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This paper analyses the construction of environmental governance in Peru. Framed in a systems approach and focused on water and conflicts associated to the expansion of extractive industries in the Andes, the paper suggests that this process is being defined by confrontation between the discourses (Peru, a minning country and the neoextractivism) on the relationships between society, economy and nature and the power relationships that underlies the social construction of environmental institutions. Este artículo presenta un análisis del proceso de construcción del sistema de gobernanza ambiental en el Perú. Usando un marco conceptual sistémico y centrado en el tema del agua y de los conflictos en torno al acceso y control de recursos hídricos asociados a la expansión de industrias extractivas en los Andes, el artículo sugiere que dicho proceso está siendo definido por la confrontación de los discursos ‘Perú país minero’ y ‘el neoextractivismo’ en torno a la relación entre sociedad, economía y naturaleza; y, por las relaciones de poder que se encuentran inmersas en la definición de instituciones ambientales.

This paper analyses the construction of environmental governance in Peru. Framed in a systems approach and focused on water and conflicts associated to the expansion of extractive industries in the Andes, the paper suggests that this process is being defined by confrontation between the discourses (Peru, a minning country and the neoextractivism) on the relationships between society, economy and nature and the power relationships that underlies the social construction of environmental institutions. Este artículo presenta un análisis del proceso de construcción del sistema de gobernanza ambiental en el Perú. Usando un marco conceptual sistémico y centrado en el tema del agua y de los conflictos en torno al acceso y control de recursos hídricos asociados a la expansión de industrias extractivas en los Andes, el artículo sugiere que dicho proceso está siendo definido por la confrontación de los discursos ‘Perú país minero’ y ‘el neoextractivismo’ en torno a la relación entre sociedad, economía y naturaleza; y, por las relaciones de poder que se encuentran inmersas en la definición de instituciones ambientales.

Commissioned by the European Commission, the Final Report for the EU-Canada Sustainability Impact Assessment (SIA) on the EU-Canada Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) provides a comprehensive assessment of the potential impacts of trade liberalisation under CETA. The analysis assesses the economic, social and environmental impacts in Canada and the European Union in three main sectors, sixteen sub-sectors and across seven cross-cutting issues. It predicts a number of macro-economic and sector-specific impacts. The macro analysis suggests the EU may see increases in real GDP of 0.02-0.03% in the long-term from CETA, whereas Canada may see increases of 0.18-0.36%. The Investment section of the report suggests these numbers could be higher when factoring in investment increases. At the sectoral level, the study predicts the greatest gains in output and trade to be stimulated by services liberalisation and by the removal of tariffs applied on sensitive agricultural products. It also suggests CETA could have a positive social impact if it includes provisions on the ILO’s Core Labour Standards and Decent Work Agenda. The study also details a variety of impacts in various “cross-cutting” components of CETA. It finds CETA would stimulate investment in Canada, and to a lesser extent in the EU; and finds costs outweigh the benefits of including controversial NAFTA-style investor-state dispute settlement (ISDS) provisions in CETA. It predicts potentially imbalanced benefits from a government procurement (GP) chapter. The study assumes CETA will lead to an upward harmonisation in intellectual property rights (IPR) regulations, particularly in Canada, which will have a number of effects. It predicts some notable impacts in terms of competition policy, as well as trade facilitation, free circulation of goods and labour mobility.

La contradiction entre le discours de lutte contre la pauvreté (qui met l’accent sur l’importance de l’exploitation des ressources minières pour la croissance économique) et celui du développement durable (qui met l’accent sur la conservation de l’environnement) n’est pas encore résolue dans la pratique en RDC, malgré la mise en place d’une norme conservationniste depuis 2002 et son renforcement en 2018. C’est ce que tente de prouver cette thèse en analysant les conséquences de l’exploitation minière industrielle sur la durabilité des autres ressources naturelles dont la terre agricole, l’eau et la forêt. L’objectif ultime est de comprendre comment l’exploitation minière industrielle détériore les autres ressources naturelles ou simplement dégrade le territoire et, par-là, produit de l’insécurité humaine. La thèse veut donc comprendre les rapports entre la modernisation, le territoire et la population par l’approche de la political ecology qui, à partir des méthodes des sciences sociales et des sciences environnementales à la fois, étudie la manière dont les discours de pouvoir produisent la dégradation environnementale et la souffrance des gens. Cette forme de déterritorialisation liée à des politiques top down touche souvent les populations les plus pauvres et suscite alors des formes de résistance en vue d’une reterritorialisation. Celle-ci consiste à déconstruire la manière dont le regard moderne déconnecte les ressources du territoire au niveau local et voir comment cela affecte le vivant et le non-vivant. Cette étude des conflits environnementaux en RDC va ainsi au-delà de la critique des « minerais de sang » et conduit à investiguer plus généralement le « sang » à la fois rouge et vert versé par un capitalisme extractif contre lequel la norme conservationniste n’a point résisté. De ce point de vue, la thèse propose une contribution à l’approche environnementale du secteur minier en RDC en montrant que la double nécessité de conservation de l’environnement et d’amélioration des conditions de vie des gens mènent à se questionner sur les conditions de possibilité pour penser ensemble la modernisation et la sécurisation humaine. Aussi, au-delà de la présentation des liens étroits entre la réforme minière et la dégradation environnementale (ou la déterritorialisation plus largement) comme une critique de la modernisation, la thèse pose la question des modalités d’une modernité minière sécurisante. Or, le cas de la RDC montre que cette sécurisation ne peut que passer par l’écologie et plus spécifiquement par la conservation environnementale. Finalement, cette recherche soutient qu’une reterritorialisation qui vient du bas est la condition de possibilité d’un dialogue entre la modernisation et la conservation. (POLS - Sciences politiques et sociales) -- UCL, 2020