats.

Introduction Le traitement de la polyarthrite rhumatoide (PR) chez le sujet âge notamment par biotherapie est rendu plus difficile par la presence de pathologies associees et par l’augmentation des effets secondaires. Le but de notre travail est d’evaluer l’efficacite et la tolerance des biotherapies a 12 mois chez les sujets âges. Materiels et methodes Etude transversale analytique et multicentrique basee sur les donnees du registre RBSMR portant les patients âges de plus de 65 ans suivis pour PR retenus sur les criteres d’ACR/EULAR 2010. Resultats Parmi 224 patients inclus dans le registre RBSMR, 23 patients etaient âges de plus de 65 ans. L’âge moyen etait 69,57 ans ± 4,33. Le sex-ratio (H/F) etait 0,21. La duree moyenne d’evolution etait 964,79 semaines ±588,88. Le DAS moyen initial etait 4,08 ± 1,60, le DAS moyen a 12 mois etait 2,67 ± 1,49 avec un Delta DAS moyen etait 1,23 ± 1,64. Parmi les patients, 56,3 % avaient une reponse therapeutique a 12 mois dont 22,2 % avaient une reponse moderee et 77,8 % une bonne reponse. L’analyse bivarie n’a objective aucun facteur statistiquement significatif associe a la reponse therapeutique. Parmi nos patients, 78,3 % avaient une bonne tolerance aux biotherapies, en revanche 21,7 % avaient presente des effets indesirables domines par les infections non specifiques notamment les infections respiratoires communautaires (3 cas) et les infections urinaires (2 cas) et ORL (1 cas). Conclusion Les sujets âges dans notre registre ont une bonne reponse et tolerance vis-a-vis de la biotherapie.

Introduction D’apres une meta-analyse publiee en 2014, il existe une discordance entre les etudes au sujet de l’association entre le statut ACPA et la reponse clinique chez les patients PR sous anti-TNF alpha [1] . Ceci merite que d’autres etudes soient entreprises dans ce sens. Nous avons donc souhaite evaluer l’association entre le statut ACPA et l’efficacite de la biotherapie chez les patients atteints de PR a 12 mois d’inclusion dans le registre marocain de biotherapie (RBSMR). Patients et methodes C’est une etude prospective analytique multicentrique des donnees du RBSMR qui concerne des patients PR repondant aux criteres ACR EULAR. La reponse therapeutique a ete evaluee apres 12 mois de biotherapie. Resultats Au total, 225 patients PR dont 28 hommes ont ete inclus. Parmi les patients, 74,6 % demeuraient sous faible dose de corticotherapie. Seuls 8 % ne prenaient pas les DMARDS; 16,6 % etaient sous anti-TNF alpha, 59,6 % prenaient le rituximab et 23,8 % etaient traites par tocilizumab. Le statut ACPA etait connu chez 169 patients avec 11,2 % de negatif et 88,8 % de positif. Le score DAS 28 (CRP) moyen a 12 mois etait de 2,8 ± 1,1 et il n’y avait pas de difference significative entre les statuts ACPA negatif et positif. La frequence des bons repondeurs DAS 28 (critere EULAR) etait de 86,7 % et 69,0 % respectivement dans les groupes ACPA negatif et ACPA positif, mais avec p : 0,229. En analyse univariee, la reponse therapeutique n’etait pas associee au statut ACPA (OR : 2,9, IC a 95 % [0,6–13,6], p : 0,17). Par contre, elle etait 4,5 fois associee au rituximab (IC a 95 % [1,6–12,4], p : 0,004) et 3,5 fois aux anti-TNF alpha (IC a 95 % [1,1–11,7], p : 0,04) par rapport au tocilizumab. Conclusion Ce travail suggere que la reponse therapeutique n’est pas associee au statut ACPA, mais elle est associee au type de biomedicament.

Introduction Les recommandations actuelles conseillent une strategie additive en commencant par un traitement de fond synthetique conventionnel puis en cas d’efficacite insuffisante, l’ajout d’une therapeutique ciblee. L’objectif de ce travail est d’evaluer l’efficacite et la tolerance du traitement biologique seul et en association avec un traitement conventionnel en pratique clinique. Patients et methodes Ce travail concerne 224 patients ayant une polyarthrite rhumatoide, inclus dans le registre de biotherapie de la Societe marocaine de rhumatologie. Les patients ont ete repartis en 2 groupes : ceux qui sont sous biologique seul et ceux qui le sont en association avec un traitement conventionnel. L’efficacite et la tolerance ont ete evaluees au 6e et au 12e mois de suivi. Le critere d’evaluation principal etait la variation du DAS 28 selon les criteres de reponse EULAR. Resultats L’âge median de nos patients est de 53[45–59] ans, 87,5 % sont des femmes. La PR est seropositive chez 85,3 % des patients, avec des ACPA positifs chez 85,2 %. Elle est erosive chez 68,5 %, avec une carpite chez 38,4 % de nos malades. L’anciennete mediane de la PR est de 20,8[13,9–31,3] mois. Le DAS28 moyen a l’initiation de la biotherapie est de 6,05 ± 1,19. A l’inclusion, les patients sont sous biotherapie depuis une mediane de 3,03[0–18,19] mois. Trente pour cent de nos patients sont sous monotherapie, dont 8 % sont naifs a tous csDMARDs et 22,8 % ayant deja ete sous au moins un csDMARDs. Sur les 69 patients en monotherapie, 42 % sont sous tocilizumab, 42 % sous rituximab et 15,8 % sont sous anti-TNF alpha (7,2 % sous etanercept, 4,3 % sous adalimumab, 2,9 % sous remsima et 1,4 % sous remicad). Chez les patients sous monotherapie, le critere de reponse AULAR a ete atteint chez 41 % (21/51) des patients a l’inclusion, chez 82,8 % (29/35) a 6 mois et 89,1 % (33/37) a 12 mois. Chez les patients en association, 51,3 % (60/117) des malades ont ete declares repondeurs a l’inclusion, 89,6 % (86/96) a 6 mois et 79,8 % (79/99) apres a 12 mois de suivi. Parmi les patients sous monotherapie, 21,7 % ont eu au moins un effet indesirable et 22,6 % de ceux en association, sans difference statistiquement significative (p = 0,889). Conclusion La biotherapie en monotherapie dans notre registre, representee principalement par le tocilizumab et le rituximab montre une efficacite et une tolerance comparable a l’association avec les therapeutiques conventionnelles.

Introduction La prise en charge de la spondylarthrite doit avoir pour objectif la remission clinique ou a defaut une activite minimale, en tenant compte des differents aspects de la maladie. La CRP elevee represente un critere de mauvais pronostic dans la spondylarthrite. Notre etude a pour but de trouver une relation entre le taux initiale de CRP et la bonne reponse au traitement dans les spondylarthrites. Patients et methodes Notre etude rentre dans le cadre d’une etude de registre. Au total, 194 patients etait inclus initialement presentant une spondylarthrite selon les criteres ASAS 2009 et sont tous sous traitement biologique. Une CRP negative (basse) est definie comme inferieur ou egal a 6 mg/L. les criteres principaux d’evaluation de la reponse au biologique a 12 mois sont : BASFI, BASDAI, ASDAS, CRP. Les criteres secondaires sont : EVA fatigue, EVA Heath, EVA rendement professionnel, EVA douleur, EVA qualite de vie, et la VS. On a procede a la reparation en 2 groupes selon le taux de CRP negative ou elevee en cherchant sa relation avec la reponse au biologique, ainsi qu’avec les autres parametres epidemiologiques, cliniques et biologiques. Resultats Au total, 194 patients inclus dans le registre ayant une spondyloarthrite ; 63,4 % sont des hommes. Âge moyen etait 40,23 + 13,68. La duree d’evolution moyenne etait de 615 semaines. Une CRP moyenne de 32,87 mg/L. ASDAS CRP moyen etait de 3,4. Une CRP negative est notee chez 49,5 % des patients. 40,7 % en une bonne reponse ASDAS CRP au traitement biologique, par contre 28,9 % n’avaient pas repondu ; 63,7 % avaient une bonne reponse selon BASDAI et 67,7 % selon la reponse BASFI. L’analyse bivariee n’avait pas trouve une relation significative entre la CRP basse et les criteres principaux de reponse au traitement ASDAS CRP (p = 0,11) BASDAI (p = 0,09) BASFI (p = 0,9). Par contre, une relation statistiquement significative a ete retrouve entre la CRP initiale et la qualite de vie (p = 0,018) et le rendement professionnel (p = 0,05). Conclusion Notre etude n’a pas trouve une relation entre la CRP initiale basse et la remission ou le low disease activity (LDA) selon les criteres principaux. Neanmoins une relation avec la qualite de vie et le rendement professionnel a ete retrouve. Des autres etudes avec un echantillon plus important sont necessaire pour confirmer ces resultats.

Introduction Les nouveaux bio-medicaments ont considerablement ameliore le pronostic des patients souffrant de rhumatisme inflammatoire chroniques. Toutefois, ils arrivent que certains malades soient refractaires a plusieurs biologiques. A partir de 3 biologiques, on definit le caractere refractaire. L’objectif de cette etude est de determiner les caracteristiques sociodemographiques et cliniques des patients refractaires a plusieurs biologiques ainsi que les facteurs associes a cet echec. Materiels et methodes Etude multicentrique transversale portant sur les patients suivis pour rhumatisme inflammatoire chronique inclus dans le registre de biotherapie au Maroc (RBSMR). Les resultats obtenus ont porte sur la base de donnees gelee a 12 mois. Une analyse descriptive et analytique de la population a ete realisee par un logiciel SPSS version 13. Nous avons compare 2 groupes : refractaires a plusieurs biologiques et non refractaires. Resultats Au total, 418 patients etaient inclus. Cent quatre-vingt-quatorze cas de spondylarthrite et 224 cas de polyarthrite rhumatoide. Chez les PR : l’âge moyen etait 51,83 ans. Le sex-ratio F/H etait a 7. La duree d’evolution moyenne etait de 713,9 semaines. Parmi les patients, 10,7 % etaient refractaires a plusieurs biologiques. L’analyse bivariee a trouve une association statistiquement significative entre echec a plusieurs biologiques et la prise de plusieurs Dmards (p = 0,00), la dyslipidemie (p = 0,005) et la presence de plus d’une comorbidite (p = 0,035). Chez les spondylarthrites : l’âge moyen etait 40,23 ans. Le sex-ratio H/F etait de 1,7. La duree moyenne d’evolution etait de 615,9 semaines. Parmi les patients, 7,2 % etaient refractaires a plusieurs biologiques. Parmi les patients, 87,6 % avaient une spondylarthrite radiographique. L’analyse bivariee a trouve une association statistiquement significative entre echec a plusieurs biologiques et la prise de corticoides (p = 0,00), la depression (p = 0,043), la fibromyalgie (p = 0,025), l’âge avance (p = 0,05), ASDAS crp eleve (p = 0,001), Vs elevee (p = 0,007) et la prise de plusieurs Dmards (p = 0,002). Conclusion Notre etude a objective que l’echec a plusieurs biologiques au cours des rhumatismes inflammatoires chroniques est lie a des caracteristiques cliniques et biologiques qui doivent etre prise en compte en cas de prescription des biologiques.

Resume Introduction. – L’hydatidose osseuse est une parasitose liee au developpement multivesiculaire dans l’os, de la forme larvaire de l’Echinococcus granulosus. Elle ne represente que 0,5 a 2,5 % de l’ensemble des localisations hydatiques. Nous rapportons notre experience. Materiel et methodes. – Type de l’etude : retrospective. Periode etudiee : 1988–1998. Criteres d’inclusion. – Aspect clinique, radiologique avec dans tous les cas confirmation histologique. Resultats. – Onze patients ont ete inclus. Il s’agit de 6 hommes et 5 femmes d’âge moyen de 40,7 ans ± 11,04 [27,60]. Le delai moyen du diagnostic etait de 22,7 mois ± 18,2 [5,36]. Les lesions interessaient le bassin dans 6 cas et les os longs dans 5 cas. Au niveau des os longs, elles touchaient preferentiellement le femur (3 cas), le tibia (1 cas) et le perone (1 cas). L’hypereosinophilie etait notee dans 4 cas. La serologie hydatique etait positive dans 5 cas. Le traitement, essentiellement chirurgical, etait : isole dans 10 cas, associe a un antiparasitaire (albendazole) dans 1 cas. Les complications etaient dominees par : la fistulisation (6 cas) et la suppuration (4 cas). Les recidives etaient notees dans 5 cas. Conclusion. – L’hydatidose encore presente dans notre pays, est plus volontiers viscerale et notamment hepatique. Sa localisation reste relativement rare. Elle est grave et est assimilee a une lesion localement maligne dont le diagnostic de certitude, malgre les donnees biologiques comme l’immunofluorescence pour kyste hydatique, repose sur l’histologie. Son traitement, essentiellement chirurgical, se heurte au probleme des recidives surtout dans les localisations d’acces difficile.

Osseous hydatid disease is defined as development within bone of multiple cysts that are the larval form of the tapeworm Echinococcus granulosus. Bone cysts account for only 0.5–2.5% of all hydatid cysts in humans. We report on our experience. Methods. – This retrospective study included patients managed between 1988 and 1998 for histologically documented hydatid disease of bone. Results. – Eleven patients were included, six men and five women, with a mean age of 40.7 ± 11.04 years (range, 27–60 years). Mean time to diagnosis was 22.7 ± 18.2 months (range, 5–36). The pelvis was involved in six patients and a long bone in five (the femur in three, the tibia in one, and the fibula in one). Peripheral eosinophil counts were high in four patients and serological tests for hydatid disease were positive in five patients. Surgical treatment was used alone in 10 patients and with albendazole in one patient. The main complications were fistulization (n = 6) and suppuration (n = 4). Five patients experienced recurrences. Conclusion. – Hydatid disease still occurs in Morocco. The liver and lungs are the most common targets. Bone cysts are uncommon but severe. The behavior of osseous hydatid cysts resembles that of locally malignant lesions. Although immunofluorescent assays are useful, the final diagnosis depends on histology. The treatment rests on surgical excision. Recurrence is common, particularly at sites that are difficult to access.

Arterial involvement is rare in Behcet’s disease, it may occasionally dominate the clinical presentation and in some cases quickly involve the vital prognosis. Patients. Case 1. B.A., 36 years old developed Behcet disease revealed by aneurysm aorta abdominal which had been confirmed by the aortography. The diagnosis has been settled by the notion of past bipolar aphtous ulceration and the ocular involvement which included periphlebitis. Case 2. A case of pulmonary arterial aneurysm with cardiac and venous thrombosis in a 38 year old patient with 8 years history of Behcet disease is reported. Discussion. Arterial involvement in Behcet disease is observed in 3 to 5% of cases. It is frequently consisting in multiple aneurysm. Cardiac involvement including thrombosis and aneurysm is rare. The unusual onset of a disease in one case by an arterial involvement and the rarity of arterial manifestations in the second constitute the originality of our work. Conclusion. Cardiovascular manifestations of Behcetˈs disease pose therapeutic problems because of their recurrent character which may involve vital prognosis.

Resume Le syndrome de Buschke–Ollendorff (SBO) est une affection autosomique dominante associant un hamartome de type elastique et une osteopœcilie. Observation Une jeune femme âgee de 21 ans est atteinte de syndrome de Buschke–Ollendorff revele par une osteopœcilie. Elle presentait des lesions cutanees a type de papules groupees de couleur chair, non douloureuses, non prurigineuses et inesthetiques au niveau de la cuisse et du tronc. La biopsie cutanee d’une papule a montre des fibres de collagene epaissies et homogenes. Les fibres elastiques etaient larges et entrecroisees sans augmentation de leur nombre. Discussion Le syndrome de Buschke–Ollendorff est une maladie rare (un cas sur 20 000). Son diagnostic est base sur un bon examen clinique et sur l’analyse radiologique. Il est important d’etablir le diagnostic avec precision afin d’eviter les erreurs diagnostiques (metastases condensantes) notamment quand l’osteopœcilie est revelatrice.

Buschke–Ollendorff syndrome (BOS) is an autosomal dominant disorder characterized by elastin-rich hamartomas and osteopoikilosis. Case report In a 21-year-old woman, osteopoikilosis led to the diagnosis of BOS. She had multiple, grouped, buff-colored papules over the thighs and trunk. There was no pain or pruritus associated with the skin lesions. Examination of a biopsy specimen from a papule showed thick uniform collagen fibers and normal numbers of broad interlacing elastic fibers. Discussion BOS is a rare disease that affects 1/20,000 population. The diagnosis rests on a thorough physical examination and careful examination of radiographs. BOS must be distinguished from other bone abnormalities such as sclerotic bone metastases, particularly when osteopoikilosis is the inaugural manifestation.

Resume L'association syndrome de Sweet et maladie de Behcet est peu rapportee dans la litterature. Observation Une femme âgee de 47 ans aux antecedents d'aphtose bipolaire recidivante negligee depuis cinq ans. Elle fut hospitalisee pour des lesions cutanees erythemateuses, douloureuses a type de papule pseudovesiculeuse siegeant au visage, a la paume des mains, au cou et aux jambes associees a des polyarthralgies et un amaigrissement chiffre a 6 kg en un mois. L'examen clinique a revele en plus des lesions cutanees une fievre a 38,5 °C, une conjonctivite et une douleur a la mobilisation des articulations sans synovite. Son bilan biologique a objective un syndrome inflammatoire, une hyperleucocytose a 12,5 10 3 avec 74 % de polynucleaires neutrophiles. La biopsie cutanee a mis en evidence des lesions caracteristiques du syndrome de Sweet et le test pathergy etait positif. Le traitement a consiste en une corticotherapie a la dose de 40 mg/j associee a de la colchicine. L'evolution etait satisfaisante. Discussion Les manifestations cliniques du syndrome de Sweet et de la maladie de Behcet se ressemblent. A la lumiere des donnees de la litterature, les auteurs pensent que la maladie de Behcet est une des affections qui peut etre associee au syndrome de Sweet.

Arterial involvement is rare in Behcet’s disease but can be at the forefront of the clinical picture and cause life-threatening complications. Case reports. A 36-year-old man had Behcet’s disease with an aortographically documented aneurysm of the abdominal aorta as the inaugural manifestation. He had oral and genital ulcers. Funduscopy showed periphlebitis. In a 38-year-old man with an 8-year history of Behcet’s disease, pulmonary and coronary artery aneurysms developed, as well as intracardiac and venous thromboses. Discussion. Arterial involvement occurs in 3–5% of patients with Behcet’s disease and usually manifests as multiple spindle-shaped aneurysms. Intracardiac thrombosis and cardiac aneurysm are exceedingly rare. Our patient had an extremely unusual presentation given the low rate of occurrence of arterial lesions in Behcet’s disease. Conclusion. Arterial involvement in Behcet’s disease raises treatment challenges because the lesions tend to recur and can cause life-threatening complications.

Joint Bone Spine - In Press.Proof corrected by the author Available online since dimanche 27 mars 2011

Introduction Leflunomide is an immunomodulating agent with proven efficacy in rheumatoid arthritis. Although its overall safety profile is good, a few cases of toxic epidermal necrolysis have been reported. Case report This 36-year-old woman had rheumatoid arthritis that proved refractory to sulfasalazine and methotrexate, which were used successively in combination with symptomatic drugs. Leflunomide was started. A maculopapular rash and a fever developed 2 weeks later. The skin lesions spread rapidly to most of the body, and ulcers of the ocular and oral mucosa appeared. Leflunomide was stopped. Cholestyramine washout and prednisolone (60 mg/day) were given. The skin lesions healed over the next month. Punctate keratitis with keratinization of the cornea led to complete loss of vision. Discussion The main adverse effects of leflunomide consist of diarrhea, nausea, liver enzyme elevation, hypertension, alopecia, and allergic skin reactions. A few cases of severe skin reactions such as toxic epidermal necrolysis have been reported. They require immediate discontinuation of the drug and a washout procedure to hasten drug elimination from the body. Conclusion Close monitoring for severe skin reactions is in order when using leflunomide.